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chasse sous-marine ™
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Le corb est interdit à la chasse sous-marine en Méditerranée
depuis le moratoire du 01/01/2014
pour une durée de 5 ans renouvelable

 

magazine / poisson / le corb

Classe: Osteichthyes (poissons osseux) / Actinopterygii (poissons à nageoires rayonnées) Ordre: Teleostei (poissons à squelette entièrement ossifié) / Perciformes Famille: Sciaenidae (Corb, Otolithes, Courbines, Ombrines)

Le corb (Sciaena umbra) est un poisson sédentaire, la journée il reste aux alentours de sa grotte en groupe de quelques individus, parfois solitaire pour les plus gros spécimens. Il sort la nuit pour aller chasser et s’aventure un peu plus loin pour les besoins de sa subsistance constituée pour l’essentiel de petits mollusques, crustacés et poissons.

Tant qu’il n’est pas dérangé le corb semble tournoyer indéfiniment devant son trou. Son premier réflexe n’est pas celui de la fuite éperdue à la vue du chasseur. Au contraire, il prend le temps (quelques petites secondes tout au plus) d’observer et d’analyser la situation tout en conservant une distance de sécurité optimum. Il sait se protéger au plus profond des trous, hors d’atteinte de la flèche. C’est pourquoi il est plus aisé de le tirer hors de son trou.

Sa tranquillité en fait une cible facile, mais suppose une approche parfaite ou un tir de loin, et le plus souvent les deux à la fois. Il dispose d’une faculté commune à certains poissons qui " bougent peu ", celle d’esquiver la flèche sans en avoir l’air. Une fois sur la flèche, il peut se déchirer facilement car sa chair est fragile.


Pour réussir à prendre un corb, voici quelques recommandations utiles. Sans précipitation mais sans lenteur excessive et toujours sans bruit vous vous laissez couler sur le groupe de corbs tout en choisissant votre cible. Pour ne pas effrayer, ou le moins possible le banc, choisissez un individu excentré. Si tout se passe bien, les corbs ne vont pas gicler dans leur trou comme le ferait des sars, mais se diriger calmement vers l’entrée. C’est entre le moment où ils tournoient et le moment où ils se rassemblent dans la même direction qu’il faudra pouvoir tirer. Cette chasse implique de disposer d’une arbalète longue de 100 cm et de sandows rapides pour les tirs de loin. Le moulinet n’est pas indispensable car le corb n’est pas un poisson violent. Par contre sa chair est fragile et mal tiré il se décrochera facilement, c’est pourquoi il faut l’attraper à pleines mains tout de suite. Dans le meilleur des cas vous pourrez recommencer la même opération un peu plus tard, mais ne vous faites pas trop d’illusions, il sera déjà plus difficile à tromper. Une fois que les corbs sont définitivement à trou, vous pouvez passez à une autre technique, celle du trou. Là ouvrez bien vos yeux (après vous être habitué à l’obscurité). Plusieurs cas de figure peuvent se présenter. D’abord vous pouvez rencontrer des sars, voir des dorades de belle taille, en effet ils aiment partager le trou des corbs. Ensuite les lèvres blanches du corb seront un bon indice pour les repérer. Ils peuvent être immobiles entre deux eaux au milieu de la grotte ou au contraire plaqués contre la roche. Dans les deux cas ils sont difficiles à tirer pour la même raison évoquée plus haut. Cette fameuse esquive du coup de queue.

Cette chasse permet de réaliser plusieurs tirs avant que le trou devienne impraticable à cause de la turbidité de l’eau. Une arbalète de 75 à 90 cm est adaptée à ces cavernes profondes et l’usage du cinq-dents est un plus. En toutes circonstances on ne videra jamais un trou, comme la poule aux oeufs d’or, on en prendra soin pour pouvoir y faire de belles pêches saison après saison.

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EDK
(février 2001)
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