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coryphaena

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Tout ce qui a été posté par coryphaena

  1. Sympa tout cela. ? On compte sur toi pour la suite. ?
  2. Elle est très belle cette carangues Kai ! Et une bien belle pectorale. Bravo cela fait plaisir à voir. ? ?
  3. Merci pour ce cr et pour l'alerte. Sinon niveau température d'eau, l'augmentation vers et autours de18 degrés qu'il y a souvent vers fin juin pendant 1 semaine à 10 jours à bien eu lieu ? Merci ?
  4. Cool ?
  5. Raison de plus pour revenir ?
  6. Super chasse les gars ! Pour le dynemea, a l'époque j'avais acheté un jeu de dynemea pour le funboard et cela a complètement changé la donne sans casser. Je les changeaient une fois dans l'année pour une moyenne de 40 à 60 sorties généralement mixées entre mon roller 80 et mon mekoua 105. Je devrais pouvoir rejouer avec mes petits bébés au mois de juillet je l'espère. ?
  7. Bravo pour ce cr, ce partage et ton retour sur le matos. Et bien entendu bravo pour ce joli perroquet surtout si la zone est très chassée. ????
  8. Bon voyage et fait nous en profiter par tes tutos, photos et vidéos. ?
  9. Jolie chasse variée. Dommage que tu n'avais pas de caméra pour nous filmer la belle scène du côté de étang salé.
  10. Au top les photos et cr ? J'espère avoir le temps de regarder la vidéo prometteuse de belle visie/couleures demain matin ?
  11. OAu sctich gris à 15€ le ruban ça ne bougera pas Oui tu as raison car dimanche matin je vais peu être pouvoir aller à l'eau mais is au lieu de tirer dans de la petite écaille (pelagique) je vais peut être tenter pour trouver de la grosse écaille (benthique) mais c'est la fête des papounets donc pas sûr que je pourrais aller pour la matinée où tu connais en pirogue. Et même si je crains qu'il y aura 2-3m de visie voire pas de visie du tout et je doute des effets positifs de la pleine lune et bien j'ai quand même envie de tenter. ?
  12. Au sctich gris à 15€ le ruban ça ne bougera pas d'un poil. Avec Joss ça nous a déjà permis de boucher un trou sur le pneu Et avec Gio d'affiner mon haut de combi (de me saussissoner avec ?) qui n'avait pas travaillé durant l'hiver et qui s'était complètement déchiré en la mettant. ? Bon par contre a voir peut être une autre solution pour ceux qui degonflent leur bouée à chaque sortie....
  13. Je ne trouve plus le lien vu que pour envoyer ici j'avais abandonné l'idée mais bon dans un sac étanche et sous vide ça doit le faire ? Ou bien sinon avec ça >> https://www.segytek.com/occasions/tube-etanche-pour-feu-a-main.html par-contre avec le terme fumigène et ou torche à main on doit alors pouvoir trouver pas mal de choix Petit exemple qui peut peut être valoir le coup de téléphoner pour en savoir plus >> https://planete-fumigene.com ils proposent tout un tas de feux à main et de fumigènes...
  14. En magasin de plongée bouteille cela se trouve pour une dizaine d'euros et étanche jusqu'à 100m et assez petit pour être glissé dans un sac plastique puis enroulé dans du film étirable et scotché sur la bouée pour limiter l'encombrement et gagner en ergonomie/sécurité vu que rien ne pendouillera ou aura des angles saillant qui accrochent. Je conseille au moins deux dans le cas d'un problème avec le premier ou de ne pas être pas vu la première fois pendant les 5mn où la fumée se déploiera.
  15. Merci les gars je suis toujours preneur d'info. Dans le passé quand je faisais beaucoup de freeride en kite surf, j'ai toujours navigué avec au minimum une lampe étanche homologué wheelmark et un sifflet. Et en zone européenne parfois avec une vhf. Jusqu'à présent j'ai toujours avant tout compté que sur moi car dans 20-25kn de vent le sifflet n'a jamais été vraiment pratique pour se faire entendre. Et malheureusement dans l'eau froide, car comme pour la chasse je ne suis pas du genre à rider que durant l'été, et bien dans l'eau froide rapidement je n'arrive plus trop à siffler et j'ai un peu abandonné l'idée du sifflet. Ceci dit je pense qu'il ne faut pas non plus être c*n et donc en fonction de l'endroit où l'on va chasser, et des conditions météo on peut adapter ou choisir différentes solutions comme par exemple très au large avec bateau à moteur et très forts courants le fumigène avec balise spot. Et à la côte avec pirogue le sifflet pourquoi pas. Toute fois il faut que je reverifie avec un ami car je crois qu'il avait déjà essayé cette solution sans succès escompté car par exemple si le moteur 2 tps est en route sur la pirogue et bien les gens n'entendent pas forcément. En kite surf il y a aussi le miroir...
  16. Mais non faut rester positif. ? J'en connais qui ont déjà plus d'une syncope et qui sont toujours là. Et d'autres malheureusement qui dès la première syncope ou autres accidents de la vie nous ont quitté trop précipitamment. ? La vie n'est pas un long fleuve tranquille et c'est à nous suivant nos actions, destin ou hasard, à essayer d' apprendre de ces erreurs et surtout, le plus difficile, de ne pas oublier. ?
  17. Merci pour tous ces retours d'info. Ceci dit, en dérive dans l'eau le principe du sac plastique avec le tutanx ne doit pas être simple à gerer. Mais je vais me pencher dessus par curiosité. L'avantage de la chasse au large avec des bouées c'est que au final, derrière la dernière bouée on peut y accrocher 2-3 choses. Mais bon faut pas non plus trop exagérer car sur certaines zones de dérives de 5mn c'est un peu ch*ant pour rester poli de devoir à chaque fois tout remonter... ? En tout cas Virgili, chaud ton périple à Cuba.
  18. Il y a aussi la possibilité d'une balise spot au rapport qualité prix performance que je fournis à mes clients en France qui font la traversée de l'atlantique mais je suis juste en bordure d'absence de signal ici évidemment avec au mieux un minimum de 20mn pour espérer arriver envoyer un message d'alerte. Au pire le message ne part pas et le fournisseur de satellite réponds juste qu'il faut se baser sur la cartographie officielle. Il ne veut pas s'embêter à vérifier si le satellite défilant numéro X arrosé ou pas en général telles coordonnées géographiques. Donc du coup pour savoir il faut acheter, prendre l'abonnement et on verra après ce que cela donne. ? Ça tombe bien je m'étais donné un an pour réfléchir à la solution la plus fiable mais aussi pratique et ergonomique pour ce genre de chasse spécifiques.
  19. J'y ai déjà pensé. Sauf que: - ici c'est compliqué à trouver. - en France ça coûte 10€ pour la plongée bouteille mais impossible à ramener dans ces bagages - j'essia de récupérer une ou deux fusée périmée sur les bateaux mais pas encore obtenue car je ne suis pas non plus du genre à demander sans avoir d'opportunités pour poser la question. Ce qui est certainement bête de ma part. L'idée dans ces cas là pour ce type de chasse serait d'en glisser au moins deux dans un sac accroché à la dernière bouée au cas où. Dans tous les cas là formation du personnel demande quelques années quand on y va que quelques week-end par an...
  20. Hé hé tu as bien raison. ? Quoique en raz de sein ou même aux Glénans cela reste toujours possible. ? Nota : je vois pas beaucoup tes cr.... ?
  21. Bonjour et aucun problème. En effet mes sincères condoléances à ton ami. Et pour les sables, étant Sablais et Jardais, nous avons suivi ça de près hier malheureusement aussi. Surtout que semaine dernière du côté des baleineaux une dame est décédé et il y a un mois à cause d'un filet qui était remonté par un groupe d'ami. Et puis un monsieur est décédé du côté entre bourgenais et les sables après qu'un casier bloqué au fond, aidé d'une vague à fait chavirer le bateau. Cela fait beaucoup d'accidents grave qui aurait pu être éviter en l'espace de quelques semaines. Du coup va falloir s'attendre à des contrôles réguliers et intensifs....
  22. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°5 de 5 ----------***--------***-------***------- Alors que nous traversons l'autre bout du canal dans la lagune, un bateau blanc passe et tourne pour rentrer dans le canal afin d'aller en mer. Mais c'est mon bateau ! Il nous fait dos mais je hurle et gesticule et grosse surprise, le bateau fait demi tour et nous rejoint. C'est le baruero qui cette fois nous a repéré. Le bateau s'approche et les 2 gendarmes maritime à bord demandent de les suivre et d'aller les rejoindre à la gendarmerie maritime à 200m de là. Donc nous arrivons à la nuit avec la pirogue sur la berge. S'en suivra une déposition pendant une bonne heure supervisé par un sous lieutenant compétant et pertinent avec la tête sur les épaules. Mais aussi bluffé par notre aventure et notre sang froid qu'il mettra sur le bon compte de notre temps passé à l'armée lors du service militaire où pour moi pour avoir souhaité effectuer les préparations militaires avant le service militaire. Cela faisait plaisir à entendre et communiquer avec ce monsieur gradé. Mais nous lui avons surtout dit que c'est aussi et surtout par ce que depuis longtemps nous essayons de toujours organiser la moindre sortie en mer, même en partant du bord avec minutie et professionnalisme pour éviter où anticiper tous problèmes... Nous sommes enfin libérés et nous pouvons rentrer à au club avec le bateau. Durant la déposition, le barquero m'a apporté mon téléphone et je pu appeler épouse. Et j'ai aussi remercié le consulat de France qui souhaitait vérifier notre identité pour solder le dossier. On m'a aussi fait la remarque qu'avec un peu de matériel de sécurité pour aller en mer cela serait mieux. Je n'ai rien dit mais il est malgré tout dommage que l'on soit toujours à se cacher derrière du matériel de sécurité ALORS QUE ..... PERSONNE N'EST COMPÉTANT POUR L'UTILISER......... Donc sur le retour pour aller au club et retrouver tout le monde nous voici à nouveau dans le noir avec un noveau problème. Enfin 2 problèmes. Le premier qui m'inquiète est que je ressens une très légère vibration qui provient de l'hélice ou de l'arbre. Peut être quand l'hélice a tapé la roche en quittant la gendarmerie maritime. Ben oui les gars ont poussé le bateau et lâché les amarres alors que je n'étais même pas encore devant le volant pour démarrer le moteur du coup je me suis retoruvé dans cet endroit exigus à dériver sur les roches.... Et le second problème c'est que à cause de la tempête des gros pipelines qui servent à aspirer le sable ont cassé et sont en travers de la route dans ce chenal très étroit de 30 à 50m de large devant le village ghanéen et où le courant descendant est souvent très fort. Nous pensons avoir repéré un passage sur le côté nord mais en réalité ce sont des pipelines qui sont sous l'eau. Nous tentons donc de passer moteur relevé. C'est bon mais le courant est trop fort et nous ramène de travers en arrière. Voilà donc que l'on doit sortir les pagais pour éviter de s'échouer sur un pipeline que nous poussons avec force. On recommence l'opération en suivant un monsieur sur sa frêle petite pirogue qui nous conseille de prendre plus à gauche. Tout ça dans le noir et pas de lune ni étoiles pour eclairer un peu l’environnement. Ça passe avec un peu de stress dans la nuit mais c'est bon. 15mn plus tard nous voilà enfin arrivé, enfin au ponton. Il est 20h. Nous rangeons en vrac ce que nous pouvons pour ne pas y passer une heure. Tout est en vrac car pendant que nous étions à la gendarmerie maritime, il y en a en qui ont profité pour fouiller le bateau et les sacs pensant trouver des millions. Je m'en sors bien car le barquero avait caché ma poche étanche pour le téléphone, la clé de voiture, un peu de monnaie et la bague de fillançaille et de mariage. Les outils sont aussi éparpillés. Mais personne n'a trouvé la paie de Avril du barquero qui attendait patiemment dans son enveloppe avec du matos de chasse. Tout semble là sauf les bouteilles de glaces pour garder le poisson... Nous sommes arrivés, tout le monde est rassuré. Une page se tourne en attendant la prochaine session. Pour le moteur je m'en sortirait bien, c'est le flow-torque pour les moteurs Mercury qui a fait son boulot au niveau de l'hélice pour protéger l'arbre. Voilà c'est fini. Bon bien entendu il peut y avoir des petites choses que j'ai mélangé MAIS en gros à 95% cela s'est passé ainsi. Morale de l'histoire, on est jamais assez protégé, organisé pour éviter les problèmes tant qu'on ne les a pas rencontrés. ? Nota: les professionnels de la pêche ont estimé que ce jour là en mer au large il y avait au moins 2.4kn de courant et que dans mes simulations: - vers 19h-20h le mercredi nous serions passé dans un camembert de 1.5-20MN dans lequel se trouve un DCP - juste en mode drive sans nager nous aurions eu des chances pour arriver à terre le vendredi matin autours de 7h - et en nageant régulièrement les nuits, nous serions arriver dans la nuit du jeudi soir au vendredi.
  23. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°4 de 5 ----------***--------***-------***------- Il est 16h et avec l'équipage, un ragoût de poisson sauce graine maison accompagné d'atieké nous ai présenté. On mange un peu et avec le collègue on se partage un sachet d'eau. Les fameux sacs plastiques que l'on retrouve malheureusement partout en surface, entre deux eaux ou sur les fonds des lacs, lagunes et océans d'Afrique mais aussi les rues... C'est vrai que c'est fonctionnel, pratique et peu coûteux mais les conséquences sont dramatiques pour l'environnement et le futur de tous.... A 16h, nous apercevons aussi les immeubles du plateau. Je dis au collègue que c'est cool dans une heure nous devrions être au canal où même en lagune car il doit y avoir 15-20km à tout casser. Quelques minutes plus tard un mousse sort d'un sac un petit GPS portable et le met en route. Il me montre le waypoint et il y a 17MN d'indiqué !!! Quelle claque ! La visie est excellente !!! Mais alors, quand nous dérivions, dans l'alignement du DCP il y avait comme une structure offshore que l'on voyait. Qu'était-ce ??? Car normalement dans cette direction et d'après les cartographies il n'y avait rien d'autre........ Pendant ce temps mon épouse est informée. Et c'est un peu la cata car mes parents informés aussi ont compris que j'avais coulé et que par conséquent ma maman dit à mon épouse que forcément je suis mort au fond des mers..... Cela doit être un sacré choc d'entendre cela alors que quelques instants avant (et même après) elle avait confiance que j'étais toujours vivant. Comment pourrais-je couler alors que en chasse nous flottons toujours en surface ? Dans tous les cas mon épouse a du être sacrément choquée alors que nous en cet instant nous profitions de cet agréable moment en mer sur la pirogue à manger sous un soleil de plomb. L'administration locale se décide de venir à au club de bateau avec une grosse vedette pour se rendre compte et prendre des informations. Apparemment cela parle d'engager des secours. Mais pas avec leur vedette avec laquelle ils viennent d'arriver puisqu'ils n'ont pas de carburant pour aller en mer. Mais ça ils ne le disent pas.... Cela sera donc avec mon bateau et le barquero qu'ils iront en mer. Avec toujours mon lycra que je trempe régulièrement dans la mer pour me protéger du soleil toujours très fort, j'en profite pour me caler dans un coin vers le premier tiers arrière sur le filet et la tête contre mes bouées pour pseudo-somnoler histoire de faire passer le temps. Mon collègue fait de même dans le pic avant avec pour compagnon des gros cloportes de 2cm qui se promènent. Il est 17h et à terre, l'idée serait de lancer la mission d'aller en mer avec mon bateau. De mon côté, je me lève, me rince le visage, écope un peu la pirogue histoire de participer. Nous arrivons au niveau des bateaux de Marine marchande au mouillage attendant l'autorisation de rentrer en lagune. Très belle lumière de ce côté là. Par contre, vers Grand Bassam, la côte, c'est noir. Je dis à mon collègue qu'il faut espérer que cela va rester là-bas car sinon nous allons nous faire secouer. Comme quoi, tant que nous ne sommes pas à terre, tout peut "toujours" arriver ! 17h30, le ciel noir s'est décalé sur Portboué où cela doit déjà bastonner et se dirige rapidement vers Abidjan et aussi vers nous. Je dis au collègue qui connaît aussi pour avoir quand même navigué une bonne dizaine d'année en Afrique de l'ouest et l'océan indien sur les thoniers et autres, que dès que le vent va devenir froid il va falloir se protéger car les trombes d'eau vont vite nous assaillir. En parallèle, sur ordre du consulat de France il est demandé à un hélicoptère du 43ieme bataillon d'infanterie de marine de décoller pour aller faire une recherche en mer. Mais là tempête tropicale s'est déjà mise en place et l'hélicoptère ne peut plus décoller à cause du vent. Mon épouse doit être dépitée surtout que dans une heure il fera nuit. A terre, tout le monde imagine le pire: ''... Donc ils auraient été perdu dans le mauvais temps en mer. Quelle idée d'aller chasser dans ces conditions !!! ...'' Imaginez comment dans ces cas là les gens on très vite faire la morale et dire de conneries.... que je laisse à votre imagination. Et non ! C'est vrai que à terre c'était la baston. Mais nous au large c'est un magnifique plan d'eau, certes haché comme souvent, mais un grand beau temps avec pas de vent car autours de 4kn c'est comme ne pas avoir de vent. En tout cas c'est super agréable cette navigation avec la pirogue. Franchement tous les pros devraient aller pêcher avec ça. Cela ferait du chômage en moins et moins de sur-pêche tout en pouvant malgré tout aller pêcher jusqu'à 60MN de la côte. Bon évidemment niveau confort cela reste spartiate et il n'y a pas d'intimité. Malgré tout c'est très agréable et le passage en mer est tout simplement magique. Cette navigation à vitesse de traîne est vraiment en harmonie avec l'océan. C'est top. D'ailleurs je dis même au collègue qu'ils pourraient avoir des leurres à traîner car cela occuperait le temps et permettrais de prendre du poisson comme ils font au nord du Kenya dans l'une des 5 meilleures zones au monde pour pêcher le sailfish. Nous nous rapprochons de la côte et donc du mauvais temps. Cela s'assombrit. La mer au loin semble secouée. Ça y est un vent froid nous parvient. Tout le monde à compris et se prépare en hâte à mettre des cirés. On m'en propose un mais hors de question de prendre celui de quelqu'un. Le collègue se rhabille et se cale dans son pic avant et moi j'enlève mes 2 hauts de combinaison pour remettre le lycra puis la section manche longue et la combi avec la cagoule car avec la pluie non seulement cela va piquer mais en plus il fera froid. Avec le vent qui souffle déjà très fort dans les 25kn je n'arrive pas à m'habiller. Je me dépêche de trop car je sais que quand cela va tomber, quand nous serons dans la tempête cela sera compliqué. Je prends aussi mon masque car je risque d'en avoir besoin pour voir et je file celui de mon collègue qui est plus grand au skipper. La pluie s'abat sur nous. Des éclairs et le tonnerre claquent autour de nous. Le. Drapeau montée sur son pilonne de 3m à l'avant m'inquiète beaucoup. On doit avoir du 30kn de vent. Cela bastonne dur et tout le monde fait comme il peut pour se tenir. Le Skipper tient son cap mais sans le masque du collègue que je lui est prêté car comme moi la buée nous masque rapidement la vue. Je me dis tout en filmant que l'on est pas encore arrivé, que l'on a encore le temps de couler car tout le monde à bord semble être surpris que cela bastonne autant. Cela ne doit rassurer personne à terre.... Je m'occupe a écoper les quelques vagues qui arrivent à passer par dessus la pirogue. Par chance le vent étant peut être proche ou autours des 30kn, cela a l'avantage d'applanir la surface de l'eau. Je me dis que c'est toujours cela de gagné car dans des creux de 2m bien serré je ne serais pas fier du tout. Les palmes, et le matos étant à 1m de moi qui suit dans le trou pour écoper, j'ecope donc en me disant que si nous devions couler, j'aurais probablement le temps de m'accrocher aux bouées d'une main que je pourrais facilement détacher grâce à l'aggraphe. Et avec l'autre main je pourrais attraper nos palmes. Donc je reste dans le trou à écoper. Lol ! Quand j'avais rangé mes affaires dans le bateau, pour ne rien perdre ou autres, je m'étais arrangé pour que tout soit relié et attachées aux bouées. Sauf pour les palmes que j'avais glissé dans un coin à l'abri du vent. Ça bastonne et la visibilité à cause de la pluie n'excède pas 50m. J'espère que l'on est pas trop près du canal de vridi et que l'on ne va pas se faire emplafonner par un bateau de marine marchande qui en sortirait. Ça y est cela se calme, nous dépassons la cardinale sud à côté de l'épi de roche à la sortie du canal. Bon j'espère que l'on va maintenant pouvoir rentrer dans le canal sans se faire secouer par un gros mascaret lors d'un changement de marée......... Non tout va bien et nous pénétrons le canal comme une fleur avec une autre pirogue plus petite qui a des ratées moteurs. Nous croisons une autre pirogue en panne en train de se faire remorquer par une pilotine. Il est bientôt 18h30, nous longeons toujours le flanc ouest du canal long de 2km avant de pouvoir traverser le canal et prendre la direction de Zimbabwe et aussi de l'asna que l'on espère bien négocier car cela ne serait pas très drôle de devoir de nuit débarquer sur Zimbabwe puis ensuite trouver un taxi..... Évidemment ceux que nous croisons en chemin sont surpris de voir 2 blancs sur une pirogue ghaneene revenir de mer et du mauvais temps.
  24. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°3 de 5 ----------***--------***-------***------- Pendant ce temps cela fait maintenant officiellement 2 heures que nous sommes perdus. Soit près de 3 heures depuis que nous sommes dans l'eau. Notre crainte à mon collègue et moi maintenant est de croiser la route d'un navire de marine marchande style tanker ou autres porte container qui non seulement ne nous verraient pas mais en plus nous passeraient inéluctablement dessus tellement ils sont rapides et surtout difficiles d'estimer en plein océan, sans aucun repères, un cap pour l'éviter. Je pense aussi à une connaissance sur un thonier océanique qui doit arriver en mai sur Abidjan. Le thonier serait une bonne solution car il y a quand même souvent du monde sur le pont mais aussi en passerelle... avec une passerelle qui permet surtout de voire sur la mer, ce que ne permet pas la plupart des navires de marine marchande qui ne peuvent voire se qui se passe 100m devant le bateau par exemple. Mon collègue me dit qu'il croit entendre quelque chose dans l'eau. Et oui par ma gauche en effet je commence à entendre un bruit de moteur. C'est une pirogue ghaneene et de suite, de concert nous nous mettons à hurler, siffler, gigoter arbalètes et bouées en l'air. Putain, la pirogue ne nous voit pas et ne nous entend pas. Elle commence à tourner pour s'éloigner et là c'est pas encore le drame car on sait que si elle ne nous récupère pas ça va être compliqué et la nuit sera longue. Du coup on ne redouble pas de vocalises mais on retriple d'effort pour être vu et entendu. La pirogue et le vent étant en amont, forcément cela complique les choses et donc leur moteur doit atténuer nos appels. Mais ça y est on distingue des gens qui se lèvent et regardent dans notre direction. Mais là pirogue ne fait pas encore demie tour. On doute jusqu'au moment où nous sommes sûre qu'elle a bien fait demi tour et qu'elle vient sur nous. Il est quasiment 15h de l'après midi soit près de 3h à la dérive. Nous montons à bord et tout de suite allons dire bonjour et merci à tout le monde. Ce n'est pas simple pour communiquer car ces ghanéens ne parlent pas français ni leur langue officielle, normalement l'anglais. Ces 5 pêcheurs parlent Ashanti dont je ne connais que 2 mots: bienvenue et merci. On va pas aller bien loin avec ça haaa ! Tout le monde à compris que dans tous les cas, comme eux nous voulions aller sur Abidjan. Cela fait 4 jours qu'ils sont en pêche mais n'ont rien fait. Et comme ils n'ont plus d'essence, ils rentrent à terre. Rapidement et par respect je range tout notre petit bordel composé des bouées, floatlines et bungies jusqu'à poser le flotteur de mon baron sur la pointe de flèche par sécurité. Bien entendu aussi par ce que je ne veux rien perdre. Puis évidemment je donne un coup de main pour écoper car sur ces bateaux cela prend toujours de l'eau par la coque. Il est pas loin de 16h et je dis à mon collègue que voilà maintenant un problème de résolu pour mon épouse. Il nous reste plus qu'à arriver rapidement pour ne pas trop la faire stresser. Nous pouvons espérer arriver vers 18h.
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