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coryphaena

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Tout ce qui a été posté par coryphaena

  1. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°5 de 5 ----------***--------***-------***------- Alors que nous traversons l'autre bout du canal dans la lagune, un bateau blanc passe et tourne pour rentrer dans le canal afin d'aller en mer. Mais c'est mon bateau ! Il nous fait dos mais je hurle et gesticule et grosse surprise, le bateau fait demi tour et nous rejoint. C'est le baruero qui cette fois nous a repéré. Le bateau s'approche et les 2 gendarmes maritime à bord demandent de les suivre et d'aller les rejoindre à la gendarmerie maritime à 200m de là. Donc nous arrivons à la nuit avec la pirogue sur la berge. S'en suivra une déposition pendant une bonne heure supervisé par un sous lieutenant compétant et pertinent avec la tête sur les épaules. Mais aussi bluffé par notre aventure et notre sang froid qu'il mettra sur le bon compte de notre temps passé à l'armée lors du service militaire où pour moi pour avoir souhaité effectuer les préparations militaires avant le service militaire. Cela faisait plaisir à entendre et communiquer avec ce monsieur gradé. Mais nous lui avons surtout dit que c'est aussi et surtout par ce que depuis longtemps nous essayons de toujours organiser la moindre sortie en mer, même en partant du bord avec minutie et professionnalisme pour éviter où anticiper tous problèmes... Nous sommes enfin libérés et nous pouvons rentrer à au club avec le bateau. Durant la déposition, le barquero m'a apporté mon téléphone et je pu appeler épouse. Et j'ai aussi remercié le consulat de France qui souhaitait vérifier notre identité pour solder le dossier. On m'a aussi fait la remarque qu'avec un peu de matériel de sécurité pour aller en mer cela serait mieux. Je n'ai rien dit mais il est malgré tout dommage que l'on soit toujours à se cacher derrière du matériel de sécurité ALORS QUE ..... PERSONNE N'EST COMPÉTANT POUR L'UTILISER......... Donc sur le retour pour aller au club et retrouver tout le monde nous voici à nouveau dans le noir avec un noveau problème. Enfin 2 problèmes. Le premier qui m'inquiète est que je ressens une très légère vibration qui provient de l'hélice ou de l'arbre. Peut être quand l'hélice a tapé la roche en quittant la gendarmerie maritime. Ben oui les gars ont poussé le bateau et lâché les amarres alors que je n'étais même pas encore devant le volant pour démarrer le moteur du coup je me suis retoruvé dans cet endroit exigus à dériver sur les roches.... Et le second problème c'est que à cause de la tempête des gros pipelines qui servent à aspirer le sable ont cassé et sont en travers de la route dans ce chenal très étroit de 30 à 50m de large devant le village ghanéen et où le courant descendant est souvent très fort. Nous pensons avoir repéré un passage sur le côté nord mais en réalité ce sont des pipelines qui sont sous l'eau. Nous tentons donc de passer moteur relevé. C'est bon mais le courant est trop fort et nous ramène de travers en arrière. Voilà donc que l'on doit sortir les pagais pour éviter de s'échouer sur un pipeline que nous poussons avec force. On recommence l'opération en suivant un monsieur sur sa frêle petite pirogue qui nous conseille de prendre plus à gauche. Tout ça dans le noir et pas de lune ni étoiles pour eclairer un peu l’environnement. Ça passe avec un peu de stress dans la nuit mais c'est bon. 15mn plus tard nous voilà enfin arrivé, enfin au ponton. Il est 20h. Nous rangeons en vrac ce que nous pouvons pour ne pas y passer une heure. Tout est en vrac car pendant que nous étions à la gendarmerie maritime, il y en a en qui ont profité pour fouiller le bateau et les sacs pensant trouver des millions. Je m'en sors bien car le barquero avait caché ma poche étanche pour le téléphone, la clé de voiture, un peu de monnaie et la bague de fillançaille et de mariage. Les outils sont aussi éparpillés. Mais personne n'a trouvé la paie de Avril du barquero qui attendait patiemment dans son enveloppe avec du matos de chasse. Tout semble là sauf les bouteilles de glaces pour garder le poisson... Nous sommes arrivés, tout le monde est rassuré. Une page se tourne en attendant la prochaine session. Pour le moteur je m'en sortirait bien, c'est le flow-torque pour les moteurs Mercury qui a fait son boulot au niveau de l'hélice pour protéger l'arbre. Voilà c'est fini. Bon bien entendu il peut y avoir des petites choses que j'ai mélangé MAIS en gros à 95% cela s'est passé ainsi. Morale de l'histoire, on est jamais assez protégé, organisé pour éviter les problèmes tant qu'on ne les a pas rencontrés. ? Nota: les professionnels de la pêche ont estimé que ce jour là en mer au large il y avait au moins 2.4kn de courant et que dans mes simulations: - vers 19h-20h le mercredi nous serions passé dans un camembert de 1.5-20MN dans lequel se trouve un DCP - juste en mode drive sans nager nous aurions eu des chances pour arriver à terre le vendredi matin autours de 7h - et en nageant régulièrement les nuits, nous serions arriver dans la nuit du jeudi soir au vendredi.
  2. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°4 de 5 ----------***--------***-------***------- Il est 16h et avec l'équipage, un ragoût de poisson sauce graine maison accompagné d'atieké nous ai présenté. On mange un peu et avec le collègue on se partage un sachet d'eau. Les fameux sacs plastiques que l'on retrouve malheureusement partout en surface, entre deux eaux ou sur les fonds des lacs, lagunes et océans d'Afrique mais aussi les rues... C'est vrai que c'est fonctionnel, pratique et peu coûteux mais les conséquences sont dramatiques pour l'environnement et le futur de tous.... A 16h, nous apercevons aussi les immeubles du plateau. Je dis au collègue que c'est cool dans une heure nous devrions être au canal où même en lagune car il doit y avoir 15-20km à tout casser. Quelques minutes plus tard un mousse sort d'un sac un petit GPS portable et le met en route. Il me montre le waypoint et il y a 17MN d'indiqué !!! Quelle claque ! La visie est excellente !!! Mais alors, quand nous dérivions, dans l'alignement du DCP il y avait comme une structure offshore que l'on voyait. Qu'était-ce ??? Car normalement dans cette direction et d'après les cartographies il n'y avait rien d'autre........ Pendant ce temps mon épouse est informée. Et c'est un peu la cata car mes parents informés aussi ont compris que j'avais coulé et que par conséquent ma maman dit à mon épouse que forcément je suis mort au fond des mers..... Cela doit être un sacré choc d'entendre cela alors que quelques instants avant (et même après) elle avait confiance que j'étais toujours vivant. Comment pourrais-je couler alors que en chasse nous flottons toujours en surface ? Dans tous les cas mon épouse a du être sacrément choquée alors que nous en cet instant nous profitions de cet agréable moment en mer sur la pirogue à manger sous un soleil de plomb. L'administration locale se décide de venir à au club de bateau avec une grosse vedette pour se rendre compte et prendre des informations. Apparemment cela parle d'engager des secours. Mais pas avec leur vedette avec laquelle ils viennent d'arriver puisqu'ils n'ont pas de carburant pour aller en mer. Mais ça ils ne le disent pas.... Cela sera donc avec mon bateau et le barquero qu'ils iront en mer. Avec toujours mon lycra que je trempe régulièrement dans la mer pour me protéger du soleil toujours très fort, j'en profite pour me caler dans un coin vers le premier tiers arrière sur le filet et la tête contre mes bouées pour pseudo-somnoler histoire de faire passer le temps. Mon collègue fait de même dans le pic avant avec pour compagnon des gros cloportes de 2cm qui se promènent. Il est 17h et à terre, l'idée serait de lancer la mission d'aller en mer avec mon bateau. De mon côté, je me lève, me rince le visage, écope un peu la pirogue histoire de participer. Nous arrivons au niveau des bateaux de Marine marchande au mouillage attendant l'autorisation de rentrer en lagune. Très belle lumière de ce côté là. Par contre, vers Grand Bassam, la côte, c'est noir. Je dis à mon collègue qu'il faut espérer que cela va rester là-bas car sinon nous allons nous faire secouer. Comme quoi, tant que nous ne sommes pas à terre, tout peut "toujours" arriver ! 17h30, le ciel noir s'est décalé sur Portboué où cela doit déjà bastonner et se dirige rapidement vers Abidjan et aussi vers nous. Je dis au collègue qui connaît aussi pour avoir quand même navigué une bonne dizaine d'année en Afrique de l'ouest et l'océan indien sur les thoniers et autres, que dès que le vent va devenir froid il va falloir se protéger car les trombes d'eau vont vite nous assaillir. En parallèle, sur ordre du consulat de France il est demandé à un hélicoptère du 43ieme bataillon d'infanterie de marine de décoller pour aller faire une recherche en mer. Mais là tempête tropicale s'est déjà mise en place et l'hélicoptère ne peut plus décoller à cause du vent. Mon épouse doit être dépitée surtout que dans une heure il fera nuit. A terre, tout le monde imagine le pire: ''... Donc ils auraient été perdu dans le mauvais temps en mer. Quelle idée d'aller chasser dans ces conditions !!! ...'' Imaginez comment dans ces cas là les gens on très vite faire la morale et dire de conneries.... que je laisse à votre imagination. Et non ! C'est vrai que à terre c'était la baston. Mais nous au large c'est un magnifique plan d'eau, certes haché comme souvent, mais un grand beau temps avec pas de vent car autours de 4kn c'est comme ne pas avoir de vent. En tout cas c'est super agréable cette navigation avec la pirogue. Franchement tous les pros devraient aller pêcher avec ça. Cela ferait du chômage en moins et moins de sur-pêche tout en pouvant malgré tout aller pêcher jusqu'à 60MN de la côte. Bon évidemment niveau confort cela reste spartiate et il n'y a pas d'intimité. Malgré tout c'est très agréable et le passage en mer est tout simplement magique. Cette navigation à vitesse de traîne est vraiment en harmonie avec l'océan. C'est top. D'ailleurs je dis même au collègue qu'ils pourraient avoir des leurres à traîner car cela occuperait le temps et permettrais de prendre du poisson comme ils font au nord du Kenya dans l'une des 5 meilleures zones au monde pour pêcher le sailfish. Nous nous rapprochons de la côte et donc du mauvais temps. Cela s'assombrit. La mer au loin semble secouée. Ça y est un vent froid nous parvient. Tout le monde à compris et se prépare en hâte à mettre des cirés. On m'en propose un mais hors de question de prendre celui de quelqu'un. Le collègue se rhabille et se cale dans son pic avant et moi j'enlève mes 2 hauts de combinaison pour remettre le lycra puis la section manche longue et la combi avec la cagoule car avec la pluie non seulement cela va piquer mais en plus il fera froid. Avec le vent qui souffle déjà très fort dans les 25kn je n'arrive pas à m'habiller. Je me dépêche de trop car je sais que quand cela va tomber, quand nous serons dans la tempête cela sera compliqué. Je prends aussi mon masque car je risque d'en avoir besoin pour voir et je file celui de mon collègue qui est plus grand au skipper. La pluie s'abat sur nous. Des éclairs et le tonnerre claquent autour de nous. Le. Drapeau montée sur son pilonne de 3m à l'avant m'inquiète beaucoup. On doit avoir du 30kn de vent. Cela bastonne dur et tout le monde fait comme il peut pour se tenir. Le Skipper tient son cap mais sans le masque du collègue que je lui est prêté car comme moi la buée nous masque rapidement la vue. Je me dis tout en filmant que l'on est pas encore arrivé, que l'on a encore le temps de couler car tout le monde à bord semble être surpris que cela bastonne autant. Cela ne doit rassurer personne à terre.... Je m'occupe a écoper les quelques vagues qui arrivent à passer par dessus la pirogue. Par chance le vent étant peut être proche ou autours des 30kn, cela a l'avantage d'applanir la surface de l'eau. Je me dis que c'est toujours cela de gagné car dans des creux de 2m bien serré je ne serais pas fier du tout. Les palmes, et le matos étant à 1m de moi qui suit dans le trou pour écoper, j'ecope donc en me disant que si nous devions couler, j'aurais probablement le temps de m'accrocher aux bouées d'une main que je pourrais facilement détacher grâce à l'aggraphe. Et avec l'autre main je pourrais attraper nos palmes. Donc je reste dans le trou à écoper. Lol ! Quand j'avais rangé mes affaires dans le bateau, pour ne rien perdre ou autres, je m'étais arrangé pour que tout soit relié et attachées aux bouées. Sauf pour les palmes que j'avais glissé dans un coin à l'abri du vent. Ça bastonne et la visibilité à cause de la pluie n'excède pas 50m. J'espère que l'on est pas trop près du canal de vridi et que l'on ne va pas se faire emplafonner par un bateau de marine marchande qui en sortirait. Ça y est cela se calme, nous dépassons la cardinale sud à côté de l'épi de roche à la sortie du canal. Bon j'espère que l'on va maintenant pouvoir rentrer dans le canal sans se faire secouer par un gros mascaret lors d'un changement de marée......... Non tout va bien et nous pénétrons le canal comme une fleur avec une autre pirogue plus petite qui a des ratées moteurs. Nous croisons une autre pirogue en panne en train de se faire remorquer par une pilotine. Il est bientôt 18h30, nous longeons toujours le flanc ouest du canal long de 2km avant de pouvoir traverser le canal et prendre la direction de Zimbabwe et aussi de l'asna que l'on espère bien négocier car cela ne serait pas très drôle de devoir de nuit débarquer sur Zimbabwe puis ensuite trouver un taxi..... Évidemment ceux que nous croisons en chemin sont surpris de voir 2 blancs sur une pirogue ghaneene revenir de mer et du mauvais temps.
  3. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°3 de 5 ----------***--------***-------***------- Pendant ce temps cela fait maintenant officiellement 2 heures que nous sommes perdus. Soit près de 3 heures depuis que nous sommes dans l'eau. Notre crainte à mon collègue et moi maintenant est de croiser la route d'un navire de marine marchande style tanker ou autres porte container qui non seulement ne nous verraient pas mais en plus nous passeraient inéluctablement dessus tellement ils sont rapides et surtout difficiles d'estimer en plein océan, sans aucun repères, un cap pour l'éviter. Je pense aussi à une connaissance sur un thonier océanique qui doit arriver en mai sur Abidjan. Le thonier serait une bonne solution car il y a quand même souvent du monde sur le pont mais aussi en passerelle... avec une passerelle qui permet surtout de voire sur la mer, ce que ne permet pas la plupart des navires de marine marchande qui ne peuvent voire se qui se passe 100m devant le bateau par exemple. Mon collègue me dit qu'il croit entendre quelque chose dans l'eau. Et oui par ma gauche en effet je commence à entendre un bruit de moteur. C'est une pirogue ghaneene et de suite, de concert nous nous mettons à hurler, siffler, gigoter arbalètes et bouées en l'air. Putain, la pirogue ne nous voit pas et ne nous entend pas. Elle commence à tourner pour s'éloigner et là c'est pas encore le drame car on sait que si elle ne nous récupère pas ça va être compliqué et la nuit sera longue. Du coup on ne redouble pas de vocalises mais on retriple d'effort pour être vu et entendu. La pirogue et le vent étant en amont, forcément cela complique les choses et donc leur moteur doit atténuer nos appels. Mais ça y est on distingue des gens qui se lèvent et regardent dans notre direction. Mais là pirogue ne fait pas encore demie tour. On doute jusqu'au moment où nous sommes sûre qu'elle a bien fait demi tour et qu'elle vient sur nous. Il est quasiment 15h de l'après midi soit près de 3h à la dérive. Nous montons à bord et tout de suite allons dire bonjour et merci à tout le monde. Ce n'est pas simple pour communiquer car ces ghanéens ne parlent pas français ni leur langue officielle, normalement l'anglais. Ces 5 pêcheurs parlent Ashanti dont je ne connais que 2 mots: bienvenue et merci. On va pas aller bien loin avec ça haaa ! Tout le monde à compris que dans tous les cas, comme eux nous voulions aller sur Abidjan. Cela fait 4 jours qu'ils sont en pêche mais n'ont rien fait. Et comme ils n'ont plus d'essence, ils rentrent à terre. Rapidement et par respect je range tout notre petit bordel composé des bouées, floatlines et bungies jusqu'à poser le flotteur de mon baron sur la pointe de flèche par sécurité. Bien entendu aussi par ce que je ne veux rien perdre. Puis évidemment je donne un coup de main pour écoper car sur ces bateaux cela prend toujours de l'eau par la coque. Il est pas loin de 16h et je dis à mon collègue que voilà maintenant un problème de résolu pour mon épouse. Il nous reste plus qu'à arriver rapidement pour ne pas trop la faire stresser. Nous pouvons espérer arriver vers 18h.
  4. ----------***--------***-------***------- PARTIE N°2 de 5 ----------***--------***-------***------- Quand le barquero est arrivé à mon niveau en rejoignant le DCP il devait être à peu près à une cinquantaine de mètres de moi seulement. Mais malgré la bouée de 30l jaune et rouge et celle de 20l de même couleur, mes appels en gueulant et la crosse de l'arbalète qui bougeait en l'air il ne m'a absolument pas vu tellement il était bridé par l'idée que l'on était forcément au DCP là où il nous avait vu la dernière fois !!! Et là quand il m'a dépassé je me suis dit que l'on était dans la merde. Le collègue un peu plus loin me regarde et se met lui aussi à l'appeler en gueulant et nous voilà tous les deux à employer tout un tas de nom d'oiseau car on a compris de suite que l'on était très très mal barré connaissant l'Afrique. Nous voilà donc pendant presque 30mn à gesticuler à la surface de l'eau avec nos arbalètes en l'air et la bouée accrochée à la crosse pour qu'elle soit le plus haut possible. Le très faible vent de 3-4kn n'étant pas dans le bon sens et était même parfaitement dans le même sens que le courant ce qui complique un peu plus les possibilités de nous entendre. 45mn sont passées, il est autours de 12h35 et l'on ne distingue quasiment plus le bateau. Maintenant Il est 13h23 et je décide de prendre la caméra pour filmer ce moment où officiellement je nous déclare perdu en mer à la dérive. Le problème c'est qu'avec ma courte nuit de 2h de sommeil et les efforts effectués à tenir le plus possible la bouée en l'air pour être vu et bien je suis essoufflé. J'ai besoin d'avoir la tête hors de l'eau et même d'enlever le masque. Ce n'est pas la grande forme. Le collègue est bien et apprécie de garder la tête dans l'eau vers le fond. Moi NON. En plus les mots d'hypothermie, froid, frissons et autres s'entrechoquent dans ma tête et je sais que la guerre contre le froid, si je veux tenir tout une nuit voire 2 jours, c'est tout de suite qu'elle se prepare et que par conséquent je dois m'organiser en tant que tel tout comme trouver la position qui me permettra de mieux me reposer et me réchauffer, tant que la mer et les conditions météo le permettent. Pendant ce temps, le barquero fait des ronds dans l'eau autour du DCP !!!! Il remonte même le courant !!!!! Il monte aussi sur le toi du bateau. Mais nous sommes déjà trop loin. De notre côté, aucune panique ni tension entre nous deux. Par moment on râle et on en veut au barquero mais que faire d'autres ci ce n'est de dériver et surtout d'accepter ce qui se passe. L'accepter et penser à s'organiser, se positionner, préserver la chaleur corporelle, se préserver physiquement, se situer géographiquement c'est tendre tôt ou tard vers un dénouement heureux. Voilà mon point de vue dans l'eau. Donc Surtout trouver ''LA'' position de confort, celle qui assurera mon avenir jusqu'à atteindre la plage si personne nous trouve dans les 2-3 jours à venir. Peut-être par naïveté mais pas par incompétence, ce qui se passe ne nous inquiète pas plus que cela. Ce n'est pas de la témérité. Juste un genre de mauvais moment à passer et qu'il faut tout faire pour qu'il soit bien et l'accepter en tant que tel tout simplement. Malgré tout, je redoute beaucoup la première nuit qui sera capitale car vraiment la plus importante et sera entièrement dépendante, non pas de notre volonté, mais de la météo et de l'état de la mer à venir. POURQUOI ? Toujours la même préoccupation: le froid, l'hypothermie et la mer hachée qui ont vite fait de te faire boire la tasse en respirant par la bouche sans masque et tuba. Un requin ? Pourquoi pas cette fois ci puisque nous n'en voyons jamais ? Mais cela ne m'inquiétait guère. Moi c'était la lutte contre le froid qu'il fallait avant tout prendre au sérieux. La faim ? Ne pas manger pendant 2 jours devrait aller. Et puis on finira bien par voir passer un poisson pour se prendre une flèche ? Le comble serait un marlin. La soif ? Quelle bonne idée j'ai eu juste avant ma dérive de boire une gorgée d'eau avec le collègue même si je n'avais pas soif et que je n'avais pas encore bu depuis la veille.... Par chance, pour l'instant et depuis ce matin je n'ai pas encore éprouvé le besoin de boire. C'est un bon point. Le collègue lui par contre boirait bien un verre. Comme quoi nous sommes tous différents et là je me dis, finalement qui tiendra le plus longtemps ? Le collègue qui n'est pas frileux pour un sou mais qui a soif ? Ou bien moi qui suis frileux mais qui n'a pas soif ? Entre temps, grâce aux agrafes à palangres de chaque côté de mes 3 bouées (2x 30l et 1x 20l): - je laisse évidemment une 30l que j'avais pr^été pour la chasse (comme c'est le cas depuis qu' il est allé à l'eau ce matin à la place de son bidon de 30l) - grâce aux agrafes je relie à gauche ma bouée de 30l et à droite la bouée de 20l. C'est nickel, cela passe ainsi derrière mon dos et je peux poser et reposer mes bras le long de chaque bouées. J' ai ainsi une position pseudo assise. C'est pas mal mais je risque de facilement perdre l'équilibre sur l'avant. Alors grâce aux agrafes situées à l'autre extrémité de chaque bouée j'en profite pour attacher mes fidèles plombs de chevilles. Et la c'est top! Je me retrouve dans une position avec les jambes un peu au dessus du bassin. Avec un confort tout relatif certes mais proche de la position d'assise en parapente. C'est bien je suis content car j'ai trouvé une solution pour me laisser porter sans devoir fournir d'effort tout en gardant la tête hors de l'eau. Le tuba dans le pantalon comme un pistolet. Le masque autour du coup. Et mes gants sur le visage pour me protéger du soleil qui tape dur. Une cagoule c'est quand même top. ? Enfin, dans tous les cas, avec ma position top confort je peux commencer à essayer de dormir/somnoler car je sais que tout se jouera cette nuit. Cette nuit où il faudra envisager de nager pour rester au chaud, dans du clapot, de la pluie et pourquoi pas du vent. Donc nous voilà chacun dans son coin, relié par sécurité par une floatline, en mode repos. Point très intéressant, ma position du corps avec les bouées de chaque côté fait que avec le léger vent de 4kn et le courant mon corps ne tourne pas d'un poil. Je serais ainsi durant tout le temps de cette aventure dos vers l'est et le visage dans le soleil en plein ouest en direction du dcp disparu. Cela sera utile cette nuit pour suivre les étoiles si le ciel est dégagé. Et comme j'avais malgré tout eu le temps de regarder la veille et l'avant veille les courants et autres données haute résolution à partir de la toute dernière version de maxsea professionnelle en version non commerciale que maxsea me fournit régulièrement pour vente, tests et services après vente. (ma première version de maxsea installée fut sur un Macintosh à Concarneau dans les années 90) Enfin, donc je savais que les courants étaient plein Ouest vers plein Est avant de commencer à tourner en se rapprochant de la terre, c'est à dire Assinie. Donc si cette nuit le ciel nous offre les étoiles, il nous sera possible de nager dans le courant pour se réchauffer et ainsi passer par exemple de 2kn de vitesse de courant à peut-être 4kn en palmant sans se fatiguer. Donc, en général, quand je suis sur le bateau je reconnais un DCP à 2MN. Ayant perdu de vue notre DCP au bout de 45mn on peut donc supposer que l'on a fait 2MN en une heure. Ça donne une bonne idée. Et qui sait on verra peut-être la terre d'ici 48h. ? Le temps passe, et je dis au collègue: ''fait chier, ce matin nous avons croisé 3 pirogues et là comme par hasard nous ne sommes pas fichus d'en croiser une seule.'' Le temps passe et le soleil est toujours aussi cinglant. Mais sincèrement cette balade n' est pas désagréable. C'est le faite de se dire qu'il y a personne pour nous récupérer qui est agaçant. PIRE, j'espère que mon épouse n'a pas déjà été prévenue. Toute seule ici, sans autre famille, comment va t'elle gérer cela? En même temps j'espère que le barquero n'a pas attendu de tomber en panne d'essence pour se dire qu'il est temps de revenir à terre... Non, en ce moment c'est une bonne chose: - il n'a pas prévenu mon épouse - et il a croisé en mer un pêcheur sur Dcp qui lui a offert 60l de carburant par sécurité et un mousse avec un GPS. Ce gars était sensé car des le départ il a dit que j'avais certainement dû déjà dérivé de 10-12km. - rentré sur Abidjan, il a appelé un de nos amis Ghanéen, qui a alors contacté les pêcheurs ghanéens d'un village, pour les prévenir que lorsqu'ils iront en mer ce soir, de surveiller la mer. Cela concerne quand même quelque centaines de pirogues d'une quinzaine de mètres avec des équipages de 5 à 8 personnes. - et puis ensuite le barquero est allé s’amarrer à la gendarmerie maritime pour les prévenir de ce qu'il s'était passé un peu avant midi. S'en suit alors un long moment dans les bureaux pour enregistrer sa déposition et alors prévenir mon épouse, mes parents, deux collaborateurs de travail et le consulat de France. J'espère que le barquero ne se fait pas tabasser pour le faire parler....
  5. Voici une petite aventure ou mésaventure (comme dirait certains) du 1er mai 2019 que je vais vous faire partager. Faudra être parfois patient car tout ne sera pas envoyé d'un seul coup. Certains diront que je reviens de loin, c'est leur point de vue et je le comprends tout à fait. Personnellement, je considère plus ce moment comme une étape de ma vie, une expérience. Certes, quand tout se déroule bien et que tout le monde est vivent et en bonne santé, on pense certainement différemment quand c'est l'inverse... ----------***--------***-------***------- PARTIE N°1 de 5 ----------***--------***-------***------- Session du 1er mai 2019. Tout commence 2 jours avant par la confirmation que le boss d'un ami a annulé la réunion et donc les chasses à la journée prévues pour le week-end du 4 et 5 mai sont donc annulées et seront donc remplacées par la playa avec les enfants. Dommage ça sentait le parfait moment pour aller chasser surtout qu'un ami professionnel relâchera en 5 jours 10 marlins entre 100 et 400kg sur 20 combats et 34 touches. Je rappelle qu'il est allé plusieurs fois à la semaine depuis février et le marlin était absent. Il avait même fait début avril une semaine sans absolument rien faire... donc n'imaginer pas que ici c'est le mat de cocagne. Comme avec les bars ou les maigres, il a été là au bon moment quand il y a eu un passage. Et c'est aussi parce qu'il a pêché non stop pendant 5 jours qu'il a pu obtenir ces résultats. Le super week-end étant annulé et pourtant attendu de très longue dates, l'idée est donc dans ces cas là d'aller me faire une petite sortie le mercredi matin 1er mai (car cela fait presque un mois que je ne suis pas allé en mer.) puis de revenir avant midi trente pour aller passer le reste de la journée en famille. Ayant passé la nuit du mardi au mercredi aux urgences pour le petit dernier, mon épouse préfère rester avec les enfants à la maison et me propose bien gentiment d'en profiter pour rester plus longtemps en mer car plus trop envie de bouger. Ok et c'est ainsi qu'après 2h de sommeil, je monte dans la voiture direction le bateau. A la sortie du canal vers 6h45, la mer est assez belle avec une houle longue qui permet de naviguer à 21-22kn. C'est cool car mon idée vu que l'on peut rentrer plus tard que d'habitude est donc d'en profiter pour aller encore plus au large, prospecter et tester des nouveaux DCP en espérant les trouver et y trouver les thons. Malheureusement je dois diminuer la vitesse car à quelques miles nautiques du canal l'état de la mer a changé et elle est croisée avec du sud de la houle longue et de l'ouest des vagues serrées. Aie ça risque de modifier mon planning si cela continue ainsi. Sur la route un grain se forme. Et comme j'en ai un peu marre de cette navigation à 15-16kn je change ma route plus OSO que SO pour éviter le grain et gagner en confort de navigation. L'idée est bonne et après peut être 1h45mn de navigation nous arrivons au premier DCP. Dès notre arrivée on constate qu'il y a un très gros courant. De la belle détection est sous l'eau, de l'albacore convoité MAIS... à partir de 30m de profondeur... On traîne pendant que l'on s'habille et rapidement on décroche à la touche. On aurait dit une touche de wahoo. On repasse et 2 nouvelles touches en même temps qui confirmeront 2 wahoos dans le bateau. Comme ils sont très petits autour de 3-4kg, assez rares ici pour mon point de vue je me mets donc à rêver d'une grande boule de petits wahoos à filmer et observer pour mon plus grand plaisir. Avec le collègue nous nous mettons à l'eau et après 3 dérives on va voire un peu plus loin un autre DCP car il n'y a pas vraiment de vie et même pas un wahoo ! ? Second DCP; pas de touches, pas de vie et du courant. Rien d'exceptionnel comme le premier donc je navigue encore plus loin pour un 3ème DCP par lequel à l'origine nous devions aller en premier. Le temps de se préparer et pour une fois 2 petits albacores mordent aux cannes. Certes trop petits pour être tiré mais dans le bateau c'est toujours cela de gagné. ? On se met à l'eau et les dérives commencent. Le courant est toujours aussi fort et finalement il n'y a pas grand chose à se mettre sous l'inox. Dès bancs de bébés albacores passent comme on en a pêché mais rien de gros ne monte. En fin de dérive, en arrivant par le large voilà que 4-5 petits wahoos comme ceux déjà pêchés arrivent. Allez on tente un tir sur un petit que j'approche. Shling la flèche file derrière la tête dans le 3/4 arrière par le dessus. Mais une fois de plus je me retrouve avec un noeud dans les sandows. Il va vraiment falloir que je trouve une solution. Le collègue n'a toujours rien vu. Nouvelle dérive et à nouveau derrière le dcp, voilà qu'en remontant en surface que 3 coryphènes arrivent. Direct je choisis la plus grosse avec la plus belle tête qui en plus décide de venir vers moi. Le tir est rapide, tout est allé très vite et le poisson suite au coup fatal dans la colonne fait un soleil. Mais je suis à moitié content car j'ai déjà dit à barquero de mieux nous surveiller car avec le courant aujourd'hui cela va très très vite et qu'il n'a pas le droit de faire autre chose sans nous surveiller régulièrement. En effet je le vois qui est en train de démêler je ne sais quoi entre les lignes et cela dure beaucoup trop longtemps pour moi même si cela doit représenter 3-4mn. Je l'appelle en râlant mais il est toujours dans ces lignes alors que moi j'ai une coryphène dans les bras qui après mon coup de couteau fatal se met à saigner abondamment et au large par 1700m de fond je n'aime pas vraiment cela. ? Il finit par arriver mais je ne suis pas content du tout et je lui dis que c'est pourtant pas bien compliquer de soit venir nous chercher même si les lignes sont emmêlées ou qu'il y a un poisson au bout car le courant est fort et c'est pas bien grave si il faut couper les lignes ou casser, ou perdre le poisson que je vois justement sous l'eau. Un simple listao de même pas 1kg toujours accroché à la plume et qui pouvait bien attendre.... Je ne suis vraiment pas content d'ailleurs je pense même que c'est la première fois depuis septembre que je ‘’hausse’’ la voie. Car j'insiste, c'est nous en priorité surtout dès que l'on appelle en hurlant pour être sûr d'être entendu. Du fait malgré tout, du peu de vie dans l'eau et parce qu'il faut penser au retour, je propose de filer vers Abidjan et de ainsi finir la sortie en passant sur les 2 dcp où il y a un mois j'avais raté 2 thons dans les 15-20kg à cause d'un nœud dans les Sandows lors du tir. Toujours le même problème que ce matin .... Je suis certes le capitaine et j'aime bien écouter mon instinct. MAIS, il fait grand beau temps, la mer est très belle, c'est une belle journée et je suis quand même content de ma coryphène magnifiquement tirée. Et donc je propose ou suggère à l'équipe de soit refaire une dérive ou bien comme je préférerais pour ne pas perdre de temps sur cette zone, de filer direct sur le prochain DCP en allant vers Abidjan. Le barquero ne donne pas d'avis et je comprends le collègue qui n'a encore rien vu et qui se dit que William sur les 2 dernières dérives à vu et aussi fait du poisson donc pourquoi pas une petite dernière. Ok pour une petite dernière en râlant dans ma barbe car pour moi cette zone aujourd'hui n'est pas bonne. Là dérive commence, rien sous l'eau, on passe le DCP et je vois que le barquero semble avoir un poisson à la canne. Mais je râle déjà car je constate qu'il reste concentré sur son poisson au lieu de regarder autour de lui. P*tain ! c'est pas vrai, heureusement qu'il n'y a pas d'obstacles car comme il ne regarde pas devant le bateau il finirait par s'en prendre un. C'est dingue cette incapacité que beaucoup de locaux ont des lors qu'il est question de notion '' temporelle'' et encore moins de notion "d'espace-temps" et pourtant j'étais quand même en colère il y a 10mn et ce n'est toujours pas rentré dans le crâne. Cela me sidère !!!! Je commence à l'appeler en hurlant pour qu'il lève un peu la tête et vérifie où nous sommes. Mais non, je suis sûr qu'il ne me voit pas. Alors je pense à la dernière fois il y a un mois avec le collègue où avec moi dans le bateau, au lieu de descendre le courant et d'aller vers le sud il était allé plein gaz vers le DCP vers l'ouest. Je me revois lui dire que ce n'est pas compliqué, on arrête le bateau, on scrute progressivement la mer dans le sens du courant et ainsi on repère rapidement quelqu'un sans naviguer dans tous les sens. Mais à cet instant rien ne va et malgré que je l'appelle en gueulant il ne lève toujours pas la tête. Je me dis que c'est grave car si jamais j'avais tiré un marlin ou un gros thon voire un exceptionnel wahoo et bien barquero n'aurait même pas vu la direction que le gros poisson m'aurait fait prendre. Donc là déjà je n'étais pas du tout content tout à l'heure mais là c'est trop.! Ça y est il lève la tête. Ouf il était temps car nous commençons tous à être loin du DCP. Je suis là dans l'eau avec la crosse blanche de mon arbalète de 140cm hors de l'eau. Donc, au moment où il a démarré le bateau il devait être à 80-100m de moi côté terre et en aval de moi. Peut-être moins c'est toujours difficile à dire quand nous sommes dans l'eau.
  6. Houlala tu veux que j'écrive un roman alors que j'ai plein de choses à faire importantes... mais tellement saoulantes...... ? 1/ Le look Déjà j'aime bien son look de baroudeur, de 4x4 car il ne faut pas l'oublier, livré, il est complet ! cad qu'il est déjà tuné avec toutes les options que le chasseur peut rechercher dans différentes situations de mer, de poisson, de techniques et de météo. bon je m'arrête là car sinon j'ai pas fini d'écrire. ? 2/ Le matos livré d’origine et applications: - Tube gainé idéal pour la chasse à trou ou bien l'agachon contre des petites cassures - Grosse tête fermée faite pour accepter par défaut du 20 mega booster - MAIS aussi un trident MATC de la taille qui te plaît. Le moyen me va bien car il offre un rapport puissance/distance fort impressionnant. PAr-contre dan sles eau très sales, c'est le large qu'il faudra préférer car pas besoin de tir éloignés - Le tube possède un leger rail à certains endroit du tube du coup on obtient un très bel alignement/parallélisme entre la flèche, la tête et le sandow. Un gun d'une grande précision ! - Un moulinet de 30m à 50m suivant la taille accompagne le gun. Idéal pour la chasse en eau sale ou dans le courant quand la flèche est enraguée ou bien pour le homard qu'il faut repérer le trou grâce à la flèche et le gun en surface. - le largue fil est simple et fiable - il existe 2 duretés au niveau de la crosse mais la plus sensible est vraiment bien sympathique. Bien sure, il faut appuyer un peu plus fort avec un très large trident. Mais à la tahitienne c'est top de sensibilité - Le gun coule légèrement lorsque chargé MAIS est malgré tout très bien équilibré ce qui fait que c'est le grand confort à la coulée et il n'est pas trop fatiguant à l'indienne (tu vois bien Patrice ce qu'il fait en royale au dessus du sable à l'indienne... ). - RAS à l'agachon. - Malgré son tube assez gros il est très maniable même dans le courant c'est assez surprenant la première fois car on s’attend à quelque chose de moins maniable - la crosse est confortable et permet d'être réglé suivant son souhait comme lorsque l’on a un autre gun avec un autre angle de crosse. - la flèche d'origine a un ardillon pas trop long qui est pratique pour la chasse à trou. Moins pratique sur le lieu jaune mal tiré quand il sonde dans les laminaires..... J'avoue que à part le roller mon 80, le 75 concept pro est vraiment top avec en plus une grande rapidité de chargement et passage de fil vraiment pratique en core une fois dans le courant. Je pensais vendre le mien l'été mais finalement je l'ai gardé. 3/ Je laisse édouard en rajouter une couche si j'ai oublié quelque chose ? ?
  7. ha ils ont osé arrêter la production de ce model collector ? ho la honte car certe l'eskwad est pas mal du tout mais ne correspond pas du tout au concept pro. Désolé.
  8. Aie aie aie ???
  9. Tant que vous n'avez pas de houle tout n'est pas perdu. Et quand le temps est sombre le côté positif c'est que les particules dans l'eau ne sont pas réfléchis avec la lumière du soleil. Bon par contre parfois c'est glauque. Et le plus déroutant c'est de devoir se changer sous la pluie... ?
  10. C'était peut être là où le dernier coup nous avions eu une visie de folie ???
  11. Merci pour ce long cr bien raconté.
  12. Avec plaisir pour le conseil. ? Bon c'est sure que pour la chasse à trou 75 et plus petit est idéal. Mais avec un 50 sauf peut-être pneumatiques tu vas rapidement te limiter en terme de puissance. Et quand tu croiseras un joli bar que tu tireras dans la tête, pas sûre que cela passe à 100% du temps. Une taille comme le 75 te sera beaucoup plus adapté et aussi précis avec une assez bonne maniabilité. La flèche d'origine est pas mal même si évidemment il ne faut pas tirer pleine balle dans la roche. Et l'ardillon à une longueur tout à fait adaptée pour le trou.
  13. Non non sur le vol de Abidjan, depuis peut être "toujours" nous avons toujours connu les 2 bagages de 23kg par billet. Maintenant c'est un bagage only sauf en payant aussi cher qu'avec du DHL bien entendu.
  14. Déjà eu le même problème aussi avec du matos de canne à mouche qu'ils m'ont gentiment rendu via un transporteur 3 mois après en petite bouillie. J'ai jamais pu être remboursé d'un euro et pourtant en sivler depuis au moins les années 90. Et vu que l'année dernière ils n'ont pas voulu prendre en soute mo' bouledogue français car ils ont décidé qu'ils ne prenaient plus de chien à nez plat même en très bonne santé avec l'autorisation d'un spécialiste vétérinaire. Et que depuis quelques mois ils ont décidé de supprimer les 2 bagage de 21kg que nous avons toujours connu depuis des décennies sur quand même la deuxième ligne la plus rentable au monde chez Air France et bien maintenant ils peuvent allez se faire... F*utre! Et c'est bien dommage car j'étais content d'eux il y a 2 ans car je voyais bien que des progrès étaient fait et qu'ils essayaient d'aller dans le bon sens comme sait le faire Emirate. Et ben non, quand on te dis ben vous abandonner votre chien ou vous trouver quelqu'un pour le garder et bien nous avons été très content que la compagnie Corsair à posé aucun problème et j'ai même eu une hôtesse qui nous a accompagnée pour déposer la cage. Certes Corsair à des défauts mais pour l'instant... il sont malgré tout un peu plus à proximité du client que Air France. C'est pitoyable quand on porte le nom de France.....
  15. Sympa ces photos souvenirs et c'est bien de montrer d'autres photos. Pour tes 140, cela pourrait être pas mal des rails pour poser les guns sur le toit ? L'arrière des rails est fermé et 2 Sandows pour maintenir le tout dans les rails et zou. Bon après faut avoir une galerie. ?
  16. Par contre ce poisson ne correspond pas du tout à l'espèce que j'ai donné. Celui ci est beaucoup moins rond et ses nageoires annales et dorsales n'évoluent pas ainsi. Et ne semble pas atteindre des poids aussi impressionnant. Je dirais plutôt dans les 2 à 3kg maxi.
  17. Tu es vraiment sûr d'avoir besoin de cela ? Pour quelle raison ? Plus ton gun sera court et p'us ta flèche sera courte et par conséquent l'angle de loupé sera audieusement bien plus important.... Apapet dans ces cas là sir un 75 si ton gun actuel est un 90 ou plus. Un 75 au top, complet avec moulinet et équilibré, au tube gainé et qui en plus envoie loin avec une excellente précision et qui pourra en plus prendre le même angle de ta crosse actuelle, c'est le concept pro 75 de chez imersion. Une valeur sûre pour encore 20 ans.
  18. Ça va venir ?
  19. Cool pour la visie. Par contre pour le début de saison c'est peut-être en effet pas le meilleur endroit sauf probablement à trou même si cela reste là où la visie sera la plus propice.
  20. Sympa la chasse c'est cool. Et sur les photos la brillance du bar sur la tête ne trompe pas niveau fraîcheur. Au top ? Nota: reste plus qu'à voire pour des Sandows un peu plus récent et une flèche de meilleur qualité surtout si tu n'hésites pas à tirer souvent à trou ou bien face à la roche....
  21. Cela ressemble beaucoup au chaetodipterus goreenis appelé aussi Disque de Gorée ou Saint Pierre dans certains pays d'Afrique de l'ouest. Celui là est vraiment de très belle taille si il est de la même espèce que je cite. ? ???
  22. La north Carolina, Voilà une destination qui me semble pas mal avec du wahoo et aussi du marlin bleu.... Sympa les barras. Dom, oui sur Mada les queues noirs sont meilleurs que les queu jaune. On en voit moins mais ils sont aussi plus gros que les queus jaune. .... Si je ne me rappelle bien. ?
  23. faudra voire en eau sale (85/17/33) ce que cela va donner car dans l'eau claire avec une bonne lumière tout de suite on se retrouve avec un très bon rendu niveau détail avec à peut près toutes les caméras potables du marché. Malgré mon niveau minable en caméra c'est un peu ce que je reproche de nos petites caméras surtout quand on a le malheur de faire un essai à la tombée de la nuit en extérieure en comparant la gopro (fixée) avec un telephone huawei P10 pro de 2016/17 dans la main tout en roulant sur la latérite.... Quand on regarde après enregistrement on est dégoutté et on comprend mieux pourquoi on perd énormément en résolution ou que l'on voit par exemple le poisson dans le film que au dernier moment car le manque de lumière et l'eau sale ne sont pas adaptés à la qualité (très petit prix) de nos petites caméras (parfois très cher...). Bien sûre on fait avec. Mais quand on compare.... ça fout vraiment les boules.... à croire que les fabricants le font exprès car si on arrive à intégrer tout cela dans un appareil d'une dizaine de cm de long par 6/7cm de large et seulement 7/8mm d'épaisseur et bien je ne vois pas pourquoi on ne parviendrait pas à faire cela dans une gopro..... ? Alors je n'ose imaginer si j'avais sous l'eau un P30 pro....... mais dommage que niveau hydrodynamique c'est pas terrible car je crois que je tenterais l'investissement ?
  24. Oui de biens belles images ça fait plaisir à voir. ???
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