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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. Un offset se mesure de l'intérieur du tube jusque sur le guide flèche, c'est pourquoi ça change avec des épaisseurs différentes et aussi des guides plus ou moins épais, ça se fait très bien au pied à coulisse
  2. Il suffit de plier à peine le talon de la flèche d'un ou deux dixièmes de mm, c'est chez Imersion qu'il m'ont dit ça suite à des problèmes avec quelques poignées, et c'est exact ça marche bien ensuite Je suis du même avis que Sub Jojo, il n'y a qu'un moulinet qui tient tout en tropical, il résiste à tous les rush possibles et imaginables et zéro problème de frein ou de passe-fil, c'est le red tide
  3. C'est un schéma explicatif des termes usités, René pas un dessin représentant un mécanisme quelconque de nos arbalète
  4. CR du 30 décembre 2022 Départ 9h du matin vers le sud, mer belle avec une très longue houle de 1.50m et période de 17 secondes La digue de la Dynatec : eau est claire jusqu’à 100m du bord ensuite le sable est soulevé par la houle. Je tente tout de même une mise à l’eau, Nono préfère rester sur le bateau. Premier agachon à 3m de fond, une très belle carangue inox me passe trop rapidement pour que je la tire, dommage elle devait faire dans les 10kg. Du coup Nono se met à l’eau et tire un petit barracuda, mais c’est vite impêchable. Second post l’épave du London, on ne voit que des barracudas au sondeur et effectivement il n’y a que des barracudas et des bébés carangues. J’arrive à en sortir un mais le courant et l’eau sale au fond par les apports d’alluvions de la rivière d’en face, nous empêche de chasser. Troisième et dernier post de la journée : l’ile aux sables. Au sondeur pas grand-chose, mais on va pratiquer des dérives toute la journée et à chacune on tape quasi un poisson chacun. Il n’y a pas profusion, on n’en voit pas des tonnes mais c’est régulier et on finira par remplir la glacière de 250 litres au fil de la journée. A un moment un TDC de 15 à 20kg passe trop méfiant sur le fond. Dernière dérive, dès que l’on s’approche des licornes/pèche cavale, un poisson surgit, soit un thazard soit une carangue et là c’est mon tour de voir un joli thazard mais qui reste distant. Je descends au baron et il tourne légèrement, ça me permet de le suivre en restant parallèle à lui plutôt que derrière. Au bout d’une cinquantaine de mètres, il amorce un grand arc de cercle, je sais que c’est le moment de lâcher mon tir, mais il est à plus de 6m de ma pointe de flèche, je tire donc dans le quart arrière, tir de la dernière chance. C’est nettement plus petit comme cible mais aussi bien moins épais pour le traverser. La flèche l’atteint juste au-dessus des scutelles du ventre ,tir bas, mais c'est un point solide. Il commence un long rush ininterrompu. J’appelle le bateau et dit de me m'amener Nono pour le doubler , alors que le moulinet se déroule continuellement. Ce n’est pas un rush à fond, il doit être fortement gêner par la flèche de 2m près de sa queue. Je sens quelques secousses sur la ligne, il a maintenant pris plus de cent mètres au moulinet. Nono se met à l’eau cinquante mètres devant moi, toujours tracté par le thazard mais j’arrive à reprendre du fil, brassée après brassée, sans trop forcer afin qu’il ne se déchire. Je commence à voir une tache blanche qui remonte du fond, Nono descend le doubler mais il est presque mort d’épuisement, finalement non ce n’est pas d’épuisement qu’il est mort c’est par les attaques d’un requin ! Première fois en 35 ans de chasse à Madagascar. Retour au port à 17h30, une bien belle journée de chasse Mes poissons sont du bas jusqu'au premier barracuda et ceux de Nono du second barra jusqu'en haut, belle brochette à nous deux!
  5. Oui entre Sigal et Imersion il y a 1 à 2 dixièmes d'écart mais c'est bien plus important que ça en offset, j'ai deux fusils dont le me sers à chaque sortie, construits sur la base tube Imersion et poignée Sigal ou Picasso, donc Offset identique, mais je vois bien plus que ce que tu annonces comme offset . Et chez Imersion, les poignées, têtes et tubes sont tous interchangeables(sauf les tubes de 25 exterieur évidement) et pour info RA a le même offset, car j'ai vendu des poignées Imersion merou d'or et une sigal sub à un copain qui casse ses mécanismes sur son RA à cause de la tête ouverte, il en est à 3 de péter....
  6. Tu vas te retrouver avec le même problème pour la tete. Il faut choisir dès le départ les éléments qui peuvent s'assembler, pour monter un fusil J'ai eu le même soucis avec des tubes chinois vendus par un monsieur qui prétend aimer la chasse, mais qui préfère sodomiser les gogos, ça reste ingérable
  7. Nous sommes quelques uns à connaitre Sainte Marie et ses hauts fonds Mais comme déjà dit, ce sera après une présentation où tu nous parleras de ton expérience tropicale et de ton matériel envisagé pour ce voyage, ainsi que vos poissons recherchés
  8. En 1980 a été écrit un livre blanc de la chasse sous marine Il y est rapporté que la capture des poissons par les meilleurs de la planète lors de toutes les compétitions mondiales, cela représente moins qu'un seul chalutier pélagique en une seule journée et il y a plusieurs dizaines de milliers de chaluts sur la planète et 365 jours sur une année. La capture des poissons par les pro totalise 167 millions de tonnes de poissons (chiffre de 2014) et en France c'est 712 000 tonnes (2017), alors comparé aux quelques tonnes fléchés par an par tous les chasseurs sous marin de France , c'est de la couille de mites ce que nous prélevons
  9. Ou selon le dico de PDM avec cet orthographe: sale lopette 😊
  10. Même avis que Sub, et la dernière image du banc de gros à l'agachon est superbe. Tes tirs sont soignés, rapides et précis. Pas d'hésitation et dans le mille à chaque fois. Bravo
  11. Les combinaisons Les termes techniques des combinaisons, tombent pour la plupart sous le bon sens. La cagoule, la sous-cutale, le plastron ou encore la pissette, pas besoin d’expliquer, mais si on parle de Longjohn ou de salopette, pas évident. Le longjohn est un pantalon taille haute, qui monte jusqu’à la poitrine, la salopette a des bretelles en plus. On ne doit plus beaucoup en fabriquer sauf pour les plongeurs bouteilles. Le néoprène c’est du latex émulsifié à la base Les néoprènes sont de différentes sortes selon leurs textures, leur qualités intrinsèques et portent des noms différents. Daiwa, Yamamoto etc, je n’y connais pas grand-chose. Si un spécialiste veut bien apporter sa contribution…L’épaisseur varie de 2 à 9mm, le plus usité étant le 5.5mm pour l’été et 7mm pour l’hiver. Sur ce néoprène est collé un tissu, nylon, polyurethane ou alors du Lycra afin qu’il ne se déchire car c’est fragile le néoprène pur, ou alors c’est du néoprène lisse sur l’extérieur, plus fragile que l’enduit de tissus , à réserver pour le bateau et les gens très soigneux Il faut juste savoir qu’en général plus un néoprène est souple plus il va s’écraser vite avec la profondeur et perdre de son isothermie. Les combinaisons pour la chasse sous marine sont soit en néoprène refendu, c'est-à-dire qu’il n’y a pas de tissu collé sur la face intérieure, contrairement aux combinaisons de plongeurs et donc il faut impérativement mouiller pour l’enfiler et si possible avec un peu de bain moussant. C’est nettement plus chaud le néoprène refendu que le double face(de tissus) Le sur-mesure est une combinaison faite sur mesure, comme aurait dit Lapalisse, plus chère et en théorie plus chaude car bien ajustée …. Si les mesures ont été bien prises. Inutile d’exagérer la taille de votre pissette, ça n’impressionnera personne, Chti’mulet étant passé par là ! (une bonne âme aurait elle la photo de la protection du dit organe, en question?) Le top ou souri est un shorty de 2mm de néoprène sans ou avec manches courtes que l’on met en hiver pour avoir plus chaud(soit disant). C’est très fragile en général et n’apporte que peu de chaleur (point de vue perso), l’idéal étant d’avoir une veste de 5.5mm en été et une 7 en hiver, le pantalon pouvant rester en 5.5mm sauf si vous êtes particulièrement frileux. Des renforts sont collés parfois aux coudes, mais toujours au plastron (la fameuse tongue d’Aquaj…..)et aux genoux, sinon c’est vite détruit par les roches ou le corail, voire l’armement de l’arbalète. Les gants peuvent être de toutes sortes, gants de travaux en cuir, dyneema, nylon enduit de caoutchouc, mais toujours en néoprène pour l’hiver sinon risque d’engelures ! Les chaussons vont du 2mm au 6mm, attention il vous faudra une autre paire de palmes selon l’épaisseur de vos chaussons été/hiver sinon vous risquez de les perdre en été ou d’être trop serré en hiver et ce sont des crampes rapides qui arrivent. Les chaussons de surf ou de planche à voile ne conviennent que rarement dans les palmes, trop rigides et trop épais Le célèbre chausson Atan, est recouvert d’une couche épaisse de caoutchouc mais reste souple et permet de marcher sur les roches sans risques de déchirures, son tarif est aussi célèbre… mais vous n’en changerez pas chaque année.
  12. je donnerais la réponse après la présentation , sinon je passe au Tchi-tchi 😁
  13. tes deux premiers choix sont bons, à toi de voir lequel te plait le mieux
  14. C'est pour la scorpion, ça pas l'air d'etre identique à la basik/asegai Sinon pour le même prix tu as la poignée magnum toujours de chez Picasso qui convient parfaitement, avec mécanisme inversé et en inox
  15. C'est Z qui a retrouvé sa trentaine de fusils enterré dans un marégot de Fakarava trois mois après le vol. Tous foutus.....
  16. CR du 27 decembre 2022 Depuis 4 semaines il pleut toutes les nuits, à fortes averses tropicales et le vent se lève entre 9 et 10h du matin pour devenir fort à très fort. Une fenêtre météo se découvre enfin ce jour avec peu de vent, et Nono me dit que l'eau s'est un peu éclaircie malgré les pluies intenses Du coup c'est programmé, sorti ce matin à 8h du port vu que la marée montante est à 11h30. L'eau s'est enfin réchauffée, elle atteint 26°, c'est bon signe. Direction le Nord et la première escale c'est l'épave de la Dominique. Dorénavant, je ne me mets à l'eau que le fusil armé, prêt à tirer, car les pélagiques sont une fois sur deux attirés par le raffut de la mise à l'eau, et là ça ne déroge pas à la règle, un beau thazard arrive sous moi dès que les bulles sont dissipées c'est à dire entre 2 et 3 secondes après mon plongeon du bateau bien bruyant. Pas le temps de me ventiler, je descends le poursuivre doucement, un second apparait plus bas alors que je suis à portée de tir mais il est plus gros et plus loin, je lâche la proie pour l'ombre et fait encore quelques mètres et lâche mon tir. Il démarre doucement sonné, une boucle du fil s'est coincé en tête du fusil, je n'ai plus de moulinet, il se laisse remonter jusqu'à ce que j'atteigne la surface avec du mal et Nono qui a vu l'action le double de suite, j'ai beaucoup de chance de ne pas avoir perdu le fusil. Voilà moins de 15 secondes dans l'eau et un premier poisson de 15kg dans la glacière! Toute la journée, je ferai un poisson sur chaque spot, pas toujours aussi rapidement, mais quasi à chaque fois que du poisson apparait au sondeur. Nous auront un spectacle superbe sur plusieurs postes, des concentrations de bitsiks (alevins) , pêche-cavale et licornes par bancs compacts qui servent de mange aux prédateurs, hélas trop vites rassasiés par cette manne. Sur le post des 19m, c'est un banc d'aprions qui arrivent sur le fond, je ferai le plus gros qui vient docilement me voir à l'agachon de pleine eau. Sur le retour en passant par le large, sur le banc des 30m un bouledogue de 2m viendra nous tourner autour à plusieurs reprises, comme il n'était pas trop agressif il a eu la vie sauve. sur le large, au bout d'un quart d'heure de dérive, c'est une grande bécune qui me passe à quinze mètre plus bas, je descends pour la suivre mais arrivé à 10m d'elle, elle commence sa descente, une seconde sort du néant et la suit, alors que je m'arrête à 20m de profondeur, celle ci fait demi tour et vient me voir, comme l'aprion. A 6m elle tourne, je tente le tir. démarrage foudroyant, je prie que le moulinet n'ait pas le frein trop serré, je regagne la surface, il a pris cent mètres de fil sur le moulinet, je le bloque enfin et le remonte. Il est bien plus gros que je ne croyais dans ce bleu, il dépasse les 12kg, donc je l'ai vraiment tiré à 6m de la pointe. Une dernière escale sur le post des tdc, il est 17h15 et le soleil est presque sur l'horizon, on l'a d'ailleurs en plein dans les yeux pour le voyage de retour, résultat la lumière est opaque sous l'eau. Il me semble avoir vu une tache beige passer, pas sur mais je descends vérifier. arrivé quelques mètres sous le baron, 5 thazards me viennent de la droite, j'en aligne un et ils se détournent alors qu'une masse surgit de ma gauche, c'est encore un bouledogue, il hésite entre moi et les thazards et moi j'hésite entre lui et les thazards, finalement je ne tirerai rien. On rentre au port il est 6 heures, une bonne journée au centre aéré! Total 4 thazards, un aprion et un barracuda Nono a fait un seul thazard, son fusil de 130 avec un seul sandow manque de puissance, mais il s'est rattrapé sur les benthiques comme on peut le voir sur la photo dont ce perroquet bleu de 6kg., et une bonite avec les dos noir, les flancs chatoyants et 3 rayures longitudinales sur le ventre. Si quelqu'un identifie ce poisson merci
  17. Cela me rappelle une décision d'une commission que j'ai reçu un 30 avril m'annonçant que cette décision (négative) prise en début du même mois, pouvait être contestée par lettre RAR pendant un mois à compter de la date de décision auprès du tribunal administratif Donc reçu un 30 avril , la veille d'un long WE férié, c'est à dire qu'il me restait 5h pour contester cette décision devant un tribunal administratif en fournissant le dossier complet Pour la petite histoire j'ai gagné devant le tribunal administratif, ils ne connaissaient pas mon entêtement lorsque je suis dans mon bon droit
  18. Heureux les simples d'esprit car le royaume des cieux leur est ouvert 😇
  19. dom85

    Visi Languedoc

    Il faut également savoir qu'après la ponte, les poulpes et les seiches meurent donc passé mars, le mois de ponte de ces céphalopodes, on peut flinguer les gros sans retenue vu qu'ils vont tous décédés
  20. Les trames Petit appendice qui se rapproche des palmes, pour les fibres de verre ou le carbone Les voilures sont faites de différentes couches de carbone ou fibres de verre qui changent de noms selon leur format; leur épaisseur se trouvent exprimée en poids, on parle alors de grammage, exemple 100 ou 400gr et leur tissage ou taffetas Le roving étant un tissu en mailles croisées soit à 45°, on parle alors de sergées soit à 90°. Ces maillages donnent une résistance dans un sens ou dans l’autre selon leur orientation, leur épaisseur et aussi la largeur des mailles, le dernier à la mode étant le Mitsubishi 500 fait de très grandes mailles et aussi la plus chère, pour le moment. Si les fibres sont des compressées sans orientation apparente, on parle de mat, encore exprimé en poids au mètre carré et les rouleaux de nappes C’est l’assemblage de ces différentes couches qui va déterminer la rigidité et la nervosité de la voilure, leur qualité aussi car le carbone coutant assez cher, les fabricants ont tendance à mettre de la fibre de verre mélangée avec le carbone entre deux couches afin de baisser le prix de revient. Il faut savoir que pour différencier à vos pieds une palme en pur carbone et la même palme en composite, il faut être compétiteur de haut niveau. Les résines qui sont associées aux fibres sont soit de l’époxyque soit de la fibre préimprégnée. On parle de cuisson pour passer les voilures au four afin de secher la résine, la température allant de 80 à 120° en général. On parle aussi d’étuve car la plupart du temps les voilures sont mises sous vide afin que la résine se répartisse partout par l’écrasement du sous vide pendant la cuisson. Il existe autant de variétés de résines époxyques que de fabricants, et pour donner un ordre d’idée cela peut aller de 30€ le litre à plus de 1 000€ selon la qualité. La France est le septième producteur mondial de fibre de carbone et le premier utilisateur européen, on veut tout en carbone : velo, voiture,trotinette, avion,bateau, meuble, arbalètes et même les palmes…et les fusils
  21. Pour la merou d'or, il suffit de "refermer" le talon d'un ou deux dixième de millimètres pour que ça tienne, c'est du à la conception Pour la asegai, c'est le même mécanisme que la basik et effectivement au bout d'une dizaine d'années pour moi, ça s'est mis à lâcher la flèche tout seul, là vu la gueule de ma poignée, je n'ai pas hésiter à la changer
  22. C'est à Wiwi que je posais la question, vu qu'il nous passe de belles photos de thons jaunes
  23. A part le 115, les autres tu peux les revendre, et bien sur il n'y a pas de raison qu'ils se soient détériorés tout seul Tu revends les 2 autres et tu achètes un 130 ou 140, ce sera bien plus utile à la Run pour chasser
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