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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. Tu ne nous dis pas où tu as trouvé ce trésor🤪
  2. 4% de différence de taille pour gagner 6% de régime, c'est réalisable, je verrais bien De toutes façons, il n'y avait pas grand chose d'autre, ou alors à des prix dans les 500€..... ensuite les différences de mesures étaient telles que le moteur aurait consommé trop Tu consommes 15 à 30L lors d'une sortie normale, perso c'est entre 50 et 80L, du coup quelques pourcentages sont rentables, sinon je perds 200€ que de toutes façons je pourrais revendre facilement Tout est une question de compromis, normalement un moteur s'essaye avec 3 ou 4 helices différentes, surtout sur un gros. Mais ici à Mada, trouver une helice relève de l'exploit Le système de crémaillère fonctionne bien avec un moteur de 40kg et de seulement 30cv mais avec un 150cv de 200kg, c'est une autre histoire
  3. Je n'ai pas compris l'interet de pouvoir remonter le moteur en hauteur en roulant, sauf, pour passer à certains endroits peu profonds(passe de lagon), mais le trim fait à peu près ce travail Mon moteur est monté exactement, au cm près, à la hauteur recommandé par l'architecte, mais mon bateau fait au minimum 1300kg, il était annoncé pour 700kg à vide et nu. Tu as 100kg du coffre avant(1m cube), 100kg console et siège/coffre, 200kg moteur, 100kg+ de réservoir, et au minimum 100kg d'accastillage et encore 50kg de moteur de secours et 30kg de batterie, donc on doit être proche des 1400kg sans les passagers et la glacière qui pèse 30kg à vide L'architecte recommandait de 150 à 220cv sur ce modèle. Une fois nous sommes partis à 9 dans le bateau + 4 bouteilles de plongée, à l'ile aux prunes (16km) on déjaugeait, mais c'était juste
  4. Impossible, houle permanente de 2m, même les pros restent à quai
  5. Non , une seule fois il y a quelques jours, je n'ai pu sortir avant, océan indien très agité depuis 7 mois Ca alors!
  6. Alors, sorti de ta banquise?
  7. dom85

    Bars "preview"

    Pour chasser du bar? Un 75 est amplement suffisant en Atlantique. Son secteur ressemble étrangement aux bons secteurs de Vendée
  8. je te dirais çà Là le bateau est chargé en huitres sous la coque et avec la poignée au taquet, je suis entre 4900/5000 tpm (coque propre 5100) j'aimerais monter à 5300/5500, soit une augmentation de 6% du régime(entre 5000 et 5300) Helice origine 13,3/4 = 350mm helice nouvelle 13,1/4 = 336 mm la différence de diamètre est de 4%, on verra bien ce que ça donne au final
  9. A mon avis 7kg c'est peut etre juste vu ta masse. Perso je mets 7 kg de plomb avec juste une veste de 2.5mm et je pèse moins de 78kg pour 1.75m 1 litre de graisse pèse 750gr, donc chaque litre de graisse te donne une flottabilité positive de 250gr En supposant que tu ais une masse chair et os de 73kg, (ce qui est faux) tu aurais donc une flottabilité de 45 litres de graisse , soit 11.25 kg .....
  10. ben non, je n'ai pas fait une bêtise, que ce soit le diamètre ou le pas, j'ai diminué légèrement quelque chose, ce que je veux c'est que le moteur prenne un peu plus de tours
  11. idem, l'odeur chimique est partie Ici l'eau est à 26°, surface comme profondeur alors ça va
  12. Bon alors j'ai dit une betise: la 15 3/4 X 15 c'était le site qui ne voulait pas me vendre. Donc, origine 13 3/4 X 17 et j'ai acheté chez oscaro une 13 1/4 X 17, donc diamètre identique et le pas un peu plus petit
  13. dom85

    Recherche de nouvelles palmes

    Ce sont des palmes souples, tu avais du avoir les noires et pas les vertes, les meilleures plastiques qu'il n'ait jamais existé, solides, pas cher, qui avance bien, avec lesquelles je suis descendu à plus de 30m (33 exactement, mesuré) et en constant, je vous prie 😁 Tout le monde le dit, même Sub qui n'aime pas les raides
  14. Chapitre suivant: les poissons tropicaux 4 Les thons Il doit y avoir 5 ou 6 variétés de thons dans les océans hormis le thon rouge déjà abordé. Deux vont principalement nous intéresser, le thon à dents de chien, abréviation TdC, et le thon albacore ou thon jaune. Le Thon à dents de chien Il fréquente les mêmes zones que les thazars rayés, mais bien plus rare, on doit croiser 20 thazars pour un TdC, du moins par chez moi. Son allure est parfaitement identifiable de suite : une torpille ! Il n’ondule pas ou si peu, sa queue suffit à le propulser pleine balle. Sa rencontre est donc inopinée sauf quelques endroits bien spécifiques comme Le Geyser ou La Zélée, les passes des lagons bien poissonneuses et profondes, également, les grandes épaves assez profondes aussi. Son allure sous l’eau fait penser à un loubard en quête d’un mauvais coup, et les dents y sont surement pour quelque chose. D’ailleurs si vous voyez les dents c’est qu’il est à portée pour le tirer, si vous le croisez lors d’un passage par le dessus, c’est plus difficile de bien estimer la distance de tir. Il est impératif d’être sur de le traverser pour le tirer sinon c’est perdu d’avance, le déchainement d’énergie que va dépenser ce poisson est au paroxysme. Il évolue dans la zone des 15 à 30m sur les spots accessibles aux chasseurs sous marins. On le chasse au baron, il vient assez bien, c’est pour lui qu’a été inventé ce leurre par Jack Passe. Il m’est arrivé d’en voir de bien gros venir renifler la carangue que je venais de tirer, si un collègue est là à ce moment précis, c’est cadeau pour lui, s’il est bien équipé car pour chasser le TdC, il faut être équipé comme pour le marlin, de la grosse artillerie. La rencontre fortuite d’un TDC de petite taille, dans les 10kg se gère au moulinet, s’il approche les vingt kilos, il vous faut déjà un 140 double sandows de 16 minimum et un tir à 3m, à 4 c’est aléatoire avec 50% de risque de le perdre si vous n’êtes pas avec des sandows de 18mm. Au dessus des 30 kg, il faut impérativement être bien outillé, la densité du poisson est importante et difficile à traverser surtout si l’on touche la colonne vertébrale. Il se débat avec un tel acharnement qu’il finit par se déchirer si vous le brider. A ce stade, Il est préférable de le chasser avec bouée et bungee et laisser travailler le tout gentiment, si vous avez beaucoup d’expérience, vous pouvez tentez le moulinet de 130m de capacité. Ceux que j’ai tirés ne cherchaient pas à sonder, ils foncent devant eux comme un espadon voilier. L’idéal étant de faire un KO, plus aisé par-dessus que le tir par le profil. Donc la bonne distance de profil c’est de voir ses dents ou sinon de bien discerner sa pupille. Il est parfois curieux et peut revenir après un premier passage contrairement aux GT, mais souvent il vous ignore dédaigneusement. les TdC de Jack Passe A la Réunion, il y a pas mal de juvéniles qui viennent et permettent de vous faire la main, à Mada, je n’en ai jamais vu un seul, que des adultes. Surement une histoire de profondeur, à 100m du bord on peut avoir 1000m de fond à La Réunion, alors qu’il faut faire 20km minimum pour trouver la cassure du plateau continental à Mada. La Run étant une ile volcanique récente alors que Mada est un morceau du continent Africain. Il y a donc plus de probabilités de croiser un TdC sur les accores profonds que sur les pentes douces ou plateaux rocheux. Vous ne pouvez pas vous tromper en voyant un tdc, même de loin, il a deux points blancs sur l’intersection de la caudale qui disparaissent avec la mort. Le record est détenu par John Pengelly à 109kg en Polynésie, sinon c’est 131kg à la canne. Mais en sortir un de 50kg est déjà pas mal, on ne croise pas king kong sous l’eau tous les jours, de mémoire Jack Passe, le spécialiste, devait être dans les 70kg. Il existe deux variétés de TDC, les photos précédentes montrent celui de récif, et celui des profondeurs à un œil légèrement plus gros, une mâchoire supérieure plus courte et surtout des dents bien alignées. A gauche, tête d’un petit tdc des profondeurs Le thon albacore (thunus albacares) En réalité, ce n’est pas le bon nom mais le plus usité en France car c’est une déformation de albacares, son nom latin et ça peut fortement prêter à confusion avec le germon, thon blanc des français mais albacore pour les anglo-saxons, qui en revanche l’appelle yellow tuna ou yellow fin tuna et cet autre nom en français se traduit par thon jaune ou thon à queue jaune qui est sujet à moins de méprises. Bref l’albacore qui nous intéresse est ce thon bien puissant, pourvu de grandes nageoires dorsales et ventrales jaunes, et répandu sur toute la planète mais pas n’importe où ! Ce thon se tire avec les mêmes armes que les marlins ou les TdC mais en revanche il faut plus de longueur de bungee, car il va sonder de suite pour aller se frotter au fond et il faut amortir sa descente, la freiner doucement, avec 30m de bungee ça va amortir son rush sur 90m puis la bouée ou la planche va prendre le relai. La difficulté vient de sa masse, il peut atteindre 200kg, le record est à 160kg au Mexique, mais au-delà de 50kg c’est déjà de jolies bêtes. Personnellement, je n’ai jamais pu en tirer un, j’ai toujours été surpris lors de leurs rares rencontres, ils me sont passés à chaque fois à portée mais deux fois venant dans mon dos, ou alors faisant un demi tour avant que je n’ai le temps de lever le fusil et souvent dans des eaux assez troubles, genre 8 à 10m de visibilité sans second passage…. Il y en a même un qui m'est passé au dessus, lors d'un agachon à 6m de profondeur, mais c'est l'exception qui confirme la règle, il faut plus souvent 200 à 400m de fond pour les rencontrer. Il est capable de remonter de 400m à 50m en quelques secondes sans pour autant subir de problème de décompression, mais il est sujet aux montées de température lors de ses chasses et doit redescendre en profondeur pour se rafraichir. Notre ami du forum Adzhoo en fait une bonne dizaine par an sur ses spots de Panama, utilise principalement des fusils 160 mixtes bois/carbone, de Dary Wong à 5 sandows, flèches de 10mm à pointes détachables. Je rappelle que plusieurs espèces de thons dont l’albacares, le thon obèse, et le thon rouge du sud, sont vendus sous le vocable de « thon rouge » Normalement, il est bien précisé de quelle espèce il s’agit sur la boite et son lieu de provenance, le plus réputé étant le thunus thynus, le thon rouge de med et d’atlantique. Du sashimi en perspective!! La pointe et son câble ont commencé à bien découper la chair et malgré tout, la flèche est tordue Ce thon est en forte régression dans l’océan indien, surpêché par les thoniers senneurs de la planète entière, surtout autour des mascareignes La dorade coryphène C’est le mahi-mahi des polynésiens. Un pur pélagique que vous ne la rencontrerez que dans le bleu. Pas besoin de baron pour la chasser, il suffit de les repérer en surface où elles se tiennent à 90% du temps. Vous pouvez même les traquer en surface en bateau, elles ne chercheront pas à sonder, c’est ainsi que les polynésiens les harponnent depuis leur bateau rapide avec un harpon à main multi dents Le mâle est de toute beauté et nettement plus gros que la femelle et portant un casque sur la tête. Les voir changer de couleur en mourant est un spectacle à lui tout seul, les couleurs arc en ciel métallisées y passent comme pour les carangues inox, cela va du jaune verdâtre au bleu. Son poids maxi est de 40kg, c’est très rare, la moyenne haute étant autour des 10kg ! Elle grossit extrêmement vite, et atteint la maturité sexuelle dans l’année où elle fait déjà les 5 kg, elle ne vit pas longtemps 4 à 5 ans (temps qu’il faut pour qu’un bar devienne tirable). La nageoire dorsale, sans épine, démarre de la tête jusqu’à la queue. C’est un des poissons les plus rapides, elle peut atteindre les 50 nœuds, le plus rapide étant l’espadon voilier près de 60 nœuds. Elle chasse en surface les exocets et ça fait exploser la mer sur des hectares parfois, car ils se déplacent quelquefois en bancs particulièrement denses. En réalité elle avale tout ce qu’elle trouve sur son passage : crevettes, alevins, calamars, exocets, petits poissons…. Elle vit dans tous les océans et aussi en méditerranée depuis l’antiquité, cette fresque minoenne en fait foi. Il lui faut un indice de l’eau de température au dessus de 20° pour être rencontrée. Sa chair est réputée dans le monde entier comme succulente, du coup elle est de plus en plus recherchée par les senneurs et les longliners lors de ses migrations. Une bonne arbalète de 110 à 130 avec un ou deux sandows suffit amplement, elle n’est pas large à traverser et sa chair et peau tiennent bien. Seulement vu sa nervosité, elle a beau venir bien près, c’est difficile à ajuster un tir et elle se loupe très facilement, même une grosse. Ce beau mâle a perdu toutes ses couleurs sur le pont du bateau avant la photo bien terne Le cobia (Rachycentron canadum) Poisson assez rarement rencontré sur les cotes de Madagascar, la première rencontre vous fera indubitablement penser à un requin vu de la surface. Il peut atteindre des poids conséquents, presque 70kg ! Comme la dorade coryphène il grossit très vite et atteint 5kg la première année. . William nous parle aussi de ses rencontres en océan Atlantique, il est assez commun en Thailande. Je pense qu’il doit y avoir des spots bien spécifiques. Ce poisson est réputé savoureux surement pour sa façon de se nourrir sur le sable comme la carangue dorée. J’ai très peu d’expérience à vous communiquer, juste une rencontre de deux individus sur le récif qui passaient vers les 14m de profondeur, une coulée vers eux et j’ai tiré un peu à l’arrache le plus gros qui s’est débattu vaillamment, mais a bien tenu sur la flèche. Et un second fait l’année dernière au dessus d’une épave. Curiosité, le cobia mange des petites pastenagues et son estomac se retrouve garni des dards, plantés dedans. Il n’y a qu’une seule espèce pour un seul genre et pourtant sa robe peut être bien différente selon les endroits à tel point que l’on croirait deux espèces distinctes. Question d’habitat ? Ici, un cobia d’élevage Les requins . Pour moi le requin est poisson comme un autre ! Oui j’ai tiré des requins et pas seulement des roussettes. Bon allez voilà c’est dit, passons au sujet réel de ce post : les techniques de chasse! Les requins, vous allez en rencontrer, ou pas. C’est selon la densité de poissons tout simplement, le reste c’est du pipeau. S’il y a peu de poissons, il y aura peu de requins c’est aussi simple que cela. Je parle bien sur de requins de pleine eau, pas des dormeurs, nourrices ou des roussettes qui aiment se caler le long d’un petit aplomb. Contrairement à toutes les fadaises que vous avez pu lire ou voir dans des vidéos de soi-disant spécialistes présentés comme tels par les journalistes, tous les requins sont potentiellement dangereux et peuvent mordre. Surtout vous chasseurs sous marins, dont la combinaison recèle des effluves de sang et de poisson. Ces hurluberlus qui prétendent que si les requins mordent un homme à la mer c’est pas méprise, une abominable erreur. Ce sont les mêmes qui vous sortent qu’un requin est potentiellement capable de renifler une goutte de sang à 10 km ou de sentir par le champ électrique des animaux même dans la nuit totale, à plusieurs dizaines de mètres grâce à leurs ampoules de Lorenzi, mais horreur, ne font pas la différence entre un surfeur et un thon, car ils se gourent en pleine journée parfois dans des eaux relativement claires au point de déchiqueter complètement un humain. Billevesées et calembredaines. Un requin, il a faim ou pas. Tous les cas de figures sont apparus, que ce soit la personne qui patauge dans 50cm d’eau et dont un requin bouledogue arrache le mollet (en plus c’était le zigoto qui prétendait qu’il n’y avait aucun risque devant la caméra), le cas du surfeur cueillit sur sa planche, des dizaines de ramasseurs d’abalones australiens attaqués par les grands blancs, au chasseur de Polynésie à l’agachon dont un juvénile pointe noire de moins de 5kg est venu lui arracher le poignet pendant qu’il était à l’agachon dans 20m de visibilité. Il y a même ce cas d’une plongeuse qui a voulu tirer par la queue un requin nourrice qui s’est retourné et la violemment mordu. Même une roussette peut mordre. Tous les cas se sont vus, donc première règle, méfiance en présence d’un requin. Je ne vous conseille pas de jouer le matamore qui chevauche sa monture, il en est des requins comme des humains des doux, et des acariâtres violents, des pacifiques et des dérangés qui mordent les hélices de bateau. D’abord, dans 90% des rencontres, ils vont prendre la poudre d’escampette. Dans quelques cas, ils vont rester prudemment hors de portée indifférents et dans quelques rares cas, ils vont vous charger. Je vous parle de rencontres en cours de chasse sous marine. Dans les secteurs où le feeding est pratiqué par les plongeurs, c’est normalement interdit presque partout sur la planète maintenant, leur comportement peut être inhibé , ils prennent l’habitude des hommes et surtout associent hommes => nourriture et peuvent être entreprenants, docilement ou vous bousculer et vous mordre car ils n’ont pas eu leur ration. Bref en chasse sous marine le cas le plus fréquent, c’est l'arrivée d’un ou des requins dès le tir d’un poisson, surtout avec des carangues qui gigotent beaucoup. Les requins essayent de s’approprier le poisson. Si vous êtes couillu, et le poisson presque occis, vous le ramenez à vous de suite et vous montrez que c’est vous le proprio, ça fonctionne à presque tous les coups, si ce n’est pas une meute affamée qui tourne déjà depuis un moment. En chasse sous marine, le principe de précaution veut que l’on change de secteur si des requins sont présents en nombre ou des particulièrement dangereux du style longimanus, tigre ou bouledogue. Ils sont là, c’est leur secteur, à vous de déguerpir. Par contre, il n’y a rien à l’horizon, vous tapez une carangue ou un aprion et un requin surgit du fond, là pour pouvez jouer le coup de bluff et vous montrer vindicatif : c’est à moi, pas à toi. Ils comprennent fort bien le rapport de force, d’ailleurs ils ne comprennent que ça. Gaffe quand même votre arbalète est déchargée et si c’est un teigneux il faudra alors le repousser avec le fut comme d’un débordoir, cas de ma première rencontre avec un bouledogue à Sainte Marie, mes coéquipiers s’étant éloignés de la zone de chasse. Avec des coéquipiers au dessus de vous, vous aussi vous êtes en meute et en mode chasse. Ce n’est pas très intelligent un requin, mais ils ont aussi un instinct de survie. Un lion recule et fuit devant une troupe d’hyènes, une hyène devant une meute de lycaons, un grizzly devant des loups…. Bref les requins et les chasseurs sous marins, ce ne sont pas des rencontres usuelles (sauf quelques coins précis), il ne faut pas en avoir peur, ils vont le sentir, mais simplement s’en méfier et leur laisser la place s’ils se montrent entreprenants et surtout nerveux. Très gros danger avec le tigre qui ne se montre jamais nerveux, mais s’il vient vous toucher ce n’est pas pour vous faire une caresse, simplement il goutte avec sa peau…..ensuite ce sera avec sa mâchoire. Maintenant, vous souhaitez vous faire une mâchoire en trophée. MBA s’amusait beaucoup à tirer de très grosses pièces, 200kg et plus. Si vous voulez ne prendre aucun risque, il y a le lupara, pointe explosive, qui vous réduit un grand blanc à l’état de loque. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. Il est toutefois fort utile dans les zones comme les passes de Fakarava pour calmer leurs ardeurs après un tir sur un tdc, ou la NC où ils sont aussi fort nombreux. Donc vous désirez faire un requin, c’est un fantasme depuis vos débuts. Etrange ça me rappelle des souvenirs. Donc pour chasser le requin, il vous faut une arbalète puissante, il vous passera rarement à 2m (sauf charge et là ça va bien trop vite) mais plutôt à 4m s’il n’a pas fuit à votre rencontre. La plupart du temps en pleine eau. Le point idéal, ce sont les ouïes, ça le gène fortement, l’asphyxie et il ne peut se retourner. En plein corps il va se retourner et mordre la flèche (aucun poisson ne peut faire çà), en pleine tête le cerveau n’est pas gros…Plus facile de dessus. La peau est équivalent à une râpe, très difficile à trancher de plus, danger pour la combinaison, vos doigts je n’en parle pas, on ne chasse jamais sans gants, point barre, surtout sous les tropiques. Achevez le d’une seconde flèche avant de le terminer au couteau, la première flèche sera fichue même avec un requin de trente kilos. Pour récupérer la mâchoire, ça ne prend pas 5 minutes, c’est un long travail. D’abord on découpe la tête puis la mâchoire. Attention, il n’y a pas d’os c’est du cartilage et le travail à la machette a vite fait d’entailler cette mâchoire. Ensuite vous faites bouillir dans une marmite avec du borate (acide borique, environ 100gr ) et les chairs vont se détacher toutes seules. Il faut ensuite faire sécher les mâchoires sur une armature en bois, sinon elles vont complètement s’effondrer sur elles-mêmes. Les dents restent bien implantées, même les rangées de derrière. Les gros tigres sont quelquefois atteints de shark-toxine, c’est particulièrement dangereux. Il y a eu 64 morts dans les années 1940 à Madagascar. Il y a 3 ans, 17 morts à Fénérive-Est, toujours avec la consommation d’un tigre. Les requins ont généralement un gout de chi...ts, comme les raies pastenagues, c’est dû à l’ammoniaque. Certains sont très bons comme le taupe et le peau bleu, vendus sur les étalages français sous le nom de veau de mer, c’est plus prosaïque. La roussette sous le nom de saumonette à cause de la couleur. Et puis c’est plus vendeur que requin untel, sea shepherd et greenpeace étant passés par là. Quant aux ailerons, je n’en sais rien, je ne suis pas fan de gouter n’importe quoi. Ne pas en faire une phobie non plus, en 30 ans de chasse tropicale, je ne suis pas sûr d’en avoir rencontrés plus d’une vingtaine de fois, et pourtant une fois des monstres de 7m. Quatre fois je me suis fait charger, trois fois par des bouledogues et une fois par un gris du récif et je suis toujours là. Les chasseurs de Polynésie, ce sont des rencontres à chaque sortie sur les passes ou tombants, la NC est bien pourvue aussi et pourtant c’est à La Réunion qu’il y a le plus d’accidents, à 98% sur des surfeurs ou baigneurs, qui comme je le disais ne peuvent montrer des signes de combativité. Un australien surfeur, me racontait : lors d’une compétition où quatre surfeurs attendaient sur la vague, un aileron est apparu, il est passé derrière le premier, puis le second, a touché le troisième et emporté le quatrième, jamais retrouvé. Les écolos vous diront qu’il devait être atteint du Covid et qu’il ne sentait plus rien…Faut pas leur en vouloir aux requins, mais aux écolos. Personnellement je n’ai aucune haine, aucune agressivité envers ce poisson en particulier, c’est simplement pour moi un poisson comme un autre. Je laisse les juvéniles tranquilles. J’ai bien un lupara sur le bateau (pointe explosive), je ne m’en suis jamais servi, quoique c’est faux, je l’ai testé sur un congre de vingt kilo….j’ai cru que j’avais tiré sur un congre déjà mort ensuite, heureusement il s’est mis à vibrer pendant que je le vidais, preuve qu’il était bien vivant, avant. C’est redoutable d’efficacité. A moins de l’avoir sur vous en permanence, il ne vous sera guère d’utilité lors d’une charge. Le temps de le mettre sur la flèche et tout est terminé, sauf à vouloir vous immerger dans un spot à requins bien connu où là, oui il peut être utile. Perso j’évite. Une dernière anecdote sur un requin à Diego Suarez. Nous sommes quatre dans l'eau, mais à 60m les uns des autres. Les fonds varient de 6 à 15m. Une grande cuvette dans la roche d'une bonne dizaine de mètres de long et de 3m de profondeur par rapport au reste du plateau, concentre plein de poissons du récif. Dès mon apparition sur le bord, un grand dagsit me charge avec une rapidité foudroyante et repart illico. Il fera la même chose à chacun de nous et au quatrième, lui déchirera sa bouée où pendaient ses poissons. Je ne laisse jamais un poisson dans l'eau, j'appelle le bateau à chaque tir. Un requin pointe blanche d'une vingtaine de kilos, tiré car très nerveux, tournant à plusieurs reprises autour de moi en se cassant le dos, danse macabre, signe précurseur d'attaque. L’année dernière, nous avons vu plusieurs fois des bouledogues et j’ai remarqué que dès leur apparition, plus aucun pélagique ne se pointait, dans le secteur et pour plusieurs jours. La sortie suivante au même endroit, un bouledogue m’a chargé, le l’ai tiré et j’ai revu du poisson à la sortie suivante sur ce secteur. Le bouledogue en question Il existe un véritable spécialiste du requin, un français, c'est Gery Van Grevelynghe. Il est l'auteur d'une thèse de doctorat sur les requins, vit à La Réunion et cette thèse est sur les attaques de requins à travers la planète. Il a par ailleurs écrit un livre, condensé de ses connaissances: Tous les requins du monde. Vous pouvez également consulter un condensé de ses études, dans le grand livre de la chasse sous marine de Jean Claude Rémy Les poissons à rostres Les marlins ou makairas ne sont pas que dans le grand bleu, on peut les trouver dans 20/25m d’eau. Au fond ou à la surface, c’est selon son humeur et la météo. Le plus rencontré par le chasseur étant le marlin noir, c’est aussi parmi les plus gros pouvant dépasser les 500kg. Les bleus peuvent aussi atteindre les 500kg et les rayés bien moins. Chaque année je vois un marlin en moyenne et en 35 ans de chasses tropicales j’ai réussi à en tirer…..2, et à les sortir d’ailleurs mais pas des gros, hélas. Sa rencontre est fortuite, pas de spot en particulier à ma connaissance. La meilleure technique pour faire du marlin consiste à sortir avec un bateau de pêcheurs à la canne. Ils trainent 5 ou 6 leurres à marlin (gros calamar en caoutchouc d’environ 200€ pièce, à la traine rapide, sans hameçon, à 30m derrière le bateau et lorsqu’un marlin émerge à coté des leurres pour rostrer, on met à l’eau les bouées, les fils et bungee puis le bonhomme qui passe à coté du poisson pour le tirer. Pêche pas très glorieuse mais ô combien efficace et onéreuse, compter 5 à 600€ la sortie minimum et souvent plusieurs milliers. J’ai raconté par ailleurs ma rencontre de l’année dernière avec un gros marlin bleu près de la surface. L’armement est celui des tdc et autres gros, même avec un moulinet de 130m il faudra clipser le fusil sur une bouée .~~ Gégé~~ tire régulièrement des poissons de 200 à 300kg, Alemanni , pointe détachable et train de bouées. Petit marlin noir de 56kg, fusil de 130 double sandow de 18, et moulinet. Planche à thon avec bungee et ligne de vie. Les espadons. Jamais encore vu d’espadon classique (xiphias gladius) en dehors des étals de poissonnerie, il vit en profondeur, plusieurs centaines de mètres et ne monte à la surface que la nuit, selon les pro. L’espadon possède un glaive (long rostre et large) alors que le marlin à une épée, rostre plus court et triangulaire, le voilier une dague. La dorsale et les deux nageoires pectorales sont nettement plus longues que pour les marlins. Il est surtout pêché à la palangre par les pros. Par contre, les espadons voiliers ou sail-fish, oui ! Il peut être solitaire ou en petit comité, plus rarement pour le chasseur. Le dernier capturé en début de saison était avec 6 congénères selon mon barquero, perso je n’en ai vu que 2 passer sous l’eau, mais je ne regardais plus ailleurs, lorsque j’ai un pélagique dans le collimateur, je deviens fermé au monde qui m’entoure. Il est beaucoup plus facile d’approche que le marlin, peut venir à 3m mais le plus souvent passe à 4m. Il vient toucher le baron par curiosité. L’année dernière, alors que je me trouvais au fond, en remontant j’ai vu un voilier de bien 60kg toucher mon baron à 8m de la surface et Nono mon équipier l’a regardé passer à 3m avec sa petite arbalète. La majorité de ceux capturés vont de 25 à 35kg, il aime dormir près de la surface par mer plate. Sa rencontre, pour moi, a lieu aux mêmes endroits que les thazards et les spots à TDC . Il est facile à sécher net, vu qu’on peut le tirer d’assez près. Une fois j’en ai eu un qui a fait plus d’un km avec le fusil et la bouée avant de pouvoir le rattraper avec du mal, avec le bateau (bateau de 6m avec 90cv), c’est dire si ça file vite, il est donné pour 92km/h en vitesse de pointe. Il m’a ainsi explosé la bouée qui heureusement était emplie de mousse et non pas d’air. Un joli doublé de tdc et voilier aussi à quelques minutes d'intervalles, deux KO d'ailleurs Un voilier classique dans les 30kg, mais qui donne toujours une grande joie et à coté mon premier voilier, un très joli morceau. Les lanciers, espadons sans voile ni rostre, ne dépassant pas les 35kg. J’en ai vu 3 ensembles l’année dernière sur 30/35m de fond, d’environ 10 kg chacun, ils n’ont prêté aucune attention à mon baron ni a moi, qui essayais de les approcher, donc rencontre peu probable et prise encore plus exceptionnelle Appendice pour le pélagique et ses techniques de chasse Un wahoo, dessous un thazard et plus bas une grande bécune, un beau tiercé parmi les pélagiques les plus rencontrés Ce peut être valable aussi bien en Europe que sous les tropiques, mais vu que l’on trouve plus de pélagiques entre les deux tropiques, c’est plutôt orienté trip. Pourquoi cette chasse dans le bleu est aussi mythique que mystique ? Par ce que les montées d’adrénaline sont d’une telle intensité à chaque rencontre et encore plus après le tir avec le combat qui suit, que ceux qui y ont gouté, sont accros pour le reste de leur vie. D’abord je passe sous silence qu’il vous faut du matériel adapté, puissant, résistant à tout, matériel que vous avez déjà testé, c’est impératif. Combien de récits de guides de chasses sur des personnes, sures de leur matériel et qui loupent une vache dans un couloir ! Perdent poissons et parfois fusils. Ce matériel est onéreux à très onéreux pour être efficace, mais c’est INDISPENSABLE pour ne pas blesser inutilement ces magnifiques poissons et réussir à les sortir. Il n’y a pas d’à peu près à ce niveau, la médiocrité est sévèrement sanctionnée, le moindre point faible lâchera à coup sur. Suivez les conseils de personnes dignes de confiance, ayant un bon nombre de gros à très gros pélagiques à leur actif, pas des beaux parleurs sur YT ou face de bouc, plus vantards que réellement confirmés, par ce qu’ils ont sorti un ou deux thons. Seule et uniquement, l’expérience compte. C’est donc principalement de la chasse au baron dont il s’agit et à l’appât (sardines) pour les thons albacores et les thons rouges, chasses dites dans le bleu (blue water, BW) Donc vous possédez le fusil idoine pour les thons albacores, rouges ou tdc et les poissons à rostre. Puissant, qui fait mouche à 6m et traverse une planche de bois de 2cm d’épaisseur à 5m vu que la majorité des pélagiques se tirent entre 4 et 5m de distance, sauf le thon rouge plutôt couillon qui peut venir à 2m. Attention, dans le grand bleu, les distances sont faussées. Un truc pour savoir si un poisson est à portée de tir dans le bleu : on doit distinguer parfaitement l’iris de son œil. Il faut un strict 20m de visibilité pour bien y chasser, trente c’est mieux et cinquante l’idéal. Un bon guide c'est d'abord un chasseur de très haut niveau , c’est cher et ça se paye car il va vous emmener sur ses propres coins, vous assister et vous éviter de perdre votre temps et votre argent, normalement s’il est honnête, et s’il vous dit que c’est inutile de sortir, croyez le, vouloir se mettre à l’eau à tout prix, faites le chez vous. Il a passé des années à trouver les bons coins. Et Il faut aussi sortir un certain nombre de fois pour pouvoir croiser un beau spécimen sur ces lieux réputés : Geyser, Hannibal bank, passe de Fakarava ou Madagascar (Mitsio et Radama, cap d’ambre et maintenant Tamatave) et de plus avoir une météo favorable, donc rien n’est garanti à coup sur. Quelques récits sur le forum de séjours ratés au Panama (pourtant le plus réputé pour le YFT) avec sensation d’arnaque (sortie par force 5, par exemple à 400€ la matinée par personne), donc bien se renseigner avant de partir : saison des poissons et saison des pluies/cyclones et bonnes références du guide, et saison du poisson recherché, il n’est présent qu’une certaine partie de l’année, c’est partout pareil sur la planète.
  15. dom85

    Identification espèce

    Cela n'a quasiment pas d'ennemis, c'est trop dégueux. Heureusement vu la vitesse où ça se déplace....
  16. Et si c'est un peu plus cher, c'est ce que tu ne paieras pas en transport avec la garantie d'une personne COMPETENTE De toutes façons faut pas rêver, au mois d'aout, obtenir une combi par les transporteurs en une semaine relève de la médaille d'or
  17. le sandwich, c'est plus raide mais plus chaud(en théorie) Si c'est urgent évite noticaca, tu pourrais attendre longtemps, des tas de personnes en ont fait l'expérience
  18. Heureusement que tu ne vois pas trop de poissons! 😆 20kg c'est déjà dans les gros modèles, belle pièce!
  19. Deepblue, répond même le dimanche, envoi rapide Je recommande également, tu peux lui demander s'il n'a pas une tete fermée à mettre à la place, idem pour sportmed
  20. dom85

    Identification espèce

    Je ne me souvenais plu du nom exact: aplysie Bien tes sites de références
  21. A ce tarif là, c'est direct de chez ali.... que cette combi arrive, les 50€ d'écart c'est noticaca qui se les met dans la poche Ouzio a raison, 5.5mm c'est très bien en été avec un simple lycra comme pantalon (10 à 25€). Une 3.5mm avec une souri (gilet sous la veste) je peux te garantir que tu vas te les cailler sévère en hiver, à moins de ne rester dans l'eau que une heure
  22. dom85

    Recherche de nouvelles palmes

    On t'a déjà expliqué que le poids d'une palme carbone c'est la résine qui est le plus important et quelque soit la quantité de résine ce n'est pas elle qui fait la dureté et ces C4 là ne valent pas 450€ mais 350€ au prix fort, on peut en trouver en promo à moins de 300. Ce sont des mustang avec de la fibre mitsubishi 50 qui sont à ce tarif, les tiennes sont en sergé 45°, la fibre la moins chère qui existe. Bref tu as pris le bas de gamme et tu veux une prestation de haut de gamme😁 Tu prenais des RGZ à 200 boules, comme tu dis, et tu avais quasi la même chose
  23. dom85

    Recherche de nouvelles palmes

    Je viens de vérifier, oui elle est toujours fabriquée. J'avais essayé le modèle noire: des bouts de bois, et pourtant j'aime les palmes raides
  24. dom85

    Recherche de nouvelles palmes

    exactement
  25. Pour 50€ tu as une combi chinoise en 3mm, chez aliexpress Ca semble bien assemblé j'ai reçu mais pas encore essayé, mais ça te permet de changer tous les ans Surtout ne prend pas en lisse mais en refendu sinon risque de déchirement au premier essai
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