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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. Non, c'est bien le bon sens Il est vendu ainsi et je l'ai monte comme ça, c'est parfait en maniabilité et en équilibre(avec une flèche de 7mm)
  2. Oui j'ai oublié ce détail: la saupe brésilienne emet sans arrêt des coups de queue; elle vient souvent très près mais tourne tellement vite que ça se loupe bien. De mémoire l'anguille fumée était une spécialité de Saint Omer(dinch nord)
  3. Désolé de te faire de la peine, on en fait pas tous les jours ni de quoi nourrir sa famille En atlantique on peut trouver du St Pierre dans la zone des 20m
  4. Je ne suis pas sur du comportement d'un fun yack à 40 noeuds, ni de beaucoup de bateaux d'ailleurs, le poti marara est donné pour 44 noeuds. Déjà à 30 noeuds sur mon 6.2m les emplacements d'un passager joue beaucoup sur son assiette, appui. Il est même limite dangereux à cette vitesse(trop d'appui sur l'arrière, pas assez de V) Le réservoir d'essence fait 120 litres et il est sous le siège, donc bien vers l'avant aussi, emplacement prévu par l'architecte. On a bien regarder, on ne peut le mettre ailleurs sauf à tomber à 80 litres ou à n'être plus démontable, ce dont il n'est pas question Les emplacements de chaque article du bateau sont bien définis pour la répartition des masses sur le plan, et on les respecte sauf justement le post de pilotage qui est déjà 1m plus en arrière que le plan initial Je ne prevois pas de naviguer à 40 KN, sinon il va me falloir une citerne derrière le bateau. 25/28 noeuds de vitesse de croisière serait parfait. Les utilisateurs le donnent pour un passage à 30kn par mer agitée, c'est le point fort de ce bateau, son passage par mer agitée, c'est pour ça que je l'ai choisi.
  5. Les poissons accessoires J’entends par là, les prises que vous pouvez rencontrer de temps à autres mais qui ne feront pas un repas, juste un complément et pas toujours présents. Le saint pierre Rencontre assez rare vu le manque d’abondance de ce poisson. Dommage car il est réputé savoureux. En pleine eau au dessus des laminaires, assez facile d’approche la plupart du temps, son point noir en fait une jolie cible. Ces deux taches viendraient selon la légende de Saint Pierre l’apôtre qui lui a laissé sa marque en le prenant ainsi. Vit en med comme en Atlantique. Le maquereau Rencontre éphémère malgré son abondance, il est plutôt craintif surtout en eau sale. La cible n’est pas grosse, faut être un tireur d’éperlan pour en capturer . C’est un thazard en miniature, aussi combatif car c’est un scombridé. En med comme en Atlantique. Le chinchard C’est un carangidé que vous rencontrerez dans les mêmes zones que le maquereau. Difficiles à définir si ce n’est que c’est la pleine eau en général. Guère d’intérêt car il est plein d’arêtes et c’est un poisson gras, donc bien pour la soupe de poisson dite bouillabaisse dans le sud. Belle défense lorsqu’il dépasse le kilo. C’est aussi l’un des plus petits de la famille. En med comme en Atlantique. Le rouget barbet Poisson de fond de sable et vase à la limite des roches et herbiers. Facile à tirer, mais il ne faut pas être trop loin vu la petitesse de la cible. On peut en tirer plusieurs d’affilée avant que le troupeau ne se dissipe dans la nature. La technique du bouchon est utilisé pour ne pas les abimer, c’est plutôt fragile comme chair, un bouchon de champagne enfilé sur la pointe, technique que je ne connaissais pas, vu que je les laisse bien tranquille car je trouve ça, euh comment dire, abominable en gout. C’est pourtant réputé, avec son surnom de bécasse des mers, car on le cuirait avec son intestin, telle la scolopax, dont il n’a autrement absolument aucun rapport. (je sens que je vais encore me faire des amis). Bref je préfère son collègue le rouget grondin. Comme quoi, les gouts et les couleurs….. Pline (enfin je crois) disait de lui : ne déshonore pas ton écuelle d’or avec un barbet de moins de deux livres(700gr) . Néron se faisait servir vivant le rouget barbet afin de le voir mourir et changer de couleur avant de le déguster. Zavaient du savoir vivre ces romains, ou alors c’est typique de Néron ? Un ami en a fait un de presque le kilo…..il y a plus de trente ans. Tropical, il prend le nom de capucin et il est légèrement plus gros mais exactement le même gout, alors que les couleurs…. Le bogue Arrivé comme le maigre et le baliste il y a une trentaine d’années, ce petit poisson plutôt méditerranéen arrive en été et sert de pitance pour les prédateurs. Il n’est guère intéressant pour nous car petit, plein d’arêtes et de chair mollassonne, il n’offre pas d’intérêt pour la chasse sous marine. La saupe Comme le bogue, pas d’utilité en chasse sous marine et le fait de se nourrir d’algue ne la rend pas appétissante. Comme le bogue, chair fragile. Poisson de fond de roche toujours en train de brouter en bande jusqu’à plusieurs centaines. Tirée par les débutants elle a fini par devenir méfiante et reste la plupart du temps juste hors de portée du 90. La saupe brésilienne Sa rencontre est assez rare en France, on la trouve partout sur la planète. La seule chose amusante c’est de la voir changer de couleur instantanément passant du noir au gris ou au bleu et de forme aussi en déployant ses nageoires elle prend une forme carrée au lieu d’être ovale. Elle est aussi mauvaise gustativement que sa compagne de méditerranée. Son tir toutefois est amusant car elle virevolte sans arrêt et son poids peut atteindre 2kg. Détail amusant ,ses arêtes sont phosphoressantes la nuit. Lorsque vous en voyez évitez de la tirer car souvent d’autres poissons intéressants eux, sont bien souvent à proximité, c’est presque systématique, un poisson pilote en somme. Se tire au 100 voire 110. Ici la photo montre un peu les deux formes que peut prendre ce poisson, en haut noir et carré et en bas blanc et ovale La murène Exactement aux mêmes emplacements que le congre, elle devient très agressive une fois tirée et même sans avoir été tirée elle est territoriale et peut attaquer si elle est dérangée. La particularité de ce poisson c’est d’avoir une seconde machoire dans la gorge pour assurer les prises comme dans le film Aliens, le scénariste a du s’en inspirer. Elle n’est vraiment pas bonne à manger donc à part pour la soupe de poisson, laissez la tranquille. Rascasses et chapons A l’inverse des poissons précédents, c’est fort bon à déguster. Souvent posés sur les roches ils sont la plupart du temps invisibles tant qu’ils n’ont pas bougé. Une fois repérés ils sont à votre merci, bien faire attention à ne pas abimer votre flèche car on les tire à bout portant et ils ne sont guère épais pour amortir la puissance des sandows. On les trouve aussi à l’entrée des trous, grottes et même collés au plafond. Un petit ragueur fera l’affaire comme pour la mostelle. Les marseillais prétendent qu’ils sont indispensables dans une bouillabaisse. Faire juste attention a ses épines venimeuses qui rendent la piqure douloureuse, sur la dorsale et le coté des ouies. Un proche parent, le poisson pierre est quant à lui potentiellement mortel. L’alose Rencontre très rare et seulement proche d’une source d’eau douce. Particularité elle est anadromique comme le saumon, elle se reproduit en eau douce et vit en eau de mer. C’est une grosse sardine bourrée d’arêtes, immangeable, sauf pour un girondin. Voila , ça y est, je me suis mis une autre partie du forum à dos….. Je n’en ai capturé qu’une seule en pays basque(que j’ai de suite offerte à mes voisins, ils ne m’ont plus jamais parlé) A regarder passer. La baudroie Je n’en ai fait que deux dans ma vie de CSM. Une anecdote à ce sujet. C’était du coté d’Erquy, en plein février à ramasser des coquilles saint Jacques, l’arbalète dans le filet. Aperçue immobile sur le fond de maerl, j’ai eu le temps de retourner à ma bouée, d’y prendre le fusil, de l’armer, de revenir et de descendre la tirer toujours immobile à m’attendre, une belle surement dans les 10kg puisque la queue faisait presque 4 kg. Mon collègue me dit, on va lui couper la tête et récupérer les joues, et on balance le reste, ça fera ça en moins pour remonter la petite falaise. La flèche l’ayant tuée net, il entreprend le dépeçage, il met à un moment donné la main dans la gueule … qu’elle referme d’un bruit sec de piège à loup ! Il criait le pauvre, j’ai eu beau lui donner plusieurs coups de couteaux (au poisson, pas à mon collègue), impossible de lui faire ouvrir la gueule. J’ai du trancher les jointures des mâchoires pour libérer sa main, bien percées par les jolies quenottes. Je pense qu’il s’agissait d’un reflexe, elle était bien morte. Un mareyeur m’expliquait que c’était les malades déficientes qui venaient dans peu d’eau, sinon elle vit profonde. Elle pouvait atteindre 50kg, il y a belle lurette que cette taille a disparue, je voyais hier une émission sur les pêcheurs anglais, il en présentait une de 3/4kg et disait que c’était un beau spécimen……. Il s’est même vendu des lottes crayons, appellation des toutes petites queues à la vente, c’est dire que cette espèce est surexploitée, malgré tout il n’y a pas de taille limite de capture, de toutes façons un poisson remonté de 800m de profondeur a zéro chance de survit si on le remet à l’eau. Son stock est en régression sur tailles mais le quota est toujours atteint. Greenpeace la classe dans les poissons à protéger. Elle est très lente à grossir et n’atteint la maturité sexuelle que vers 7/8 ans. Vit en med et en atlantique Bref un poisson facile à flécher, mais très rare de rencontre et excellent à manger. Particularité des lottes : le mâle vit en symbiose accroché à la femelle toute sa vie et ne devient peu à peu, qu’une paire de gonades, donc vous n’harponnerez et ne mangerez que des femelles, ainsi tirez la en douceur. Les jolies dents d'une baudroie: L’ange de mer Entre la raie et le requin, poisson presque plat très présent au pays basque il y a quarante ans. On les trouvait les uns à coté des autres à la limite sable/roches. Totalement disparu. Il était fort bon à manger. L’anguille Fort abondante il y a encore une vingtaine d’années, elle aussi est en voie de forte régression. Non seulement elle est pêchée en eau douce comme en eau de mer, mais aussi on capture ses alevins(les civelles) soit pour les faire en friture(dans des restaurants très huppés à un prix …gastronomique, soit pour l’élevage chez les nippons. Une aberration ! On attaque son stock par les deux bouts. Dans les bouchots on pouvait en voir deux ou trois sur un seul bouchot à se gaver de puces de mer ou de petits crabes. Il n’y en a plus une seule. C’est un poisson catadromique, il vit en eau douce et sort en mer pour se reproduire comme chacun le sait dans la mer des Sargasses. C’est la remontée des alevins vers les embouchures de rivières qui cause la perte de ces civelles translucides. Mon père me racontait que du coté de Palavas les flots, les gens sortaient avec des seaux pour les ramasser lors de leur passage(En 1939/40), pas besoin d’épuisette, cela faisait un mur qui avançait doucement le long des quais et digues. L’anguille d’eau douce a souvent un gout de vase que n’a plus celle de mer. Un régal frite avec de l’oseille, sinon poisson gras il faut d’abord lui faire rendre son huile dans une poêle à sec. On ne tire que les grosses et c’est plus solide en plein corps que près de la tête, luis trancher de suite la tête sous peine de la voir s’enfuir, car même complètement déchirée, elle reste très vigoureuse. Les lamproies Je n’en ai capturé qu’une seule sur un gros mulet à l’ile d’Yeu. Je l’ai relâchée, ce poisson me semble répugnant comme une sangsue., Ce n’est donc pas un poisson de chasseur sous marin. Le poisson lune Pour faire plaisir à Chti’max. La rencontre peut avoir lieu n’importe où mais en pleine eau ou en surface à battre de l’aile. Son comportement n’est pas encore bien expliqué malgré les balises de suivies collées sur ces poissons. Il passe plusieurs fois dans la journée de 400m de fond à la surface. Une année, plusieurs spécimens avaient envahies la baie des Sables d’Olonne. Sa masse peut dépasser les deux tonnes, il grossit à une vitesse prodigieuse, près de 300kg en une année, pourtant il se nourrit principalement de méduses et de tout ce qui s’en rapproche, y comprit les sacs plastiques. On le rencontre plus fréquemment en été, au large par mer plate où l’on voit de loin sa nageoire au dessus de l’eau ou même couché sur le coté en surface. Il vit partout. Il est protégé en Europe et comme sa chair est peu prisée, il est encore commun sur toute la planète, jusqu’à ce que les chinois lui trouvent une vertu particulière. Une vidéo récente nous le montre avec une palanquée de chasseurs apprentis sous l’égide de Mr Dudon. Il est indolent en surface mais peut disparaitre bien vite si l’envie le prend. Il se laisse même capturer à la main lorsqu’il est encore petit. Comme le congre, son mucus est particulièrement collant épais. Il est connu sous différents noms : mole ou mola-mola. C’est une curiosité de la nature qu’il faut juste admirer.
  6. Dans ce cas laisse l'arbalète à la maison, ça t’évitera des frustrations
  7. 6.25 pour 2 sandows, ne cherche pas plus loin
  8. A dix j'avais comme livre de chevet la catalogue de Manufrance. Ils vendaient juste une paire de palme, masque tuba et 1 harpon. Ce que j'ai pu rêver devant....J'ai du attendre mes 16 ans pour m'acheter le matériel, on ne rigolait pas avec la loi à la maison!
  9. A mes débuts, je chassais avec un ragueur de 50cm de mon frère. Je faisais quelques soles et quelques girelles.... Puis j'ai acheté un fusil 90 avec poignée en métal gris(Un Beuchat?) je ne sais plus sa marque. Je n'ai sorti aucun poisson avec ce fusil, je dis bien aucun. Je l'ai perdu sur un congre et je me suis racheté un 75 sporasub. Je n'ai plus loupé un poisson par la suite. Je ne sais absolument pas pourquoi je loupais tout avec ce fusil mais quel bonheur de l'avoir perdu Lorsqu'on loupe régulièrement, que le montage de l'ensemble est correct, c'est LBC, à l'époque c'était placard.Il ne faut pas insister avec un fusil qui tire dans les coins(à la condition que tout soit bon , hein?) Il y a incompatibilité entre vous et l'arbalète. Il y a 3/4 ans je commande un fusil, avec lequel j'ai tout raté, des poissons arrêtés alors que le chasseur qui m'accompagnait , lui sortait du poisson avec. Ce fusil est toujours au placard.... Essayez le fusil du copain et vous verrez bien si ça vient de vous ou du fusil, si vous continuez à louper, premier recours: l'ophtalmo Si ensuite vous loupez encore, second recours:
  10. C'est conçu par un architecte, modifier l'emplacement de la console est déjà dangereux me prévient un ingénieur expert bateau. La forme de la carène est prévue pour une certaine masse à l'avant et pas autrement. Je l'ai déjà reculer d'un mètre mais j'ai avancé le réservoir d'autant pour compenser. C'est pas dangereux à 20 KN mais à plus de 40 oui C'est un effet de photo avec le nez pointu, il parait plus grand qu'il ne l'est
  11. presque terminée, il lui reste les rouleaux de coté à souder Elle est partie pour un coup de peinture anti rouille, plutot deux d'ailleurs et une couche de polyurethane ensuite la partie avant avec treuil et roue de scooter en guise de jockey, au moins ça ne s'enfonce pas bêtement dans le sable mais roule bien dessus. Structure en ferU de 40, treuil et roue Le timon est un tube de 90 X 4mm(au rayon)
  12. C'est exact, il doit y avoir des cycles de montée de ces divers poissons du sud. C'est pareil, lorsque je suis arrivé aux sables d'olonne il y a quarante ans, il y avait divers poissons empaillés sur le mur d'un bistrot de marin, dont une tête de gros maigre et aussi un poisson porc-epic(le fugu des japonais) poissons capturés par les chalutiers de l'époque sur secteur. Mais c'est vraiment il y a 25 ans (environ) que ces poissons se sont installés sur nos cotes vendéennes puis de Loire atlantique de façon permanente et de plus en plus présents, j'en parle dans un prochain texte avec les bogues et les saupes brésiliennes. mes quinze premières années de chasse en Vendée, je n'en ai vu aucun
  13. Le baliste Ce poisson est arrivé en atlantique au dessus de la Garonne en même temps que le maigre, donc environ 25 ans. Il est arrivé la première année timidement, on en a tiré quelques uns en se demandant ce que cela valait, surtout que ces andouilles de l’ifremer l’ont fait interdire à la vente sous le prétexte qu’il pourrait être atteint de ciguatera. Ce modèle nous vient direct des Açores où la ciguatéra n’est pas présente en plus. Bref l’année suivante le baliste pullulait sur nos cotes vendéennes puis a continué son chemin vers le nord. Les palangriers ont protesté que ces poissons détruisaient leur appâts en ne se prenant que rarement et en plus même une heure sur le pont au soleil il repartait tranquillement une fois remis dans l’eau. Les instances ont rectifiées leur erreur, autorisé le baliste à la vente, résultat la troisième année ce fut son déclin immédiat. Les bancs de plusieurs milliers qui venaient gentiment vous voir sont devenus quelques dizaines au grand max, nettement plus méfiants et nettement moins gros aussi. Fini les spécimens de 2.5kg. Un kilo devint la norme. Il est passé du stade couillon au stade prudent. Mais il est resté aussi bon dans nos assiettes. Facile à tirer à l’agachon, vous aurez du mal à le faire à l’indienne et encore moins à la coulée ou alors sur des poissons tout neuf. Vous pouvez lui tirer dans le ventre, il ne se déchirera pas, la peau est un cuir bien dur, la chair tassée et les arêtes une véritable armure , bref il est blindé de partout. Attention, il a des dents broyeuses de coquillages et de carapaces de crustacés et il n’hésite pas à s’en servir. Le point mortel pour l’achever n’est pas facile à trouver, il est juste 1cm derrière l’œil, sinon la pointe ne traverse pas ce crane de rhinocéros. Un jour j’en enfile un gros à l’accroche poisson autour de ma taille, pensant que je l’avais achevé. Au bout de quelques minutes il se réveille et me mord sévèrement la fesse au travers de la 5.5mm. J’ai beau le secouer (doucement, il tient une partie charnue de mon individu entre ses dents) il refuse obstinément de lâcher ! Je continue de chasser et au bout de quelques minutes il cède enfin. Je dois dire que je n’ai pas été tendre avec son crane ensuite. Une autre fois en voulant en achever un que je tenais appuyé contre mon bras, la pointe du couteau a trouvé le chemin d’un seul coup, a traverser le crane mais aussi la combi et mon bras pour se planter dans l’os. J’ai bien sur retirer le couteau et, une fois remis des émotions , j’ai continué à chasser(a la mode PDM). Au bout d’une heure, mon bras a gonflé et la circulation ne se faisait plus, je ne sentais plus ma main . Je rencontre sur zone un ami toubib en mer qui sans vergogne me découpe ma combi au couteau pour libérer mon bras, presse la plaie. Un liquide transparent a suinté et mon bras a retrouvé son apparence en peu de temps, quasi sans saignement. Non je n’ai pas continué à chasser, je suis rentré ! Bref vous l’avez compris, attention avec ce poisson une fois tiré car en plus il a une sacrée épine dorsale qu’il peut coincer sous une forme de détente de baliste, l’arme romaine qui lui vaut son nom. On pouvait se faire des ceintures de balistes il y a encore une dizaine d’années, mais il y a deux ans lors d’une sortie Sablaise, je suis parvenu à en faire 3 pas bien gros et zéro bar, pas plus que les quatre excellents chasseurs présents sur la bateau, les homards ont sauvé notre sortie ce jour là. Bien triste constat. C’était le poisson parfait pour débutant voulant perfectionner l’agachon. Vous le ferez avec n’importe quelle arme du 75 au 1m. Il parait indolent mais ce n’est qu’une apparence. Une recette très simple, comme le sar, le ventre emplis de fenouil feuille, sel poivre et au four en papillote avec un filet d’huile. Le faire à peine cuire sinon sa chair bien tassée sera sèche, d’où la papillote, dans sa peau, ne pas l’écorcher. Sinon en filet dans le congelo pour gagner de la place, c’est excellent également mais le plus fin reste la tête bien pleine de chair. Une entreprise bretonne s’était spécialisée dans le traitement des peaux de poissons pour en tanner le cuir. Elle faisait des chaussures avec la peau des balistes. Je ne sais si elle a perduré. Mâchoire inférieure de baliste Une pêche bien diversifiée de 1993 avec un gros baliste surement dans les 3kg
  14. Tu me rassures, ton gout pour les vieilles m'avait inquiété 👽
  15. Les liches /serioles La famille des carangidés englobe beaucoup d’espèces, qui à part le coureur arc en ciel(rainbow runner) tous se ressemblent, du moins ont pas mal de points communs . Ce sont des poissons pélagiques qui ne vivent que en pleine eau. Ce sont des carnivores qui se nourrissent d’un peu de tout et même de coquillages. Tous sont puissants et deviennent assez gros, ce qui les rend doublement intéressants. La qualité culinaire va de moyenne à très bonne selon les espèces et aussi l’âge. Une vieille ignobilis de 40 ans sera fibreuse comme on peut s’en douter. Pour les tatillons, je rappelle que les noms liches et serioles sont des vocables utilisés indifféremment par le Doris ou Wikipédia ! Tous sans exceptions sont curieux et viennent bien à l’agachon ou se laissent assez facilement approcher en pleine eau. La feuille morte est payante la plupart du temps. Le baron aussi est efficace sur pas mal d’espèces, mais pas aussi flagrant qu’avec les thazards ou espadons. L’agachon sur un sec pour les liches et les sérioles fonctionne fort bien. La technique de la petite cuillère : on jette cette petite cuillère entre vous et le poisson aperçu au loin, curieux le poisson vient « renifler » ce truc brillant qui descend en gesticulant, ensuite c’est à vous d’agir. C’est le moment de prendre des actions chez Guy Degrenne... L’arbalète doit être longue et puissante car cela se passe la plupart du temps dans de l’eau claire, donc les poissons approchent moins bien et de plus cela pourrait être de grosses bêtes. Un 130 double sandows pour traverser à 4m est l’arme type, voir les spécialistes pour les pneus ou rollers/inverts correspondants. Soit le fusil est relié à la bouée, soit un gros moulinet solide à toute épreuve est requis, car sans KO de votre part, un sévère combat va s’engager. Quelquefois d’autres vont venir l’accompagner pour la soutenir, si un collègue est à vos cotés deux options s’offrent à lui : doubler pour assurer votre poisson ou en tirer une seconde, à voir selon les circonstances. Mais s’il choisit la seconde option et que vous perdez votre poisson, vous connaitrez sa résilience à l’altruisme ! Une fois capturées, les grosse pièces(plus de trente kg) il convient de mettre le bras dans l'ouie et de tenir la machoire inférieure,elles sont ainsi bloquées et c'est plus facile de les achever. Ne mettez jamais votre main dans les ouies d'une ignobilis, ce pourrait être la dernière fois, elle est remplie de picots et a une force extraordinaire qui peut vous broyer les doigts. Comme les maigres, de belles otolites garnissent leur crane. La chasse sous marine de ces poissons offre 3 plaisirs. Le premier, personnel, l’intensité des émotions due à la capture d’un tel animal avec les montées d’adrénaline lors du combat. Le second tout aussi égoïste, le récit répétitif que vous ferez à vos amis et compagnes de cette prise mémorable. Et le troisième le plaisir d’un poisson bien préparé et partagé entre amis nombreux puisque conséquent. Des filets fumés sont parmi les meilleures choses que vous dégusterez à l’apéro. Les grosses liches du Sénégal:
  16. J'ai essayé les capucins ici, de gros rouget barbet souvent au dessus du kilo, ils sont soit jaune d'or, soit bleuté. Et ben exactement le même gout que celui de metropole, à la première bouchée j'arrête.
  17. Il peut y avoir un durcissement du neoprène. Il faut la faire tremper quelques heures avant de s'en servir à nouveau
  18. Ben c'est le cas avec de forts coef, ils tiennent pas longtemps surtout armés 8h dans la journée en plus avec le soleil des tropiques sur le bateau en prime
  19. Je consomme a peu près 8m par an avec seulement 3 arbalètes dont je remplace deux fois par an les sandows Que j'achète dans les 10€/m
  20. Et point de vue culinaire, identique? Je trouve que les gens snobent la barbue alors que c'est très proche(dans la bouche)
  21. Est ce qu'il t'arrive d'en voir encore?
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