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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. Je suis également d'accord qu'un point de colle interieur et exterieur et on n'en parle plus
  2. Mon honda est une nouvelle génération, le BF90D, il a 4 ans. Je pense que tu parles des anciennes générations à carburateur. Oui en plus c'est très lourd même les nouvelles.... Yam a sorti un 130cv plus léger que mon 90cv honda.... Sur mon prochain c'est un 150 yam, là on repart dans les poids lourd, 250kg, j'aurai bien pris le 130 mais indisponible à Madagascar, pas d'autorisation d'importation
  3. Je ne suis pas encore fixé sur la couleur définitive. Le fond va être gris/noir pour cause d'anti fouling jusqu'à 10cm au dessus de la ligne de flottaison Vous avez une idée? Pas trop voyant mais original
  4. Le thon rouge (thunnus thynnus) Je mets le nom latin en premier car l’appellation thon rouge recouvre commercialement plusieurs poissons : l’albacares(albacore ou thon jaune), le thon obèse et les thons rouges du sud. Un marin de thonier senneur vient régulièrement au club nautique de Tamatave et on discute quelques fois de leur prises et des commercialisations. Bref il s’agit du thon rouge d’atlantique et de méditerranée. Que vous faut – il comme équipement pour le pêcher, car c’est parmi les choses les plus importantes, l’équipement. En premier lieu : une bague, sésame indispensable si vous ne voulez pas voir bateau et matériel saisi et vendus aux enchères, une poignée de cerise en plus, et vous n’aurez plus de sous puisqu’il aura fallu régler un PV bien salé. Deuxièmement, il vous faut un peu de plomb dans la tête et de l’expérience, sinon c’est perte d’un certain nombre de poissons, assuré et garanti ! Il vous faut un fusil surpuissant et TESTE en live ! Demandez à ~Gégé~ ou à Adzhoo (guides de pêche au gros) le nombre de chasseurs qui arrivent le sourire aux lèvres avec leur fusil direct du vendeur ou de leur fabrication avec lesquels ils sont incapables de faire un seul poisson, c’est au minimum un sur deux, et ils sont persuadés du contraire, et pourtant il y a de la place sur un thon! Bref il y a quelques marques connues et reconnues que vous pouvez acheter mais qu’il est indispensable de tester pour être sur qu’il ne tire pas dans les coins. En premier la pointe détachable de la flèche, prenez un ice pike de chez Riffe ou une pointe Mori, les autres vous risquez de ne vous en servir qu’une seule fois Avec le fusil, la ligne de vie , si on veut. Le break away reste encore la meilleure solution, ça ne vous fatiguera pas, assurera le poisson si tout est dans l’ordre, mais vous n’aurez guère de sensations, et ce ne sera pas homologable car il est impératif de rester relié au poisson pour ça. Le break away gâche bien des plaisirs de la chasse sous marine. Donc derrière la flèche et la pointe détachable, il y a le dyneema ou alors du très gros nylon de 2.5mm minimum. Tout va se passer en pleine eau donc pas de risque de frottement intempestif. Le fil de flèche doit être relié au bungee de 25 à 30m, c’est la seule et unique chose qui évitera au poisson de se déchirer derrière la pointe détachable. Derrière le bungee, 20 à 30m de corde à ski nautique et la ou les bouées. Une trente cinq litres en premier et deux de dix litres qui suivent avec 5m de bungee entre, si vous envisagez du très gros, au dessus de 150kg. Sinon la planche ou la bouée de 35 litres en mousse compressée. Pas ou peu de risque d’écrasement par la profondeur, cas possible avec des gonflables, mêmes les dernières à 3 bars. Un snippe de libre sur la bouée, sinon le thon mort va vous couler sans que vous ne parveniez à le remonter, ce snippe sera clipser sur le bungee que l’on reprend brassée par brassée. Vous en avez pour près d’une heure avec un gros morceau car 30m de bungee font 90m une fois étiré avec un poids mort au bout. Si vous voulez le jouer à la loyale c’est seul que doit se pratiquer toute l’opération ! Une fois le poisson dans vos mains et achevé, enlevez lui les ouies, c’est ainsi que pratiquent les professionnels, ça le saigne bien. Ensuite le bateau. Un SR de 6m est un peu léger pour ce genre d’aventure, une coque dure de 8 à 10 mètres est bien plus pratique. Il faut penser à le remonter à bord le bestiau une fois pêché et c’est parfois un problème, un gros problème ! Sinon, vous allez faire un remake du « vieil homme et la mer ». Perso je n’ai sorti que trois poissons dans les 50kg et c’est mieux à trois pour le mettre à bord, car vous allez remarquer que ce n’est pas stable un bateau. L’idéal c’est deux dans le bateau qui soulèvent et vous dans l’eau qui poussez le poisson par-dessous. Au dessus de 100kg, sans porte arrière ou palan, ce ne doit pas être de la tarte. Maintenant la technique pour faire venir les thons, si vous ne voulez pas vous contentez d’un poisson limite(30kg, c’est interdit en dessous) vous allez devoir appâter. Comme pour les bars, les petits sont au dessus et les gros dessous. Suivre les chasses c'est bien joli, mais ça ne suffit pas. De la sardine fraiche, j’insiste, bien fraiche, il vous en faut minimum 10kg, et un sac de broumé à l’avant du bateau avec de l’huile de sardines dedans, il vous faut 2 litres pour la journée, car il faut en remettre de temps à autre. Le proverbe dit : on n’attrape pas les mouches avec du vinaigre, et bien les thons c’est pareil, pour faire monter les gros, il faut appâter. Lorsque les thons sont là, vous mettez d’abord tout le bordel à l’eau en commençant par les bouées, puis le bungee, puis le fil et le bonhomme avec le fusil déjà chargé en dernier, avec dix à quinze mètres de bungee dans les mains, sinon les thons seront pour votre collègue. Et oui, ces gros engins, long à armer, on les charge avant de se mettre à l’eau. Une fois dans l'eau, la première chose à faire c'est vérifier si votre pointe détachable est bien en place, Il faut être prêt à tirer dès la mise à l’eau, il peut y en avoir un de suite. Deux fois sur trois, je tire les pélagiques dans la minute qui suit la mise à l’eau, et quelques fois dans les dix secondes de la mise à l’eau. Si vous n’êtes pas bien ordonné à la mise à l’eau, vous allez vous emmêler dans tout ce fatras. D’où l’expérience de ce genre d’expédition indispensable pour bien réussir. Le premier marlin sorti par un ami, si je n’avais pas été là il se serait surement noyé. En remontant le fil , il s’est entortillé dans les palmes et d’un seul coup le marlin a refait un rush et l’a emmené à dix mètres sous l'eau alors qu’il était déjà exténué, j’ai pu le doubler et remonter tout le monde. Si le poisson vient bien, prenez le temps de viser le triangle létal. C’est nettement moins bandant de faire un KO, mais quelle tranquillité…. Ne tirez pas n’importe où, si impossible de bien placer sa flèche, le tiers arrière tient fort bien, la peau et la chair y sont bien plus solide en plus il y a les renforts des pinules solides comme du béton. Le bleu est trompeur, on a parfois du mal à estimer la distance, on pense un poisson de 20kg à 4m et c'est un poisson de 40 kg qui est à 6m. Même lorsqu'on a l'habitude on peut se faire avoir, donc essayer si possible, selon la réaction des poissons de tirer le plus près possible. Les thons rouges viennent bien, parfois très près, alors que les thons des mers chaudes sont bien plus méfiants. Un indice, c'est de bien voir la pupille de l'oeil, là il est à portée. Ici, un thon illicite, moins de 20kg, à remettre à l'eau Ici un jeune thon, sa forme est allongée, il doit être limite et un thon de 300kg, ça donne çà: Si un poisson vient de face et ne bouge pas, il continue sur sa lancée, ne surtout pas tirer, c’est vous qui risquez d’être embrocher, c’est déjà arrivé. On prend quelques sardines que l’on met sous la combinaison et si les thons restent profonds, on lâche une sardine à la fois pour les faire monter, il faut suivre la sardine des yeux, à 20/25m souvent on ne distingue pas bien les thons, ils sont bien dissimulés par leur couleur, si la sardine disparait d’un seul coup de votre champ de vision, c’est qu’un thon l’a avalé. Vous n’avez plus suivre la suivante à une dizaine de mètres. Le thon rouge semble insensible au baron qui fonctionne pourtant avec pas mal de poissons. Son poids maximum est de 648kg enregistré, mais un thon de 300kg est maintenant considéré comme un très gros thon tellement l’espèce a été surpêchée. J’ai lu quelque part qu’un thon rouge de 1001kg aurait été capturé au début des années 1900 dans le Bosphore. Il a la particularité de grossir très rapidement, jusqu’à 30kg par an. Il mange à peu près tout ce qu’il rencontre…et peut vivre 50 ans. Le thon rouge est excellent de plein de façons différentes, mais attention au vers dont il peut être farci. Indispensable de le congeler pour en faire des sushis ou carpaccios si vous ne voulez pas terminer à l’hôpital. Noms Autres noms communs français Thon rouge de l'Atlantique, vrai thon, toun rhû (Bretagne), toun ou thoun (Languedoc, Nice), tonnu (Corse), ton france (Martinique) Noms communs internationaux Atlantic bluefin tuna, northern bluefin tuna, bluefin tunny (GB), Tonno rosso, barilaro, scampiru, tunina (I), Atún rojo, atún común, atún aleta azul (E), Roter Thun, Atlantischer Thunfisch, Thune (D), Atum, mochama (P), Tonijn (NL) Synonymes du nom scientifique actuel Scomber thynnus Linnaeus, 1758 Albacora thynnus (Linnaeus, 1758) Orcynus thynnus (Linnaeus, 1758) Thunnus thynnus thynnus (Linnaeus, 1758) Thunnus thynus (Linnaeus, 1758) Thynnus thynnus (Linnaeus, 1758) Thynnus mediterraneus Risso, 1827 Thynnus vulgaris Cuvier, 1832 Thunnus vulgaris (Cuvier, 1832) Thynnus secundodorsalis Storer, 1855 Orcynus secondidorsalis (Storer, 1855)
  5. il reste le denti, dont je n'ai strictement rien à dire
  6. c'est pas plutot pour emmener une palangre en partant du bord?
  7. première couche d'appret polyurethane:
  8. Pas d'accord Nitro, tu as des moteurs avec de mauvaises conceptions d'origine, je peux en citer quelques unes . Tiens, on va prendre l'exemple de mercury, sur les grosses cylindrées d'antan, le système de mélange d'huile avec l'essence pouvait se gripper et ton moteur tourner sans huile, la révision et le mécano ne peut détecter ce genre de panne. Les fils électriques se détériorent complètement au bout de 3/4 ans chez Parsun, faut changer le circuit electrique complet . Les embases de chez Tohatsu peuvent fuir neuves(2 cas chez des amis). Sur le 75 et 90 honda, la pissette du moteur est juste emboitée à l'arrière, elle se deboite avec les vibrations et surement le tuyau qui vieillit au bout de deux ans, une fois déboitée elle t'envoie une quantités énorme d'eau de mer à l'intérieur du capot jusqu'à ce que le moteur en avale par le filtre. Tout çà par ce qu'ils ont oublié de mettre un colson sur ce tuyau et cette panne récurante n'est toujours pas réglé!!!! Je pourrais en citer plein d'autres qui me sont arrivées, alors que chez yam, non. Entretien et membrane de pompe à essence à changer tous les 10 ans et basta.
  9. J'ai eu des yamaha qui ronronnaient au bout de 30 ans d'age avec des milliers d'heures et qui fonctionnent encore, les proprios actuels me le vantent toujours J'ai bien du avoir 25 à 30 moteurs HB dans ma vie, les seuls qui ne tombent jamais en panne, ce sont les yamaha, ça justifie bien de payer plus cher(d'accord nettement plus cher) J'ai voulu testé Honda, on ne m'y reprendra plus. L'armée américaine a utilisé Yamaha pendant 30 ans, puis après plaintes des autres constructeurs, le gouvernemant a fait acheté d'autres marques, je ne sais plus les quelles. Ils ont tout abandonné et sont revenu chez yamaha, il y a bien une raison Jamais vu un suzuki qui tourne de cet age là, ni d'une autre marque d'ailleurs. Si tu tombes en panne dans la lagune tu n'auras pas de soucis pour trouver quelqu'un qui te ramène. Ici, si tu tombes en panne et ben tu vas dériver plusieurs mois dans l'océan indien.....
  10. si j'ai bien compris le dyneema que tu as ensimé, tu ne l'as pas essayé Eric?
  11. J'ai pris 120m de SK99 chez direct cordage puisqu'il n'était pas cher. J'ai attendu 2 mois pour recevoir les 120m d'un seul tenant car au départ ils me proposaient en deux morceaux un de 100m et l'autre de 20m. Enfin reçu c'est vite dit puisqu'ils sont en France chez un ami et attendent que les frontières ouvrent afin que je les récupère pour mon moulinet que je dois te prendre aussi d'ailleurs....
  12. Je vais zapper pas mal de poissons de med, c'est pas ma spécialité mais si des personnes veulent bien s'y coller, pas de soucis, c'est un forum pas un blog personnel même si ça y ressemble
  13. -J'ai vu un congre aujourd,hui -ouigre, moi aussi
  14. Le congre Aie, aie. Poisson indolent que tout débutant débusque facilement à l’entrée des trous sur le sable en priorité, parfois à faible, très faible profondeur. C’est un poisson réellement dégueux à tirer, d’abord par ce qu’il est recouvert de mucus qui colle à votre combinaison comme une teigne sur un pull over, et je ne parle pas de l’odeur… mais de plus pour le tuer net, ce n’est pas facile. Il faut placer sa flèche bien au milieu du crane, juste derrière les yeux. Trois fois sur quatre, il va se bloquer dans son trou en prenant appuis avec le reste de son corps pour reculer. Les ennuis commencent! S’il fait quelques kilos, pas de soucis, mais s’il fait quinze à vingt kilos, il n’y a qu’une solution, c’est le « à toi, à moi ». Vous mettez une palme de chaque coté du trou, vous attrapez la flèche à pleines mains, ensuite vous priez le seigneur de n’avoir pas acheté une flèche de m….., puis vous tirez de toutes vos forces. Ça va venir et repartir s’il n’est pas sonné, d’où le « à toi, à moi » et lorsque ça commence à sortir vous l’éjectez au dessus votre épaule. Là il y a danger, il va la plupart du temps se mettre à rouler sur lui-même à grande vitesse. Vérifier bien avant de commencer, de ne pas être entortillé quelque part avec la ficelle et laissez le faire, de toute façon vous ne pourrez pas l’en empêcher. Les ennuis ne sont pas finis, il va s’entortiller sur votre flèche et la plier si elle n’est pas acier ressort. Puis il faut l’achever au couteau, c’est là qu’il va pourrir votre combi ainsi que lors du vidage(on pourrait parler de vidange...) indispensable à faire en pleine mer, sinon c’est le bateau qui sera pourri. Vous pourrez frotter votre splendide combinaison devenue parfaite en camouflage, avec du sable sec sur la plage pour enlever le mucus. Sinon, c’est votre femme qui va vous agonir d’insultes au retour. Vous pouvez couper la queue depuis l’anus et la laisser au crabes et crevettes, c’est bourré d’arêtes. C’est assez dégueux aussi à manger(sauf pour quelques personnes atteintes encore d’agueusie), un gout d’ammoniaque est parfois présent. En réalité, c’est parfait dans la soupe de poisson, j’en tirais un pas trop gros une fois l’année pour cette bouillabaisse superbe que me faisait ma mère. A l'étale de marée haute, ils ont tendance à sortir de leur trou et à se balader dans les laminaires, il est bien plus facile à faire dans ce cas de figure. Attention aussi à vos doigts, sa gueule est puissance et ne lachera pas ! Ils chassent surtout la nuit car c’est un prédateur. Son poids peut atteindre 50kg, il est alors monstrueux, avec des yeux vitreux tel des soucoupes, et comme déjà mort. Je vous conseille de les laisser tranquille à ce stade. Le plus gros que j’ai vu ainsi n’était qu’à deux mètres de profondeur, dont un mètre du corps (gros comme le mien) sortait des blocs d’une digue, il ondulait au rythme de le houle. J’ai fais un gros détour et arrêté de tirer les sars sur cette digue, la rencontre de ce monstre, c’était le jour de la pêche exceptionnelle de sars racontée plus haut. Les épaves en sont parfois remplies, ils adorent les tuyauteries. Vous n’imaginez pas le nombre que peuvent sortir de congres, les marins à la palangre. J’ai vu un bateau espagnol de plus de trente mètres remplir ses cales de congres en quelques jours sur un seul spot. Impressionnant de voir toute la journée, des congres monter à bord sans discontinuité. Bref il n’est pas en voie de disparition, loin de là. Il habite les mêmes trous que les homards et les mangerait lors de leur changement de carapace… J’ai déjà raconté l’anecdote du congre attrapant a tête de mon fusil et l’agitant à tout va, après avoir tiré un bar, et ce n’était pas un gros, mais surement un teigneux. Je n’ai pas entendu parler de congre agressant un plongeur ou chasseur sciemment. Mais tout est possible, je me suis bien fait agresser pas un bar. C’est le fielas des méditerranéens, il était autorisé en compétition mais pas en Atlantique, sauf une compétition qui s’appelait : le congre d’or. J’ai fait second à cette compétition sans un seul congre, mais j’ai rafflé toutes les coupes ce jour là : second, plus bel accroche poisson(le plus grand nombre de variétés de poissons) et le plus gros poisson blanc avec un sar de 2.340kg.Je suis le Poulidor de la CSM, 4 fois second jamais premier ! Le congre est un prédateur de toutes sortes d’espèces et même de cadavre. Il y a de belles photos de congres avalant sar et vieille dans le Doris. Mon père a ramené au bord de la plage un cadavre humain auquel il manquait la tête, il est sorti de par le cou un congre et des crabes verts….Bon appétit ! Noms latin : conger-conger Autres noms communs français : Anguille de mer, fielas, serpent Noms communs internationaux Conger eel (GB), Gemeiner Meeral (D), Congrio (E), Congro (P), Grongo (I)
  15. Si tu veux être tranquille et ne pas avoir d'ennuis, tu prends yamaha, mais c'est pas le même tarif, beaucoup plus cher
  16. Amusant, j'ai un ami qui vient juste de me passer la vidéo pour réaliser une épissure sur de la tresse dyneema. C'est bien plus solide en effet Sur du gainé, tu peux aussi sleever
  17. Tu vas ressembler "au vieil homme et la mer" Je me doute de la difficulté du gros poisson, c'est déjà ardu de monter à bord du bateau un poisson de 30kg sans une gaffe
  18. dom85

    Fabrication de palmes carbone

    Zorste c'est son job si j'ai bien compris, donc c'est résine usuelle du boulot, machine à vide du boulot et chutes de carbone du boulot. S'il se plante, c'est pas grave, il peut recommencer. Le plus chiant doit être de coller la voilure sur le chausson si il faut tout redéfaire
  19. T'es fier comme un bar tabac Sub au bras de cette morue
  20. Pour aller avec le lieu jaune: Les gadidés La famille des gadidés est bien fournie, en dehors du lieu noir, ce sont de bons poissons recherchés pour justement leur qualité culinaire La morue, plutôt rare depuis sa quasi extinction, elle revient doucement en Manche et Bretagne Nord. Le plus difficile c’est de la rencontrer, après il suffit d’appuyer sur la queue de détente de votre arbalète. Poisson de pleine eau sur fond de sable de préférence, ainsi que les laminaires. Les méditerranéens ont la mostelle, qui a l’inverse du lieu jaune ne se tient pour ainsi dire qu’à trou. Une fois repérée, elle est morte car elle ne bouge plus ou si peu. Si quelques spécialistes veulent intervenir, qu’ils ne se gênent pas pour faire bénéficier de leur expérience les jeunes qui fréquentent le forum. Le merlu n’est pas pour nous, hors de notre portée, dommage car il est vraiment excellent en darnes par exemple. Les marseillais l’appellent merlan, ce qui n’a strictement rien à voir en Atlantique, un autre Gadidé de fond également. Les autres variétés de gadidés genre aiglefin, merlan sont aussi fort peu rencontré par le chasseur car des poissons de sable et du large. Le gadidé à notre portée et surtout du débutant c’est le tacaud. Souvent méprisé par ce que fort mal traité. Croyez-moi un tacaud frais et frit avec un jus de citron, c’est du top niveau. La plupart du temps il a une sale gueule sur les étals, peu appétissant et même repoussant. Pourquoi ? Tout simplement par ce que ce petit gadidé doit être impérativement mangé au sortir de l’eau. Pêché à 16h, mangé à 20H. Le lendemain midi , il est déjà en voix de dégradation, sa chair devient transparente et flasque. Il faut d’abord le vider aussitôt capturé. On le trouve dans et devant les trous, les ragues, à la limite du sable/vase. Dans 4 à 25m de profondeur, très souvent en association avec le homard et les congres. Il y a souvent 100 à 200 individus sur ces spots, le plus dur c’est de sélectionner des poissons de plus de 200gr. Il affectionne aussi les épaves. Il n’a vraiment pas peur, même en vous y prenant mal, vous devriez arriver à en faire 3 ou 4. Comme tous les gadidés, sa chair est fragile et il se déchire facilement. Un ragueur de 50cm est largement suffisant pour le capturer et ne pas abimer sa flèche. C’est aussi un sauve brocouille de première. Je le trouve sympa ce petit poisson.
  21. Dans les tutos, tu le fais toi même le guide intégral. J'ai suivi les recommandations, ça prend une heure à faire et au moins il sera parfait.....si tu ne plante pas
  22. Les recettes les plus simples pour ce poisson se suffisent, tellement la chair est fine, on est bien d'accord. je file de la vieille au chien, jamais du lieu!!!! De belles ceintures Sub!
  23. Le lieu jaune Ce joli poisson d’Atlantique préfère les eaux fraiches, et donc on le rencontre plus gros et plus nombreux au fur et à mesure que l’on monte vers le nord. Petit il affectionne les laminaires, un peu plus grand, il se tient juste au dessus des laminaires en bandes. Un poil au dessus, dans les 25/30cm, il commence à se tenir en pleine eau en bancs de quelques dizaines d’individus et plus gros, lorsqu’il approche et dépasse le kilo ils sont en petits comités restreints voire solitaires pour les bien gros. Plus il grossit, plus il affectionne également le courant où il peut chasser ses proies, puisque c’est un prédateur au même titre que le bar. Il ne se met jamais à trou, mais adore tourner au dessus des épaves. Il commence à nous intéresser au dessus des trente cm car il atteint alors une maille suffisante pour être tiré, et….savouré, c’est ce qui cause sa perte. L’agachon est la technique typique du lieu jaune, vous n’en ferez jamais à trou , difficile à l’indienne puisqu'il se tient en pleine eau, et à la coulée il est assez craintif, sauf justement au dessus des épaves un peu profondes en feuille morte. Mais bien positionné à l'agachon, sans remuer ni faire de bruit intempestif, vous avez toutes les chances d’en tirer un, deux si vous êtes bon et plusieurs si vous vous y prenez parfaitement. Deux anecdotes à son sujet. La première lors d’une compétition à Douarnenez. Nous partons à la palme du bord pour rejoindre une roche assez éloignée, 1.5km environ. Mauvais palmeur je ralentis mon équipier et lorsque nous arrivons sur la zone, il y a déjà 4 planches avec 2 ou 3 vieilles déjà suspendues à l’accroche poissons de chacune. On réussi tout de même à en faire 2 justes valables, lorsque tout le monde quitte cette roche isolée où seuls des juvéniles trainent encore. Ayant basé notre stratégie de chasse sur cette roche, on insiste. J’essaye de descendre un peu plus bas pour agachonner vu que le fond est à 25m, je me contente d’une marche sur le tombant, sous les laminaires vers les 17m. Un gros banc de lieus vient me voir, la maille du poisson blanc est à 500gr, il ne faut tirer que les plus gros. Je finirais par en faire près d’une dizaine de valables, mon équipier ne pouvant agachonner à cette profondeur, puis la marée descendante et mes tirs répétés feront fuir ce gros banc de lieus jaunes. Quelques poissons glanés de droite et de gauche nous vaudront au final, la seconde marche du podium. Le premier gagnera avec deux vieilles et 21 dorades grises valables sur 22, prisent sur le sable à 21m de fond à l’agachon. Chapeau ! La seconde anecdote se situe à Saint Guénolé, endroit où se situe la roche du préfet. Juste devant, un sec affleure la surface et à marée haute, lorsque le houle ne sévit pas(c’est hyper dangereux, le famille du préfet y est passée) on peut agachonner sur le haut du sec, dans 1.50m d’eau. Je suis en position, bien accroché avec plus de dix mètres de visibilité lorsque je sens une présence sur ma gauche. Je ne bouge pas d’un mm, j’ai le bras légèrement tendu vers l’avant. Je vois arriver doucement mais alors très doucement, juste poussé par le courant, un superbe lieu jaune. J’attends patiemment qu’il passe devant mon fusil, instinctivement je sens qu’au moindre geste il va gicler et lui sent ma présence mais ne me voit pas . La flèche le prend derrière l’œil et tient bien. Il ne pouvait me voir, son œil droit atteint de kérato-conjonctivite le rendait borgne. Il faisait 5kg vidé. Il faut bien que la chance aide quelquefois le chasseur. De très gros 7/8kg trainent sur les pointes de Bretagne dans les courants violents. Ils ont réservés aux chasseurs expérimentés vu les conditions périlleuses de ses secteurs. Il faut un fusil bien maniable dans le courant et un long ardillon afin qu’il ne se déchire pas, sa chair et sa peau étant fragiles. C’est peut être le seul cas où je chasserais avec un double ardillon. Il se perd facilement si vous le tirez sous la ligne latérale car non seulement il est fragile mais se débat farouchement. Le 90 ou 100 me semble idéal pour ce poisson. Selon le fisbase, il pourrait atteindre 18kg ! Il doit y avoir bien longtemps que ces monstres ont disparu de la planète tel les morues de 80kg. Le record du monde enregistré est de 5.5kg, c’est tout de même bien faisable de le rétamer ce record. C’est un poisson excellent, mais qu’il faut le manger de suite, ne surtout pas le faire rassir au frigo. Frit doucement à la poêle et au beurre, on ne peut plus simple pour se régaler. Il faut gratter un peu les écailles avec un couteau et on le fait cuire avec la peau. Le lieu jaune est en voie de forte régression, surpêché, et bien chassé avec les quotas de bars qui poussent les CSM vers sa capture, ses effectifs diminuent sévèrement en France, il reste abondant chez nos soit disant amis grands bretons, bien plus respectueux de leur ressource. Les noms communs du Doris me semblent bizarres, en effet les noms de colin et merlu étant normalement réservé au lieu noir et à la merluche. Noms Autres noms communs français Colin, merlu, moruette, merluche blanche (Normandie, Picardie), léonek, lebourc'h, officier (Bretagne), ane petit (île d'Yeu), abadira (Pays Basque) Noms communs internationaux Pollack, lythe (GB), Abadejo (E), Lyur (R), Lubbe (DK), Merluzzo giallo (I), Witte koolvis (NL), Bacalhau (P), Bleka, lyrtorsk (S), Grazniak, rdzawiec (Pol) Synonymes du nom scientifique actuel Gadus pollachius Merlangus pollachius J’ai capturé un jour un lieu jaune, qui était noir, mais ce n’était pas un lieu noir, bien un jaune atteint peut être de mélanisme. La ligne latérale est en S pour le jaune et droite pour le noir. Le lieu noir, son proche cousin est nettement plus rare que le jaune en CSM, car il se tient au large en profondeur. Je n’ai eu l’occasion d’en faire qu’un seul d’à peine le kilo en pleine eau, seul isolé un peu au large de l’ile d’Yeu. Aucun intérêt pour ce poisson dont la chaire n’offre pas grande saveur, elle a juste l’avantage d’être la moins chère du marché. Il est souvent vendu surgelé, coupé en carré avec de la sciure dessus comme disait Coluche.
  24. Tu regardes dans les tutos de bricolage, il y a les longueurs pour le fusion1
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