dom85

CR du 03 novembre 2024 Départ 7h30 de Tamatave vers le nord, où il se prend beaucoup de poissons parait-il. Je suis seul ce matin. Une petite révision des protocoles avec mon barquero et c’est parti. Mer belle, en ce moment on a vraiment de la chance, pas de vent, houle de moins de 1m….. L’eau s’est réchauffée jusque 27° en surface , grosse baisse de température sous les 10m ou presque pas de différence avec la surface selon les coins. Premier arrêt, la Dominique. On devine l’épave depuis la surface, première descente rien, à la seconde des milliers de carangues gros yeux montent me voir, pas une seule de tirable. Je devine une grosse masse sur ma droite, je descends voir ce que c’est. C’est la loche qui a bien profité depuis la dernière fois, elle doit bien faire 120kg maintenant. Je l’ignore dédaigneusement ! 😁 Je fais ensuite tous les spots de mon sondeur, une dizaine, sans même me mettre à l’eau : même pas un écho au sondeur. Sur le dernier, mon meilleur du second banc du large, je vois à peine quelques balistes du Niger très fuyants alors qu’il y a bien 25m de visibilité. Je décide de monter vers Foulepointe, vu que c’est de ce coté que les pêcheurs pro ramènent du poisson en pagaille. Le dernier banc avant Foulepointe, quelques échos. Je me mets à l’eau et dis à mon barquero, ça sent bon ici, l’eau n’est pas pareille, c’est inexplicable. Je vois juste quelques petits poissons de temps à autre. Il y a trois sommets à 16m, je fais une dérive sur chacun d’eux, mais rien. Sur mon sondeur un point est marqué à coté des remontées, sur 24m. Je pars voir ce point enregistré il y a au moins 5 années. Première dérive, je finis par tirer un aprion. Seconde dérive avec les trippes de l’aprion : je fais un second aprion. Troisième dérive sur le point, avec les trippes du second aprion. C’est un mérou malabar qui monte sous mon baron, il redescend dès mon canard mais s’arrête à quelques mètres au dessus du fond. Erreur fatale (pour lui) il se trouve proprement embroché sur ma flèche et c’est déjà un morceau valable. Dérive suivante avec les trippes du précédent, c’est encore un aprion qui fait les frais de mon arbalète. Suivante : une troupe de GT passent visiter l’ensemble trippes/baron ,nerveusement mais j’ai le temps d’ajuster sur une jolie. Flèche bien placée mais pas tuée nette, elle descend pour se caler au fond, je la bloque et fais le yoyo avec la surface avant qu’elle ne se laisse remonter, c’est alors que je vois que l’ardillon est juste sous la peau , elle s’est bien déchirée du ventre car elle était traversée. Je lui place une seconde flèche afin qu’elle ne retombe en la montant dans le bateau, car elle fait son poids, la madame : 22,350kg vidée ! Je décide une dernière dérive, toujours sur le même point, avec les tripailles de la précédente. C’est un beau thazard qui se présente, idem flèche bien placée, il est dans le bateau en quelques minutes. Sa masse corporelle est de 13.650 kg vidé. J’arrête car je commence à bien fatiguer. Une magnifique chasse aujourd’hui, où tout me sourit. Poissons coopératifs, tirs bien placés, et pas de soucis matériel. Il faut une heure un quart pour rentrer à 42 de moyenne, aujourd’hui plus de 100km de mer. Retour au port à 14h.

J'ai eu un copain qui sortait beaucoup de thons rouges à Biarritz, jusque 5 dans une sortie, mais c'était des juvéniles 3 à 5kg en moyenne, à cette époque. Aucun gros

Alors si c'est avant l'interdiction, je peux te dire que les gars à avoir sorti un thon rouge en med doivent se compter sur les doigts d'une seule main, Titou s'y est essayé et n'y est jamais parvenu, flèche qui casse, fil de flèche surtout qui casse, manque de puissance pour traverser un thon rouge valable etc....

Tu vas rigoler; j'ai un moulinet de ceinture avec 50m, je n'y ai même pas penser😂

Arion dit exactement la même chose que moi, lui tu l'encenses, mais avec moi c'est limité l'insulte(j'ai aussi fait des études et j'ai même une licence) J'ai aussi 3 diplômes, toujours major de ma promotion Ca te va? Je suis toujours aussi con?

Colle neoprène locale qui fonctionne très bien, le prix est sur la boite: 3 000 Ariary, soit 0.8€ le pot

Surement vu que c'était interdit

Ah, ça j'ai pas ici, là où j'ai tiré les tdc il y avait 24m, les autres coins 35m Cette histoire me turlupine depuis 3 jours, il y a quelque chose d'anormal, de pas habituel du tout. Je commence à avoir une certaine expérience sur les gros tdc, presque tous meurent exsangues avant la fin du moulinet et de plus remontent à la surface et flottent après la mort la plupart du temps. Je reprends l'action: je descends, je tire à 4m de distance le thon au milieu du dos perpendiculairement, la flèche le traverse et ressort de 40/50cm sur le ventre, donc aucun risque de déchirure. Première réaction du thon: il recrache deux talangs sauteurs qu'il avait avalé, signe qu'il est sévèrement atteint. Démarre doucement, pendant que je remonte(je le pensais paralysé). A la surface le moulinet est dévidé de 40m, il continue doucement, je décide de le freiner comme à mon habitude en faisant levier avec fusil comme avec une canne à pêche, là une réaction violente se produit, mais très violente, pas un rush mais un démarrage foudroyant, il part droit sur le plateau du banc malagasy, je suis juste contre ce plateau. Il y a 11/12m sur tout le plateau grand de 6/800m. La suite vous la connaissez, barquero qui n'apporte pas la bouée, fin du moulinet choc et casse de l'anneau du moulinet. Et bien c'est absolument anormal, il aurait du mourir avant la fin du moulinet, surtout que ce n'était pas un monstre , surement dans les 35kg. C'est arrivé seulement deux fois de devoir clipser la bouée et ça ne servait plus à grand chose, avant que le fil et bungee se tendent, le tdc était mort, tous les autres sont morts avant la fin du moulinet. Mon hypothèse, c'est qu'un très gros prédateur l'a choppé et est parti avec, genre marlin ou requin. On aurait du retrouver le fil de dyneema qui flottait sur le plateau, surtout 120m de long dans 11 m d'eau

Dans mon action si le barquero avait réagit comme d'habitude, il est absolument certain que ce poisson était dans le bateau Il faut dire à sa décharge, qu'il s'est choppé la diarrhée sur la bateau en buvant mon breuvage( de la boisson pour homme) et n'avait pas préparé la bouée comme je venais de lui demander 10mn avant, donc il a bidouillé plusieurs minutes au lieu de me la passer en moins de 20 secondes habituellement Le moulinet n'est qu'un frein temporel, soit la flèche est bien placée et le poisson ne sort que quelques dizaines de metres, et là elle m'a pourtant semblé très bien placée, je suis très étonné de ne pas l'avoir paralysé net, soit le poisson a toute sa vitalité car rien de structurel de touché et la bouée est indispensable pour le laisser se fatiguer plusieurs minutes, surtout des poissons de cette puissance Le plus long fut la GT de 41 kg qui me tira pendant près d'un quart d'heure car j'ai voulu gérer le poisson sans lâcher la bouée pour éviter qu'elle n'aille se loger dans l'épave. Une grosse GT en brake away, totalement libre, est perdue 9 fois sur 10, elle ira se bloquer au fond

a cause de l'effet de levier/point d'appuis Donnez moi un levier et un point d'appuis et je vous soulèverais le monde Archimède

Vous voulez annoncer le nombre de gros poissons que vous avez perdus en 3 ans? (Québra, Irié, Eric, Jos....) Vous en avez surement perdu bien plus que moi tout en étant en brake away

N'empêche que sans Z1 on en serait encore à harponner des benthiques avec des fusils européens et des flèches qui se tordent de rire sous les tropiques. Il a beaucoup fait pour la CSM sur ce forum d'ailleurs, n'était pas avare de conseils et d'astuces pour la chasse tropicale, lorsqu'on le caressait dans le sens du poil.. Je lui doit un grand merci pour ses fusils BWK d'abord ,irréprochables, qui m'ont permit de faire de beaux poissons, puis pour avoir copier ses montages pour réaliser les miens et faire mes plus beaux pélagiques au moulinet grâce à lui, encore. C'est lui qui a lancé la "mode" des flèches RA, du dyneema en SK78 et donc des moulinets Red-tide, entre autre, il a quinze ans environ. Je relaye ces avancées technologiques chaque fois qu'il m'en est donné l'occasion

Alors, je viens de refaire mes deux moulinets qui restent, sur l'un 120m, avec un noeud de blocage sur cet anneau(fragile). Il suffit de tirer sur le fil par cet anneau, de faire un tour mort autour de l'axe de la bobine et un double noeuds sur le fil qui se bloque tout seul sur l'axe Sur le second moulinet un 80m sur le 125, c'est un noeud de chaise que j'avais fait sur l'anneau, je le laisse ainsi, je sors suffisamment de fil entre la bobine et le guide fil, pour faire une boucle morte que je repasse sur la bobine. Toute la tension dans les deux cas s'exerce sur l'axe de la bobine. Ca prend une demi heure pour les deux moulinets, je ressors demain...... Mes deux prochains moulinet Red-Tide 120, qui donc vont contenir 150m de dyneema 1.9mm à 600kg, et qui arrivent dans une semaine(merci Eric) seront montés ainsi, c'est simple

le baudrier est inutile, personne ne connait, pour le masque c'est pas grave, les malgaches sont les roi du bricolage Surtout pas de plomb ou objet lourd, le transport pourrait couter plus cher que du neuf sur place, merci PDM de ne pas proposer ton pantalon fourré à la plaquette de plomb😁

J'ai oublié de te dire pour la soudure: Tu fais d'abord quelques points de chaque coté, et seulement ensuite tu fais ta soudure en continue, sinon le retrait du métal va te changer l'angle, et pas qu'un peu

Avec toutes les colles et résines Votre tel donne l'humidité avec la météo, il faut passer sous les 75%, donc rarement le matin

Ben oui, si le barquero d'habitude réactif, avait amené la bouée à temps, c'était bon Bon, avec des si ...

Il faut souder avec de l'inox sur de l'inox, donc si tu soudes à l'arc, des baguettes de 2.5mm inox ou fonte c'est pareil sur du 3mm. Il faut beaucoup d'intensité pour que ça soude et ne "colle" pas Il faut avancer trés lentement, ce doit etre la soudure qui te pousse et non toi qui tire sur la baguette Voilà, tu as la base😉

Oui et on ne sait pourquoi?

Merci pour vos encouragements Je ferais mieux la prochaine fois (dit l'incompétent 😁) second degré évidement, on apprend que de ses erreurs

Que tu fasses des fotes, ça arrive à tout le monde, mais que tu n'utilises pas le correcteur ni relire simplement le message avant de poster c'est de la fénéanttise que l'on pardonne déjà à PDM mais y a plus de place pour les autres😁, le quota est totalement épuisé 😄. De plus il y a deux autres postes sur Akam pour lui rendre hommage qu'il suffit de regarder sur les titres du forum. Ne le prends pas mal, même moi j'arrive à éliminer 9 fautes sur 10 simplement en relisant le message avant de poster

Effectivement, j'ai pas compris le premier plan. Sur le second, inutile de faire un retour aussi long derrière le tableau, les forces s'exercent sur les points du haut principalement, un retour de 10cm suffit amplement Une plieuse de tolier/zingueur ne peux pas plier de l'inox 3mm, même 1 mm d'ailleurs, je le sais, j'en avais une Il faut une plieuse hydraulique de serrurier, tu plies à 90° ce que tu veux

Effectivement je débute dans le moulinet, c'est seulement la troisième année que je m'en sers et c'est aussi la première fois qu'un poisson dévide totalement les 120m Bon les prochains doivent arriver dans quelques jours et ce sera 150m, avec noeud autour de l'axe bien sur Pour Luc, ce que tu n'as pas compris pour le barquero, c'est que même avec 150m, même avec un nœud sur l'axe, si le poisson continue de tirer comme un TGV, c'est lui qui va se déchirer. La bouée finale est indispensable dans ce cas.

Et ben, quelle année! Toutes mes condoléances à sa famille.

CR du 31 octobre 2024 Départ de Tamatave à 6h30, nous sommes 3 chasseurs : moi, Nono et Jean Pierre dont c’est la cinquième année de présence. La mer est belle, l’eau est montée à 26° en surface mais reste froide à partir de 10/12m. La visibilité ira de 15m au London à 25m dans les meilleurs coins. Départ vers le Sud, première étape la digue de la Dynatec. Rien, un joli désert, Nono arrive à tirer une carangue de 1kg dans les blocs de la digue. Etape suivante : Le London. Pas de carangues, Nono termine sa dérive en tirant un magnifique barracuda jello de 16kg, mon record du monde (fictif) est battu ! Perso je n’ai rien vu et Jean pierre juste une carangue. On recommence une seconde dérive à coté de l’épave pour les barras, plus rien, ah non, Nono remonte avec une GT. On monte à l’ile aux sables, c’est l’heure de la renverse et effectivement à la première dérive tout le monde voit une bande de thazards trop méfiants, personne ne tire. Ensuite je tire un cabot marron qui s’enrague à 24m, il se présente avec la flèche qui sort de 3/4, je monte sur le bateau, avance d’une centaine de mètre en dévidant le moulinet et on commence à tirer sur le dyneema, ça vient ! C’était la bonne solution pour ne prendre aucun risque, la bouteille pompier étant au regonflage. On part pour le banc malagasy. Dès la mise à l’eau je suis dans un troupeau de chirurgiens des grands fonds, ils sont bien calmes et restent entre deux eaux. Ca c’est bon signe ! Nono signale le passage d’un thon à dents de chien, je tire un assez joli barra grande bécune. Je tire ensuite une autre petite babonne qui s’enrague encore, à 20m cette fois, mais profondément sous la patate. Nono qui est à coté de moi descend la sortir et j’en vois une grosse qui se défile doucement. Je lui signale il va la faire et une autre encore plus grosse ensuite ! Je recommence une dérive, on lâche de la tripaille de barra et de mérous. Alors que je suis sous le baron à attendre, un très gros tdc me passe à coté en venant de mon dos. Je le vois trop tard, j’essaye de le rattraper mais rien à faire, un tonneau avec une queue, proche des 60kg. Je recommence une dérive, là deux tdc de 30 à 40kg passent un poil trop loin. Je recommence. Ce coup ci je les vois arriver, l’un passe sous le baron et je suis sur lui, je place la flèche au milieu du dos, qui le traverse de part en part. Il démarre doucement. Au bout de quarante mètres, je commence à le freiner, là il accélère et accélère encore et encore. Le moulinet tourne à une vitesse folle. J’ai appelé le barquero pour me passer la bouée, il est encore en train de bidouiller sur le bateau quand le tdc arrive au fond du moulinet, je préviens le choc en tenant bien fermement le fusil à deux mains comme pour faire du ski nautique. Un claquement sec et je vois le fil partir devant moi, l’anneau qui retient le fil sur le moulinet à céder ! C’est le premier tdc que je perds depuis 3 ans au moulinet, il n’était pourtant pas énorme entre 30 et 40 kg. Cela me permet d‘incriminer le barquero, le moulinet alors que si j’avais mieux placé ma flèche vers la queue par exemple et que j’avais fait un nœud autour de l’axe du moulinet, ce ne serait pas arrivé. En réalité c’est moi le fautif de cette perte. Une dérive suivante, j’en aperçois deux autres qui passent trop loin, toujours entre deux eaux et ils se dirigent vers Jean Pierre qui est à une trentaine de mètres, je luis signale mais il plonge trop tard, il les verra juste passer sous ses yeux. On a jamais vu autant de tdc qu’aujourd’hui, Nono aussi en a vu plusieurs mais pas de possibilité de tir. On cherche sur le plateau une bonne demi heure si un fil flotte vu que le thon perdu est parti dessus, mais rien. Il est midi 30, plus un seul poisson en vue, on repasse par l’ile aux sables idem, absolument aucun écho au sondeur. Retour au port, il est 13h30, l’heure de se mettre à table. Photo de la journée : Nono le grand vainqueur.