dom85

CR du 19/12/2019 Départ ce matin à 6h, un peu dur pour moi car ça me fait lever à 5h et je ne suis pas matinal. Départ de bonne heure car c’est la seule fenêtre météo de la semaine et le vent doit se lever vers midi, fort… On file vers le spot du large pour les gros pélagiques. Nous ne sommes pas arrivé sur place ¾ d’heure plus tard que le vent commence à se lever. Merci Windguru ! Rien, mais alors rien de rien au sondeur, pas le plus petit poisson dans une eau d’une couleur incroyable, il y a surement plus de 60m de visibilité, on voit le fond depuis le bateau et il y a près de 50m….. Du coup, on ne se met même pas à l’eau et on part avec le vent de face vers le DCP. Une heure plus tard, dans une mer déchainée, on voit qu’il a disparu. Mauvais travail Dominique ! Bon on est qu’à quelques km de l’ile aux sables et mon spot à gros thazards. L’eau est encore belle malgré un clapot de 1.50m, surement plus de 30m de visi par ici. Première dérive, un thazard passe un peu loin, je tente tout de même un tir, la flèche s’arrête avant de l’atteindre, c’est trompeur cette eau claire. Seconde dérive, son frère jumeau a la même réaction et passe 1 à 2 m trop loin. Troisième dérive un plus petit passe entre Nono et moi , dans le dos de Nono qui le verra trop tard. Puis plus rien a part quelques platax, il y a pourtant un peu de licornes et de fusilliers entre deux eaux, je sens que c’est bon. On se décale de quelques centaines de mètre sur le coin où j’ai pris le voilier. C’est superbe dans cette eau claire, je vois la cassure de 25 à 35m et j’y discerne même deux thons qui passent près du fond le long de la cassure. Nono n’y croit plus, deux heures que l’on dérive et rien qu’un petit mérou à son accroche poisson, il m’attend dans le bateau avec le barquero qui fait de gros efforts afin de ne pas nous perdre dans cette mer très agitée. Quelques minutes plus tard un TdC se dirige calmement droit sur le baron. Canard en douceur, palmage lent vers la croisée de nos trajectoires et pan ! Tir juste derrière la tête mais je rate le point mortel, le clapot puissant remue l’eau même à 10m de profondeur. Il démarre doucement puis plus violemment lorsque je le bride, je lache tout , j’ai vu la flèche traverser prés des ouïes mais je préfère ne pas prendre de risque. La planche de chasse ne file pas bien loin, il est bien fatigué, j’ai du rater le point mortel d’un cm. Je le remonte doucement, il me fait bien un rush mais sans conviction. Une minute plus tard il est dans le bateau et bien sur je tance Nono. Remise en ordre du matériel et remise à l’eau. A peine je suis dans l’eau que je gueule à Nono de se manier, il y a une cinquantaine de dames tombées en pleine eau à 20m. Il me rejoint de suite. Mais elles sont nerveuses malgré que cela ressemble à une parade de frai. Je distingue au milieu du troupeau un gros poisson que je n’identifie pas, Nono lui l’a clairement identifié, c’est une babone de près de 10kg, il ne la loupera pas. Je vois de gros platax mais plus de pélagiques, la cavalcade du TDC a du faire fuir ses congénères. Départ vers le London à 3km de là, il faudra presque 10mn pour y arriver avec le vent de face. L’eau est toujours aussi claire et cerise sur le gâteau, quasiment pas de courant. Pas de grosse concentration de carangues mais une ou deux à chaque descente nous permet de nous amuser pendant près de 2 heures encore.C'est facile de descendre dans une telle clarté. Je raterai un thazard qui pourtant a du me passer à 4m au dessus la tête mais ma flèche ne l’a même pas atteint lorsque je l’ai vu, trop tard, il devait dépasser les 12kg. Autrement ce sera une ignobilis de pile 10kg, une belle carangue royale et deux autres carangues à points jaunes et aussi un ko sur barracuda, très long mais à peine 6kg sur le peson. Nono ne sera pas en reste, la première rangée c’est la pêche de Nono et donc celle du fond la mienne. La glacière de 220 litres est pleine, donc une bien belle partie de chasse malgré un temps exécrable. Retour vent de dos, c’est bien mieux ainsi ! Fourbus mais heureux.

J'ai aussi fait le chalut à soles, c'est ce dont voulait parler Maigrat je suppose comme gabegie sur les espèces benthiques, il n'y a pas mieux,ça va de l’anémone à l’hippocampe en passant par les chabots . C'est 200 à 400kg de rejets pour 10kg de prises

Les sables c'est 85 unités

CR du 12/12/19 Départ 6h30, le vent se lève fort à midi selon la météo. Vent de Nord donc direction le Nord ainsi le retour se fait plus facile vent de dos. Premier spot à quelques km de Tamatave, la petite épave, ceux qui veulent avoir une idée peuvent regarder dans les vidéos, elle y est filmée en toute beauté par les bouteilleux. ¼ d’heure après le départ, on y est. Visibilité de l’ordre de 12/13m, pas de courant. De la surface je vois deux grosses pièces qui tournent à la limite de la visi, Grosses GT ou Thons albacores? A peine mon canard passé, elles disparaissent mais un troupeau de plus de mille carangues big eyes me fonce dessus depuis le fond(30m) mais des petites de l’ordre du kg, aussitôt remplacées par des belles. Je tire la plus proche 5kg . De fait les grosses disparaissent comme par magie, seules les petites restent sur place. A la troisième descente une loche de 100kg tournicote autour de l’épave. Descente suivante , elle monte vers moi, elle est à 4m bien confiante. Je suis avec mon 125 2 sandows, je vise calmement l’œil de mon coté, si je passe dedans , elle est morte, l’angle est parfait. La flèche frappe à 1cm, dans l’arcade sourcilière, j’ai du bouger. Elle non, même pas une vibration ni un écart, la flèche rebondit, elle n’a même pas pénétré ! Elle a du comprendre tout de même le danger car je ne la reverrai par la suite. Mais un mérou patate de bien 30kg prendra sa place au même endroit, bien trop méfiant lui. Je tirerai encore deux barracudas sur un banc bien dense d’une vingtaine, j’épargnerai les petites carangues de tous ordres. Sur une descente sur le fond, un banc de 10 carpes rouges s’écartent en gardant ses distances, elles sont bien grosses 8kg à mon estimation, mais la chasse à 28m n’est pas mon fort, je ne suis plus capable d’y aller. Je remonte vers le Nord à 6km, un spot à gros thazards. De fait je n’en verrai pas la queue d’un seul. Quelques km plus loin, un coin profond, cassure à 23 pour arriver vers les 36m. Idem, pas un seul poisson intéressant. Il est maintenant 10h, le vent s’est levé, pas question d’aller aux autres spots à près de 20km, ça moutonne de partout. Sur la carte j’aperçois un petit cercle, en zoomant dessus, c’est une petite remontée pas très loin qui culmine à 19m à marée basse, inconnue de moi. Arrivés dessus 20mn plus tard, on avance à la vitesse d’une tortue avec ce gros clapot, je trouve la cassure. Le petit plateau passe doucement de 19 jusque 25m puis se casse violemment pour atterrir à 38m. Au sondeur il y a du poisson , enfin. Bouée de marquage en place, je descends. La clarté est bonne, mais le courant est bien fort. Un gros banc de licornes m’accueille, ça fait plaisir car je les pensais totalement rayées de la région de Tamatave ? Puis c’est un grand banc de platax.Le coin est splendide, un des plus beaux spots, des blocs immenses cassés de 26 à 38m. Seconde dérive, j’arrive vers les 20m et une babone se balade en pleine eau, signe que le coin est vierge. Descente en douceur et tir. Elle est très belle, presque 8kg. Elle s'enrague dans la cassure, je tire de toutes mes forces sur le dyneema et je la sorts puis je remonte en la bridant afin qu'elle n'y retourne, j'arrive en surface plus que limite, je mettrai 10mn pour récupérer sur le bateau. Je lui ai cassé les épines dorsale en la déraguant. Je ne tirerai plus rien, la fatigue, la profondeur qui n’est pas mon fort et le courant qui s’amplifie , tout ça rendent la plongée difficile. Allez, il est temps de retourner à la maison, une bonne heure de route nous attend heureusement vent arrière. Malgré quelques poissons, je suis un peu déçu, pas une seule pièce au dessus de 10kg et aucun thazard d'aperçu.

La météo c'est assez agité avec le cyclone qui est passé dans le canal du Mozambique....Première journée de potable hier, CR qui suit. Le délestage est moins problématique depuis un an, on a des coupures que de une à 2 heures par jour et j'ai amené de France un bon groupe lorsque ça dure trop longtemps ou que c'est le soir

Si c'est des bouts de 50m, c'est plutot des amateurs que des pro

3 tdc dont un monstre, ça devient une habitude pour Gégé

Le flet c'est partout où il y a de l'eau douce qui arrive et effectivement, il prend un méchant gout de vase

Dans la somme il y avait beaucoup de bâtards flet/carrelet c'est à dire des carrelets sans points rouges où à peine visibles

C'était vraiment pauvre ou les conditions n'étaient pas favorables?

Helix 9 Humminbird

CR du 05/12/19 Départ 8h30 du matin. Ça commence mal, le sondeur/gps ne fonctionne pas, de retour je verrai que c’est le fil d’alimentation qui est coupé quelque part dans la gaine. Donc une seule option, le sud où je peux chasser près du bord et aussi de l’ile au sable. Heureusement pour le fil je venais juste d’en commander un d’avance. La digue de la dynatec. Je suis seul aujourd’hui, et dès la mise à l’eau je vois bien qu’il y a peu de poissons, je vais donc la jouer en finesse vu que mes options de chasse sont restreintes. Je ne me posterai jamais sur le coin de concentration des poissons, mais resterai en limite à « agachonner » si on peut appeler la balade sur le fond de sable ainsi avec la houle qui vous balaye dans 3m de profondeur.La visibilité est de 4m environ. En deux heures, je ferai 3 pompaneaux de 3,4 et 5kg, un barracuda de 8kg et une carangue jaune de 3kg.Un ko sur un pompaneau et le barra a fait 3 tours sous moi alors que la flèche était parfaitement placée à la base du crane . Je fais autant de pompaneaux ce jour que durant les 25 ans de chasse tropicale ! Au bout de deux heures ça se trouble complètement avec une couche d’eau froide qui arrive. Départ pour l’ile au sable avec le spot au gros thazards, facile à trouver avec quelques dérives. L’eau bleue est emplie de particules ce qui réduit la visibilté à 7m, je vois à peine mon baron. J’insiste durant plus de 3 heures, je ne verrai qu’un gros thazard à qui il me manquera 1m pour le tirer et aussi une ignobilis de bien 20kg qui montera telle une folle sur le baron, fera un 360° à 30cm de lui et redescendra illico vers le fond, le tout n’ayant pas du prendre plus d’une seconde et demi. Sur le coup j’ai cru à un requin bouledogue qui arrivait dans l’eau trouble, c’est assez leur façon de faire. Je tirerai juste un coureur arc en ciel et verrai quelques petits thons de moins du kg qui les accompagnaient.

Magnifique! Belle ile comme l'ile d'yeu a de la chance d'être épargné par les filets à soles

En Vendée je pouvais faire une dizaine de soles lorsque je m'y mettais. Jamais de grosses par contre sur mon secteur ni aucun turbot. Un jour j'en ai fait 5 contre une vieille ancre de bien 500kg qui trainait là, dans 3/4m d'eau Les 10 dernières années avant que je ne parte, pas une seule à l'accroche poisson, les filets ont tout ramassé

Je m'incline Mais dans mon exemple je parle bien d'un bar capturé et dont on aurait pas coupé la queue, une seule infraction

Même ta definition du dictionnaire, c'est bien: Chasser ou pêcher en violation des lois et règlements C'est au pluriel pas au singulier. Oui je suis aussi tetu que toi ?

Lorsque j'ai passé mon diplome de garde chasse, la définition de braconnage devait être assujettie à deux points: chasser en temps ou(et) lieu prohibé, avec un engin prohibé ou par des moyens prohibés. Il pouvait y être mis directement s'il s'agissait d'une réserve agrée, circonstance aggravante. (Bon ça remonte à presque 50 ans) Exemple, le fait de dépasser le quota alloué, n'est pas du braconnage mais une infraction au réglement, à la loi Le fait de dépasser le quota et de vendre est du braconnage

Les médias ne font jamais dans la dentelle, sinon quid de leur audimat? Un type qui a capturé un bar et n'a pas coupé la queue est un braconnier(selon eux), un autre qui a été flashé à 96km/h au lieu de 90, est un chauffard . Termes bien galvaudés car ils n'en connaissent surement pas l'exacte définition mais repris systématiquement. Idem pour le nom de taliban etc, la liste est longue, signe indéniable d'une incurie

Sur place en mer, il m'arrivait de m'enfiler 10 à 12 noix de CSJ, un régal en plus en mer. J'avais même des copains qui emmenaient pain beurré et Sancerre blanc en prévision(des gens qui ont du savoir vivre nous dirait GP)...................................Ça pouvait être aussi pain beurré, pétoncles et jus de citron. Vaut mieux prévoir ce genre de pique nique en fin de cession!

Je trouve ça parfaitement résumé ☺️

J'ai fait le ménage, boite vidée Du coup j'ai vu merci à vous deux et django

Ca m'interresse également ton fusil

Pour répondre à tes questions des "si" Oui j'ai constaté qu'il vaut mieux tirer plus en arrière lorsqu'on est pas sur de traverser sur le dos, de plus ça tient mieux Le meilleur dans ce gendre configuration c'est de travailler le poisson en douceur et de le laisser se fatiguer, ça peut prendre du temps avec des grosses pièces. Il m'est arrivé à plusieurs reprises, dont avec un marlin noir, de ne réussir à le doubler alors que c'était juste l'ardillon sous la peau qui le tenait, en le travaillant tout en finesse. A la cane ça peut prendre plusieurs heures pour sortir un poisson de 80kg sur du 60 livres! Oui il ne faut pas tirer en force sur la floatline, mais le travailler uniquement sur le bungee, c'est son utilité et dès que ça rush, on lache tout pour recommencer quelques minutes plus tard. Chaque fois que j'ai voulu m'accrocher à la bouée, le poisson s'est déchiré. Avec deux bouées de 35L, tu ne craignais pas grand chose

Pas grave, tes explications sont les bienvenues

Oui c'est la solution la plus simple, un flotteur emmanché sur le tube. J'en ai vu récemment d'une autre marque que le viper mais je ne me souviens plus où Sinon assez facile à fabriquer soi même avec un bout de stirodur et une couche de colle à bois pour préserver totalement de l’absorption d'eau