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Il faut aussi faire beaucoup de chauffes, ce qui trempe un certains nombre de fois l'acier en question, donc en change la texture et la durcie, ainsi que le martelage très conséquent qui lui aussi durci l'acier. J'ai compté 16 couches donc pliages et chauffes sur cet exemplaire et donc des milliers de coups de marteaux également ou marteau pilon si le gars est un peu fainéant. Le marquage final est surement au marteau pilon avec le coin du pilon, plus esthétique qu'autre chose, mais il prouve la "soudure" parfaite des couches entre elles, sinon il y aurait eu délaminage. Ensuite il a fallu dresser la lame.....puis la polir et enfin l'affuter. Beaucoup, beaucoup d'heures de travail Par contre, ils n'ont pas de grosses mains les japonais

Encore deux beaux poissons! Eric, tu devrais faire les photos avant de vider les poissons car cette façon en arrachant les ouïes les rend horribles, défigurés. Ensuite, je sais qu'ils se conservent mieux ainsi, mais c'est moche pour la photo

Finalement, tout le monde a fait du poisson et du joli. Bon alors, cette caméra? Ça vaut son prix? Non Papeyannou, il n'y en a pas en océan indien

Pour l'Afrique du sud prévoit la 5mm, mais le Mozambique c'est en face de Mada donc une 2 ou 3.5mm sera largement suffisant. Par contre il me semble que la CSM y est interdite

Alors, bonne nouvelle, au bout de 4 jours, je peux enfin toucher ma dent et elle n'est pas casser, ne bouge pas, c'est un morceau de gencive qui s'est retrouvé devant ? , arraché de la base et donne cette impression de dent cassée, mais maintenant il .....pourri, oui il n'y a pas d'autre mot ?, s'étiole, se délite, et donc je découvre que ma dent est juste un peu déchaussée, un poil de travers, mais apparemment intacte, le tuba ayant bien fait office de protège dent. Bon j'ai toujours mal et prend encore du tramadol au matin, la lèvre est à moitié cicatrisée. Je mange encore nouille et purée, mais ça commence à aller mieux, je peux avaler le tee punch....?

D'après ce qu'on m'a dit, il y a peu à manger et beaucoup de gélatine , mais autrement ce serait bon, un peu comme de la lotte Strictement aucun interet en csm, on peut l'approcher et le toucher à la main

Lèvre et dent? Oui avec n'importe quel gun d'ailleurs, c'est bien la première fois

Ok, merci oui c'est sensible au froid

Là c'est tout de même une connerie, il n'y a pas d'autre mot, de ma part. Je ne m'appelle pas prédator, j'ai tout de même un peu d'expérience derrière moi ? enfin, je le croyais. Ou alors c'est la vieillesse ....faut être lucide Wiwi, je suis aussi sur windy weather et je fais un mix des deux

Laisse, pas discussion possible avec les intégristes

Cr du 31/03/2018 qui a mal tourné….. Léo arrive pour une sortie sur Tamatave ce dimanche matin,après une semaine de mauvais temps. Journée qui commence plutôt mal car j’oublie de charger mes fusils dans le 4x4 en les laissant sur le bord de la route. Le temps de se retourner et les fusils envolés. En signalant à mon beau fils qu’un chariot était à proximité lorsque je suis parti, il alerte les gens du quartier et leur promet 50 000Ar chacun à ceux qui retrouvent mes fusils. En 5 minutes les fusils sont ramenés et le voleur, lui, est dans le coma à l’hopital après la dérouillée des gens du quartier…..Il y a encore du savoir vivre ici ! Après cet intermède, on part sur une mer bien calme…………avec 2m à 2.50m de houle alors qu’il ne devait y avoir que 1.70m. Winguru Madagascar n’est pas au top. L’épave de l’ile aux prunes est dans l’eau sale, Jean Pierre qui avait un doute se met à l’eau et nous confirme l’évidence. Le spot plus au Nord, me permet d’essayer la nouvelle et dernière configuration du fusil à 3 sandows, vu qu’à la dernière sortie le bungee avait fini dans l’hélice, je n’avais pu vraiment tester que sur un tir d’un petit aprion lointain (que j’avais raté à 7m) avant de remballer le tout. Donc j’ai augmenté le coef de 2 des 3 sandows et calé de la mousse dure sur le haut de la poignée afin de répartir le recul sur toute la crosse dans la main pour amortir le recul. Un tir parfait à 6m sur une babonne craintive malgré les 24m de profondeur. Léo et Jean Pierre en verront 4 mais inapprochables, ce spot est trop chassé, faudra lui ficher la paix pour le reste de la saison. On part 3km plus loin sur un plateau qui culmine à 10m, donc des apnées sur 12/14m, très agréable. Seulement la houle de surface balaye très fortement et on tient dans ce cas les grands fusils d’une façon différente, non pas par la crosse mais par le milieu pour faire le canard et , normalement, on commence à tendre le bras et attraper la crosse que quelques mètres avant l’agachon. Mais voilà je suis à peine descendu de quelques mètres qu’un merou faraud surgit dans mon champs de vision à 4m. Je commence à attraper le fusil par la crosse et je n’ai pas encore tendu le bras(j’ai peut être la main à 40cm du visage) alors qu’il commence à partir. J’aligne sans réfléchir , hé oui ça m’arrive aussi, et tire. Ah j’ai pas loupé le mérou, mais la talonnette de la poignée ne me loupe pas non plus ! Elle me percute, ou uppercut plutôt, la bouche. Heureusement que je garde toujours le tuba en bouche, ce qui dans ce cas m’a servi de protège dents. Je m’en sors avec la lèvre explosée et juste une dent cassée, sinon c’était toutes les incisives qui y passaient. Le reste de la dent est déchaussé, on verra bien. La sortie s’arrête là pour moi. Léo fera une babone, un croissant queue jaune et un beau perroquet et Jean Pierre une babone et un aprion, rien de bien folichon , mais vu les conditions de mer, c’est plutôt logique. On rentre plutôt que prévu et je ferai tout de même griller le variola loti au barbuc pour manger tous les trois, moi avec pas mal de difficultés malgré un tramadol pour calmer la douleur. Bon Ok, je fais la gueule sur la photo, avec la lèvre telle une patate, et contre coup , les poils ont poussés en quelques heures....:

Essayé pas plus tard qu'hier avec fléo 34 dont le masque n'était que buée, je suis allé chercher un petit bout d'éponge au fond, et plus rien comme par miracle, l'antifooling fait bien anti buée également

Je le planque dans mon bureau....?

Je confirme, je viens de recevoir ici à Mada ce petit outil et pour redonner un peu de tranchant à des lames coupant autant que leur dos, c'est parfait et vraiment pas cher

Pourquoi l'accroche poisson ne reste pas sur la ceinture? C'est plus simple pour déjà ne pas l'oublier. Je compatis ?

50 pour l'A/R?

Joli, KO

Effectivement, ça ne semble pas être la même variété, ici les lèvres sont d'un beau bleu pastel et juste les lèvres, sans débordement de la couleur, et un gros sourcil noir barre le front , à la mode des royales, et qui semble nettement moins bombé , prohéminent aussi

Je vois que je ne suis pas le seul à partir dans l'extase, bien plus qu'avec un thazard de 20kg Donc après recherche, c'est bien la même espèce que la carangue à plume, alectis ciliaris comme son nom l'indique et ayant aussi comme nom vernaculaire pompano cordonnier comme l'a indiqué virgili. Elle est tellement différente entre son adolescence et sa maturité que je pensais (bêtement) à une espèce à part. Elle est plus courante en Atlantique? Ici ça relève de l'exception

Superbe en doublé, difficile d'avoir les couleurs exactes sur une photo, c'est du visuel comme les couleurs bronzes du maigre ou moirés du mâle coryphène

En théorie, ça devrait être sortable avec encore une grosse houle due au cyclone à 1500km C'est seulement ma 3ème inox en 25 ans, c'est dire qu'on en croise pas tous les jours et des jolies carpes rouges comme ça, c'est une par an

Tu as beau leur dire, répeter et encore répeter: on ne passe jamais entre le plongeur et la bouée.....On met au point mort 10m avant d'arriver au plongeur. Ca ne pénétre pas dans ce qu'ils ont entre les oreilles, bon tant qu'il ne nous perd pas en mer......

La plus belle sortie de la saison 2018/2019 Dernier jour de beau temps avant une dépression engendrée par un cyclone traversant l’océan indien à environ 1500km d’ici. Donc on en profite pour sortir à 10h30, la marée commençant juste à remonter. Arrivés sur zone, le coin au gros, dérives pendant plus de 2 heures pour n’apercevoir qu’un joli thasard un peu trop loin et perdre un rainbow runner qui se déchire avec sa chair plutôt fragile. L’eau est pourtant bien claire, 15/18m mais peu de courant malgré un fort coef de marée. Jean Pierre lui fait une belle 3 barrettes et quelques licornes pour passer le temps. Le barquero en me ramassant, ramasse aussi mon fil et mon bungee dans l’hélice, allez 100€ de matos à la poubelle, je passerai bien 20mn rien que pour couper tout le fatras bloqué sur les pales. Du coup c’est maintenant le 125 avec moulinet. On se positionne sur la petite épave de l’ile aux sables que l’on voit depuis la surface. Première descente, Jean Pierre est sur le nez de l’épave, je m’écarte de quelques mètres et avant de me poser sur la coque j’entrevois par un hublot 2 belles carpes rouges. Je recule et me mets en stand bay 2m au dessus du hublot, prêt à faire feu. J’ai à peine une demi seconde pour lâcher le tir au passage suivant du poisson, que je loge dans la base de l’ouïe pour ressortir par la joue. Je bride de suite afin qu’elle ne parte dans les entrailles de l’épave, je la bloque contre le hublot. Heureusement que c’est un poisson assez faible la carpe rouge, ce ne sont pas non plus les monstres de l’atlantique. Je tire par à coups depuis la surface et fini par la faire passer par le trou de 30cm ….en pliant ma flèche ! C’est une très belle pièce, pour ici, 8kg. Guère de vie autrement, du coup direction le London , il est déjà presque 15h. Bouée de signalisation en place, première descente. L’eau est bien claire sur 15m puis devient laiteuse jusqu’au fond avec une visi qui se réduit à 5m. Dès mon arrivée dans l’eau sale, j’entrevois de longs fuseaux jaunâtres, barracudas à queue jaune de belles tailles. Je glisse tout doucement vers eux car ils ne bougent presque pas, tire sur le plus proche qui démarre par réflexe et meurt de suite, je remonte avec à peine 3m de fil déroulé du moulinet. Dérive suivante, juste une carangue à ailes jaunes isolée passera sur la flèche. Une autre dérive me permet de ne rien voir. La suivante sur la queue du London me permet là de tirer une carangue à points jaunes, puis une autre au milieu d’un troupeau. Je me repose un peu sur le bateau et passe voir Jean Pierre qui s’acharne depuis plus d’une heure près de la bouée de signalisation sans rien voir, pas une écaille. Je le positionne sur le nez détruit de l’épave où le fond se confond avec une grosse boule de poissons. A peine 2 minutes qu’il s’est mis à l’eau qu’il remonte avec un barracuda rayé. La boule consistait en une bonne centaine d’individus. Descente suivante, une carangue à points jaunes, la suivante un doublé de carangues, puis encore une ! Du coup je suis motivé pour me remettre à l’eau une dernière fois. Première descente, quelques barra à queue jaune passeront entre Jean Pierre et moi à la remontée, qu’il ne verra pas dans son dos. Je palme face au courant, en me disant que la descente suivante je serai, non plus devant mais derrière l’épave, pas loin de la bouée de marquage. Effectivement, je coule doucement le long du flanc du navire pour me retrouver vers 24m au dessus des ferrailles innombrables du bateau, dans une ambiance très glauque avec ce ciel chargé et le jour qui décline. Je cherche du regard une belle carangue qui louvoierait dans cette décharge, effectivement, j’en vise une, mais à ce moment précis, 3 ignobilis estimées à 20kg surgissent de mon dos et passent sous moi. L’une d’elles s’écarte des ferrailles, je tente le coup en me disant que de toute façon la flèche est déjà en train de rouiller et qu’elle est tordue, donc ce ne sera pas une grosse perte.Tir/ Rush vers le sable en remontant légèrement, parfait,je remonte de quelques mètres lorsqu’elle repart vers l’épave. Je bloque de suite, palme comme un beau diable , les C4 en fibres hards prennent leur utilité. Elle repart vers la côte, je lâche du mou et remonte à nouveau d’une dizaine de mètres en laissant faire. Le fil reprend maintenant de nouveau la direction de l’épave, flute ! Il faut que je respire, j’étais bien préparé mais là ça commence à durer ce rodéo. Je bride un coup puis laisse filer, remonte et prend enfin une goulée d’air,(merci la technique de ne pas lâcher l’embout du tuba car avec les deux mains occupées à ne pas lâcher le fusil…) je rebride un coup et…repart sous l’eau, je vais pour relâcher la pression mais le moulinet est bloqué, le guide fil en inox s’est tordu et appuis sur la bobine presque vide de toute façon.(je hais les moulinets). Je suis prêt à tout larguer, palme de toutes mes forces, reprends une autre goulée d’air, fait le yoyo encore quelques coups. Je hurle pour appeler la bateau qui est là de suite, le barquero se rattrape en comprenant la situation et me choppe le bras, puis au bout de 10 secondes attrape le fusil à deux mains et fait ensuite un tour mort sur le pied du taud avec le fil. Ca y est, je respire librement, reprends mon souffle et grimpe à bord. Le dyneema est tendu tel une corde d’arc, tout en enlevant les palmes, je me dis que si la carangue s’était réfugiée dans les ferailles, le fil aurait déjà du couper avec cette tension. Le barquero tire comme un malade sur le fil et fait un tour mort sur son poignet pour mieux tirer, je vais pour lui que c’est dangereux lorsqu’il arrive à prendre 1 mètre, puis deux. Je l’aide et on en reprend une dizaine . Là ça mollit enfin, elle ne s’était pas réfugiée dans l’épave mais mettait toute son énergie à nager à plat comme savent le faire les GT. En moins de 2 minutes, elle est à la surface et on la monte à bord, morte d’épuisement. Là, on reste scotché, médusé, ce n’est pas une GT mais une magnifique inox, variété inconnue de moi. Sa beauté nous sidère : les lèvres sont bleu pastel, le haut des flancs est parsemé de plaques d’un vert métallique striées de noir. Un gros sourcil noir barre son front, les flancs sont couleur miroir, inox poli, allant au rose sur le bas ventre.De plus sa forme en losange achève le coté irréel de ce poisson splendide. On prend de suite des photos, qui hélas ne rendront pas ces jolies couleurs.Poids 12.5kg, c’est moitié moins épais qu’une GT. Jean Pierre est tout excité est veut se remettre à l’eau pendant qu’on range tout ce foutoir et vide les derniers poissons. Il refera un barracuda. On rentre encore une fois à la nuit, avec plein de flashs dans la tête qui reviendront me hanter cette nuit, grâce à 3 poissons tournants autour des 10kg, la plus belle sorti de la saison

Oui, à peine cuit, rosé à l'arête reste le mieux