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CR du 26/02/2019 Quelques sorties guères fructueuses ces temps ci avec les grands coef, donc celle d'hier un peu plus interressante mais sur une bien grosse journée. Départ 8h du port de Tamatave avec un bon quart d'heure de retard....J'ai pris 80 litres d'essence pour le grand sud à 60km. On commence par faire des étapes le long du chemin, la première à 35km sur un spot superbe à 19/22m. Dès la mise à l'eau une trentaine de thazards m'environnent et tournent autour du baron. Je prends juste une goulée d'air, plonge et tire . Ce ne sont pas des gros, hélas et on n'en reverra plus un seul de la journée. Quelques km plus loin , un fond nous semble intéressant au sondeur sur 18m. Effectivement chacun tirera son épingle du jeu avec babonne, grosse carpe rousse, gros gaterins, carangues etc. On file ensuite sur les spots du large, rien, nada , walou! Pas un seul poisson de vu par nous trois. On termine par le spot de la bosse, première dérive beaucoup de vie mais pas de pélagiques ni de beaux prédateurs. On se positionne sur une cassure repérée il y a deux ans, c'est bourré de gaterins 3 barettes, accrochez vous pour le nom latin : plectorhinchus playfairi. Je réussirai un doublé et un triplé mais le troisième se décrochera, plus une cabot à oeil d'or de 7kg. Jean pierre fera 3 merous plus quelques gaterins et Nono un beau paquet de gaterins également. Il est maintenant 3heures, il est temps de revenir. On s'arrete à 4h30 sur le London, et là c'est du jamais vu: des centaines(milliers?)de carangues royales bien grosses, idem en carangues à points jaunes qui se croisent en sens inverse, des milliers de petites carangues igno de moins d'un kilo sur le fond, un spectacle hallucinant. Mais là c'est un peu la Bérézina, je perds d'entrée de jeu deux carangues,Nono idem, Jean pierre perd également un gros barracuda, tout ce monde est nerveux, nous comme les poissons. Bon on sortira en une heure deux carangues chacun tout de même.Ensuite on vide et nettoie tout ça en faisant chemin. Retour au port de Tamatave, il est 6h20, il fait nuit. Pêche de Jean pierre et moi:

Ca, c'est ce qu'on appelle une ancre de miséricorde. C'était l'ancre de la dernière chance avant de s'échouer, d'où le nom. J'en ai trouvé deux en Vendée, dont l'une dépassait la tonne; la plus petite a été sortie grâce à Titou et son aura, et trône maintenant sur un rond point de la Tranche sur mer

Pas du tout, j'avais bien levé les filets d'une daurade jaune et noire (acanthopagrus bifacsitus) et j'ai vu les filets se racornir et s'enrouler dans la poèle

Bon ben ça va, vous vous régalez!!

4 barra chacun sur le même coin, ça fait vrai beaucoup! Alors ce fusil, dis nous en plus maintenant qu'il est bien testé

Ca c'est du barra, 23kg!!!!!, il fait petit ton 12kg alors que c'est déjà du beau bestiau.

Il y avait bien longtemps que l'on ne t'avait vu, Pirate, même si on te charrie quelques fois, ça fait plaisir de te revoir

J'avais entendu que Zanzibar était plutot autonome et régit sous la charia. Mais bon les journalistes ne racontent pas toujours l'exacte vérité.

Donc c'est une petite unité ou alors un une frégate marchande avec quelques petits canons pour sa défense. Possibilité qu'ils soient en bronze vu la taille, avec la pointe du couteau tu aurais pu le voir de suite. lorsque j'étais moniteur en club, il s'agissait d'un club d'archéologie sous marine et donc j'ai pas mal appris avec le président(Pipelier), sur divers chantier auxquels je participais en hiver, en été je chassais bien sur

La CSM n'est pas interdite à Zanzibar? Je croyais

Ils font partis des mêmes que l'on voit sur la photo d'en haut?Combien y en avait il en tout? Cela détermine l'unité qui a coulée Qu'elle longueur font-ils, à peu près? C'est difficile à estimer sur une photo, on dirait dans les deux mètres. Et puis ils peuvent etre de deux matières différentes, fonte ou bronze. Les grosses pièces étaient en fonte, seules les petites pièces étaient en bronze et ont bien plus de valeur . Ils se conservent très bien alors que pour la fonte, il faut les replonger dans l'eau douce pendant 2/3 ans puis les passer à l'electrolyse pendant près d'un mois sinon ils s'effritent et tombent en poussière rapidement, ce que Cuba n'a pas les possibilités de faire. C'est tout de même un joli site que tu as découvert avec de fortes possibilités, seulement , Cuba.....

Désolé de devoir vous décevoir et mettre une douche froide, mais il s'agit d'une ancre à jas coulé, en fonte ou fonte aciérée, apparue vers le 19 eme siècle, et pour tout dire, elle me semble bien récente. Par contre les couleuvrines ont l'air bien anciennes, c'est elles qui peuvent dater l'épave car l'année et le constructeur sont toujours gravés dessus, mais les récup et les réemplois étaient permanents Les clous sont bien en cuivre , mais on en a fait à toute époque , même encore aujourd'hui.... Les ancres à jas du 16/17/18 eme siècle avaient les bras en bois, seules les oreilles ou pelles et l'organeau étaient en métal Ce qui n'empêche pas qu'il puisse y avoir un joli magot qui traine au fond!

Exact, on voit trop d'équipes ayant décrochées une bague , partir tirer le thon rouge avec des fusils totalement inadaptés. C'est de la bêtise, et je suis gentil.... Pour le thon il faut investir dans du materiel, c'est au minimum 2000€ d'investissement, à moins de se contenter de pièces inférieures à 50kg, mais je ne connais pas grand monde capable de résister au tir d'un thon de 200kg qui passe à portée. Il suffit de regarder le post d'Enzhoo pour comprendre, c'est vraiment LE spécialiste du thon, il en est à 64, donc il ne raconte pas des conneries et perd très peu de pièces, et lui c'est plutot 5 à 6000€ d'investissement

C'est drôle comme les divers récits sur le Mexique sont quasi exempt de chasses. On a vu 1 poisson avec Pirate, c'est à peu près tout. Virgili nous passe des voiliers du Costa Rica(protégés) et..... rien d'autre. Quelqu'un y a fait de jolies pêches?

cr du 17/02/2018 On peut résumé ainsi: les jours se suivent mais ne se ressemblent pas. 6h30 départ pour l'ile aux sables avec des surfeurs. Je les dépose à leurs vagues et me mets à l'eau sur le spot des gros qui se trouve à 800m de là. Première constatation, pas un pet de courant, donc c'est pas très bon, ensuite il y a de 1 à 4m de doucin en surface, ce qui permet tout juste de voir le baron mais pas de voir arriver les poissons, en dessous de ce doucin c'est 30m de visibilité..... A chaque dérive je verrai un poisson, en général du thasard de 8/10kg. Tous resteront entre 7 et 8m de distance car je ne les vois pas arriver et ils gardent leur distances à la poursuite, ou alors la nouvelle leur est parvenue que je tire à 6m maintenant et non plus 5. Je tente un tir dans la queue de celui qui me semblera le plus prés et je lui ferai une balafre blanche juste au dessus des scutelles, donc belle précision à 7m. A un moment je verrai un thon a dent de chien de bien 30kg mais idem il gardera ses distances. L'avant dernière dérive, je la fais plus au large sur 35m. En remontant d'une "feuille morte", je vois un poisson me passer au dessus la tête, je le poursuis doucement, il finit par se mettre en travers et me regarde arriver jusqu'à 6m et là il garde ses distances, j'hésite à tirer dans la tête, mais comme il me semble bien faire dans les 25kg je m'abstiens et tire derrière. C'est un wahoo, le premier que je vois et tire sur Tamatave. Il démarre illico mais assez doucement surement bien sonner par la flèche. Je rejoins la surface et attrape la bouée au passage. Ça le réveille et là c'est une explosion de puissance, je lache de suite, la bouée qui part sous la surface en faisant des gerbes d'écumes. J'appelle le bateau et récupère mon baron au passage puis on suit la bouée, du moins ses quelques apparitions car il continue plein pot pendant plus d'une minute et d'un seul coup plus rien. La bouée reste statique, je comprend qu'il est perdu, en effet il s'est déchiré rien au bout de la flèche. Un petit passage au retour sur l'épave du London vers 11h, là c'est 8m de doucin avec un peu de courant et 10m de visisbilité en dessous. Pas de carangues mais un petit thasard me passe à portée, tir, quasi KO mais la flèche repasse au travers, l'ardillon s'est refermé tout seul. Le wahoo l'a déréglé. Je comprends maintenant pourquoi gégé change toute la ligne de tir(fil, flèche et slip-tip à chaque gros poisson. Voilà, un beau fani pour cette sortie, c'est pas tous les jours dimanche, mais j'ai tout de même de beaux souvenirs, des belles images de ces poissons.

Le nom local est cabot à œil d'or, ou cabot marron pour les malgaches. Je pense que ça fait partie des loches, mais je n'ai jamais trouvé encore le nom exact. Apparemment, ça ne doit pas dépasser les 25kg, jamais de plus gros chez les mareyeurs. C'est plutot commun ici et assez couillon, c'est assez proche de la loche crasseuse(epinéphélus fuscogustatus)

CR du 16/02/2019 On prend les mêmes et on recommence. Ce coup ci départ vers le nord à 7h30, mer belle, pas de houle, pas de vent, conditions idéales, enfin presque, car c’est encore des petits coef. La petite épave à 10km vers le nord est notre premier arrêt. On voit à peine le haut des mats, pas de courant mais pas de poissons,elle est dans l’eau sale en bas 10km plus loin second spot, celui où j’ai tapé un thasard de 18kg et les carangues et aussi où Nono a fait son gros perroquet. On se met à l’eau avec les barons à 150m de la bouée, coté large, en pensant dériver vers elle ; que nenni que non point, il n’y a pas un pet de courant. Je vois Nono palmer vertement vers la bouée de marquage, elle est posée juste sur le bord du tombant à 22m et ça descend ensuite jusqu’à 34m. Je palme doucement et me ventile calmement, je suis encore à 80m de la bouée et je suis bien préparé, donc je descends au niveau du baron voir si jamais il n’y a pas quelque chose là-dessous. Effectivement, bonne pioche, un troupeau de perroquet se déplace vers la bouée et donc le tombant. Je continue sur ma lancée vers le fond(34m) , me sentant bien préparé. Les perroquets s’écartent hors de portée de mon 3 sandows sauf un qui progresse plus doucement et c’est le plus gros. Je palme vers lui doucement et fini par lâcher mon tir un peu loin, surtout pour du caparaçonné. Je remonte en lâchant tout, je devais bien être à 28m au moins. Je le vois se frottant violemment sur le fond en palmant vers la surface. Arrivé en haut je reprends la floatline et tire dessus, rien à faire c’est bloqué. J’appelle le bateau et lui passe la bouée et tire avec lui, ça fini par venir. Il nous faut bien 2 minutes pour monter le perroquet jusqu’à la surface et horreur, l’ardillon est juste pris sous la peau et ressort des écailles. Jean pierre qui se trouve finalement juste à coté est sollicité pour le doubler, mais le barquero qui n’a rien compris continue à remonter le tout a bord. Je l’aide en soulevant le perroquet afin de soulager le poids, Jean pierre est prêt à faire feu. Il fera exactement 10,140kg vidé, le record de Nono n’est pas battu. Remis à l’eau près de la bouée de marquage, je descends sur la cassure au pied du fil. Je vois un beau cabot s’enfiler sous la cassure et une babone qui me regarde quelques mètres plus bas(24/25m), je décide de tirer cette jolie babone en pleine tête, seulement la flèche passe sur la joue et ressort pas la babine, du coup elle s’enrague. Le cabot en profite pour sortir et regarder ce qui se passe à coté de lui. Poisson facile. J’appelle Nono et Jean Pierre, le temps de récupérer, je n’enchaine plus les plongées à cette profondeur maintenant. Jean pierre tire le cabot,tué net, 14kg vidé pile….Nono tire une babone identique à la mienne pas loin du cabot et qui s’enrague également : match nul ! Lui comme moi on les sortira du premier coup. Départ quelques km plus loin sur un spot repéré mais pas encore exploité, et pour cause, le haut du plateau culmine à 25m et descend à 35m, mais là avec cette eau très claire et ce manque de courant c’est le moment de vérifier tout çà. C’est superbe au fond, devant la cassure, des tas de blocs de roches plates retiennent une multitude de poissons.Un des plus beaux spots de Tamatave. Nono sortira son épingle du jeu avec 6 ou 7 prises, moi seulement deux pièces et la perte d’une très belle dame tombée, certainement plus de 8kg. Spot suivant , rien …. Il est 14h Jean pierre veut voir du bleu, pourquoi pas, on file vers le large à 20km, sur les bords d’un plateau qui passe de 40m à ….1000m. La visibilité est superbe, surement plus de 50m. On appâte pendant 2 heures avec les tripes de notre pêche, mais rien , juste un banc de barracudas en formation serrée sur le fond à plus de 45m…… On repasse pour rentrer, par la petite épave, Nono et Jean pierre se mettent à l’eau, je surveille, trop fatigué pour encore descendre profond. Nono tire une jolie bigeyes de 5kg , Jean pierre se rattrape bien et en fait une pareille et deux barracudas. Retour at home , 16h30. La première rangée de la photo c'est moi et Jean pierre, et la seconde la pêche de Nono

Il est plus jeune, plus rapide, a de meilleurs apnées(c'est pas difficile), il a aussi une meilleure vue que la mienne. Du coup si je pêche à son coté je ne fais plus rien, garantie

Grosso modo de fin octobre à noel

Pas facile de trouver des bourgeois Effectivement le fil s'étant emmêlé sur la tête ou les sandows, avec un gros poisson adieu fusil, le moulinet devient inutile

Les poids des poissons sont à 0.2kg près, vidés, les langoustes dépassaient allègrement les 2kg. J'ai mangé la moitié d'une ce midi, avec ma femme et il en reste encore pour ce soir, l'autre moitié est au congel. Difficile de chasser en vrai binome Jos, tu connais l'individualisme du chasseur sous marin. Petite anecdote, j'ai eu la visite d'un requin après le tir de la carangue points jaunes sur l'épave, un joli de 3m, que j'ai pas eu le temps d'identifier tellement il, était nerveux et rapide. C'est le premier vu cette année.

CR du 14/02/2019 Sortie avec Nono et un Français venu chasser à Tamatave. Je ne sais s’il veut paraitre, du coup je préserve son anonymat. Départ 7h30 avec du lourd, mon nouveau carbone 140 à trois sandows, home made. Je l’ai testé deux jours avant et il a fait mouche à 5 mètres, mais un tir ne veut rien dire. Il faut une confirmation sur une journée entière, ce qui sera le cas aujourd’hui. Donc direction le sud, l’ile aux sables où se trouve mon meilleur spot à gros. Le temps est idéal, pas de vent, mer belle, petit coef avec encore une houle résiduelle de 1.5m qui s’atténuera dans la journée. En 35mn nous sommes sur place, bouée de marquage de la zone pour se repérer et mise à l’eau pour tout le monde avec bouées, floatline, etc. Première constatation, on voit à 15m depuis la surface, donc c’est parfait et dès que l’on descend au niveau du baron, c'est-à-dire 7/8m, on voit le fond à 30m, c’est rare une belle clarté ainsi, par contre pas de courant ou plutôt très très peu, c’est pas bon pour les pélagiques et pareil pour la masse de licornes habituelles sur place, il y a seulement quelques fusiliers et petites bonites/thons, difficile de savoir à quelle famille elles/ils appartiennent. Bon première dérive en palmant, on se dirige doucement vers l’ile aux sables en vue et un plateau qui culmine à 14m. Je verrai un thazard furtif et un tir à 5m au fond, sur une petite babonne : ça fait mouche , traverse la tête et la flèche se fiche dans le sol,c'est bon la puissance est là et peu de recul contrairement aux pronostiques du forum. Je tirerai toute la journée à une seule main, donc c’est gérable sauf pour une fillette de 16 ans anémique, mais rien de rédhibitoire sur le recul. Seconde dérive, je vois un aprion de bien 10kg mais il va me manquer 1m pour le tirer. Lorsque je monte sur le bateau pour nous ramener au départ, Nono a sévit : un TdC de 10kg trône sur le plancher. Troisième dérive, un petit thazard de 5kg me passe limite à 6m, la flèche de 7.5mm le tuera net avec un tir extrêmement précis, là exactement où j’ai visé. Dérive suivante , un merou royal(plectopromus laevis) fera les frais de mon nouveau joujou. Dérive suivante , deux thazards identiques se présentent un peu loin sous le baron. Tir idem au précédent à 6m, il a la colonne cassé et se débat fort peu, la flèche l'a bien traversé c'est pourtant un 13kg. Nono n'aura pas perdu son temps avec deux belles langoustes porcelaines et un variola loti(grande queue). Les dérives suivantes n’apporteront rien de plus, du coup départ vers le banc malagazy à 15km de là. Mise à l’eau dans du cristal, il y a bien 25m de visibilité. Nono tire une perroquet et lorsqu’il remonte un Tdc de 30kg vient renifler son poisson… Sur le même coin je vois un beau rainbow venir au baron, canard et je descends vers le fond qui culmine à …..11m,car on est arrivé sur le plateau, ici avec un fort courant, et mon attention est attiré sur un aprion, donc je délaisse le rainbow(la proie pour l’ombre) et loupe l’aprion. Ce sera le seul loupé de la journée. Je remonte doucement alors que 3 thazards mes passent sous les palmes, ainsi qu’une babone vient me narguer pendant ma remontée. Le vazah qui m’accompagne perdra une carpe rouge. Après une seconde dérive(elles font près de 3km tout de même), je tire un platax en fin d'agachon sur 17m et remonte en le laissant au fond foudroyé, de la surface je vois un gros cabot à oeil d'or qui s'en approche doucement, j'appelle le bateau pour qui aille chercher Nono ou jean pierre mais il prend la floatline dans l'hélice.....Il est temps de remonter vers le London, il est maintenant 14h30. Un bon courant sévit sur l’épave, et la visi est moyenne à 10m environ. Je suis incapable de me ventiler en palmant et de descendre agachonner à 20m. Le Jean Pierre fait un doublé de carangues à points jaunes, perso j'en tire une sur un énorme banc mais à seulement 8/9m de la surface. Jean pierre fera ensuite une très belle carangue royale(ou dorée) de 5kg et moi je déchirerais une GT de 10kg alors que Nono arrivera a en sortir une pareille. Nono aperçoit un énorme banc de barracudas sur l’avant de l’épave à 100m de là où nous chassons, ce sont les blocs moteurs qui sont détachés avec des morceaux de structure. Je ne connaissais pas ce coin. L’épave de 110 m fait au moins 200m de long maintenant. Nono fait une carangue et moi je tire un bara à 6m de distance sur un joli Ko. J’arrête, je n’en peu plus alors que Jean-pierre lui a une forme terrible, il enchaine descente sur descente en se maintenant au courant. Une demi heure plus tard on repart vers Tamatave, il est 17h30, une grosse journée bien remplie et une jolie pêche au final.

Un banc de marsouins nous a accompagné hier pendant quelques minutes, ils passaient souvent sous le bateau....

C'est exactement ce à quoi je pensais, comparer un pneu avec l'un des pires rollers du marché....

Ils sont spécialisés pour le thon rouge: albacore, yellow tails et thons obèses, donc le reste est rebalancé à la mer, ça gêne le travail et l'ensemble du bateau usine est équipé pour le thon et souvent rien d'autre. Une relation , un pêcheur sardinier de l'atlantique sud, me racontait qu'un jours il racle le fond et ramasse plus de 400kg de langoustes. Ils en ont conservé quelques unes pour la tambouille et le reste rejeté mort à la mer. Pas équipé pour, pareil. Non, ce n'est pas la bonne explication. Et surtout ne pas confondre le thon albacore(albacares) ou thon jaune(vendu d'ailleurs sous l’appellation thon rouge) dont il est question ici en océan indien et l'albacore d'atlantique qui, lui est le germon ou thon blanc( thunnus alalunga) et ne représente pas grand chose en tonnage Ils sont dans les eaux internationales la plupart du temps, et font ce qu'ils veulent, personne ne peut les verbaliser: La haute mer est généralement considérée comme un « bien public mondial » couvrant un peu plus de la moitié de la surface planétaire et 64 % des océans1 . Elle est ouverte à tous les États, qu'ils soient côtiers ou sans façade littorale (article 871)1 . Le transport d'esclaves, la piraterie, le trafic illicite de stupéfiants et les émissions non autorisées y sont prohibés (articles 99, 100, 108 et 1091)1 et toute revendication de souveraineté par un État y est illégitime. En 1982, à Montego Bay (Jamaïque), un cadre a défini des règles et une autorité pour l'exploitation des sol et sous-sols marins, mais pas encore pour la colonne d'eau et la pêche.