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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. La plus belle sortie de la saison 2018/2019 Dernier jour de beau temps avant une dépression engendrée par un cyclone traversant l’océan indien à environ 1500km d’ici. Donc on en profite pour sortir à 10h30, la marée commençant juste à remonter. Arrivés sur zone, le coin au gros, dérives pendant plus de 2 heures pour n’apercevoir qu’un joli thasard un peu trop loin et perdre un rainbow runner qui se déchire avec sa chair plutôt fragile. L’eau est pourtant bien claire, 15/18m mais peu de courant malgré un fort coef de marée. Jean Pierre lui fait une belle 3 barrettes et quelques licornes pour passer le temps. Le barquero en me ramassant, ramasse aussi mon fil et mon bungee dans l’hélice, allez 100€ de matos à la poubelle, je passerai bien 20mn rien que pour couper tout le fatras bloqué sur les pales. Du coup c’est maintenant le 125 avec moulinet. On se positionne sur la petite épave de l’ile aux sables que l’on voit depuis la surface. Première descente, Jean Pierre est sur le nez de l’épave, je m’écarte de quelques mètres et avant de me poser sur la coque j’entrevois par un hublot 2 belles carpes rouges. Je recule et me mets en stand bay 2m au dessus du hublot, prêt à faire feu. J’ai à peine une demi seconde pour lâcher le tir au passage suivant du poisson, que je loge dans la base de l’ouïe pour ressortir par la joue. Je bride de suite afin qu’elle ne parte dans les entrailles de l’épave, je la bloque contre le hublot. Heureusement que c’est un poisson assez faible la carpe rouge, ce ne sont pas non plus les monstres de l’atlantique. Je tire par à coups depuis la surface et fini par la faire passer par le trou de 30cm ….en pliant ma flèche ! C’est une très belle pièce, pour ici, 8kg. Guère de vie autrement, du coup direction le London , il est déjà presque 15h. Bouée de signalisation en place, première descente. L’eau est bien claire sur 15m puis devient laiteuse jusqu’au fond avec une visi qui se réduit à 5m. Dès mon arrivée dans l’eau sale, j’entrevois de longs fuseaux jaunâtres, barracudas à queue jaune de belles tailles. Je glisse tout doucement vers eux car ils ne bougent presque pas, tire sur le plus proche qui démarre par réflexe et meurt de suite, je remonte avec à peine 3m de fil déroulé du moulinet. Dérive suivante, juste une carangue à ailes jaunes isolée passera sur la flèche. Une autre dérive me permet de ne rien voir. La suivante sur la queue du London me permet là de tirer une carangue à points jaunes, puis une autre au milieu d’un troupeau. Je me repose un peu sur le bateau et passe voir Jean Pierre qui s’acharne depuis plus d’une heure près de la bouée de signalisation sans rien voir, pas une écaille. Je le positionne sur le nez détruit de l’épave où le fond se confond avec une grosse boule de poissons. A peine 2 minutes qu’il s’est mis à l’eau qu’il remonte avec un barracuda rayé. La boule consistait en une bonne centaine d’individus. Descente suivante, une carangue à points jaunes, la suivante un doublé de carangues, puis encore une ! Du coup je suis motivé pour me remettre à l’eau une dernière fois. Première descente, quelques barra à queue jaune passeront entre Jean Pierre et moi à la remontée, qu’il ne verra pas dans son dos. Je palme face au courant, en me disant que la descente suivante je serai, non plus devant mais derrière l’épave, pas loin de la bouée de marquage. Effectivement, je coule doucement le long du flanc du navire pour me retrouver vers 24m au dessus des ferrailles innombrables du bateau, dans une ambiance très glauque avec ce ciel chargé et le jour qui décline. Je cherche du regard une belle carangue qui louvoierait dans cette décharge, effectivement, j’en vise une, mais à ce moment précis, 3 ignobilis estimées à 20kg surgissent de mon dos et passent sous moi. L’une d’elles s’écarte des ferrailles, je tente le coup en me disant que de toute façon la flèche est déjà en train de rouiller et qu’elle est tordue, donc ce ne sera pas une grosse perte.Tir/ Rush vers le sable en remontant légèrement, parfait,je remonte de quelques mètres lorsqu’elle repart vers l’épave. Je bloque de suite, palme comme un beau diable , les C4 en fibres hards prennent leur utilité. Elle repart vers la côte, je lâche du mou et remonte à nouveau d’une dizaine de mètres en laissant faire. Le fil reprend maintenant de nouveau la direction de l’épave, flute ! Il faut que je respire, j’étais bien préparé mais là ça commence à durer ce rodéo. Je bride un coup puis laisse filer, remonte et prend enfin une goulée d’air,(merci la technique de ne pas lâcher l’embout du tuba car avec les deux mains occupées à ne pas lâcher le fusil…) je rebride un coup et…repart sous l’eau, je vais pour relâcher la pression mais le moulinet est bloqué, le guide fil en inox s’est tordu et appuis sur la bobine presque vide de toute façon.(je hais les moulinets). Je suis prêt à tout larguer, palme de toutes mes forces, reprends une autre goulée d’air, fait le yoyo encore quelques coups. Je hurle pour appeler la bateau qui est là de suite, le barquero se rattrape en comprenant la situation et me choppe le bras, puis au bout de 10 secondes attrape le fusil à deux mains et fait ensuite un tour mort sur le pied du taud avec le fil. Ca y est, je respire librement, reprends mon souffle et grimpe à bord. Le dyneema est tendu tel une corde d’arc, tout en enlevant les palmes, je me dis que si la carangue s’était réfugiée dans les ferailles, le fil aurait déjà du couper avec cette tension. Le barquero tire comme un malade sur le fil et fait un tour mort sur son poignet pour mieux tirer, je vais pour lui que c’est dangereux lorsqu’il arrive à prendre 1 mètre, puis deux. Je l’aide et on en reprend une dizaine . Là ça mollit enfin, elle ne s’était pas réfugiée dans l’épave mais mettait toute son énergie à nager à plat comme savent le faire les GT. En moins de 2 minutes, elle est à la surface et on la monte à bord, morte d’épuisement. Là, on reste scotché, médusé, ce n’est pas une GT mais une magnifique inox, variété inconnue de moi. Sa beauté nous sidère : les lèvres sont bleu pastel, le haut des flancs est parsemé de plaques d’un vert métallique striées de noir. Un gros sourcil noir barre son front, les flancs sont couleur miroir, inox poli, allant au rose sur le bas ventre.De plus sa forme en losange achève le coté irréel de ce poisson splendide. On prend de suite des photos, qui hélas ne rendront pas ces jolies couleurs.Poids 12.5kg, c’est moitié moins épais qu’une GT. Jean Pierre est tout excité est veut se remettre à l’eau pendant qu’on range tout ce foutoir et vide les derniers poissons. Il refera un barracuda. On rentre encore une fois à la nuit, avec plein de flashs dans la tête qui reviendront me hanter cette nuit, grâce à 3 poissons tournants autour des 10kg, la plus belle sorti de la saison
  2. Oui, à peine cuit, rosé à l'arête reste le mieux
  3. En général les poissons cochers, ont les laisse tranquilles car ils sont signes qu'il y a de la vie dans le coin et donc que d'autres espèces plus nobles croisent dans le secteur. Ce ne sont pas non plus les meilleurs gustativement car ils prennent un gout de corail Essaye plutot les poissons soldats( Sargocentron spiniferum ) excellents à manger et faciles pour les débutants à l'entrée des grottes surtout où celle où vit une loche, ou encore les marguerites(siganus)
  4. Tes nouveaux wong sont au point? Apparemment, oui
  5. dom85

    Un Bon Couteau!

    Ca va hurler: meuleuse avec disque à poncer inox ?
  6. Non, non Toutes les cuisinières te le diront(les autres aussi), plus c'est long, plus c'est bon
  7. Et la liste des médocs, facile c'est la même....?
  8. Sans rien connaitre en anatomie humaine, je dirais que ce ne sont pas les mêmes muscles qui travaillent dans le vélo et le palmage
  9. Je change un peu de sujet Tu diras à Quentin que cette façon de vider les poissons est vraiment très moche pour la présentation des poissons sur les photos. Non c'est pas moche c'est horrible! Efficace pour la conservation d'accord, mais horrible, le poisson semble mutilé, ravagé. Pour ce qui est de la conservation, il, suffit d'emmener assez de glace, 10kg en bloc strict minimum et basta
  10. Je pense qu'une partie des capitaines rouges(letrinus miniatus) l'ont été à la ligne, les babones, aprions et cabot maron au fusil et aussi ce que vous ne voyez pas, une bonne dizaine de langoustes. Je pense cela car c'est comme les aprions, celui qui en fait 2 dans sa sortie est un grand chasseur, ils sont très très méfiants, du moins par chez nous
  11. Oui, mérité par celui qui le prend. La pêche de Nono le 12 mars, seul, je précise, un étal de poissonnerie à lui tout seul!:
  12. C'est plutot de l'éponge, mais effectivement, ça a plein de propriétés, alors pourquoi pas l'anti-buée
  13. Dans l'ordre gustatif, je mettrais la babonne en premier, puis l'arc en ciel et l'aprion, les autres loin derrière L'aprion(job) c'est le bar local en 10 fois plus méfiant
  14. Eric, il y a une pièce pour fixer la caméra sur le fusil. CR du 13/02/2019 Sortie hier matin pour les 3 mêmes lascars, beau temps à l’allée et gros clapot de face au retour, mais le mauvais temps étant annoncé, on profite des derniers jours potables. On monte vers le nord, donc une halte sur l’épave de l’ile aux prunes qui se trouve dans l’eau sale…. Ici c’est l’inverse de la France, les poissons sont hyper méfiants voire absents dans l’eau sale.Donc après une fani , on monte sur le spot à gros thasard : rien , nada malgré une eau bien claire, mais pas de courant = pas de poissons. Du coup on essaye sur un plateau peu profond, en moyenne 15m, car la veille, Nono a cartonné sur les babonnes (plus de 15….)Effectivement, on arrive à sortir quelques poissons, mais pas de grosses babonnes, et aussi chacun fera un aprion, poisson qui vous met le baume au cœur.Arnaud sortira également un beau coureur arc en ciel. On continue vers le Nord et à peine 1/2km plus loin, une belle cassure apparait au sondeur, ça passe de 26 à 33m, vu la belle clarté, on essaye dans l’espoir des pélagiques. Finalement je tirerai près du fond la plus grosse babonne de la journée avec dans l’estomac une licorne d’un bon kg ! Devant la cassure , une grosse raie posée sur 29/30m attend une paire de corones balèzes. Personne sur le bateau n’y prétend !Nouveau spot enregistré dans le GPS. Spot suivant, nettement moins profond , plateau sur 18 tombant à 24m, Jean Pierre fait une carangue points jaunes, Arnaud une grosse babonne et moi je loupe un rainbow runner en beauté. Il est temps de rentrer, on doit être à 25km de Tamatave et le vent s’est levé de face, il nous faudra 1h30 pour rejoindre le port. Au passage on s’arrête de nouveau sur la petite épave de l’ile aux prunes, dans l’espoir d’un changement de clarté. Au sondeur un grand banc de carangues voyage entre l’épave et 100m devant. Je serai le seul à les voir, il s’agit d’un banc de bien 200 GT, assez craintives, je pourrai juste en tirer une, pas bien grosse. C’est la première fois que je les vois en banc aussi nombreuses. Un peu de rouge pour Maigrat
  15. Tu me taquines oubien tu n'as pas suivi? ? C'est Eric qui me rachète la caméra
  16. Dis moi, Adzhoo, depuis quelques temps, je vois des thon jaunes, albacares, sur un de mes spots, dans peu d'eau: 30 à 20m. J'ai l'impression qu'ils sont méfiants au baron, car il y a plus souvent des TdC et des thasards sur ce spot et donc je suis au baron et ils font demi tour dès mon canard, alors que les autres chasseurs sans rien, ils les voient et viennent bien près. On appâte beaucoup à la tripe de licornes et thasards par contre.*Peux tu m'en dire plus, vu ton expérience avec ces poissons? Est ce que vraiment le baron peut leur faire peur?
  17. Avec du 2mm au lieu du 1.8mm, ça aurait peut etre tenu sur le thon de 10/15kg mais sur du 30kg en aucun cas(sauf colonne) et maintenant c'est devenu régulier les poissons au dessus de 25kg ici sur ce spot, soit on en voit, soit on en tire depuis deux mois maintenant
  18. Il fait parti de la catégorie des poissons couillons! Un peu comme la carangue royale (dorée,rayée, cochon, gnathatodon spéciosus) couillonne mais excellente à manger
  19. Oui, il va falloir que je préserve ce spot, ça fait 4 beaux poissons de perdus en 3 sorties, ça commence à faire, et risque de déstabiliser le spot qui n'est pas si grand que ça. Son monofil était en 1.8mm
  20. CR du 10/03/2019 Après le cyclone qui a traversé l’océan indien à 2000km de nous et engendré une belle houle de 2m pendant plus de 10 jours, de fortes pluies sont ensuite tombées dans notre quartier. Du coup j’avais peu d’espoir pour notre sortie d’hier, mais finalement sur une mer belle, la visibilité est juste à minima, 10/12m, pour les pélagiques, poissons recherchés sur mon seul spot à gros. Confirmation, c’est un vrai spot à gros ! On décolle à 9h30, le bon moment de la marée débutant vers midi, rien ne presse. On passe près d’une heure à la recherche d’un nouveau spot à quelques km de l’ile aux sables, mais rien, pas facile la recherche. Donc il est midi lorsque l’on se met à l’eau à l'endroit idoine, Arnaud, Jean Pierre et moi. Le courant n’a pas encore pris, donc pas de poissons sur ce premier passage. On en profite pour faire la petite épave de l’ile aux sables pas très loin, petite, tout est relatif vu qu’elle fait tout de même près de 60m. Pas grand-chose, je tire juste une petite carangue pour démarrer la journée , au bout de quelques temps on sent le courant prendre, retour vers le spot à pélagiques. Première dérive, Arnaud décroche un bel aprion, et moi je fais un petit thasard, Jean Pierre lui se maintient au courant encore doux et se met à tirer les licornes. Je leur fiche la paix car avec mon 3 sandows, je ne veux pas perdre une occasion, qui d’ailleurs ne se présentera pas. On passe 3 heures à faire des dérives, je sortirais deux autres thasards identiques au premier et ne verrai rien d’autre. Par contre Jean Pierre lui entre deux licornes, tire un thon à ailes jaunes estimé à 50kg, le poisson se décrochera au bout de quelques dizaines de mètres, pas traversé et Jean Pierre ayant peur de perdre sa bouée, y reste accroché, ce qui aggrave le problème. Arnaud lui en tire un de 10/15 kg à 2/3m . Il est équipé d’un double sandows RA de 130 et en plus du moulinet, le fusil est relié à une Bulit de grosse taille. La flèche traverse le thon, qui démarre comme….un thon. Le moulinet n’a pas le temps de se dévider que le monofil de nylon claque tel un coup de fusil. C’est pourtant pas faute de lui avoir dit que c’était de la m….. le nylon. Après ces déboires, on part sur le London à 3h, là l’eau est très sale a partir de 15m, mais on verra tout de même quelques petits bancs de carangues lors des passages rapides car le courant est assez fort, et même de très belles mais nerveuses, j’en louperai une de dessus, la cible n’est pas large mais c’était surement une 7/8kg. A ce petit jeu, Jean Pierre sortira son épingle du jeu avec 3 carangues dont une belle gros-yeux, moi et Arnaud une seule. Au bout d’une heure il faut repartir pour arriver avant la nuit.
  21. C"est exactement çà, très bien résumé. Le nombre de fois où un barquero maladroit m'a coupé le bungee ou la floatline, je ne les compte plus, surement plus d'une dizaine de fois.....Dont deux fois dans la même sortie!!
  22. Hélas oui, je pense qu'avec des poissons méfiants, ce gros cable que tu traines peut tenir éloigner les pélagiques. Pour le comprendre il suffit de regarder la méfiance des poissons vis à vis de la ligne de mouillage d'un bateau, alors que souvent l'ancre posée au fond attire un mérou curieux qui vient renifler ce truc. Différence de comportement entre le pélagique et le benthique. Il y a la possibilité de mettre 6/7m de monofil de 2.5 ou mieux 2.8mm entre le fusil et le bungee, mais là on se prive de pouvoir bloquer une GT de suite après le tir
  23. On pouvait en voir 7/8 dans la même sortie il y a ......40 ans
  24. Même remarque pour la pastenague et alors pour l'ange de mer, je n'en parle même pas!
  25. Pour le mérou c'est facile à comprendre pourquoi depuis 25 ans que le moratoire existe, il y en a si peu: Il n'est pas interdit à la vente pour les pro!!! Le moratoire n'est que pour les csm et les particuliers. De toute façon la med c'est tel St Pierre et Miquelon, trop tard!
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