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dom85

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Tout ce qui a été posté par dom85

  1. dom85

    Roquetas de Mar

    Effectivement le moulinet est à sa limite pour du poisson plus gros, à 20kg j'ai de fort doute sur sa résistance et surtout sa trop faible capacité VCTEric vend des moulinets Red-Tide, tu prends le modèle 60 et tu pourras mettre 90m de dyneema 1.8, sinon le modèle 80 tu peux y loger 100m de dyneema 2mm et là tu es blindé. Je peux en parler j'ai eu les 3 modèles: le 60, le 80 et le 100 Ce moulinet résiste à tout, ne perruque jamais et le frein ne bouge pas non plus de son réglage initial lors du rush Bravo pour ton premier gros, gaffe on devient vite accro 😁
  2. Lorsque nous posions les balances pour les crabes girafes, on a eu 3 thons albacores(dans les 20/30kg) qui ont sauté hors de l'eau à quelques dizaines de mètres de nous, du coté de 3 bassins Je vais m'installer à Saint Joseph, au mois de fevrier, ce sera 6mois la Run et 6 mois Tamatave. Il va me falloir trouver des partenaires pour découvrir ce secteur
  3. Je suis sorti 4 fois en mer, deux fois avec un pro pour la pêche aux crabes girafes et l'autre fois à la palangre aux thons de nuit(zero thon), on apprend à tout âge. Je suis sorti deux fois en CSM, une fois avec un ancien champion , Guy Gazzo qui a participé à la rédaction du livre de la chasse sous marine de Jean Claude remy (où j'ai aussi participé avec quelques photos), et Antoine son coach, nous n'avons quasi rien fait ni rien vu, en bateau en face du port de Saint Gilles, ce fut un bataillon de gériatrie( presque 230 ans à nous 3) mais tout le monde chassait encore sur 20m.🙂 Je suis sorti une seconde fois avec Philance du forum(super sympa), en partant du bord avec descente et escalade de la falaise au retour, qui m'a tué. Pas vu grand chose non plus, j'ai juste fait un petit TDC, mais guère vu de poissons valables autrement.
  4. Alors la suite indispensable à la technique sur la chasse des pélagiques c'est le baron Sujet diversement interprété même par Jack Passe, l'inventeur du système, qui a testé plein de variétés et moi aussi. Le meilleur baron ou flasher pour les anglophiles, c'est encore le plus simple comme déjà dit plus haut. Il ne coute quasiment rien et c'est tant mieux car c'est un élément que l'on perd souvent, au moins une fois par an si pas deux ou trois. Pourquoi? tout simplement par ce que lorsque vous tirez le poisson de vos rêves, vous n'y pensez plus à ce baron et il dérive au gré du vent et des courants. Normalement c'est votre barquero qui doit le récupérer mais si vous êtes en difficulté avec un gros, il doit d'abord vous venir en aide, passer une bouée avec bungee pour accrocher à votre fusil si le moulinet est presque vide. Et donc avec un peu de clapot, il est difficile de le repérer à plus de 30m, c'est pourquoi je recommande de le peindre de couleur voyante, le flotteur. Je rappelle que 120m de fil sur le moulinet est un bon compromis, on a le temps de clipser la bouée, 100m c'est rack et 80m vous n'aurez pas le temps avec un TDC ou un voilier, car une fois que le fil se met en tension, le poisson accélère fortement et vous commencez à faire du ski nautique à la surface....s'il n'a pas sondé, car là vous allez vite faire une descente vers les enfers. Maintenant la bonne longueur de fil du baron: pour moi, dans mon secteur et chassant en priorité le thazard, c'est 8m. 5 ou 6m c'est trop haut, le poisson ne montera pas car vous serez trop près, il se méfiera, plus de 10m c'est trop profond, le poisson montera moins haut et il sera passé le temps de descendre sur lui. Cette longueur convient à presque tous les poissons, mais si vous visez les thons, 10m sera mieux car ce sont des poissons qui se tiennent plus profond et sont plus trouillards. la masse qui doit le faire couler doit être assez importante, environ 200gr sinon le baron va se mettre de travers avec la dérive/courant. Vous devez suivre le baron à quelques mètres, derrière et observer partout mais pas vers le fond, ça ne sert à rien, et normalement tous les poissons vont venir dans le même sens que le premier. Si vous êtes à coté et qu'il y a peu de vagues, agitez le par saccades, cela ressemble alors aux tentacules d'un poulpe. Ma dernière sortie (hier) on a du voir une bonne dizaine de fois, des pélagiques en tout. De tout: bouledogues, tdc, thazards, dorades et un barracuda. A part le barracuda suicidaire, aucun poisson n'est réellement monté au baron, ils sont venus vers lui mais en restant ou profonds ou distants. Je penche pour la raison, que le baron qui est devenu plutôt terne avec le temps, n'était plus assez brillant, et donc plus assez attirant. J'en ai donc refait un neuf ce matin dont je vous passe la photo. Les éléments: une poche à vin neuve de 10L découpée en lanières, 8m de fil nylon, un morceau de tube inox pour la masse et une bouteille vide de lessive de 1L peinte en orange fluo à la bombe. Une poche de 5L convient aussi, mais c'est moins grand et cela donne ceci dans l'eau: le baron de Jack Passe J'en avais fait un similaire: une tôle d'inox de la forme d'une carangue, bien polie, un oeil de poupée collé sur la tôle. il marchait formidablement bien, j'ai même eu une loche qui est venue le gober avant de le recracher. Je l'ai laissé à un copain et me suis refais exactement le même: résultat il effrayait les poissons, je n'en jamais vu un seul approcher, du coup j'ai abandonné le modèle et suis revenu au principe de base. Ici celui d'un forumeur, je ne sais plus qui Des flasheurs du commerce , il en existe de toutes sortes et à tous les prix. C'est un peu un gri-gri, on y croit ou pas D'autres flasheurs commercialisés ici: CSM Authentique | Flasheur pour la chasse sous-marine (csm-authentique.com) Et pour répondre à Chtimax, on reconnait un vrai pélagique à ses scutelles et ses pinnules. Eléments qui lui confèrent sa puissance et ton poisson en est dépourvu 😁
  5. dom85

    "Des poissons pas si cons"

    Vidéo non disponible à Madagascar!
  6. Toutes les compétitions que j'ai faites pendant une dizaines d'années, le poisson était donné aux maison de retraite, de mémoire, les resto du coeur n'existaient pas encore
  7. CR du 27 novembre De retour de la Réunion depuis 3 jours, le temps vire au beau, c'est-à-dire de la pluie seulement la nuit, le vent devant tomber en cours de journée (ce qu’il fera) et hélas un reste de houle de 1.60m avec des pics à 2m constatés. Premier arret, l’épave de la Dominique. Si l’eau est claire en surface on ne peut voir l’épave car la houle remue le fond qui se retrouve dans l’eau sale, même en descendant à 17/18m on ne la voit pas. Nono loupe tout de même un barracuda jello dans un grand banc, je ne verrai rien. On file directement sur le second banc du large car c’est encore la descendante pendant une heure, la visibilité avoisine les 25m. Je suis avec l’ancien fusil 150 carbone, j’ai interverti les flèches entre le vieux et le neuf pour verifier. Un bel aprion de 4kg environ se laisse séduire par mon sourire charmeur, je l’épingle juste sur le haut du dos et il se déchire en quelques secondes, donc vieux fusil et la flèche neuve du nouveau fusil = tir un peu haut encore une fois comme sur le neuf. Au bout d’un quart d’heure de dérive un gros thazard arrive enfin au baron, ni moi ni Nono n’arrivons à l’approcher d’assez près pour lâcher la flèche. Seconde dérive, Nono fait un de suite un beau thazard, on appâte avec les trippes et j’ai changé de fusil pour reprendre le nouveau car un sandow a cassé sur le vieux. Un Aprion fini par avaler une trippe, je descends, il en avale une seconde puis a le temps de s’en faire une troisième lorsque je l’épingle comme il faut : premier poisson capturé avec ce nouveau fusil. Dérive suivante Nono refait un thazard après que je réussisse juste à en marquer d’une tache blanche à plus de 6m. Pendant qu’il travaille son thazard je vois une masse gris/marron s’approcher par le fond alors que je suis en train de remonter, son thazard étant bien transpercer cela ne servait à rien que je le double. Je repars vers le fond(qui est dans les 30m) pour voir qu’il s’agit d’un très gros thon à dents de chien, Nono me confirme qu’il dépasse les 60kg, mais je n’ai plus assez d’air pour l’approcher suffisamment. One verra ensuite deux bouledogues et un autre petit thazard mais trop loin, aujourd’hui les poissons ne viennent pas franchement au baron et reste très timides. Je vais en refaire un nouveau, il se terni un peu, c’est peut être ça. On part pour le canyon juste en face près de la cote à 2km devant nous, mais il est dans l’eau trouble des rivières avec toutes ces pluies, je vais tout de même confirmer que le nouveau fusil tire juste avec cette vieille flèche en tirant une grande bécune mais pas grosse, dans les 5kg. On fini le retour en passant par les spots du large et là, l’eau est superbe, plus de trente mètres de visibilité. Sur chacun des spots on verra un joli poisson, soit thazard soit dorades coryphènes et encore un gros TDC de bien 60kg que Nono approchera à seulement 5m mais ne tirera pas avec ses 40m de fil sur le moulinet, s’était perdu d’avance, poisson et fusil ! Bon finalement je suis rassuré, le nouveau fusil tire très bien c’est cette flèche neuve qui fait des tirs hauts, pourquoi ? J’ai bien regardé l’ardillon et le reste, rien de spécial, et avec une vieille flèche les tirs sont impeccables même à 6m.
  8. J'ai toujours le feu sacré de la chasse sous marine, je viens de lâcher la Vendée pour la Réunion, c'est nettement moins peuplé en poissons que Mada, mais j'ai tout de même réussi à sortir un petit TDC en partant du bord l il y a une bonne semaine. Il m'arrive encore de faire des sorties consacrées aux poissons benthiques, mais c'est plus pour faire plaisir à ma femme Pour la Vendée c'est plutot l'eau froide et crade qui me rebuterait maintenant, ayant de plus connu la bonne période où les bars et sars abondaient alors que les sorties du débuts d'été, j'ai eu du mal à faire un petit bar....
  9. Appendice pour le pélagique et ses techniques de chasse Un wahoo, dessous un thazard et plus bas une grande bécune, parmi les pélagiques les plus rencontrés Ce peut être valable aussi bien en Europe que sous les tropiques, mais vu que l’on trouve plus de pélagiques entre les deux tropiques, c’est plutôt orienté trip . Pourquoi cette chasse dans le bleu est aussi mythique que mystique ? Par ce que les montées d’adrénaline sont d’une telle intensité à chaque rencontre et encore plus après le tir avec le combat, que ceux qui y ont gouté sont accros pour le reste de leur vie. D’abord je passe sous silence qu’il vous faut du matériel adapté, puissant, résistant à tout, matériel que vous avez déjà testé, c’est impératif. Combien de récits de guides de chasses sur des personnes , sures de leur matériel et qui loupent une vache dans un couloir ! Perdent poissons et souvent fusils. Ce matériel est onéreux à très onéreux pour être efficace, mais c’est INDISPENSABLE pour ne pas blesser inutilement ces magnifiques poissons et réussir à les sortir. Il n’y a pas d’à peu près à ce niveau, la médiocrité est sévèrement sanctionnée, le moindre point faible lâchera à coup sur. Suivez les conseils de personnes dignes de confiance, ayant un bon nombre de gros à très gros pélagiques à leur actif, pas des beaux parleurs sur YT ou face de bouc, plus vantards que réellement confirmés, sur le tout gros. Seule et uniquement l’expérience compte. C’est donc principalement de la chasse au baron dont il s’agit et à l’appât( sardines) pour les thons albacores et les thons rouges, chasses dites dans le bleu(blue water, BW) le modèle le plus classique est encore ce qui fonctionne le mieux Donc vous possédez le fusil idoine pour les thons albacores, rouges ou tdc et les poissons à rostre. Puissant, qui fait mouche à 6m et traverse une planche de bois de 2cm d’épaisseur à 5m vu que la majorité des pélagiques se tirent entre 4 et 5m de distance, sauf le thon rouge plutôt couillon qui peut venir à 2m. Attention, dans le grand bleu , les distances sont faussées. Un truc pour savoir si un poisson est à portée de tir dans le bleu : on doit distinguer parfaitement l’iris de son œil. Il faut un strict 20m de visibilité pour bien y chasser, trente c’est mieux et cinquante l’idéal. Un bon guide c'est d'abord un chasseur de très haut niveau et c’est cher et ça se paye car il va vous emmener sur ses propres coins, vous assister et vous éviter de perdre votre temps et votre argent, normalement s’il est honnête, et s’il vous dit que c’est inutile de sortir, croyez le. Et Il faut aussi sortir un certain nombre de fois pour pouvoir croiser un beau spécimen sur ces lieux mythiques : Geyser, Hannibal bank, passe de Fakarava ou Madagascar(Mitsio et Radama, cap d’ambre et maintenant Tamatave) et de plus avoir une météo favorable, donc rien n’est garanti à coup sur. Quelques récits sur le forum de séjours ratés au Panama(pourtant le plus réputé pour le YFT) avec sensation d’arnaque(sortie par force 5, par exemple à 400€ la journée), donc bien se renseigner avant de partir : saison des poissons et saison des pluies/cyclones et bonnes références du guide. Maintenant quels sont les espèces les plus facilement rencontrées sous les tropiques en pélagiques : Surement la carangue GT(ignobilis) qui peut atteindre 60kg,( ma plus grosse jamais faite est de 41kg), mais des 15/20kg sont assez courantes. C'est un pélagique, mais elle peut se rencontrer dans 3m d’eau comme au grand large sur X milliers de mètres de fond, mais elle préfère les tombants, grosses patates profondes et épaves. Elle est assez facile d’approche lorsqu’elle n’est pas dans un secteur trop chassé, vient bien au baron, mais possède une puissance et surtout des ressources supérieures à un thon à dents de chien de même poids. La chair tient très bien et ne se déchire pas facilement, si vous ne la travaillez pas comme un bourrin. Attention, elle adore passer dans des grottes, toles et corail une fois tirée, il faut l’en empêcher, c’est là qu’intervient toute l’expérience du chasseur. Une carangue de 5kg sur un fusil coincé vous descend sous l’eau sans vergogne, alors imaginez une 50kg ! Ce n'est pas un poisson terrible à table. Là, je suis crevé après 20mn de combat intensif. Le thon rouge(thunnus thynus) je ne connais pas, juste les retours d’expérience de plusieurs amis, mais il se pêche facilement à la sardine, il en faut une certaine quantité. Poids jusque 700kg et les 200/300 kg sont courant à nouveau car il grossit très vite, en moyenne 30kg par an. S’approche très facilement. Reste à obtenir la bague, précieux sésame. Le thon albacore, en réalité albacares(ne pas confondre avec le thon blanc germon aussi appelé albacore par tromperie commerciale chez les saxons) ou thon jaune (YF)à cause de ses nageoires jaunes en faucilles, il peut se rencontrer dans moins de 15m d’eau mais c’est exceptionnel, il est alors solitaire et peut venir très près, mais à chaque fois ce fut dans mon dos ! Sur les grands tombants 100/200m il est plutôt en banc de nombreux individus qui ne font que des allées et venues assez rapides. Il est alors méfiant et il suffit d’un peureux pour éloigner tout le monde. Il peut venir au baron mais pas facilement, il vaut mieux l’appâter avec de la sardine fraiche, très fraiche, il est alors plus facile d’approche lorsqu’il avale les appâts, il faut le laisser avaler quelques sardines avant de tenter une approche, il est alors plus confiant. Adzoo, un spécialiste de ce poisson nous disait qu’il faut surveiller les sardines qui tournoient et lorsqu’elles disparaissent c’est que les thons sont là mais avec leur dos noir, on ne les voit pas à 25m. C’est toute l’expérience du chasseur qui va déterminer la réussite de cette approche. Une fois tirer, s’il n’est pas KO, ce qui est courant, il va sonder pour essayer de se frotter au fond et se débarrasser de la flèche, à vous de le travailler intelligemment. Sa chair est rouge et vendue sous appellation thon rouge. Le record du monde est à 160kg ,dont un de 120kg fait au polespear ! mais les poissons de 100kg sont déjà rares, surpeche oblige….. record du monde Le thon à dents de chien, (TDC),réputé pour ses démarrages foudroyants et sa puissance. Il résiste assez bien à la traction s’il est traversé, ce qui n’est pas facile avec les gros spécimens si l’on touche la colonne, ça ne le foudroie pas toujours. J’ai obtenu plusieurs fois de bons résultats avec une flèche dans la queue, la colonne y est alors plus petite et plus facile à traverser à 5m. Il fait alors une hémorragie et meurt exsangue en quelques minutes, chose curieuse il flotte alors et remonte du fond tout seul. Presque tous les pélagiques sont en longueur et donc lorsque vous essayez de les rattraper une fois qu’il est passé, la queue est un mètre plus près que sa tête, de la pointe de votre flèche. S’il est en chasse, il reste sur le fond et ne s’intéresse que peu à vous ou à votre baron, il faut alors descendre pour attirer sa curiosité, souvent à plus de 20m…. Il fera rarement deux passages. Il peut atteindre les 100kg mais déjà 40kg est un très beau morceau. Il ne cherche pas à se frotter au fond pour se débarrasser de la flèche, il part droit devant lui en général. Un rare doublé de gros TDC en quelques minutes , faits au moulinet Le thon blanc, appellation locale du thazard (scomberomurus commerson), le kingfish des anglais ou encore king-makerel. Mon poisson favori, c’est bien le poisson roi. Il vient très bien au baron, peut même en faire le tour. Il est solitaire au dessus de 15kg mais vit en bancs nombreux lorsqu’il est inférieur à 5kg puis par 2 à 5 individus jusqu’à la taille de 12/15kg. Il peut atteindre les 40kg en Australie(mon plus gros c’est 24.5kg à Madagascar) j’ai vu il me semble une fois un 30kg. Sa profondeur de balade est de l’ordre de 6 à 14m, jamais vu plus bas sauf en cas de poursuite. Contrairement au wahoo avec qui il a une forte ressemblance, sa chair et sa peau résiste fort bien à la traction. J’ai eu plusieurs cas de poissons proches des 20kg, tenus avec juste l’ardillon ouvert sous la peau, il faut alors le laisser s’épuiser avant de le doubler. C’est un combattant hors pair qui part dans tous les sens. On peut le rencontrer toujours sur des spots bien précis, avec des fonds allant de 3m à 30m en général, avec plus de profondeur d'eau c'est bien plus rare, jamais vu dans le grand bleu, ce n’est donc pas un vrai pélagique. Il adore manger les hexacanthus et les pêche-cavale , il faut rechercher les concentrations de ces poissons fourrages que l’on voit alors s’écarter rapidement à son approche et même chercher refuge auprès de vous. On peut le rattraper à la course, mais c’est tout un art. Il faut nager sur une ligne parallèle à lui à sa hauteur et non pas derrière lui ni plus haut, au bout de quelques dizaines de mètres il va alors faire un virage en arc de cercle et c’est à vous de couper la trajectoire qu’il va emprunter pour l’avoir à portée de tir. Cela fonctionne une fois sur 2 ou 3quand c’est bien fait. Mon plus gros thazard à l'heure actuelle et photo suivante la morsure d'u barra de 21kg sur ce thazard de 20kg et Et un autre aussi attaqué par le même barra Un autre thazard, c’est le thazard écriture, il possède plusieurs lignes de pointillés le long du corps. Son poids maxi est de 6kg selon le fishbase, j’ai du en faire deux de cette taille mais les 4 kg sont usuels. Il vit en banc nombreux plusieurs dizaines d’individus, toujours au ras du fond. Il est assez facile d’approche si vous l’avez vu venir, sinon il ne fait jamais un second passage. Thazards écriture de 5 et 6kg Le thazard franc, ou blanc, je le connais assez peu, j’ai du en faire deux je crois car il ne fréquente guère l’océan indien. Vit aussi sur le fond. Le wahoo ou thon banane. Poisson du large, il vit principalement dans le bleu. Il peut atteindre 70kg exceptionnellement mais déjà au dessus de 20kg c’est un très beau spécimen. Il ressemble beaucoup au thazard(d’ailleurs il est aussi appelé thazard noir) et beaucoup de pêcheurs les confondent, seulement ils ne vivent pas aux mêmes endroits, du tout. Sa chair est très fragile et il se déchire facilement. Un jour j’en ai tiré un gros, bien fléché, de 25/30kg, fusil relié à la bouée, j’ai lâché le tout mais au bout de 500m il n’était plus sur la flèche pourtant bien ajustée, il faut dire que la bouée oblongue faisait des gerbes d’écume 40m derrière lui. Il vit la plupart du temps proche de la surface comme la dorade coryphène et on les trouve aux mêmes endroits. Gégé (Gérard Grave) guide hors pairs, a un spot à gros wahoos, uniquement des gros à près de 100km au large des iles. A ce sujet, il y a des spots à petits pélagiques où ce sont toujours des meutes de petits et des spots à gros que les petits ne fréquentent pas, surement par ce qu’ils se feraient bouffer. Avec la dorade, c’est l’un des meilleurs poissons à manger, surtout fumé. La dorade coryphène. Elle vit proche de la surface la plupart du temps, même poursuivie par les bateaux polynésiens (potimarara), elle reste en surface et fait de nombreux crochets pour échapper à ses poursuivants sans chercher à plonger dans ce cas. Excellente à manger, elle peut venir facilement voir le chasseur. Le mâle est beaucoup plus gros, bariolé de magnifiques couleurs par rapport à la femelle et il a le front bombé. Poisson assez facile à faire….si vous l’avez vu venir. Elle grossit très très vite, atteint la maturité sexuelle à 4 mois et sa durée de vie est proche de 4 ans en moyenne avec une taille maxi de 45kg. Ce poisson était particulièrement abondant en méditerranée durant l’antiquité. une femelle bien colorée ce qui est rare et un mâle fait depuis un potimarara Les barracudas. Il existe un grand nombre de variétés de barracudas ou bécunes. Les plus courants étant le barra à chevrons et le barra rayé pouvant atteindre les 30kg en atlantique sud, le record du monde est à 27kg en CSM (Dudon). La grande bécune pourrait peser jusque 50kg, on la remarque facilement avec son « pelage » argenté tachés de gros points noirs. Réputé dangereux, il faut seulement faire attention une fois tiré de ne pas le prendre à la main tant qu’il n’est pas mort, sa morsure étant proche de celle d’un requin, il peut arracher une main. Des plongeurs sont arrivés même à les apprivoiser. Les gros sont solitaires alors que les petits jusque 10kg vivent en bandes parfois des milliers ensembles. Le barracuda jello a la particularité d’avoir les ailes et la queue jaune, dans l’eau sale, on ne voit que ces trainées jaunes passer, il est facile d’approche mais ne dépasse guère les 10 kg(record du monde à 18.5kg). L’année dernière j’ai subi des attaques sur deux thazards tirés à une semaine d’intervalle, l’un de 18kg et l’autre de 20kg, j’ai pensé à un requin dans ce coin, mais sur le second j’ai vu en m’approchant une grosse bécune passer en dessous du thazard bien esquinté. La semaine suivante, au même endroit, cette grande bécune s’est laissée approcher, fatal pour elle, elle faisait 21kg et donc attaquait des thazards équivalents à sa taille. La grande bécune peut être très méfiante et pas facile de l’avoir à portée, elle est souvent profonde, sous les 20m, alors que les autres barra peuvent se trouver dans à peine quelques mètres. Le barra vient souvent au baron mais jamais très proche, juste de quoi le faire dévier de sa course. Grande bécune de 21kg Le talang sauteur ou queen fish des anglais peut atteindre 12.5kg. Il passe souvent à portée en surface ou entre deux eaux mais avec une telle rapidité qu’il n’est pas facile à faire. Ici je n’en ai pas de balèzes mais coté canal Mozambique il est bien plus gros. Il vient bien au baron ou même voir le chasseur en surface. Faire très attention aux 3 épines dorsales particulièrement douloureuses en cas de piqures. Un superbe spécimen de talang sauteur, facile à reconnaitre avec ses gros points noirs sur le flanc Et maintenant les poissons pélagiques mythiques, les poissons à rostres : espadons et marlins Les marlins ou makairas ne sont pas que dans le grand bleu, on peut les trouver dans 20/25m d’eau. Au fond ou à la surface, c’est selon son humeur et la météo. Le plus rencontré par le chasseur étant le marlin noir, c’est aussi le plus gros pouvant dépasser les 500kg. Les bleus peuvent atteindre les 300kg et les rayés bien moins. Chaque année je vois un marlin en moyenne et en 35 ans de chasses tropicales j’ai réussi à en tirer…..2, et à les sortir d’ailleurs mais pas des gros, hélas. Sa rencontre est fortuite, pas de spot en particulier à ma connaissance. La meilleure technique pour faire du marlin consiste à sortir avec un bateau de pêcheurs à la canne. Ils trainent 5 ou 6 leurres à marlin (gros calamar en caoutchouc d’environ 200€ pièce, à la traine rapide, sans hameçon, à 30m derrière le bateau et lorsqu’un marlin émerge à coté des leurres pour rostrer, on met à l’eau les bouées puis le bonhomme qui passe à coté du poisson pour le tirer. Pêche pas très glorieuse mais au combien efficace et onéreuse, compter 5 à 600€ la sortie. Petit marlin noir de 56kg Les espadons. Jamais encore vu d’espadon classique(xiphias gladius), il vit en profondeur, plusieurs centaines de mètres et monte à la surface la nuit, selon les pro. L’espadon possède un glaive(long rostre et large) alors que le marlin à une épée,plus court et triangulaire. La dorsale et les deux nageoires pectorales sont plus longues que pour les marlins. Il est surtout pêché à la palangre par les pros. Par contre, les espadons voiliers, oui ! Il peut être solitaire ou en petit comité plus rarement pour le chasseur. Le dernier capturé en début de saison était avec 6 congénères selon mon barquero, perso je n’en ai vu que 2 passer sous l’eau, mais je ne regardais plus ailleurs, lorsque j’ai un pélagique dans le collimateur, je deviens fermé au monde qui m’entoure. Il est beaucoup plus facile d’approche que le marlin, peut venir à 3m mais le plus souvent passe à 4m. Il vient toucher le baron par curiosité. L’année dernière, alors que je me trouvais au fond, en remontant j’ai vu un voilier de bien 60kg toucher mon baron à 8m de la surface et Nono mon équipier l’a regardé passer à 3m avec sa petite arbalète. La majorité de ceux capturés vont de 25 à 35kg, il aime dormir près de la surface par mer plate. Sa rencontre, pour moi, a lieu aux mêmes endroits que les thazards et les spots à TDC . Il est facile à sécher net vu qu’on peut le tirer d’assez près. Une fois j’en ai eu un qui a fait plus d’un km avec le fusil et la bouée avant de le rattraper avec du mal avec le bateau(bateau de 6m avec 90cv), c’est dire si ça file vite, il est donné pour 92km/h en vitesse de pointe Un joli doublé de tdc et voilier aussi à quelques minutes d'intervalles, deux KO d'ailleurs Un voilier classique dans les 30kg, mais qui donne toujours une grande joie et en dessous mon premier voilier, un très joli Les lanciers, espadons sans voile ni rostre, ne dépassant pas les 35kg. J’en ai vu 3 ensembles l’année dernière sur 30/35m de fond d’environ 10 kg chacun, ils n’ont prêté aucune attention à mon baron ni a moi qui essayais de les approcher, donc rencontre peu probable et prise encore plus exceptionnelle Le cobia, un poisson que l'on rencontre assez rarement, j'ai du en faire deux en 30 années, c'est dire et vu un seul autre. D'abord de la surface vous allez penser qu'il s'agit d'un petit requin s'approchant de votre baron, vu de dessus c'est réellement trompeur. Il vient assez bien pour le peu que j'ai d'expérience avec ce poisson. Il vit sur le bord des récifs et jusque plus de 1000m de profondeur. Apparemment ils passent toujours aux même endroits. C'est un excellent poisson à manger. Le dernier fait cette année: Et enfin je rajoute l'aprion , Le job ou jobfish des anglais. Il ressemble à un bar avec la queue fourchue, seulement il est bien plus difficile d'approche, comme tous les vivaneaux il est particulièrement méfiant et se laisse approcher à la coulée plus facilement passé les 20m ou encore mieux en l'appâtant avec des trippes d'autres poissons, là il reste obnubilé par les autres morceaux car c'est un vorace. On le trouve sur le bord du recif seul ou en bande de plusieurs centaines. Plus il est gros plus il est facile d'approche et il peut atteindre 17kg, pour ma part le plus gros reste à 11.5kg et ici sur la photo un 10kg avec deux autres plus petits un autre de 9.5kg fait au simple sandow: Pour compléter le tableau, je dirais que l’on peut tirer (par chez moi) en moyenne pour les grosses pièces solitaires : Une GT pour 3 de vues Un thon albacore pour peut etre 15/20 de vus, mais un seul vu par an en moyenne Un tdc pour 2 à 3 de vus Un thazard pour 3 à 4 de vus, mais ils sont les plus nombreux rencontrés Un wahoo pour 2 de vus , mais peu rencontré Un barracuda pour 3 à 4 de vus Un marlin pour 10 de vus, mais un seul vu par an deux espadons voiliers pour 3 de vus, donc les plus faciles une coryphène pour 2 de vues, faciles mais peu rencontrées et enfin un aprion pour 20/30 de vus Et comme je l’ai déjà dit par ailleurs, vous pêcherez ces poissons que si vous vous y consacrez réellement, pas en chassant du benthique ! On ne tire pas le cerf en chassant des lapins.
  10. pour chasser avec de la houle ou dans la mousse il faut un fusil qui coule, à l'agachon non Pour la chasse à trou il faut aussi un fusil lourd pour le laisser devant les trous, s'il flotte .....
  11. Un mérou malabar, il est déjà acceptable, en plus c'est très bon, mais tu connais déjà 90% de la réussite d'un séjour chasse dépend du guide
  12. plusieurs retours sur des blocages(dont majcaam il me semble) , moulinet lourd en plus avec peu de contenance .... bref il y a mieux et moins cher
  13. La saison.... ça dépend du nombre de tirs dans une journée, si c'est jusque 50 comme ça peut m'arriver, pas sur que cela fasse deux sorties du 1.5mm
  14. Gaffe, les fourmis de feu font des brulures terribles Les grosses étoiles de mer s'appellent en effet "coussin de belle mère" Ca a l'air vraiment sympa, bon le rhum du soir me manquerait 😄
  15. Normalement loctite ou cyanolite J'ai les mêmes , les T 700 mais en dureté 40😁, sur chaussons mustang, un régal pour remonter en force
  16. Aucune incidence si ce n'est que sa durée de vie sera bien courte, pour les obus il faut mettre du 2mm ou du 2.2mm gainé, Eric, je ne chasse maintenant qu'avec des flèches à encoches et ça rentre sans soucis le 2.3mm
  17. Ensuite tu as une possibilité de descendre de quelques cm, au cas où : en changeant le diamètre des roues de la remorque
  18. le fond des océans est tapissé de fusils dont la plupart ont été perdu par incompétence Je l'ai déjà dit, j'ai perdu un seul fusil en plus de 50 années de chasse sous marine, un gros maigre qui me l'a arraché des mains, le seul et unique fusil perdu, pour l'instant mon plus gros poisson sorti jusqu'à présent faisait 122kg, mais un muzzle wrap peut arriver à n'importe qui et j'ai reussi à sauver mon fusil de ce cas, à deux reprises sur des carangues de 20kg(avec de la chance). Mais il y une telle différence entre du break away et une chasse au moulinet, une telle montée d'adrénaline dans le combat qui suit, une telle liberté de mouvement pour le chasseur aussi que je ne suis pas prêt de retourner en arrière. Eric l'a bien expliqué, avec un barquero compétent, fort peu de risque de perdre le fusil pour un chasseur confirmé et expérimenté, mais si vous n'avez pas cette expérience derrière vous, alors oui, restez relié à la bouée impérativement
  19. Ben, il y a dix ans, y avait quasi rien d'intéressant pour les csm dans les 3 magasins que j'ai visité de Paris, par contre leur site sur le net était abondamment achalandé
  20. dom85

    Retours/avis contact RGZ

    c'est pas son genre, je lui avais demandé une facture pour recupérer la TVA à ma 3 ème paire de palmes chez lui, il ne m'a jamais répondu..... Mais il livre à tout le monde sans exception, jusqu'à présent
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