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wood

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Tout ce qui a été posté par wood

  1. Salut les copains, Je n'ai ni eu beaucup de chance, ni eu le temps de chasser ces derniers jours. Aujourd'hui je reviens avec une petite pêche, juste de quoi se mettre quelques choses sous la dents. Aujourd'hui j'ai l'opportunité de plonger et après une bonne grasse matinée, le bateau quitte la terre ferme à 10h11 précise. Après environs 45 je suis sur le spot. Aujourd'hui l'objectif est du thasard, pas du bien gros mais l'autre espèce. C'est la saison de reproduction n peut observer des banc de plus de 200 individus. Donc sur la première pierre c'est très décevant je change vite de spot. Il n'y a pas grand chose à voir. Je continue les prospection. De la surface je verrais une sarde, à la coulée elle s'enfuira sans demander son reste. Je ne la reverrais plus. Je poursuit les recherche. Sur une apnée que je ne sens pas du tout je vois un petit groupe de 5 thasard venant de nul part qui se précipite sur moi. Je ferais bien attention de bien visé (suite à une série de loupé) et il est dessus. Finalement après deux heures ce n'est pas trop tôt. La flèche se place sur la partie supérieure derrière la tête. Je reste sur la même pierre après avoir fait les trippes mais sans succès. Je décide donc de changer de spot. La précédente et décevante, c'est le désert de gobbie. Il ne me reste plus beaucoup de temps je décide d'aller sur ma pierre secrète. La aussi ce n'est pas très réjouissant. Un petit groupe de petit thasard me passera à côté sans crainte. Je fini pas me décider de rentrer le morale et les batterie un peu à plat. Juste avant de remonté je vois pas trop loin une pierre, je tente ma chance. Je ne suis pas déçu quand je vois tout un banc de thasard formé un vortex très large avec des gros. Je tente une coulée en bordure du vortex, l'effet est immédiat. Les premiers (petit) arrivent les plus gros restent à distance. J'essaie d'en viser un sans trop faire de chi-chi quand à la taille et oui souvent j'attends et je perd tout, bref la flèche part et elle touche légèrement en dessous. C'est pas très gros mais très nerveux, j'essaie de le prendre à pleine main et une fois fait je l'achève. Je ferais une dernière dérive sans succès. La photo pour plus tard je n'ai pas eu le temps de la mettre sur le PC.
  2. Magnifique prise félicitation.
  3. Bien joué!!!
  4. Les Litchi ne m'en parle pas. Je restais à la cimes des arbres les plus hauts durant des heures entiére à en bouffer les jours de vacances. J'en mange par kilo.
  5. He ben... C'est cool pour les CRs. Pour avoir vécu ça j'ai un peu l'impression d'y participer. Merci.
  6. wood

    Trip Panama

    Moi aussi j'aurais dis moins. Mais les deux premiers décrochés surtout le plus gros me reste toujours en travers de la gorge.
  7. wood

    Trip Panama

    Léger problème de connection et de temps. Voici les photos sinon rien recu des autres désolé.
  8. Ha ouai t'as pas tiré se jour la, c'était dans quelle discothèque... kc
  9. wood

    Trip Panama

    Merci à tous pour vos commentaires. J'ai pu faire quelques vidéos, si si parfois on peut deviner le thon. Je ferais donc une vidéo mais il me manque les parties des compagnons. Les photos arrivent. Oui la chasse au gros ne s'improvise et a un coût important.
  10. wood

    Trip Panama

    Salut et voici le dernier jour et je vous balance les photos. Le dernier jour on peut sentir l'épuisement de tous le monde. Il a plu toute la nuit, dès les premières lueurs les types du camp on commencés à tout démonter. On était les derniers de la saison, après trois mois ils sont tous excités de rentrer chez eux. On prend un petit déjeuner rapide, on c'était mis d'accord pour retourner vers les 13h00 ils nous reste environs 4 heures de chasse. On par directement sur Hannibal Bank, les conditions ne sont pas très bonne, mais chassable. on fera de la dérive et on tentera de suivre des chasses mais très diffusent sans aucun résultat. La première dérive je tombe sur un banc de carpe un vortex de plus de 200 individus, je tente un tir, c'est le dernier jour, première dérive, mais je réussi à le rater. Sur le reste de la chasse on verra de temps à autre des thons plus tôt furtif et surtout distant. Retour sur la première île. La marée est basse on ne peut pas rentré dans l'immédiat. Nous devons conduire sur Panama City pour que je puisse prendre mon avion de lendemain. Il pleut on prend le temps de tous laver. Ensuite on passe à table, très tôt. Et la par miracle une belle blonde, venu pour le surf débarque. Après plusieurs jours sans compagnie féminine sa fait un choc. C'est bien plus tard que j'ai compris que lorsque que j'ai pris ma douche sous une gouttière à poile qu'elle m'avait vu... Bref dernier détails avec la responsable et on rejoint Panama avec les locaux. Se fut un très bon trip, comme je le concevais. On a vu du thon tous les jours. Le guide à fait son bouleau bien que dès le troisième jours on sentait une vraie démotivation de sa part. Il était de bon conseil et surtout assez dynamique sur le matériel. Sur l'organisation il manque cruellement de préparation et de communication à tous les niveaux. Si les premiers contacts donne confiance ce n'est pas le cas pour la suite. Il y a de la place pour amélioré la prestation mais dans l'ensemble je ne suis pas déçu. Le matériel est a rude épreuve et doit être adapter. Au niveau bouée j'étais confiant mais léger pour un très gros thon. Il faut également ajouté à cela les cordes flottantes et surtout les bungee. Seul le matériel adapter et de bonne qualité doit être utilisé pour ne pas perde de poisson ou de matériel. Le bricolage n'a pas vraiment sa place. Au finale après ce trip, j'ai encore plus envi d'en refaire. Pas forcément sur ce format ni dans le même pays mais j'avoue que j'ai vraiment apprécié. Bien qu'on était tous très différent des uns et des autres y a eu une assez bonne ambiance, je n'hésiterais pas à repartir avec eux. En tous cas ça ce trip m'a ouvert d'autre opportunité.
  11. wood

    Trip Panama

    Troisième jour, la nuit à été lourde et chaude et ça se voit sur les visages. Bref le plan de la journée commence par Hannibal Bank. Les pêcheurs à la ligne sur une dérive viennent se rapprocher bien trop près de nous et une engueulade éclate avec notre guide. il attrape la ligne du type et essaie de la coupé avec ses dents, et ca s'enchaîne dans tous les sens difficile de se concentrer, la tension est palpable même sous l'eau. Les apnées s'enchaînent et l'histoire se répète. Tout d'un coup les RRs remontent avec les bonites et dessous ou juste après suient les thons. On enchaîne les dérives, de temps en temps on revois les même choses, parfois sa saute autour de nous, voir très proche de nous. Sur une dérive j'entends gueulé derrière moi, je ne fais pas attention dans un premier temps. Je continue ma chasse mais je trouve le temps long alors je regarde ce qui ce passe autour de moi. C'est tout simplement l'un des compagnons qui à fléché un thon. Moi qui est à quelque mètres de lui je n'ai rien vu, pas une seule caudale. Je me rapproche d'eux, mon coéquipier est déjà présent pour l'aider, je reste a distance pour ne pas gêner. Après quelque difficultés il finira par l'achevé, avec en prime une flêche plié lors du doublage. On remonte au bateau avec stupéfaction on constat que le 4ième collègue avait eu le temps de remonter un thon tous seul sans bruit tout en discrétion. On les estimera entre 25 et 30 Kg. Je me retrouve donc le seule à ne pas avoir remonter un thon. Sur une autre dérive je vois des morceaux de thons disparaitre. Je fais une apnée à moins de 10 mètres de profondeur. Je sais qu'une ombre rode dans les parages. J'attends. Rapidement il revient, il gobe un premier morceau de sardine, je l'attends sur un deuxième morceau, le plus éloigné de moi, mais suffisament proche pour un tir. Je le vois venir j'ai le temps de prendre mon temps, je lâche le tir, il est parfaitement placé. Le fil commence à parti, la flèche se détache du fusil, je remonte avec la floatline dans la main confiant de moi, et j'attends que la première bouée passe devant moi...et j'attends...mais rien ne se passe. Alors je reprend mon fil jusqu'a que je constate que la pointe détachable c'est encore brisée. Je remonte au bateau, je lâche tout et prend mon sandwich. J'étais l'un des seul avoir vu du poisson sur cette dérive. le plus proche de moi au moment du tir avait tout vu et ne comprend pas lui même. J'essaie de me calmer, 2 thons perdus en 3 jours et il reste moins d'une journée de chasse. C'est un fiasco totale, autant d'énergie et d'investissement pour en arrivé à la, tous ce que je voulais évité et déteste, blessé du poisson et perde du matériel. On réfléchi rapidement sur la bateau. On récupère un tip du guide avec le bon pas de visse et une pointe détachable Riffe d'un des compagnons et rapidement je retrouve la motivation. Il ne me reste plus beaucoup de temps. Au loin on aperçoit une chasse. Je suis sur motivé pour celui si. Le guide met les gaz, les locaux sont derrière, ainsi qu'un pêcheur à la ligne. On arrive de justesse en premier. Le guide essaie de bien juger la trajectoire, ils avancent rapidement. C'est un tronc d'arbre à la dérive qui créé tous cela. On ne voit pas vraiment de thon mais sa saute dans tous les sens. Il nous dépose à a peine quelques mètre. Les autre sont fairplay, je suis l'un des premiers à l'eau. Je nage à pleine vitesse pour être le premier dans l'action. Je vois le spectacle mais les thons pas de grande taille coulent directement, seule restent les carpes Je tente une coulée sans succès, 15 secondes toute au plus. A la suite de ma coulé je ne vis plus les thons, et tous les autres poissons suivent le pas. Je fais demi tour au bateau, avec beaucoup d'amertume. Bref ce n'est pas encore la fin. Peu d'espoir mais espoir quand même. Au loin on aperçoit un regroupement d'oiseau, on fonce sur les lieux on se met rapidement à l'eau, mais on ne voit rien. Les oiseaux se dispersent et bougent très rapidement on essaiera plusieurs fois de les suivre mais à chaque fois c'est la même chose, ils se dispersent, changent de direction et rien dans l'eau, les dauphins ne sont pas de la partie. Le guide est très septique sur la poursuite des oiseaux dans ces conditions. Lui n'est plus très motivé et l'espoir commence à disparaitre. Une nouvelle chasse un peu plus concentré au loin, on y croit. Le barquero met les gaz, sa ressemble à la dernière chance. On arrive sur les lieu le guide prend le temps de faire une vidéo, sa saute de partout, des petits thons. Il me fait un petit signe pour me dire que je serai le premier à l'eau et tout le monde est d'accord, le dernier espoir. Au moment ou il met le matériel dans l'eau mon collègue se jette à l'eau juste devant moi et je retombe sur lui. je nage vers mon fusil lancé à quelques mètre de moi par le guide. Pas question de laisser passer cette chance, le soleil est déjà bien bas. Je m'élance avec panache tout en essayant de ne pas trop m'essouffler, je sais ce que je dois faire. J'arrive à 5 mètres du bouillon et je coule. Mon apnée ne dure pas plus de 30 seconde ou je verrais tous les poissons passer sous moi. Je remonte, essaie de reprendre mon souffle je n'aurais pas d'autre chance l'eau commence à s'éclaircir, le poisson part. Je fais ma coulée, je vois les thons plonger en profondeur rapidement je tente un tir très risqué qui ne me ressemble pas. La flèche se détache sans encombre, je contrôle la floatline dans ma main tout en remontant à la surface, la première bouée rigide coule. Au bateau j'entends Yeah MAN!!! Les bouées font leur travail. Je m'accroche à la seconde bouée, fusil à l'épaule je me laisse trainer. Je laisse faire les bouées, je sais que le tir est très mauvais et que je risque de le perdre. Mon collègue me rejoint, encore plus content que moi. Il me propose de me délester de mon fusil et de prendre une autre bouée et le fusil pour le doubler. Je l'informe qu'il est très mal tiré et sa ce ressent il a beaucoup de force pour sa taille. On commence à le remonter, je me ventile et coule. Il est loin d'être fatigué, la pointe détachable tient par un lambeau de peau. Il est nerveux j'essaie de me concentrer mais au moment du tir, il à regain d'espoir et j'arrive à le rater. Je remonte et mon collègue comprend tout de suite. Je ne l'entends pas gueuler dans son tuba mais je sens son agacement. Je lui fait part que le poisson tient sur rien. Je reprend rapidement mon souffle, ventile et repars. Je ne fais pas dans la dentelle, je lâche le tir c'est bon, la flèche est bien planté. Je remonte avec un sentiment de légèreté, je peux profiter pleinement. Je ventile rapidement pour l'achever et le remonter. Le temps que le bateau revienne, nous on sort toutes les flèches et on défait les nœuds tranquillement et puis c'est la session photo. Il ne sera pas très gros environs 25Kg.
  12. Billet acheté avec la companie Américain Airways opéré par Americain Airlines. Trajet aller: Haiti, escale à Miami, Miami Panama Trajet retour: Panama séjour à Miami, Miami Haiti. 2 baggages en soute autorisés. On peu changer un baggage en soute contre un baggage hors normes pour du materiel sportif sans charge ni pour le surpoids. Il faut mentioner matériel de pêche et pas matériel de chasse-sous marine.
  13. wood

    Trip Panama

    Non non je suis retourné depuis presque une semaine. Mais pour ne pas que ca soit indigeste je vous livres les aventures en plusieurs morceaux donc: Second jour, on se lève plus motivé les un que les autres. Un rapide petit déjeuner et on embarque. On s'équipe méticuleusement, rapidement et silencieusement pour certain. Rapidement on assiste à une chasse, le guide met les gaz. L'excitation monte d'un cran. On arrive sur le premier spot, y a des dauphins, et de nombreuses méduses, il n'en manquera jamais lors du séjour. Je commence à développer une méthode. Les thons et les dauphins s'enchaînes et se suivent dans une eau pas très claire. Je plonge, tout ce passe vite, bien trop vite, aucun moyen de viser quoique se soit. Après l'effervescence je remonte au bateau, on remonte tous. On échange ce que l'on a pu voir et je suis l'un des seul à avoir vu quelques choses. Rapidement on voit une autre chasse et c'est reparti. C'est très concentré certainement un tronc qui flotte. Le guide me dépose très proche de l'action après quelques coup de palmes je suis dedans. Je fais une première coulée sans aucun effet, 10 secondes tout au plus à 5 mètres de profondeur. Je vois les thons passer bien trop vite sous moi. Les sardines ou carangues (désolé pour la mémoire qui flanche sur les détails), viennent prendre refuge sous moi. Les bonites essaient de les chasser mais prennent peur en me voyant. Les carpes partent très rapidement et les thons en font de même. Je remonte de ma petite coulé et j'entends en provenance du bateau le guide gueulé YEAH MAN...Je comprend très vite qu'un thon à été tiré, en espérant que ca soit mon collègue. Je me concentre sur ma chasse en pensant que les thons vont revenir pour les sardines autour de moi mais c'est finalement sans espoir. Je relève ma tête et vois que les bouées de mon collègue sont en travail alors je vient l'encourager. Dans un premier temps je le laisse géré tous seul et rapidement je viens l'aider. Son bungee se rompe et le thon est à plus de 30 mètres sur la dynemma pas suffisamment grosse pour les clips. Je prends la relève pour remonter le thon, mon collègue se ventile pour le doubler. Je fais un gros effort pour ne pas pendre trop de risque avec mes doigts et il va le doubler à plus de 20 mètres. Une fois doubler il remonte sans effort. Le thon ne tire pas vraiment, le premier tir à du être bien placé. Je fais encore un très gros effort pour le remonter au maximum pour qu'il puisse l'achever, il ventile est c'est parti. Il le remonte, il est beau, on l'estime entre 60 et 70Kg. Les autres on vu du poisson mais n'ont pas pu ajusté un tir. Séquence photo, séquence découpage pour garder les meilleurs morceau au frais. Après avoir déposer le reste du thon sur l'île s'en suit 2 heures de recherche infructueuse. Au final on repart sur Hannibal Bank pour faire de la dérive. La c'est une autre méthode, on jette des bouts de sardines pour faire remonté les poissons. Les Rainbow Runners sont présent, quelques carpes en profondeur et parfois des gros thons solitaire. Aucun tir ne sera effectué sur le reste de la journée. Retour au campement, apéro autour de gros sashimi de thon, c'est délicieux, accompagné par des petits blocs de thon saisies à la poêle avec une sauce légère.
  14. Ce trip n'a pas été des plus simples dès le début. L'idée à germé en Octobre 2014. Par soucis de matériel approprié à un trip de ce type, je fais rapidement volte face. Mais entre temps ayant passé une petite recherche sur le forum, l'un des membres est fortement intéressé par le trip (lui même en préparation) et me propose donc de prendre l'un de ses fusils un bois 150cm avec 4 sandows de 14, je pense que ca va le faire. La problématique étant résolu, ont conclu après discussion d'un départ pour le mois de Mai. On se retrouve donc à l'aéroport de Panama city. Le lendemain on fait 6 heures de routes pour retrouver notre prestataire de service. On dors sur une première îles la première nuit où nous faisons la connaissance du binôme qui nous accompagnera , deux autres français. Notre guide nous gonfle les bouées après un léger briefing. D'après lui on est au bon moment de la saison, y a du thon présent. Le lendemain départ après le petit déjeuner après 1h30 de bateau on est sur Hannibal Bank. Tout excité, tout l'équipe se jette à l'eau rapidement pour débuter les dérives dans une eau pas vraiment bleu, visibilité 12 mètres tout au plus. Les fonds remontes jusqu'a 50 mètres à certain endroits. Avec quelques sardines pour appâter on enchaîne les coulées. Dans les 20/30 mètres les différents acolytes verrons Rainbow runner, carpes et thons... par intermittence et furtivement, et parfois des gros mais sans fenêtre de tir. Après quelques heures infructueux, notre guide nous propose d'aller faire une recherche ailleurs. Rapidement au loin on assiste à une chasse, le guide met les gaz. On se retrouve à plusieurs embarcations autour du spectacle, les pêcheurs au gros, les locaux et nous même. Notre guide fera attention d'essayé de nous déposer sur la trajectoire de la chasse tan bien que mal. Le spectacle est juste impressionnant. Les oiseaux sont partout et plongent dans l'eau, les dauphins sautent et quelques gros thons font de même. On se met rapidement a l'eau et nous essayons de maitriser la situation. Tout va vite, ça saute de partout. Le guide nous hurle "dive, dive, dive..." mais avec une telle excitation après avoir palmé comme des malades, on ne gère rien du tout et on voit les thons et dauphins passer, sans pouvoir faire quoique ce soit. Le guide nous reprend et on recommence, 2, 3 fois la chasse continue. Sur le dernier largage, j'ai la chance de me retrouvé dans la chasse. Les dauphins passent en premier et avec le peu de souffle que j'ai, je fais une apnée à a peine 10 mètres. Tout va vite, très vite. Mon nouveau fusil se gère pas trop mal. Le banc de thon passe devant moi, j'ai les plus gros devant, on parle d'un missile lancé à toute allure de 70Kg minimum. A ce moment la je ne suit pas près. Mais je me concentre le banc défile, sur ma gauche j'anticipe un petit groupe de 3 individus, je laisse un premier passé, et je vois que le troisième, environs 60Kg (voir plus) prend la trajectoire de ma flèche, bizarrement ca me rappel les bancs de mulet en Bretagne, bref...Je l'aligne, j'ai le temps de bien visé et PAN...la flèche est parti, le tir est pour moi très bien placé, je la vois juste entre la pectorale (légèrement au-dessus) et la branchie de droite. J'attends que la flèche se détache du fusil après le démarrage fulgurant du thon...mais je reste la sans rien comprendre. La flèche ne se détache pas, je remonte avec ma floatline en main. Je comprend rapidement que la pointe détache c'est brisée. Je remonte au bateau et prend une bière dans la glacière en attendant les autres qui n'ont pas eu cette chance d'avoir une fenêtre de tir. Après constat et une nuit de réflexion, c'est l'adaptateur entre un pas de vis 6 d'une flèche Riffe et un ice pick mori qui c'est brisé. Je me fais une raison tout en sachant que j'ai une seconde flèche. On arrive sur le camp par une petite crique pas vraiment abritée. On échoue le bateau sur la plage de sable, pour rapidement déchargé une partie du chargement, les fusils, palmes... resteront sur le bateau durant les nuits avec le barquero. L'île est un petit paradis de loin, plage de sable, de nombreux cocotier, une végétation dense. Mais rapidement les attaques incessants des moustiques nous ramène à la triste réalité. Bref une table en plastique pour les chasseurs ou se trouve de nombreuses sauces. Les douches sont des plus simples, une bâche pour les plus pudiques, un peu d'eau douce et c'est parti. Après c'est discussion autour d'une bière local pas vraiment fraîche. Bien que je fasse la part des choses cette première journée me reste entre la gorge. Mais je pense surtout au lendemain. Un premier beau tir le premier jour avec beaucoup de chance, je reste confiant pour la suite. Donc première journée pas de poisson. La soirée est très bonne enfant. De mon côté j'installe une ambiance ou sa tacle dans tous les sens, cynisme, sarcasme avec une pointe d'ironie et tous le monde en prend pour son grade et ça sera comme ca tous le long du trip.
  15. Merci Dom, j'espère effectivement encore progresser. Je me suis renseigné pour passer des cours au US avec des pros pour pouvoir progresser tout en sécurité dans les 30m. Mais je m'aperçois qu'il y a une barrière psychologique. Je ne me force pas mais je reste dans des profondeurs maximum de 23-25m. Et je sais pertinament que, 5m plus profond je pourrais faire mieux. Mais je suis patient, je ne cherche pas a faire de record, mais surtout de me faire plaisir. Je découvre à mon rythme l'apnée/chasse et les plaisirs que cela peut me procurer. Les derniers mois j'ai passé un palier important et le résultat est la, plus a l'aise et plus performant sur des profondeurs autour de 20m. Attention je ne prone pas une pêche profonde, je ne suis pas à la quête de la profondeur, je constate que c'est quelque chose qui vient avec le temps naturellement. L'un des points les plus difficiles à gérer pour moi, c'est que je chasse encore seul. J'espère pouvoir former une personne pour le bateau, surtout pour la chasse en dérive. Le prochain CR sera du Panama!!! Au programme YFT, départ dans quelques jours. A plouf les amis.
  16. Salut Jean Jean. Oui pas trop mal fnalement.
  17. Merci les copains. @ Chao-le : merci pour ton commentaire, venant d’une personne ayant autant d’expérience que toi c’est toujours gratifiant. Oui effectivement y a eu une certaine évolution durant ces 2 années. Et je pense que la suite me réserve encore des surprises et même si le temps me fait parfois défaut, j’espère trouver le temps pour le partager avec vous. L’écriture malheureusement, n’est pas vraiment mon point fort comme vous pouvez très facilement le constater, mais j’adore écrire. Durant ces années j’ai essayé de détailler un maximum, certain instant de la chasse. Ce qui a suscité des discussions et échanges d’expérimentés et novices qui mon permit également de m’apercevoir de mes erreurs et de progresser. C’est exactement comme cela que je vis le Forum. Alors je remercie tous ceux qui se sont donné la peine de partager sur ce post et sur les autres d’ailleurs. Je pense qu’ils se reconnaîtront. Ça me donne l’occasion également de dire que parmi les plus expérimentés, c’est vraiment dommage que nous avons perdu l’un des plus éclairés sur le sujet.
  18. Après deux semaines de toux et une attente interminable pour une pièce de moteur, je décide de tenter ma chance. Pas vraiment certain de moi; je prend le moins de risque possible. Pas trop de profondeur et que des spots certains pour être sûre de ne pas à avoir passé la journée pour prendre du poisson. Direction le sec. Sur la route des pêcheurs locaux autour d'une nasse me font signe. Je m'approche d'eux et coupe le moteur pour mieux entendre ce qu'ils racontent. Mais j'ai compris assez rapidement, c'est un requin peau bleu qui les suit depuis un petit moment. Je ne m'attarde pas et je ne tente pas ma chance, je poursuit. Pas trop certain de la lune je pars avec une grosse incertitude. Je commence difficilement les apnées, mais je m'aperçoit rapidement qu'il y a très peu de vie. J'enchaîne rapidement les spots tout en découvrant de nouveaux. Je fini par me concentrer sur une des plus belles pierres que je n'avais pas revu depuis plus d'un mois. pas trop de vie mais j'aperçoit de la surface une belle prise. A chaque coulée je me rapproche de son trou. Après une belle apnée j'attend qu'il pointe son nez et il ne se fait pas attendre, 5 secondes de plus et j'ai son meilleur profile pour un bon tir, BIM en pleine tête c'est un headshot. Ne voulant pas pourrir la zone je quitte les lieux pour un autre spot. Le prochain n'est vraiment pas terrible alors j'enchaîne sur une dernière pierre. La première patate ne me dis rien je vais en visiter une autre. Mise a part 2 angel fish je ne vois rien d'autre. Et la juste avant une coulée j'aperçoit pour la première fois un beau capitaine, non enfaite 2. Sur la même apnée a plus de 20m j'aperçoit un autre beau poisson un cubera, mais je ne peux plus tenir l'apnée et je remonte. Je me rapproche du spot mais ne le vois pas. J'enchaîne une apnée, je suis a 17m, et je commence a l'apercevoir tout au loin en provenance d'une pierre. Il se rapproche tout doucement avec hésitation au départ et de plus en plus décidé. J'attends le bon profile et le tir est laché. La flèche se logera au niveau des ouïes. Je le récupère facilement. Belle journée finalement pour moi il est temps de rentrer.
  19. Bien joué Dominique.
  20. Salut, sinon tu pourais nous en dire plus sur le type de chasse et les spot par la-bas.
  21. Zacapa je suppose. Rhum bien trop doux pour moi surtout quand on est fan du Barbancourt 15ans d'age, l'un des plus populaires.
  22. Ca ce rapproche mais je n'ai pas trop le temps d'y penser en faite. Le programme tourne essentiellement sur le YFT. Enfin je vous ferais des CRs bien détaillés, mise a part les off. Et comptez sur moi pour une video special Panama. Y a du bon rhum en faite...???
  23. En parlant de crocodile dans les rivières. Une amie m'avait relatée une histoire. Elle avait été appelé pour aller récupérer un kayakiste dans une rivière au fin fond du Congo. La zone était complètement isolée, 2 ou 3 jours de voiture dans des conditions très critique, dans une zone plus ou moins en conflit bien évidement. Bref... A la base ils étaient deux kayakistes qui descendaient donc la rivière, sauf que l'un deux s'étaient fait bouffé par un croco. Le rescapé était, d'après mon amie en état de choc...
  24. Merci pour ces belles photos, c'est juste énorme.
  25. Salut les copains, Oui la chasse n'étais pas trop mal finalement. Et puis faire des plongées dans les 23m en maitrisant c'est quand même une satisfaction. La remonté est un peu longue quand même. Je suis toujours surpris par le BWK de Marco. Même en changent la configuration, il est toujours aussi précis. L'adaptation se fait seule. Une vraie merveille il faut le dire.
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