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luc

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  1. Bonjour Théo Il n'y a point de complexité sur le sujet, qui d'ailleurs à été mis en évidence dans les années 40, pas uniquement lié au scooter et complété depuis ... Je te conseil entre autre la thèse du Dr Nicolas HERAN un chasseur de haut niveau, ayant participé à de nombreuses compétitions ; il a montré dans son travail, l’existence de cette saturation, qui peut être critique et donc, responsable de manifestations d’ADD (62 références bibliographiques). Explication physiologique de la saturation tissulaire en N² en apnée. Les modifications de l’air alvéolaire. -La mesure de l’azote alvéolaire en surface, à la fin d’une apnée, la montre supérieure à 79%, du fait de la diminution de l’oxygène (O²) consommée par les tissus, sans augmentation notable du gaz carbonique (CO²) tamponné par les tissus ; -ce phénomène de base s’accentue à l’immersion par augmentation de la pression hydrostatique. L’hyperventilation préalable à l’immersion : -est pratiquée par l’apnéiste pour abaisser le seuil de tolérance à l’hypoxie ; -elle a pour conséquences la fermeture des shunts pulmonaires, et l’élargissement de la surface d’échange capillaire-alvéole, dont la surface physiologique est de l’ordre de celui d’un cours de tennis ; -ces modifications facilitent le passage de l’azote alvéolaire dans le sang capillaire. Les noyaux gazeux : préexistant à l’immersion, sont « engraissés » par l’azote saturé, ce d’autant que la tension locale en CO² est élevée, …chez ce plongeur fournissant des efforts intenses musculaires par le palmage. A la remontée : -des bulles tissulaires se détachent et grossissent rapidement (loi de Mariotte), ce d’autant que la remontée est rapide (supérieure aux 17 mètres / minute des « bouteilleux »), avec effort musculaire ; -elles obstruent mécaniquement les artérioles pulmonaires : ouvrant les shunts et laissant passer les bulles dans la grande circulation, réalisant une hyperpression sur le cœur droit, avec passage de bulles dans le cœur gauche à travers le Foramen Ovale physiologiquement perméable chez 25 % des sujets, diminuant la surface d’échange alvéolo-capillaire, et donc diminuant l’élimination d’azote par l’organisme. Seule est possible la désaturation en surface, car il n’est pas question de faire de palier. Des conditions d’apnée redoutables, chez ces chasseurs de haut niveau : -apnées successives plusieurs heures d’affilée, 3 voire 4 minutes d’immersion, des temps de récupération courts en surface (de 30 secondes à 4 minutes), des profondeurs dépassant fréquemment 30 mètres ; -il existe certes, des mécanismes physiologiques d’adaptation : la bradycardie liée à l’immersion, l’érection pulmonaire vasculaire liée à la vasoconstriction périphérique et l’application de la pression sur l’abdomen ; -mais on peut s’étonner du petit nombre d’ADD enregistré en cours de compétition. Pour les médecins hyperbares amenés à rédiger des certificats de non-contre-indication à une compétition, l’auteur (Dr HERAN) propose une méthode globale d’évaluation du candidat selon l’âge, pour adapter la profondeur au candidat. à 25 ans : CPT (Capacité Pulmonaire Totale) / VR (Volume Résiduel) = 5 => Mariotte => 40 m à 80 ans : CPT / VR = 2 => Mariotte => 10 m à 45 ans : CPT / VR = 3,5 => Mariotte => 25 m Rappel de quelques caractéristiques de l’ADD. Au niveau moléculaire : l’azote N² de l’air diffuse largement dans le sang capillaire lors de l’hyperventilation en surface ; il est comprimé sous l’effet de la pression hydrostatique et « engraisse » les noyaux gazeux, d’autant plus que le CO² (produit par le catabolisme énergétique) est plus élevé. A la remontée (rapide), la restitution alvéolaire du N² est moindre (loi de Henry et conditions cardio-pulmonaires), et il s’établit une « accumulation » de N² tissulaire à chaque immersion. Sur le plan mécanique : Après un certain nombre d’immersions, l’accumulation de N² tissulaire est telle que se forment des bulles, surtout dans le système veineux ou in situ, dont la taille croît de manière explosive dans ces remontées sans palier (loi de Mariotte) et qui vont être responsable : -in situ, de « bends » surtout dans une région préalablement enflammée (claquage musculaire), -de lésions chroniques des tissus mathématiques longs (os), -d’obstruction vasculaire veineuse (infarcissement médullaire) ou artériel par passage dans la grande circulation : déficit de l’hémicorps surtout droit, du fait de la disposition verticale de la carotide gauche sur la crosse de l’aorte, et surtout du membre supérieur du fait de son importante représentation corticale temporale et pariétale gauche. L’illustration clinique des ADD en apnée. Le Taravana a été décrit en 1947. -Contexte : plongées à poids variable, profondeur 20 à 45 mètres, précédées d’hyperventilation sifflante longue de 30 à 60 secondes ; remontées rapides, effort musculaire, 15 plongées par heure 6 heures d’affilée ; objectif : ramasser des coquillages ou des éponges. -Manifestations pathologiques : accidents syncopaux et labyrinthiques, malaises généraux accidents neurologiques centraux : scotomes, troubles parétiques (paralysie partielle d'un muscle) et anesthésies localisées, surtout à droite et au membre supérieur, aphasie ( Perte de la parole ou trouble du langage, aire de Broca et Wernicke à gauche chez le droitier !), agnosie (troubles de la perception) troubles psychiques … -Ce type de pêche traditionnelle fait payer un lourd tribu à ses pratiquants : une étude réalisée en 1965 retrouvait sur 235 plongeurs : 34 incidents mineurs d’ADD, 6 paralysies, 3 syncopes 2 décès. L’expérience du Dr PAULEV en 1969 : -ce médecin norvégien réalise une série de 60 apnées en 5 heures, de 1 à 2 minutes d’immersion, sur un fond de 18 mètres, avec une vitesse de remontée de 1,5 mètre/ seconde ; -il observe les manifestations cliniques suivantes : 3 heures après la fin de l’expérience, nausées, vertiges, douleurs de hanche et de genou, difficultés respiratoires et signes neurologiques déficitaires (parésie du bras droit et anesthésie du bord cubital de la main droite) ; -recomprimé en caisson à 6 ATA pendant 20 heures, il conservera comme séquelle, une faiblesse du membre supérieur droit. Les 6 cas de la thèse du Dr HERAN (1990). -Population et contexte : tous pêcheurs de haut niveau, habitant en France sur le littoral méditerranéen, dans le cadre de compétition sportive de chasse ; plongées de 5 à 8 heures consécutives, de profondeur dépassant les 30 mètres, des durées d’apnées supérieures à 2 minutes avec des temps de récupération en surface de 30 secondes à 4 minutes. -Les manifestations cliniques retrouvées sont : vestibulo-labyrinthiques : vertiges, troubles de l’équilibre, troubles auditifs, neurologiques centrales, incontestablement rattachables à un ADD : dysarthrie (Trouble de l'élocution), aphasie, parésie et/ou paresthésie du côté droit dans 5 des 6 cas, et quelques troubles sensitifs bâtards mis sur le compte de « puces » barotraumatiques ; -un cas est bien documenté par IRM et scanner cérébral, retrouvant des lésions des pédoncules cérébelleux et de la région temporale gauche. -Evolution : toutes ces manifestations ont été observées quelques heures après la fin de la compétition ; tous les signes ont régressé en quelques heures avec ou sans recompression, ne laissant aucune séquelle ou des séquelles minimes. Les apports para-cliniques. SHEUFFER, 1955 : le prélèvement de sang à la sortie immédiate de l’immersion montre un aspect « effervescent », avec une composition normale ou subnormale 40 secondes après. PAULEV, 1965 : le pourcentage d’azote alvéolaire est de 83 % en sortie dune plongée de 1 minute à 20 mètres, et de 88 % pour une plongée de 2 minutes à 20 mètres. Les conclusions : on peut conclure à une accumulation tissulaire d’azote lors d’apnées consécutives répétées, fonction de : la profondeur du fond, la durée d’immersion, la durée de récupération en surface, la durée totale de l’immersion, l’état physique du plongeur (âge), l’effort musculaire produit. Etablissement de courbe de sécurité. LAMPHIER, 1965 : détermine une profondeur équivalente : -avec 3 paramètres : durée totale du séjour dans l’eau, durée totale du temps passé en surface durée totale de l’immersion, en négligeant les temps de descente et remontée ; -un coefficient K = T surface / T immersion ; -et on obtient une saturation en N² équivalente à celle d’un plongeur bouteille (à l’air) pour un fond supérieur ; Exemple : -un apnéiste plonge pendant une heure, avec des séjours au fond de 2 minutes et un temps de récupération en surface de 4 minutes ; -son coef. K = 4/2 = 2 ; -sa profondeur équivalente à un « bouteilleux » est, selon la courbe de LAMPHIER, de 34,8 %, soit par exemple pour un fond de 20 mètres : 20 x 0,348 = 6,9 mètres. Le calcul théorique de la saturation en N² : -considère une saturation « équivalencée par le facteur K », des durées de séjour au fond, pour un apnéiste ou un « bouteilleux » ; -calcule le coefficient de saturation critique de chaque tissu mathématique, pour T= 5’, 10’, 20’, 40’, 80’ et 120’, en ne retenant que le tissu directeur ; -permet de déterminer ainsi, une courbe de sécurité, fonction de la durée totale du séjour aquatique, la profondeur moyenne et l’alternance Temps surface / Temps d’immersion au fond (coef. K). Une bonne corrélation est retrouvée avec les tables de décompression de la COMEX et de la Médecine du Travail, qui tiennent compte du risque des tissus longs (T120, os) et d’un effort musculaire produit au fond. La courbe de sécurité proposée par le Dr N. HERAN, dans sa thèse : se présente sous la forme d’un tableau avec en abscisse, les temps de séjour dans l’eau en heures, et en ordonnée, la profondeur du fond et les durées moyennes d’apnée au fond ; on en déduit le nombre moyen d’apnées à réaliser par heure, et donc les temps de récupération en surface pour désaturer l‘azote en toute sécurité : par exemple : pour une compétition de 3 heures, sur un fond 35 mètres, le plongeur réalisant des apnées moyennes au fond de 2 minutes, devra se limiter à 12 descentes par heure, soit un temps moyen de récupération en surface de 3 minutes. Prof Temps 1/2h 1h 1h½ 2h 3h 4h 5h 10h 15m 1 mn 57 51 48 45 2 mn 28 25 24 22 3 mn 19 17 16 15 20 m 1 mn 58 52 47 42 38 36 34 2 mn 29 26 23 21 19 18 17 3 mn 19 17 15 14 12 12 11 25 m 1 mn 46 41 37 34 30 29 27 2 mn 23 20 18 17 15 14 13 3 mn 15 13 12 11 10 9 9 30 m 1 mn 59 38 34 31 28 25 24 22 2 mn 29 19 17 15 14 12 12 11 3 mn 19 13 11 10 9 8 8 7 35 m 1 mn 50 33 29 26 24 22 20 19 2 mn 25 16 13 13 12 11 10 9 3 mn 16 11 9 9 8 7 7 6 40 m 1 mn 44 29 26 23 21 19 18 17 2 mn 22 14 13 11 10 9 9 8 3 mn 14 9 8 7 7 6 6 5 45 m 1 mn 39 25 23 21 19 17 16 15 2 mn 19 13 11 10 9 8 8 7 3 mn 13 8 7 7 6 5 5 5 50 m 1 mn 35 23 20 18 17 15 14 13 2 mn 17 11 10 9 8 7 7 6 3 mn 12 7 6 6 5 5 4 4 Ce tableau ne s’applique qu’à une seule séance isolée dans le temps (pas de consécutive ni de successive). CONCLUSION La saturation tissulaire en azote au cours d’apnées répétées n’est plus un mythe et expose à des Accidents De Décompression, de gravité souvent moindre que celle observée avec la plongée en bouteille. Une explication physiologique est corrélée par des observations cliniques évocatrices, certes souvent moins bien documentées que les ADD de la plongée bouteille. Il importe de tenir compte de ce risque réel, et le Dr HERAN Nicolas propose une méthode simple et pratique de prévention des ADD en limitant le nombre horaire de descentes, en fonction de la durée totale de séjour dans l’eau, de la durée moyenne des apnées et de la profondeur. » Signes cliniques : troubles de la vision du type scotomes scintillants une atteinte motrice de type monoplégie ou hémiplégie atteinte de la sensibilité des apraxies aphasies (trouble de coordination, trouble du langage) asthénie (État de fatigue générale) intense des céphalées Attention dans le cas de plongées en apnée profonde répétées notamment à l’utilisation d’un loco-plongeur, ceinture largable et no limit (assistance par ballon) Oxygénation et évacuation vers caisson hyperbare Je te rappel 😉
  2. La seule façon de t'en prémunir sérieusement c'est de respecter les temps de récup en surface
  3. La dernière est une belle prise de vue je trouve, la faute de goût c'est le manche à balai 😂
  4. Explications de merde, dessin de merde = réponse de merde 😉
  5. Chez nous beaucoup de loubar 😏
  6. Pas claire, mais à priori, tu peux te passer des pièces en rouge en prolongeant (avec plis) les pièces en noir. Le point le plus fragile sera au niveau du pli de ta pièce rouge (ou noir si prolongée)
  7. Autre hypothèse de point faible, l'utilisateur qui aurait réalisé un mauvais ancrage du fil. L'anneau servant de butée au tour mort passant autour du moyeux...
  8. Plus l'acier est dur plus il est difficile à affûter Un petit test à la lime
  9. Lorsque les outils ne sont pas adaptés aux utilisateurs la seule chose qui montre ses limites c'est l'utilisateur et non l'outil Tenir l'outil pour responsable d'un mauvais choix est une ineptie
  10. Prends soin de toi La vie sans certains morceaux est compliqué après Les machines tournantes ont toujours été un vrai danger dans bien des disciplines
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