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Tout ce qui a été posté par sylveree
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Si, si ! Mais le but du message était de mettre en perspective l'île truffée de sharks et les rencontres réelles en mer...
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En attendant, en mer, on en voit des choses : après les baleines de Blainville, les Triple Tails (que je ne connaissais pas personnellement), hier, avec David, on a nagé dans un banc gigantesque de globicéphales, genre 500, 1000 individus, peut-être plus qui ratissait tout sur son passage, on a nagé avec des dauphins très joueurs (je vais poster une petite vidéo), on a vu du thon jaune, de la bonite petite et grosse, du thon banane, de la daurade, du bara....mais, mais, mais aucun requin, pas la moindre trace de petit aileron à l'horizon dans cette île où ça pullule !...
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J'avoue avoir du mal à faire des stats avec tout ça...Si j'ai bien compris, tu sors en moyenne une à deux fois par semaine, soit en tout une petite centaine de sorties par an, disons 60-70 au minimum. En un an tu croises quelques requins citrons ou bouledogues, mais pas beaucoup, on peut parler aussi d'une rencontre toutes les 25 sorties environ, non?
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Slt, Tu as sans doute raison sur le fait qu'ils nous voient plus qu'on ne les voit. Peux tu me dire combien de sorties par an tu fais en moyenne stp pour avoir une idée du ratio sorties / visions requins?
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C'est pas rare que j'en trouve qui renifle les palmes, Des qu'ils on compris, que tu les a vue. Il fuie grave . A ce demandé qui a peur de qui? Salut 974, Pourrais tu préciser stp, notamment me dire à quelle fréquence tu observes des requins? Sors tu toujours sur le même spot? (Le Port si je ne m'abuse?). Ne vois tu que du bouledogue ou d'autres espèces ? Vois tu des requins à n'importe quel moment ou après des poissons fléchés qui vibrent? Merci de m'éclairer. De mon côté, je peux parler des spots d'Etang Salé par exemple que j'ai pas mal fréquentés ; en 50 sorties environ à cet endroit, 2 rencontres : un bouledogue en 2006 lorsqu'on s'amusait à faire le coup du soir depuis quelques semaines, fatalement au bout d'une énième sortie, il a débarqué ; une autre fois un requin nourrice à trou qui dormait tranquilou. En 10 ans, deux rencontres, 1 rencontre toutes les 25 sorties environ...franchement, ces stats n'ont pas de quoi affoler, surtout pour ceux, qui comme moi ont bougé un peu dans d'autres endroits.
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Re, C'est drôle, mais paradoxalement, comme tu dis, ce n'est pas La Réunion car ici, les rencontres sont rarissimes avec les requins, contrairement à chez toi : à la côte, très peu de vie dans beaucoup, beaucoup d'endroits et les requins ne font pas exception, le dernier aperçu c'était il y a une éternité pour ma part. Le fait de chasser de plus en plus dans le bleu rend encore un peu plus rare ces rencontres. La vie en NC n'a rien de comparable, même si je n'y suis jamais allé, j'imagine aux dires de potes qui y ont vécu ou des images que je vois. Je l'ai déjà dit mais le fait que les gens ici, notamment les médias, disent que ça pullule de requins me fait bien marrer : actuellement, des systèmes de drumlines avec alarme à distance via GSM ont été installés tout autour de la zone sensible, en tout une bonne dizaine de dispositifs, alimentés en bonne chair fraīche pour jos amis les requins. De temps à autre, dans la presse on peut lire : un requin tigre pêché à Etang Salé ou à St Gilles, toutes les deux semaines environ. Imagine ce dispositif chez toi en NC, ou à Mayotte ou en Afrique du Sud... Bref, l'énigme requin ici demeure à mon sens...
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Merci pour le cr, bravo belle peche, avec le bbq la veille, pas évident...tu fais venir les coryphenes aux leurres, tu parles du flasher ? Tu utilises quoi comme broumé ? Ton pote SudAf est impressionnant, - 40 m à chasser les tdc, un extraterrestre... Bonne année au passage, la santé of course et le plein de belles sessions de chasse @ plouf ✌️ Salut Crom, pour le flasher, les daurades sont attirées par différents types de flasher, elles sont assez curieuses par nature, donc pas de typer particulier à te conseiller pour ce poisson, contrairement à d'autres pélagiques plus "spécialisés". Mes acolytes utilisent des trucs genre Rob Allen que personnellement je n'adore pas, mais qui marchent sur les daurades ; la carangue plastifiée marche aussi, seul pélagique qui y est sensible ; le leurre type Voyageur (voir posts ailleurs) fait parfaitement l'affaire et est très polyvalent, je m'en suis largement inspiré en choisissant juste une tête plus grosse (j'ai mis une tête Bobby brown avec du papier alu bleu et argent, histoire de personnaliser un peu le truc). J'ai surtout remarqué qu'une technique marche très bien lorsqu'elles deviennent plus farouches, ou qu'on en a déjà fléché une ou plusieurs, c'est de remonter le leurre très rapidement façon jigg, souvent cela fait revenir le banc à l'unisson du flasher jusqu'à la surface et donc à proximité du chasseur. Elles semblent réagir comme s'il s'agissait d'un de leur congénère "pilote", marrant à voir. Pour le broumé si elles ont faim, des bouts de bonite fonctionnent bien, si elles ont beaucoup à manger, les lanières de chaire argentées (flancs de thon ou thon banane) marchent très bien (genre rectangle de 10 cm sur 1 cm avec la peau), ces mêmes lanières montées sur un hameçon à la pêche font des petits miracles en traîne lente. Les calmars marchent bien aussi.
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Idem, j'ai testé la sole tropicale dégueu... Pour la tortue, la petite que j'ai filmée était pas farouche, elle a fait le bonheur de ma fille qui m'accompagnait. Krapo (Loïc) si tu veux y a une place dimanche matin soit départ du Port, Saint Denis avec le bateau de Paul, soit depuis Etang Salé sur mon yacht en fonction de la météo si t dispo et motivé !!!! A + Sylvère
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Ha bon??? et là?
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Je lui préfère de très loin le succulent surimi ou le bichique sri lankais, question de goût !... Par contre Benoît, ne minimise pas la grandeur de La Réunion et ne reste pas québlo aux 80's : feu Cora a laissé la place depuis belle lurette à Jumbo Score, et puis Auchan est arrivé aussi et plus récemment Carrefour, Hyper U, Leader Price...Réunion, le joyau de la grande enseigne. Comme l'eau était pourrie, on n'y a pas été faire du moulinet, du coup j'ai emmené mes enfants à Boucan Canot, j'ai filmé les filets et quelques poissons rencontrés, je vais poster une petite vidéo de l'infrastructure pour ceux que cela intéresse.
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Pour toi Sylvère, https://www.facebook...404243/?fref=nf Salut Benoît et bonne année à toi, ainsi qu'à tous les membres du forum. Je me suis bien marré en voyant la vidéo, le pilote est clairement assez mal inspiré, il n'a pas du observer les séries bien longtemps avant de se décider à partir sur celle-là, en gros c'était au pire moment ! Et puis cette attaque de vague de face, plein gaz histoire de sauter bien haut magnifique aussi...Bref, jolie vidéo qui ne retire rien au mérite des coques cata néanmoins. Aujourd'hui, je vais aller faire du moulinet sur St Gilles avec David, dans la zone de non réserve, j'espère qu'on verra du fish ! A + Sylvère
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Sinon pour le mesoplodon de Blainville, bien que ce soit un animal assez fréquemment observé sous d'autres cieux, Virginie m'a dit que l'observation à la Run était Très rare, voire une première. Drôle d'animal, sorte de chimère entre le dauphin, le globi et le taureau pour les cornes !...
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Re, Les gaterins (grosse lèvre), c'est plutôt rare à la Run, pas vu souvent, c'est Julian qui l'a tiré ; j'ai jamais goutté et celles ou ceux que je vois à Mada ou Mayotte, je ne les tire pas, je me concentre sur du plus gros... Pour le prix du bateau, je redemanderai à Paul mais il était très content de son petit coup, il songe à en importer un deuxième dans la foulée, c'est dire.
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Pour le cétacé, après demande auprès de mon amie présidente de globice, il s'agit d'une baleine à bec de Blainville...
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Dom, le bateau est celui là avec 2 moteurs yam 50 cv 4 temps, exactement le même que sur la photo, avec en plus un portique inox qui protège bien du loleil, conso très basse, tenue de mer exceptionnelle ! http://www.yamaharacing.co.za/content/seacat-blast
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Salut 974 L'eau bleue sur la vidéo a été faite au large, pas au bord, c'était bien bien vert au bord, je te le confirme ! Digne d'une des pires sessions portoises ! Je vais essayer de prendre une photo du boat la prochaine fois. Sinon je vais demander la référence à Paul.
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Samedi 19 et lundi 21 décembre, sessions de chasse avec Paul, un ami Sud Af qui a reçu récemment son bateau qu'il a importé de son pays natal : "Tou vas voir, c'est un fucking sioupeur bateau, catamaran, beaucoup mieux que les bateaux ici, 30 noeuds facile, il ne bouge pas !". Invitation de Paul donc à venir essayer ce super bi coque de 5 mètres. Le premier jour, rendez-vous à 5h30 au port de Ste Marie (ouille ouille ouille, lever 3h30 et le BBQ de la veille avec les voisins et le coucher à minuit et demi fait mal) ; je pars vers 4h, passe prendre David dans l'ouest à 4h30 et on arrive à Ste Marie à 5h30 pile poil. Paul et son cousin Julian nous attendent en compagnie d'un pêcheur local dénommé Gabriel, Gabou pour les intimes. Il y a aussi Laurent, un chasseur du nord à qui j'ai présenté Paul il y a quelques mois et ils ont fini par constituer un joli binôme nordiste. Dans ma tête, lorsque je fais le constat que nous sommes 6, que je vois le vent et le petit clapot en mer, j'appréhende sérieusement le tour en mer sur ce "Siouper Fucking Boat ! ". Dès le départ, je suis rassuré, la tenue de mer est effectivement bluffante, il fait face aux vagues de manière prodigieuse. On met les gaz pour se rendre rapidement sur des tombants du nord est, le bateau est incroyablement marin, je me dis qu'on est bien bêtes de ne pas penser d'avantage aux bicoques, c'est la première fois que je suis autant bluffé par un bateau depuis un tour sur un Boston Whaler de 7m50 ou 8m au début des années 2000...Julian est aux commandes, il manie parfaitement les changements de régime en fonction des vagues, on est donc rapidement sur site. Le site, je ne le connais pas, je constate juste que la mer est verte, que la visi doit être très moyenne. C'est confirmé une fois à l'eau, mais les deux sud af eux, ne semblent pas gênés par le constat, ils ont l'habitude, mais sont rassurés car ici, pas de grands blancs, à l'exception de celui pêché à St Paul il y a quelques semaines. On bricole dans 20-25 mètres d'eau, dur dur de faire de belles apnées, personnellement, je me dis qu'on prend un risque. Je finis par tirer une gueule pavée correcte et un pauvre capucin, histoire de, Julian et Laurent font un poulpe. Rapidement, on fait le constat que chasser là n'est quand même pas très indiqué, on décide alors de bouger, mais où??? La veille, il a plu, l'eau doit être sale au bord un peu partout, on s'éloigne donc de la côte en espérant mieux. Quoi au juste, on ne sait pas, mais mieux. On navigue, on croise "par hasard" des DCP ici ou là, mais bien peuplés par des pêcheurs professionnels, out of question de se mettre dessus. Au bout de plusieurs heures à naviguer au pif, on aperçoit une trainée de merde, avec plein d'algues, de l'eau marronnasse, des bois, des plastiques, tout un tas de bordel qui finira, in fine, par constituer ce fameux 7ème continent, incroyable la pollution ! On se met dedans, je me force à ne pas oublier l'alcool boriqué en rentrant à la maison par égard pour mes deux beaux tympans jusque là épargnés. Une fois dans l'eau, Laurent aperçoit le premier quelques daurades, il tire, en fait une, puis plus rien, plus de daurade, malgré notre exploration de la concentration de merde, en long, en large et en travers. On finit par remonter dans le bateau, avec ce maigre butin. On navigue en suivant ce continent de merde Harpic fraîcheur marron, on voit encore des algues, des sacs, un seau, des troncs d'arbre, on aperçoit enfin de jolies couleurs vives grâce aux verres polarisants. Remise à l'eau, on ne voit plus rien, les daurades semblent parties, on agite les leurres, on balance du broumé, rien. On remonte sur le bateau et là David me dit : "elles sont là, sous le bateau", on se remet à l'eau, David en tire une et moi je vise un banc qui me semble assez dense, je n'ai que l'embarras du choix, j'en vise une qui sans être grosse, n'en demeure pas moins l'une des plus belles du lot, j'enfonce mon index sur la gâchette et pense sécher celle que j'ai visée. Je la vois qui bouge à peine, pourtant je constate avec étonnement que "ça tire", je maintiens fermement le fusil, ça tire de plus en plus, je ne comprends pas, la daurade ne bouge quasiment pas, puis, derrière, j'aperçois la deuxième daurade piquée sur le flanc, un peu bas, mais bien là, en cadeau des dieux, constituant mon premier doublé de daurades. Connaissant la solidité de la peau, je sais, malgré l'ice pic planté trop bas, qu'elle finira dans le bateau. Petit moment de pur bonheur évidemment, 2 daurades d'un coup dans un océan de merde, cela valait bien le coup. Après de nouvelles tentatives de recherche d'épaves infructueuses, on finit par rentrer au port, on discute sur le chemin du retour, Paul, avec son accent sud af inimitable nous fait bien marrer, lui qui sous un aspect rustre et brut de décoffrage, cache un cœur énorme. Je discute pinard avec Julian, lui qui est œnologue et a sans doute gouté à la quasi totalité des premiers grands crus du monde entier, moi qui me suis un peu sur spécialisé dans le Bordeaux. Je lui dis aussi ma déception au sujet du Pinotage Black Label que j'ai ramené en mai dernier de la propriété Kanonkop, sensé être le must du must en matière de pinotage sud af, histoire de réveiller son patriotisme vineux, mais rien, il acquiesce même... Rentrés au port, on utilise la magnifique planche tuna board -qui pour l'instant sert surtout de magnifique présentoir pour les photos- pour immortaliser la petite chasse du jour. Lundi, réveil plus cool vers 5h30 (aïe quand même...), je passe prendre David vers 6h30, ce qui devrait pouvoir permettre d'être à Ste Marie vers 8 heures. Route sans encombre jusqu'au coup de téléphone de Paul : "Fucking car, we do not manage to start Gabou's car"; je propose qu'on vienne aider au démarrage avec une corde, Paul me dit qu'ils vont chercher des pinces pour la démarrer. On prend un petit dej' en attendant à la station service avec David, 2ème coup de fil, ils ont trouvé une pince, ils arrivent. On arrive au port, pas de bateau, Paul me rappelle, me dit que la remorque s'est désolidarisée de la voiture suite à leur passage sur un dos d'âne, je commence à me dire que cette journée va être placée sous le signe de la poisse, je vois d'ailleurs un magnifique bateau aux 3/4 coulé dans le port juste à côté et un mec avec une sangle à cric qui bricole à côté, mais non, ils finissent par arriver à 9h avec une petite heure de retard. Aujourd'hui on est 4 chasseurs (Julian, Paul, David et moi), Paul me dit que c'est le chiffre parfait, effectivement, je le rejoins sur ce point de vue et Gabou, le valeureux pilote. On part, Paul veut nous faire découvrir des tombants qui se situent en face de St André. Tiens ! Original comme idée, personnellement, je ne savais même pas qu'on pouvait y chasser. Paul nous explique que : "le vent du noaard a cheuassé la mauvaise visibility, l'eau claire today!" Une fois sur place, je vois la même jolie couleur verte et une fois dans l'eau, c'est bien pire que l'avant veille : visi de 4 mètres, on distingue difficilement le baron à 7-8 mètres de fond. Pourtant, Paul a l'air très content, on cherche au sondeur les fameux tombants et effectivement, les fonds sont superbement découpés. On commence à chasser, je suis avec Paul, David avec Julian. Paul fait tout de suite un thon dent de chien correct, cela m'excite bien, j'ai pris le leurre carangue qui va bien, mais j'avoue que la visi ne m'aide guère dans mes apnées qui avoisinent très difficilement les 1'20-1'30, ce qui est trop peu sur des fonds de 22-25 mètres. Au bout d'un moment, je fais un petit doré, tir de dépit. On chasse, on enchaîne les agachons, Paul se débrouille bien, il est dans son élément dans cette eau pourrie, sans compter que ce n'est, à mon sens, pas un grand chasseur, mais un très, très bon apnéïste (à son palmarès, descente à 70 mètres à la palme ; la première fois que j'ai chassé avec lui, il palmait derrière des thons jaunes à -40 mètres de fond !...véridique. Quant à ses apnées statiques, je n'ose les imaginer). En tout cas, dans cette eau verte, je regardais en général mon chrono, lisait 1'10 à son départ et commençait à le chercher en surface vers 4'00 ; parfois il était déjà sorti, parfois, il fallait rajouter des secondes...Il est revenu coup sur coup avec une petite carangue et un très beau bec de canne. Au moment du bec de canne, ça a commencé à m'agacer, je n'ai pas attendu la fin de la phrase de Paul qui m'expliquait qu'on était bien placés, j'ai pris une grosse respiration et ai coulé à -24m, ai attendu un certain temps et là, un joli capitaine est venu me rendre visite dans cette eau aussi pourrie au fond qu'en surface, je l'ai séché au C3 et suis remonté, la C4 indiquait -24, 1'55. Enfin un poisson, à quel prix ! Julian et David ont bien pêché, ils ont pris le parti de se mettre sur moins de fond, bingo : Julian a fait notamment un très joli gaterin et un capucin. David a raté sans doute le poisson de roche de sa vie : une carpe rouge -qu'il estime pas loin des 10 kilos- qui est venue le voir tellement près que lorsqu'il a déclenché le tir, il lui a fait une grosse balafre sur la tête, arrachant un bout de chair et le poisson est parti se frotter dans un raffut terrible, se libérant de la flèche aisément. Après ces sensations fortes et une grosse envie de me barrer de cet "enfer vert" pour ma part, on a été au large. Même topo que la fois d'avant : épave, daurades. On a réussi à taper une daurade chacun, partage parfait. Pas grand chose à dire, si ce n'est que pour ma part, j'avais pris le gros fusil, au cas où il n'y ait pas que des daurades, mais un joli petit thon qui voudrait bien montrer sa trogne. Malheureusement, c'est la daurade qui a fait les frais du tir et de la grosse flèche. https://youtu.be/2x_b6b0KKQw On a navigué encore, on a croisé trois animaux bizarres que personne à bord n'a pu identifier : il s'agissait de sortes de baleines miniatures avec des deux mini cornes à l'avant en plus d'un mini bec, façon dauphin. Un couple et un bébé, on les a filmés avec Paul, il a sans doute se demander intérieurement : "what is this fucking animal???". De mon côté, j'ai repensé à un de mes profs à la fac de Rouen qui s'était spécialisé dans la "cryptozoologie". Je vais envoyer les images à mon amie présidente de Globice qui doit savoir ELLE. https://youtu.be/bRE5X67JIyU Ca me rappelle une sortie mémorable avec mon beauf' au début des années 90, quand on avait fait un énorme départ de canne sur une bonite calou et qu'un surdépart monstrueux avait fini de vider le moulinet du gros vieux pépère de Penn Senator, pourtant bien rempli et mon beauf' qui avait hurlé : "un orque, un orque", en voyant, ce qui s'avérera après vérification auprès de deux pêcheurs de long line, de simples globicéphales que nous ne connaissions ni l'un ni l'autre à l'époque. Revenons à nos moutons : après les 4 daurades, on a cherché d'autres épaves, sans grand succès, on a discuté carcinomes, dermato, du coup, Gabriel a décidé de se mettre de la crème solaire, sans doute pour la première fois de sa vie ; on est finalement rentrés au port, le bateau a fait le job dans le vent au retour, l'impression est restée la même sur ce catamaran parfait pour l'océan indien et les conditions parfois difficiles ici. Séance photo sur la désormais célèbre tuna board...
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Encore un...ami d'un ami, triste nouvelle. http://www.clicanoo.re/504013-un-apneiste-porte-disparu-au-large-de-la-pointe-au-sel.html
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??? Tu confonds chasseurs et surfeurs là : si tu parles d'attaques de requins sur des chasseurs, cela fait très, très longtemps que cela n'est pas arrivé, voilà le tableau qui résume les stats. Tous les jours, une bonne centaine de chasseurs dans l'eau aux 4 coins de l'île, quasiment jamais d'attaques à déplorer, je trouve le risque requin plutôt cool par rapport à la chasse. Je ne m'amuserais pas à surfer à certains endroits par contre, dans certaines conditions.
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Salut Java 30, l'ancien rédacteur principal des trips chasse pour Apnéa magazine qui vit en Afrique du Sud est venu nous voir il y a quelques mois au sujet de la problématique requin ici à La Run ; il utilise le système Shark Shield ainsi que des Dum Dum pour les cas de rencontres avec grands blancs et Bouledogues. Des rencontres, il en fait quasiment à chaque sortie en Afrique du Sud. Son retour est globalement positif, il constate un effet qui fonctionne avec ce dispositif ; il ne constate pas d'effet négatif sur les autres poissons (il l'utilise par exemple lorsqu'il cherche des Yellowfin tuna avec succès, y compris sur des gros spécimens). Les deux défauts qu'il déplore, mais qui ne l'ont pas convaincu de s'en séparer est d'une part le côté un peu gênant lorsqu'il est fixé à la cheville et les petites décharges de temps à autre ressenties façon stimulateur électrique à la Lova Moor (quelqu'un s'en souvient-il?), pas méchant donc et le fait que dans un premier temps, le Shark Shield peut potentiellement attirer les requins jusqu'à une certaine distance (Ronan voyait dans ce phénomène un point positif car, selon lui, mieux vaut un requin visible qu'un requin embusqué qui déboule au dernier moment dans les eaux parfois pourries qu'il fréquente) et qu'une fois rentrés dans le champ efficace, ils n'aiment tellement pas ce qu'ils vivent qu'ils se barrent. Voilà le retour d'expérience vécue que je peux te faire. Après, je rejoins les avis des forumeurs qui t'ont répondu : ce même Ronan nous a laissé des Dum Dum, à vrai dire, je ne les emmène pas quand je pars chasser, le jour où je recroiserai un gros bouledogue, je sortirai de l'eau, ou pas d'ailleurs, en fonction du comportement. J'évite les eaux pourries, j'apprends petit à petit à dompter ma peur des requins, qui sont souvent assez prévisibles (surtout en cas de poisson blessé). Les requins naturellement agressifs sans stimulus alimentaires sont globalement rares.
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Salut à tous, Merci pour vos dvivers encouragements, ça alimente ma future motivation à faire d'autres CR. Hier soir, j'avais préparé différents mets à base de thon banane : makis, rillettes, tartare à l'huile d'avocat et carpaccio que nos invités ont bien apprécié. A l'heure où je vous parle, je petit déjeune au pain rillettes !... Pour répondre brièvement aux différentes questions ou remarques : 974, tu demandes s'il y a du pélagique au large d'Etang Salé, même s'il est évident qu'il y en a, notamment sur les DCP, force est de constater que la zone du sec de St Gilles est bcp plus abondante, c'est farci d'épaves en ce moment, chaque jour des pêches considérables y sont faites. Les épaves doivent transiter devant chez nous, mais le vent, les vagues fréquents n'aident pas à bien voir les courants et par extention les épaves. Plusieurs questions sécu soulevées : pour rappel, la Run n'est pas Mada du tout, je peux téléphoner avec mon gsm et mon abonnement SFR même à 12 miles au large, le plus loin que je me suis aventuré sur mon Playmobil ´s boat. Le deuxième moteur derrière, il n'y a ni la place ni la nécessité. Si je suis en panne, j'ai pas mal de potes à appeler qui peuvent venir me remorquer, les connaissances bouteilleuses, au pire (même si c'est les boules) les secours en mer. Je penserai autrement le jour où j'aurai un vrai bateau, que le but sera d'aller loin (pourquoi pas le Mont Laperouse...) , moteur double, bombard, VHF, mais pour l'heure, on bricole avec les moyens dont on dispose, sans aucun sentiment d'insécurité mon bateau est INSUBMERSIBLE !!! ;0) Pour ce qui est du grand fusil bleu Benoît, il était bien là ce jour là dans le bateau, avec la planche, bungee, mais on a vu daurades et thons banane, les tirs de surface sur les daurades, tu en connais la contrainte mieux que moi, le C3 était parfait pour cela. Le moulinet permet d'être opérationnel rapidement, sans le bordel du bungee, je te parle même pas de la planche légèrement encombrante qui prend une place à bord. Faudrait que je poste une photo de mon bateau un jour pour que vous preniez bien la mesure de ce que c'est, vous arrêterez de me parler de double moteur je pense. A + Sylvère
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Mercredi 2 décembre, Windguru annonce un tout petit vent rentrant à partir de midi, pas de houle, le site Météo la mer -qui se plante souvent joyeusement- annonce quant à lui un vent oscillant entre 8 et 12 nœuds, ça rigole moins, mais pas de houle. C'est donc confiants que nous abordons cette sortie chasse à 3, David, Aquajojo et moi-même. Le rendez-vous est donné à 5h30 du mat', au lever du soleil, à Bassin Pirogue, Etang Salé ; l'idée est d'aller faire de la chasse dans le bleu, les DCP étant proscrits, nous espérons une épave et des épaves il y en a en ce moment : chaque jour des pêcheurs font de belles pêches autour de bois flottants, de filets abandonnés à la dérive, de bidons colonisés par les algues et autres Lepadomorphas, spécialistes du squattage DCPesque... Au bout d'une demi-heure de navigation plein large, on observe incrédules que le petit clapot qui se lève sous l'effet du vent rentre franchement (merci Windguru) et nous casse un peu les c...., on trouve un petit bout de bois qui ne paye pas de mine, on décide néanmoins de se mettre à l'eau pour "voir", alternativement avec un pilote, deux chasseurs (ça tombe bien car le lever à 4h30 m'a fait oublier ma ceinture de plombs, on en a donc deux pour trois, ce qui, au passage et pour ne pas avoir à revenir sur cet oubli pathétique, nous vaudra à Aquajojo et à moi quelques tentatives rigolotes de descentes infructueuses, oubliant nos amis les plombs de temps à autre sur le pilote). Priorité aux invités, Aquajojo et David se mettent à l'eau en premier, Aquajojo revient quelques minutes plus tard une daurade coryphène au bout de la flèche. Tout excité, je remplace David, j'agite le leurre qui nage autour d'un joli broumé lancé quelques secondes auparavant, je vois un thon banane, fais une coulée, me place juste en dessous du leurre, le thon me regarde de loin, je l'aligne avec le fusil, mais je sais qu'il manque de la distance, l'œil est lointain, je reste fixe, je baisse les yeux, il reste à distance, je palme un petit peu, il s'éloigne à nouveau, je tapote sur la crosse du C3, je fais mine de limer mes ongles, de siffloter le regard indécis, rien à battre, il pivote à droite, je remonte dépité ; Aquajojo descend à la verticale, pas très loin du wahoo, qui a décidé cette fois de venir nous reluquer d'un peu plus près, il pointe la flèche simple ardillon de son BWK vers le thon, le transperce d'un tir net et sans bavure, plein centre dans la queue. Le thon est d'une taille correcte. Deux poissons dans le bateau. Malheureusement, le bout de bois a donné tout ce qu'il avait à livrer, il nous faut trouver autre chose. On navigue au hasard, plein large, le GSM de David sonne, il s'anime, semble excité par une nouvelle, cette dernière tombe : son pote sorti dans l'ouest se trouve sur une épave dérivante au large de St Gilles, ils cartonnent, c'est "BLIN-Dé", insistera à plusieurs reprises David. Son pote nous donne les coordonnées GPS de l'épave dérivante, on est à 16 miles (à vol d'oiseau, soit un bon 20 miles si on arrondi autour de l'île en évitant les zones de réserve intégrale)...16 miles, 16 miles c'est beaucoup et pas beaucoup à la fois, mais en regardant le vent qui nous pousse au cul vers le nord et la houle qui commence à se lever au vent, je me dis que ça fait une trotte quand même, je pense au retour surtout, à l'essence aussi, les 3 petits bidons de 20 litres suffiront-ils à assurer cette escapade lointaine? J'observe du coin de l'œil mon inusable bateau playmobil qui affiche fièrement ses 4m20 de long et son rutilant 50 CV maintes fois réparé, révisé, rafistolé. J'hésite, je fais un sondage à bord, David est motivé, Aquajojo comme moi, plus que circonspect, il parle du retour lui aussi. Il sait, il l'a vécu ce retour, on est même tombés en panne une fois comme des cons à 500 mètres du port...Et puis vient LA phrase, celle prononcée par David, celle dont il connaît à l'avance l'impact sur mon petit cerveau étriqué : après un autre coup de fil à son pote, il annonce à haute voix, tout en continuant sa conversation "quoi ?! des thons jaunes, autour de l'épave, oui d'accord, quoi deux départs simultanés pendant que je te parle ? Quoi il y a eu une touche de marlin?" Bref, cet enfoiré de David nous embraque dans son trip, effet immédiat : j'enregistre les coordonnées de l'épave sur le Garmin, je mets le mode avec la flèche qui indique la direction (il indique un joli tout droit vers la côte évidemment), on se dit qu'on pourra faire de l'essence au port de St Gilles au besoin, David précise aussi que, contre toute attente, l'épave dérive direction Sud, pendant que nous on lutte et on se fait embarquer nettement vers le nord, elle se rapproche de nous quoi, c'est pas beau ça? Elle est pas belle la vie ?! C'est parti pour deux bonnes heures de rodéo Bob, façon En pleine tempête avec Georgie Clooney, l'optimisme pour seule arme. Le bateau peine à déjauger, lorsqu'il le fait, il s'écrase comme une merde par l'avant trop carré, on peine à tenir un 10 nœuds de moyenne, il faut piloter, surfer les vagues, ralentir lorsqu'on prend trop de vitesse dans la descente, bref le pied. David a régulièrement son pote au téléphone, à chaque fois, grosse surenchère, "Quoi?! Joël a un gros tigre au bout de sa canne ? Quoi, un double départ, mais vous en êtes à combien de daurades ? Quoi, vous ne comptez même plus?". L'excitation monte évidemment, les coups de fil l'alimentent gentiment, mais la temporalité des appels n'est pas la même que celle du sillage de ce putain de bateau Playmobil qui n'avance pas, qui ne déjauge que pour mieux s'écraser dans l'écume ; on est trempés, les Maui Jim et autres montures solaires sont des vitrines symboliques pour protéger nos iris du sel marin et masquer nos visages grimaçants. A l'approche du point donné par le fameux pote, on aperçoit vaguement deux bateaux disséminés ça et là, qui ne correspondent pas du tout au bateau du pote, un autre rentre au port tranquillement. Une grosse demie heure s'est écoulée depuis le dernier appel, David prend son GSM pour faire un point sur la situation : son pote est rentré au port, il lui a laissé 7 messages, mais le bruit du 50 CV a empêché d'entendre. David s'énerve, il commence, comme nous, à croire à une énorme blague pourrie. On vit une ou deux minutes très dures, solitude infinie, mais finalement, le pote donne le dernier point relevé sur l'épave. Je rentre les coordonnées, elles correspondent à une bonne dérive vers le nord (qui l'eut cru???), il nous faut faire encore un bon mile 1/2 pour espérer voir le miracle...Au bout d'une demi heure de navigation où le moral est en berne, David aperçoit un bateau qui semble tourner autour de quelque chose, le bateau est encore plus petit que le mien, visiblement les cadors de la pêche St Gilloise ont abandonné l'épave. Ne restent plus en lice que les maquettes jouet club et le grand cirque semble fini. David est celui qui est le plus optimiste : "eux, avec leurs cannes de merde, ils pêchent plus, mais nous, dans l'eau, au fusil, on va faire du poisson ! " Et puis, enfin, on arrive autour de ce gros cordage rouge, il y a de la vie, des oiseaux tournent, on voit des daurades sauter. Excitation max, on est sur l'épave, ça y est : oubliés le sel, les paquets de mer dans la tronche, les deux heures interminables. David et Aquajojo vont à l'eau les premiers, ce qui est décidé est "à chaque poisson, changement de pilote". David tire, rate un poisson, Aquajojo tire un thon banane toujours muni de son BWK. Je le remplace, me mets à l'eau : l'eau est un peu pourrie, le ciel est nuageux, mais il y a de la vie, des bancs de coryphènes, des wahoos, pas de thon jaune...GRRR. J'ai pris le C3 moulinet que j'ai l'habitude de brider avec une seul longueur de nylon pour pouvoir contrer les poissons. J'aligne une daurade qui s'amuse en surface, un peu au hasard, il y en a tellement, je suis pas trop mal placé, je tire, la flèche part et s'arrête net au bout de la simple longueur de nylon, trop court l'ami, trop court, évidemment, c'est plus du mérou bout portant là ! Je réarme, je tire sur la tresse hélicoïdale bitumée noire pour faire une longueur de plus, je revise une daurade, je tire trop haut, je lui déchire le dos, je commence à perdre un peu patience. Pendant ce temps, David fait un thon banane, laisse sa place à Aquajojo qui en fait un autre. Je réarme, fais finalement une daurade. Je laisse ma place à David et ainsi de suite. Super session, jusqu'à ce que les poissons deviennent un peu moins cons. On réfléchit, on change les leurres, on lance du broumé, Aquajojo fait une daurade. David me rejoint, j'entends "bip bip" sous l'eau alors que je suis à 10 mètres de fond, un joli thon banane est derrière moi, je l'aligne, il est téméraire celui là, il est gros, je le vise, m'applique, il me fait face puis se place parallèle à moi, parfaitement orienté, je tire plein centre, il fait un bon gros départ, me tire, le moulinet se vide, je sais qu'il sera sur le bateau, l'ice pick a traversé plein centre, il s'auto éventre sur le flanc gauche à force de tirer comme un damné. 5 minutes plus tard, je le chope et je lui plante la dague dans l'ouïe direction entre les deux yeux. Je le mets dans le bateau, il est d'une belle taille. Après, cela devient compliqué, on aperçoit les thons banane au fond, ils sondent, les daurades ont compris la musique...je propose à Aquajojo mon coup favori : la petite carangue lancée dans le courant ; à défaut de carangue, je flèche une petite sériole, on la lance à tour de rôle, on la laisse descendre, on la récupère, on la relance. Arrivés sur le cordage qui dérive, je la laisse bien descendre et là 3-4 thons banane se pointent, j'en vise un, il s'éloigne, mais, comme presque toujours, revient voir le poisson qui coule, m'oubliant littéralement, je tire, un peu trop bas, je laisse le moulinet se dévider pour éviter de décrocher. Je remonte sur le bateau et ramène doucement le thon, il part plusieurs fois, revient finalement. Je le hisse, je vois mon ice pick finalement bien planté et traversant une zone assez solide. Je découvre aussi une flèche rouillée venue doubler le thon un peu trop haut sur le dos, celle du fameux Walther PPK, euh pardon du BWK d'Aquajojo. Fin de la messe, plus personne autour du cordage. On aurait pu rester, aller à la périphérie dans les oiseaux pour les éventuels marlins, thons, mais il était déjà tard, on savait ce qui nous attendait pour le retour, on savait aussi que Joël bataillait avec un tigre non loin de là. On a donc mis les voiles direction le port de St Gilles, on a fait le plein de la nourrice de 35 litres, il restait en sus un bidon de 25, cela devait permettre un retour confortable. Dans le port, plusieurs amis de David (décidément il connaît tout le monde...) totalement incrédules apprenant qu'on venait d'Etang Salé sur cette coque alu et surtout qu'on y repartait fissa, malgré le vent soutenu, la houle contraire. "Vous allez recevoir", "mes pauvres, je vous plains", "quoi à Etang Salé là-dessus ???" "C'est une blague?"... Non pas de blague, juste 25 miles à se taper vent de face, vitesse max 8 nœuds. Dès le début du trajet, on n'a pas été déçus, paquets de flotte dans la tronche toutes les 3 secondes, tape cul dément pour les marins assis, le bonheur. Stoïques, parlant de temps à autre histoire de, on a regardé cette côte défiler avec une lenteur incroyable, je faisais des calculs, moi qui empreinte cette route en voiture tous les jours 2 fois par jour, me disant que je la faisais en 35 minutes à 110 de moyenne, alors à 8 nœuds !...A la tombée de la nuit, on a commencé à apercevoir St Leu, puis toute la zone rocailleuse entre St Leu et Etang Salé, ça n'en finissait plus. Le Garmin a indiqué "low battery", j'ai enlevé les piles, mis des piles neuves et en rallumant j'ai découvert un magnifique menu original d'usine, avec des options que j'avais changées quelques années auparavant et avec marqué "memory 1%" qui m'a mis la puce à l'oreille. Autrement dit, il s'était gentiment réinitialisé et avait effacé mes données cumulées depuis des années. Ouais !!! Philosophe, je regardais David piloter le navire, les pieds bien au chaud sous le gros thon banane, à un moment, il a commencé à beaucoup tourner le volant et le moteur lui, ne bougeait guère, je me suis dit tiens ! Ca ressemble à la panne qu'on a déjà eue où Jean Max avait du changer un joint torique de la direction assistée quand elle dégueulait l'huile de direction (car oui, Playmobil propose en option la direction assistée...). J'ai repris la barre constatant que pour tourner de 3 ° il fallait tourner 8 tours complets de volant, alors j'ai pensé à la rentrée au port, aux manœuvres qu'il faudrait faire au milieu des cordages et des corps morts dans le Bassin Pirogue, mais j'avais toujours ce gros thon banane sous les yeux à ma gauche, il souriait, comme savent le faire les thons banane. Alors j'ai continué, jusqu'à l'entrée du port. Pas de houle, manœuvre à la Georgie Clooney dans En pleine tempête, avec des tours de volant incroyables, j'ai réussi à slalomer entre les patates de corail et on est finalement rentrés sains et saufs, sans avarie. La planche à thon a servi de joli présentoir à la chasse du jour, on a fait des photos, on s'est bien marrés. On venait de passer une super journée. J'ai moucaté Geoffrey car il a avait un énorme coup de soleil sur les poignets, le seul endroit non couvert par sa combi et où il n'avait pas jugé utile de mettre de la crème solaire. Le lendemain, arrivant à mon taf mon amie infirmière Fatima me dit : "tu as un magnifique bronzage des mollets dis donc !". Moi, bermuda beige, petites chaussures nubuck beiges et ce magnifique coup de soleil inversé, à l'endroit que d'habitude les chaussettes couvrent, j'ai souri.
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La Chasse Sous-marine En Polynésie
sylveree a répondu à un(e) sujet de vaiarii dans Chasse Outre-Mer et ailleurs
dommage qu'on ne voit pas mieux la tête car il s'agit aussi peut être tout bêtement d'une murène... -
La Chasse Sous-marine En Polynésie
sylveree a répondu à un(e) sujet de vaiarii dans Chasse Outre-Mer et ailleurs
chui sur le cul voici ce que j'ai vu à 3 mètres de chez moi au bord. Est ce que qq'un connait ce serpent de mer , et est il répertorié à TahitI? . Je ne pense pas que ce soit un Tricot j'en ai vu en NC c'est pas comme ça . Mrci un peu de lecture (à peine 300 pages...) pour en savoir plus sur les tricots rayés et autres Sea snakes (en l'occurrence, il ne s'agit pas d'un des trois tricots rayés sur la photo)...Commence direct à la page 68...bonne lecture http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/divers07-09/010028062.pdf -
Quelle Pointe Détachable Utilisez Vous?
sylveree a répondu à un(e) sujet de carlou dans Chasse Outre-Mer et ailleurs
"Comment vous faites tenir la pointe détachable sur son support ? vous bloquez le câble/dyneema dans un sandow ? et du coup le coulisseau reste libre et bouge sur la flèche une fois celui-ci chargé ?" T'as plusieurs techniques, celle que tu décris est une option qui a le désavantage d'user le sandow au bout d'un moment lorsque tu tires et tends le fil pour aligner correctement l'ice-pick, câble tendu (ceci dit le sandow est parfois à jeter avant d'avoir été usé par le fil) ; l'option entre le bois et le nylon à l'avant du fusil est souvent celle qui est retenue.