Bonsoir à tous,
Revenant à l'hospice de Machecoul, je découvre le CR (en parti mensonger) de BREIZH, à propos de notre sortie commune sur le 22. Je me dois de rétablir la vérité (enfin la mienne).
Effectivement, BREIZH, s'est bien gaussé de mon âge et de mon matériel. J'ai bien ri...mais jaune. J'étais froissé (qui a dit fripé!) que l'on puisse se moquer ainsi d'un vénérable ancien. Pourquoi tant d'hypocrisie souriante aux remarques du galopin et ne pas sévir en lui administrant une fessée bien méritée? J'aurais bien voulu vous y voir : 04 grandpères = 01 BREIZH;
Pour la descente de la falaise, c'est vrai que ça couinait un peu. Et pour cause, j'avais omis de graisser mes prothèses de hanches (BREIZH ce n'était pas les genoux qui grinçaient). Cependant, moi au moins, je regarde ou je mets les pieds, je n'ai pas ruiné un de mes chaussons en butant contre les cailloux (Menteur, il n'étais pas troué avant!)
A ce propos, si je n'ai pas trébuché c'est que depuis une semaine, je me préparais :
-1- Physiquement: pas de "tisane d'Ecosse" avant de passer à table, pas plus que de jus de treille fermenté au repas. Moi qui suis habituellement polycarburants, ce fut un gros effort (J'ai repris depuis, cela se voit à l'écriture, hein!) Me suis obligé au régime eau claire. C'est spécial mais pas mauvais. Pour ceux qui me connaissent cette abstinence effrénée leur suscitât la plus totale stupéfaction. Certains auraient même déclaré : "ce n'est plus un sacrifice sur l'autel des Dieux de la CSM, c'est de l'abnégation la plus totale, frisant la sainteté.
-2-Mentalement en répétant des heures durant : "Y va pas t'noyer, tu vas r'monter la falaise". Mon cadeau de noces(*) m'a conseillé alors de consulter un psy.
(*) Epouse
En revanche, c'est sûr, BREIZH voulait la peau du vieux en l'expédiant dans le courant de la pointe (J'avais oublié que c'était aussi fort que cela). Me suis retrouvé au milieu d'un troupeau de kayakistes, éberlués de voir une espèce inconnue de vieux phoque à lunettes qui s'asphyxiait dans son tuba avec le ronflement d'un soufflet de forge. Tout cela en surfant plus vite qu'eux sur la crête des courants. Je crois qu'ils n'en sont pas encore revenus (Pas sûr qu'il n'y ait pas d'article dans le Ouest-France du lendemain)
Pour de la chasse à la dérive, c'était de la chasse à la dérive (y'avait pas que la chasse qui était en dérive). Pour remonter le flot bonjour la galère. Je n'avais qu'à
laissé filer. Ben, voyons, comme ça mon pseudo devenait ERQUY-ST MALO.
A propos des deux vieilles, je pense qu'elles étaient suicidaires. Z'ont fini en filets, croustillants en surface et moelleux à cœur. Suis pas snob, vieille ou bar, c'est bon gamelle.)
Enfin bref, jusque-là, c'était une bonne journée. Ca s'est franchement gâté lorsque, arrivé au pied de la falaise, j'ai levé les yeux vers les cimes. Là, le gars BREIZH a dû voir passer dans mon regard une lueur d'incrédulité, de détresse (d'intelligence, cela ne risque pas selon ma femme et, sur ce point, je suis assez d'accord avec elle, car, doté d'une seule once d'esprit, je ne me serais jamais marié.)
C'est donc avec beaucoup de gentillesse que BREIZH m'a alors proposé de porter mes palmes durant l'ascension de l'Everest du cap d'Erquy. J'ai refusé. C'est encombrant des palmes et point ne voulait le gêner. Pour autant, je lui aurais bien proposé de se coltiner les 08 kilos de mon lest. Je ne l'ai pas fait parce que je crois bien qu'il aurait accepté. (TATOSAN, tu as raison, c'est un monument d'altruisme que notre ami)
Pour terminer, je suis arrivé sur le parking, rouge, hors d'haleine, apoplexique, congestionné et turgescent (la figure, pas le reste) mais près à remettre cela à la première occasion.
P.S : Anthony, ma belle-mère, bien qu'un peu déçue de ton échec, te remercie de tous les efforts que tu as déployés tout au long de cet après-midi pour tenter de me noyer. Quant à moi j'en fais de même pour cette rencontre et cette belle journée.