kees_baloo

Les déchets, grande polémique. Les Corses un tant soit peu impliqués en politique vous le diront ? Si vous avez 5 min pour rire (ou pleurer) de la situation Ici, les déchets sont enfouis depuis environ 60 ans. Avant ça, tous les déchets étaient balancés dans les ravins. Depuis une quinzaine d'années, les sites d'enfouissement arrivent au max de leur capacité, et les contrats cadres avec les communes qui autorisent ces enfouissements sont dépassés. Ayant vu arriver le truc, les gestionnaires (coopération élus/entreprise gestionnaire financée par la région) ont commencé à travailler dans les années 2000 sur un (ou deux ?) incinérateur(s). C'est une fois le projet en bonne voie (site trouvé, dimensionnement réalisé, plus qu'à le faire voter en assemblée) que les associations écologistes ont mis le nez dedans, ainsi que quelques politiques plutôt conservateurs. Globalement, le projet a été torpillé à cause des craintes liées à la pollution visuelle et aux fumées pleines de dioxines (argument valable jusque dans les années 80, maintenant les cheminées ont des catalyseurs qui suppriment 98% du problème). Pour avoir rencontré quelques personnes ayant travaillé sur le projet... ils l'ont mal pris. L'an dernier, la capacité max fixée annuellement pour l'enfouissement a été atteinte en plein mois d'Août (ou même Juillet, à vérifier), les élus locaux ont bloqué l'accès aux centres d'enfouissement et les comcom des autres microrégions se sont mises à mettre les déchets en balles pour les stocker sur des terrains communaux jusqu'à Janvier, date de remise à zéro des compteurs. Le problème c'est que maintenant, avec les mesures prises en urgence, les déchets sont en partie enfouis sur l'île, et en partie exportés vers Marseille ou ils seront... incinérés. On paie donc le prix de l'incinération + le transport ?? sur cette part De nouveaux projets sont maintenant en cours d'élaboration => objectif tri à 100%, nouveaux sites pour l'enfouissement des déchets ultimes = monstres. Mais bon, il y en a encore pour 15 ans à tout bien mettre en place avec les études d'impact, changement des mentalités, mise en place de sites de transfert... démarrés avec finalement 20 ans de retard. Et on ne parle même pas des "intérêts particuliers" de certains. Mais ces accusations ne sont pas basées sur des faits prouvés.

J'y connais rien en souris et rash guard, mais je plussoie sur les sensibilités de chacun. En ce qui me concerne :

Pour ça, faudrait déjà que toutes ces administrations communiquent et soient sur la même longueur d'ondes. Parmi les organismes qui participent à la décision de déclarer une zone interdite à la CSM ou à la pêche, on a : _ Municipalités _ Conseil ou assemblée départementale. _ DDTM _ DIRM _ Agence française pour la biodiversité (fusion en 2016 de l'ONEMA, les agence des aires marines protégées et l'Atelier technique des espaces naturels) _ Autorités portuaires _ Agence de l'eau _ prud'homies de pêche _ Syndicat national de la conchyliculture, ainsi que les comités et syndicats locaux ou régionaux _ Union Européenne _ Accords internationaux (comme pour Monaco) Je ne les ai probablement pas tous cités, mais ça donne une idée. Ces agences sont parfois géographiquement proches, voire dans les mêmes locaux, mais ne communiquent pas plus pour autant. La preuve, on a ici une superposition de deux zones protégées, alors que la seconde zone aurait pu être incrémentée à la première. ça aurait simplifié la chose pour ceux qui consultent les données. Maintenant, pour faire une carte unique, il faudrait mettre tous les acteurs précédents autour d'une table. 1ère difficulté Leur faire comprendre que la mise en commun des données est essentielle. Facile Décider de quel organisme sera en charge de l'interprétation et la mise à disposition des données. Ou qui paye pour la mise à disposition au grand public. 2ème difficulté

cercle rouge = zone interdite toute l'année (pour la CSM, pêche à la ligne autorisée, va comprendre...) Zone en jaune interdite du 1er Octobre au 31 Mars. Et donc autorisée du 1er Avril au 30 Septembre (aujourd'hui). SAUF dans la zone balisée des 300m, chenal, sentier sous marin, zones de baignade. Y a plus qu'à espérer qu'ils mettent les bouées des 300m en Juin. cf. légende dans la seconde carte

Un petit .kmz pour Google Earth et une image indiquant comment les deux zones se superposent Réserve marine du Roc de Brescou.kmz

Je créée un petit sujet pour informer ceux qui ne le savaient pas encore de la création d'une réserve au Cap d'Agde https://www.premar-mediterranee.gouv.fr/uploads/mediterranee/arretes/0ab7c34892eb5a87f28448e6e196aa9f.pdf Cette zone vient s'ajouter à celle déjà interdite dans la réglementation de l'aire marine protégée de la côte Agathoise. Pour chasser en toute légalité au Cap d'Agde, il va falloir s'accrocher ? et avoir un diplôme de droit

En cherchant un peu (beaucoup), tu pourras aussi trouver des cartographies des habitats et/ou biocénoses. Natura 2000 ou aires marines protégées, faut trouver et feuilleter les rapports : _ Posidonies de la côte Palavasienne (de Frontignan à La Grande Motte) _ FR9102014 Bancs Sableux de l'Espiguette (du Grau du Roi à l'embouchure du Rhône Vif) _ Aire marine protégée de la côte Agathoise (Cap d'Agde, Grau d'Agde) _ FR9102013 Côtes sableuses de l'infralittoral languedocien (De Vias à Port-la-Nouvelle, sauf grau de Vendres) Spoiler : c'est que du sable _ FR9101436 Cours inférieur de l'Aude (Devant le Grau de Vendres = Embouchure de l'Aude) J'ai encore rien trouvé dans ces données pour la camargue et la côte allant de Sète à Marseillan, bien que je sache qu'il y a quelques pierres dans le seconde zone. La base de données du SHOM (data.shom.fr) a aussi mis en ligne la couche 'Litto3D' pour le Languedoc-Roussillon (et aussi Finistère, Morbihan, Mer d'Iroise, PACA, Corse et les outre-mers). C'est un relevé bathymètrique ultra-précis (<2m80 sur toute la couche) qui pourra t'aider à trouver des pierres, tombants, failles... ouais, je sors pas aussi souvent que je le voudrais, et j'aime tester de nouveaux spots. Alors je repère..beaucoup

Je dis pas pour le reste de la gamme, mais à moins de 20€ fallait pas que je m'attende à de la qualité. J'ai acheté ce couteau quand je me suis rendu compte que j'avais besoin d'un couteau. Les sites que je consultais donnaient des informations vagues et plus commerciales qu'utiles. Ce n'est que récemment que les duretés et nuances d'acier ont commencé à apparaître. Du coup j'étais parti pour "acheter un couteau" sans trop me soucier de la qualité (pas autant que le prix). Il fait le taff, mais il reste limité et difficile au quotidien. Aussi, c'est pas parce que le bas de gamme de la marque est pourri que le reste l'est aussi ? j'ai juste pas essayé le reste, donc je ne me prononce pas dessus.

Si après ce magnifique tableau, le cressi Vigo vous intéresse toujours : Le neptune third 15481 se trouve à 13,70 € TTC, et c'est le même en bleu ou jaune ?

Cressi Vigo pour moi. descriptif Cressi : " Un petit couteau, plat et ergonomique, qui se met dans sa gaine et se retire facilement, et un système de retrait qui évite les pertes accidentelles, du fait que deux boutons doivent être pressés simultanément pour extraire le couteau de sa gaine. Poignée minimaliste au design plat et ergonomique, recouverte de caoutchouc antidérapant pour une prise en main sûre. La lame est faite d’inox trempé 401. Ces caractéristiques sont durables, non pas du fait de l’affûtage lui-même, mais grâce à la qualité des matériaux qui garantissent la longévité de la lame. Section rhomboïdale de la lame offrant une résistance plus grande à la flexion et à la rupture. Un côté a un fil lisse, et l’autre est partiellement cranté et muni d’un coupe-ligne. Peut se fixer au molet ou à la ceinture avec des sangles en caoutchouc dotées de boucles" avis d'utilisateur : _ Obligé de l'affûter avant chaque sortie, même s'il n'a pas servi à la précédente _ Après chaque sortie : rinçage, grattage de rouille et huilage olivique pour le faire durer un peu plus. Il a environ cinq ans, je ne sais pas comment il a survécu jusque là. La garde est pleine de rouille, j'arrive pas à bien gratter les petits coins, je ne me donne pas la peine non plus. Le bouton est hyper capricieux, je dois "pomper" à chaque fois que je remets le couteau dans l'étui pour m'assurer que le clip de sécurité est bien engagé. Les sangles d'origine de l'étui ont toutes deux pété en moins d'un an. Elles ont été remplacées par des bouts de chambre à air de vélo. J'ai pu récupérer le clips pour celle du haut, celle du bas tient avec un bouton de chemise. Je mettrai une photo si j'y pense. J'attends de le perdre ou le casser pour le changer, mais quand ça veut pas... Nota : je viens de découvrir qu'il faut appuyer sur deux boutons pour le sortir. Jusque là j'ai toujours appuyé sur un seul bouton (le gros) et ça fonctionne. En tirant un coup sec, il sort aussi d'ailleurs. Nota 2 : J'ai déjà vu exactement le même couteau au rayon "plage et autres" d'un supermarché, mais avec un logo Beuchat. J'en ai déduit que c'est une chinoiserie fabriquée en masse et vendue à qui veut bien mettre son logo dessus.

Mon oncle fait aussi des "nuggets" de Barracuda. Et mon père n'en a dit que du bien. Pas goûté perso, n'ayant pas été convié à leur traversée de l'Atlantique. Une recette de Floride, apparemment. Enfin, il en fait quand il a un barra sous la main. Pas très fréquent aux Pays-Bas. Quand aux goûts et les couleurs... ça reste un carnassiers, avec un goût de carnassier. La chair est assez brune (ce qui en éloigne plus d'un, quoiqu'on en dise), et tend à rapidement virer vers le sec. Mais, comme beaucoup de poissons, il est bon dans la la bonne recette. Et pas trop cuit.

Mets le de côté en attendant de "trouver ta voie". _ Si tu aimes la chasse à trou (chasse active), tu vas vouloir rapidement te prendre un 50-60 comme second harpon pour mieux appréhender les coins difficiles à atteindre sous les pierres. _ Si tu t'orientes plutôt vers l'agachon (chasse passive, on attend que le poisson daigne se pointer), tu iras naturellement chercher un peu plus de portée, et donc un harpon plus long (90-110). Après, il y a d'autres investissements à ne pas négliger : _ Un bonne combi qui se porte bien. l'hiver arrive, les combis épaisses ne sont inconfortables si mal taillées. ça vaut peut-être le coup de mettre un peu plus pour avoir une bonne aisance au fond et ainsi améliorer à la fois les approches et les apnées. _ J'aurais bien dit les palmes, mais en Languedoc et du bord, ce n'est pas une priorité. Tant que c'est des longues, mieux vaut des plastiques au début. Parcequ'elles vont beaucoup frotter. _ Une bonne planche, toujours agréable pour se reposer et stocker plein de matos facilement.

Bon allez, j'arrête mes implications HS. Merci GP pour ce superbe CR. J'ai bien rigolé. Et félicitations pour ton labraxassinat

Le "barra" méditerranéen est probablement très différent gustativement du malgache. Pour moi, et le seul qui a été pris, ça a été une petite marinade passe-partout. Herbes du maquis (mélange qu'on trouve en Corse Thym, Romarin, Myrte, Nepita), huile d'olive, ail. Appliqué sur le barra entier avec la peau. (un peu moins d'1kg, pris à la ligne) quelques branches de fenouil dans le bide. Une heure à laisser reposer, puis cuisson au BBQ. C'était très bon. A noter puisque mentionné plus haut. On a mangé le poisson le lendemain de sa capture, donc après +/-24h au frais.

DORIS : Origine du nom scientifique Dicentrarchus: du grec [di] = deux, [kentron] = épines et [archos] = anus, en raison des rayons épineux de la nageoire anale. labrax: du grec [labrax] = vorace, c'est le nom grec de ce poisson. Wikipedia : L' animal est ainsi appelé en raison de sa voracité que les anciens ont rapprochée de celle (supposée) du loup, le nom d'espèce labrax signifiant « vorace » en grec ancien. Étymologie à rapprocher du latin labrum (en français : « lèvre ») que l'on retrouve pour une autre famille, celle des labridés. Fishbase : Etymology: Dicentrarchus: Greek, di = two + Greek, kentron = sting + Greek, archos = anus (Ref. 45335). More on author: Linnaeus. C'est tout du latin jusqu'à la famille, mais le genre et l'espèce (nb : Dicentrachus labrax) sont à racines grecques. Une exception, peut-être.

Homicide : Emprunt au latin homicida « id. », composé de homo, -inis « homme » et caedere « tuer ». ichtus est de racine grecque alors que le latin de "poisson" serait "piscis" (pisces au pluriel) piscicide, même si barbare, serait donc le terme le plus approprié. J'aime chipoter, je sais où est la porte.? Edit : ça j'aime bien aussi, même si labrax est, encore une fois, du grec ?

Moi du coup, j'ai découvert un mode de pêche que je ne connaissais pas... La sole au râteau. http://fnppsf.fr/peche-plaisance/ppn25peche-a-la-sole-Granville.pdf

Je ressort cette histoire de mes débuts, il y a une dizaine d'années. Après une petite pêche sur la côte Est de la Corse, mon binôme a la bonne idée de décharger en tirant en l'air hors de l'eau. Il devait croire que le fil se tendrait, bloquerait la flèche et la ferait retomber (on avait pas de moulinets sur nos beaux 90 tous neufs). en réalité, le fil s'est tendu, le nœud a cassé, et la flèche a continué sa course pour retomber dans l'eau 40 mètres plus loin. Heureusement, la visi était bonne et on a pu retrouver la flèche, mais on a tous deux été bien surpris. ? Heureusement aussi que personne n'était sur la trajectoire, et que le fil a cassé plutôt que de faire ressort et lui renvoyer le projectile dans la couâne.

Ah tiens, ça me fait penser que j'ai vu un mérou hier. Je m'en vais le renseigner Edit : c'est fait

Ils sont peut-être plus tolérants quand on approche un peu du point G.

Pour ceux que ça pourrait intéresser, j'avais sur une période de mou créé un .kmz (fichier google earth) qui recensait les zones interdites à la CSM en méd. Il doit en manquer (arrêtés municipaux, zones des 300m, certaines zones portuaires) mais celles recensées sur le site DIRM y sont toutes, ainsi que quelques autres dont j'avais déjà connaissance. Zones interdites et réglementées en méd.kmz

Par ailleurs, en plaçant le "point G" sur Google Earth, ce dernier tombe au sud de la petite île (imperio du milieu ?)

C'est pour limiter le chipotage et les ambiguïtés. Le problème en mer, c'est qu'entre le début et la fin du contrôle, tu continues à dériver. Si tu es dans les 100 mètres autour de la ZNP, tu peux être juste rappelé à l'ordre, on te demandera de t'éloigner. L'argument de "désolé, j'ai dérivé, pas fait attention... reste valable" Tu seras verbalisé si tu fais le difficile. Si tu es dedans, tu prends la prune à coup sûr.

Avec les fifous qu'il y a sur ce forum, je ne serai même plus étonné. Pour la suite je laisse faire ceux qui connaissent et je lis avec attention. En tant qu'humble méditerranéen, de toutes façons, je suis en nylon 160/100èmes et moulinet rempli à la drisse polyamide 2mm. ? ça me suffit depuis 10 ans.

ça amène une autre question. Il y en a qui arriment leur ligne avec une épissure ?