Apo

Tiens, pour ne pas polluer ton écran. Je t'ai quand même laissé la poutre en bois, comme tu les affectionnes :).

Tonido, puni pour usage de Minn Kota. La mer sait tout. La mer voit tout. Bonne réparation!

Merci à vous. Quand le poisson coopère si bien c'est facile d'éviter les gesticulations et ça laisse les spots au calme. Sur les trois du bas ce sont les sorties de flèche que l'on voit. Sans doute la cousine de la tienne. Elle mérite son surnom avec ses 5,2 kg vidée.

Sous un bel après-midi d'automne. J'y vais ? J'y vais pas ? Allez l'eau est plus chaude que l'air et c'est le dernier jour des vacances. Objectif cailloux au large. Palmage au menu. Visi juste correcte après la tram et la pluie d'hier. Dès les premiers agachons au bord je constate que les dodo sont actives ce qui est de bon augure. Première pointe la mange se tasse et s'écarte. Je pivote côté opposé à la fuite et c'est un cormoran qui vient à l'agachon plein face. Il s'immobilise et me toise, coucou toi, puis s'enfuit avec sa nage aussi improbable qu'efficace. Jolie rencontre. Pointe suivante même scénario mais ce sont dix tassergals très calmes qui viennent. Je les laisse m'entourer puis m'applique pour en sécher un. Pas envie de faire de la gymnastique. Direction le large. Je prends mes amers car on y voit rien en dessous. Première roche, ce sont les éternels barras qui me collent. Cette fois-ci je ne tergiverse pas et commence le nettoyage. Deuxième roche, encore et toujours les barras. Je suis sur le point de poursuivre mon programme de débarratisation mais un innocent limon émerge au milieu des affreux. Choix gastronomique. Troisième roche, la mange est désordonnée, en haut, en bas. Je cale soigneusement mais ne vois rien rentrer. C'est en jettant le coup d'œil sur l'épaule droite/gauche en quittant le poste que je constate qu'un denti de 4 kg circule dans la cassure en contrebas. Je pivote mais c'est trop tard. Quatrième roche et encore du barra mais à quoi bon ? Il est temps de descendre avant que le soleil ne soit trop bas. Au fond c'est sombre et tout juste chassable mais en ouvrant grand les yeux et les oreilles je comprends qu'il y a de la vie. Voilà un groupe de regards dorés et sévères qui passe derrière un gros bloc en limite de visi. Je sais qu'elles transitent et ne rentreront pas. J'anticipe la trajectoire et glisse silencieusement de l'autre côté du bloc. Pari gagnant, quand le gros œil jaune dépasse de la roche à 50 cm de la pointe de la flèche c'est le tir ON/OFF. Quelle grosse mémère. Allez ça suffit, la bouée commence à être lourde à tracter et j'ai du palmage pour le retour. Me voilà entré dans le club des cinq (kg). C'était la dernière sortie avant un gros tunnel de boulot. Merci la mer.

Chiton, mollusque polyplacophore. Vu la carène médiane bien prononcée et si trouvé en côte manche/Atlantique peut-être le Chiton cendré Lepidochitona cinerea. Mollusque rigolo avec ses plaques qui possèdent sur leur bordure une multitude de petits "yeux" dont la lentille convergente est faite d'aragonite donc minérale et non protéique comme chez de nombreux autres animaux.

OK, bon à savoir 👍 Oui, pour le bateau j'ai traité en direct chez Sicomin. Forcément quand tu achètes par hectolitres tu obtiens des prix très intéressants. Mais pour du détail petit volume de l'ordre du litre, si tu as une réf je suis preneur.

Pour la tête j'ai fait une version alu (sur le 90 cm) et une version acier inox ( sur le 65 cm). Dans les deux cas épaisseur 2 mm. Pour l'instant pas d'électrolyse entre les vis inox et la tête alu (rincer après les sorties), qui a l'avantage de se travailler beaucoup plus facilement que l'acier. J'ai tout fait à la résine époxy (collage + vernis multicouches) car j'ai utilisé du chêne et je veux m'assurer que l'eau ne pénètre pas dans le bois. Les "colles" époxy ont la même base que la "résine" époxy de stratification rigide mais sont associées à un durcisseur rapide (et sont vendues en petit volume et beaucoup plus cher). Attention les surfaces collées doivent êtres bien plates et soigneusement dégraissées à l'acétone pour que la résine pénètre dans les fibres. Bien respecter les proportions base/durcisseur indiquées. C'est un peu contraignant mais le résultat est très costaud (protection contre les chocs notamment). Avec la mode de la déco à l'epoxy (meubles, bijoux...), les prix baissent et on en trouve dans la grande distribution en volume qui commence à être intéressant : https://www.castorama.fr/resine-type-r123-durcisseur-epoxy-type-r614-1kg/3168761002088_CAFR.prd Ou en ligne : https://lecomptoirdescomposites.com/la-boutique/241-380-resine-epoxy-type-r123.html#/160-poids-1_kg_avec_durcisseur De quoi faire un paquet d'arbalètes. Dans ton cas étant donné que ton bois est gras et sans doute imputrescible : finition huile certainement plus facile à mettre en place. J'ai toujours un doute sur le PU en milieu marin. Quand on voit la tête des coques de bateau stratifiées PU qui se délaminentà la première infiltration...

Ce matin je palme jusqu'à une pointe bien exposée. Le flux SW y a accumulé la mange. Je m'échauffe en planant sur le tombant et un sar y passe. Sur les marches des pélamides découpent la mange trop rapidement pour que je réagisse. Encore une belle raie aigle qui me passe au dessus. Au fond c'est désert et sombre. Un sec plus loin les limons sont bien présents mais tout seuls. Gourmand, je les laisse s'aligner pour faire un doublé. Tir, et ce sont trois poissons sur le fil. Les deux premiers sont KO mais le troisième me met un bazar pas possible ce qui condamnera le spot. Sur le retour je fais un gros muloche pour les rillettes.

Quand le point chaud géologique devient hotspot de biodiversité. Superbe, tu nous fais voyager, merci !

"Vous voulez manger quoi ce soir ?" "Des rougets !" OK sortie rapide à la palme sous les nuages pendant la renverse SW/NE. Avant les rougets je file au large sur les têtes de roches des fois que... En chemin sur l'herbier c'est un banc d'une centaine de tassergals tous calibrés à peine au dessus kilo qui me fait un joli mur aux reflets mouvants. Je contemple en les laissant grandir. Sur les roches dès la première cale une vingtaine de barras petits et gros m'entourent. Derrière eux deux beaux dentis 4kg+ font les timides. Trois descentes et trois fois la même histoire : je suis rapidement ceinturé par les barras puis les dentis commencent leur approche mais n'osent pas se heurter au bouclier argenté. Si je tire un barra, j'ai perdu. Tant pis. La prochaine fois je ferai du nettoyage. Allez direction les rougets pour mettre à profit l'entraînement hypercapnique avant que le soleil ne soit trop bas.

J'ai fais un bois simple et rustique en copiant la tête Abellan mais version simple sandow. Ca fait 6 mois que je n'utilise que cette arbalète qui fonctionne très bien. Le post est ici : Fabrication premier bois Pour l'équilibre, fais tes calculs avec la masse volumique du bois pour déterminer le volume du fût nécessaire de sorte que : volume du fût (cm3) = masse du fut (g) + masse de l'accastillage (mécanisme,fleche,moulinet,tête, visserie)(g). C'est une première approximation pour que l'ensemble soit neutre. Tu pourra lester la tête avec un peu de plomb si trop léger à la fin. Pour la tête type Abellan commence par un patron en papier et présente-le pour être sûr que tout tombe bien avant de tracer/découper/cintrer l'inox. Forme la poignée en dernier quand tout le reste est fixé, surtout le mécanisme car c'est là que tu finalise la distance détente/poignée. Façonne-la avec ton gant habituel. Sur ta photo elle semble bien fine, mais dans ce domaine là c'est chacun ses goûts. Bon travail et montre nous le résultat !

Je m'arrête à 95m pour rester en zone de confort acceptable sur des séries. Vrai qu'à 5m près c'est sans doute dans la tête ... il va falloir que je banalise ce mur des 100 m. En effet la dernière série avec expiration à 50m à été la plus difficile, on simule la fin d'apnée assez tôt.

Aujourd'hui hypoxie progressive. 6 x 25m lents recup 15". 6 x 50m lent recup 1'. 6 x 75m lents récup 1'30. 4 x 95m normal récup 2'. 4 x 75m avec expiration totale à 50m. Récup 1'30".

Bravo, très joli poisson qui récompense une belle régularité et persévérance !

Indépendament de la qualité générale qui est sans doute meilleure sur le Picasso, vérifie quand même que la poignée te convienne. Sur la Picasso magnum la distance poignée-queue de détente est longue ce qui peut être problématique pour les petites mains.

Oui, plutôt lent et économique : on ne cherche pas le meilleur temps mais surtout à éviter d'accumuler trop de CO2 car avec une inspiration c'est compliqué de l'expulser correctement. Sur cet exo il est important d'expirer profondément jusqu'au volume résiduel. Trois inspirations profondes maximum entre chaque 25m. Entre les deux derniers tu peux même réduire, car de toute façon tu va exploser à la fin :).

Hier séance axée hypoxie. Poumons vides, allure plutôt lente : 6 x 25m : récup 15" 50m - 2 inspi - 25m 1 inspi - 25m. On répète tout ça 3 fois. Poumons pleins : Statique 2'30" suivi de 50m. Répété 2 fois. Pour se réchauffer à la fin : un maximum de 25m avec une inspi de récup jusqu'à rupture d'apnée. Je m'arrête à 13x25m avec la barre au front.

Ce matin je tente un créneau rapide avant que le SE s'établisse. J'aurais pas dû me fier à la bouée Planier : après le petit coup de mistral l'eau est à 20°C en surface et en perd 2-3 à 15m. Glagla. Vu que du petit : dentis du kilo agressifs, sérioles plus petites que les bogues, barra ficelle. J'ai trop froid pour faire des choses correctes, je m'amuse à jouer à cache-cache avec les mérous très présents dans les blocs un étage au dessus. Un béco veut jouer. Vendu. Le SE se lève, clapot, moutons, visi qui baisse : je sors. Il est temps de remiser la 5 mm au placard et de sortir la couette d'hiver en 7 mm.

On s'est mal compris. S'il s'agit du marlin carbone alors en effet peu maniable avec son fût ovalisé verticalement 😉. Le marché générique regorge de solutions en alu qui répondent à ton cahier des charges (au pif : cressi cherokee, beuchat hero, sigal nemesis, pathos laser, picasso magnum, ermes avatar, meandros b28, MVD predator, omer cayman, seac fire, mares strike et j'en oublie certainement). Ensuite pour du très maniable en 100 cm il va obligatoirement falloir réduire la section minimale et donc changer de matériau auquel cas les deux propositions citées au dessus (bois ou carbone) sont excellentes.

Drôle d'idée : une excellente arbalète simple, fiable et robuste comme on en fait plus. Le profil du tube carbone en goutte d'eau est particulièrement bien pensé justement pour la maniabilité. Si vraiment tu t'en débarrasses je suis preneur en MP :). Pour un montage léger avec un objectif de maniabilité (flèche de 6 mm, sandows de 16 mm), il est vrai qu'un tube alu avec flèche courte sera bien suffisant et équilibré. Exemple ici avec un 90 cm. Attention il faut se faire à la visée.

Aujourd'hui à la palme sur des secs. Tout est réuni : mer plate, eau encore à 23 °C, mange à gogo, visi 8-10 m. Une magnifique raie aigle fend la mange sur le premier spot. Belle rencontre. Sur le deuxième les dentis restent en limite de visi, absolument pas intéressés par ma présence. Sur le troisième une sériole calibre 1,30 m me fait un cercle prudent tout autour de la tête de roche. C'est très beau mais c'est bien trop loin. Rien à faire : aucun prédateur ne rentrera aujourd'hui. Des indiennes dans les clapiers à sars et les champs de rougets assureront la pitance.

C'est hyper formateur, notamment pour les sensations de fin d'apnée. Ces palmes sont un accessoire fondamental pour progresser.

Changement de club cette année pour me rapprocher de chez moi et pouvoir faire apnée + nage avec palmes. Hier DYNB : - échauffement 300 m libre. - 100 m avec une inspi tout les 12,5m. - 4 x 25m poumons vides récup 30" - 6 x 25m poumons vides récup dégressive 30" - 20" - 10" - 5" - 1 inspi. - 4 x 50m poumons vides récup 1'30" - 2 x 75m poumons pleins récup 1'30". - prise de perf de début de saison sans pousser. Je trouve la détente et sors à 95 m.

Joli Nico_66 ! Hier j'ai fait le sentier des douaniers en marche rapide avec des copains. J'avais juste le masque dans le sac. Arrivé à hauteur d'un îlot bien connu, baignade. Bourré de mange : je peux pas m'empêcher d'aller nager sur le tombant côté large de l'îlot. Un peu de DNF et je cale en slip sur 10 m 🙂. Une dodo calibre 2 kg monte du fond et passe tranquilou devant le masque. Puis la mange éclate et les pélas entrent en jeu : dziiing, virage, re-dziing. De quoi finir la rando avec des étoiles dans les yeux.

Du 1.2 mm sur le moulinet même en métropole j'oserai pas. Non pas à cause de la résistance qui est certainement excellente, mais il suffit d'une sériole/barra/tassergal/péla de quelques kilos un peu énergique et ça devient un vrai fil à couper le beurre pour les gants et les mains.