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Tout ce qui a été posté par Apo

  1. Apo

    avis monofilament

    Selon un forum italien ca serait le cordage Babolat syn gut en 130/100. https://www.extreme-tennis.fr/fr/cordages-babolat/9146-bobine-babolat-syn-gut-200m.html
  2. Apo

    Roquetas de Mar

    Merci et bravo pour tes CR richement illustrés qui font plaisir à lire. La densité de poisson sur tes zones laisse rêveur. Tu rapportes beaucoup de tirs manqués. Je me permets quelques conseils du haut de ma modeste expérience en commentant par exemple ta vidéo "denti raté moyen" : - veille à ne pas trop bouger la tête quand les dentis sont là, cache toi autant que possible (tapis toi dans l'herbier 1 m devant). Tu pourra les tirer de bien plus près. - sur ces agachons où le poisson est localisé bien en face met l'arbalète dans l'axe du bras, sans angle dans le poignet. - verrouille le bras lors du tir, comme une poutre. Il ne devrait pas y avoir autant de recul sur un roller de taille modeste. - j'ai comme l'impression en regardant plusieurs de tes vidéos que l'arbalète bouge avant que la flèche parte. Ca peut être un mouvement parasite de poussée de l'arbalète juste avant le tir. C'est aussi peut-être la contraction de l'index sur la queue de détente (le coup de doigt). Soit ta prise de crosse n'est pas assez ferme, soit la course de la queue de détente est trop longue (la crosse marlin est connue pour ca). Comme le dit Le Cévenol, avec la visi que tu as tu peux utiliser un 110 cm en configuration classique. La flèche plus longue te permettra peut-être d'aligner plus facilement. Sinon immerge une cible et vérifie si tes tirs sont groupés avec la config actuelle. Et les prochains dentis tu nous les montre sur le plan de travail de la cuisine :).
  3. Apo

    Visi Languedoc

    Heureusement la biochimie n'a pas changé, mais les jeunes profs ont remplacé les vieux 😉
  4. Apo

    Visi Languedoc

    Chez les pélagiques qui réalisent de longs et lents déplacements : le muscle blanc : fibres de myosine rapides à métabolisme anaérobie (glcolyse -> fermentation lactique) impliquées dans les mouvements transitoires et la fuite. le muscles brun/rouge ou "de nage" : fibres de myosine lentes à métabolisme aérobie (beta-oxydation -> cycle de Krebs) impliquées dans la nage lente et prolongée. Plus riches en myoglobine (d'où la couleur) et surtout en acides gras (réserve énergétique). Après la mort les acides gras insaturés sont rapidement oxydés (même sur la glace) et produisent des hydroperoxydes responsables de l'odeur/goût rance particulièrement désagréable. Plus d'infos de l'IFREMER ici et là.
  5. Apo

    Visi Languedoc

    Je l'ai saigné dans l'eau puis au filetage j'ai enlevé le muscle brun le long de la ligne latérale. Cuisiné "à la marocaine" en hommage à son nom abusif de bar marocain (l'étymologie serait une traduction phonétique du berbère "tasârgâlt" qui désigne le loup). C'est gras, goût prononcé qui rapelle le maquereau. J'aime. Il me reste des filets (il faisait 4 kg), j'essaierai de moins le cuisiner pour les prochains filets.
  6. Nœud pour monofilament de petit diamètre. Depuis que je suis passé au 120/100 pour le fil de flèche (Asso triple force), je n'utilise plus de sleeve. J'ai trouvé ce nœud chez nos voisins italiens. Vous trouverez des tutos en vidéo ici, là où encore là. C'est économique et plutôt hydrodynamique. Je le sécurise avec une goutte de cyanoacrylate mais ça semble inutile : rien ne bouge après plus d'un an d'utilisation et quelques poissons métropolitains corrects.
  7. Depuis que Tonido tire moins bien ses dentis ont gagné en identité et ne sont plus une simple liste impresonnelle de victimes du tir joue : celui au tir dans le dos, celui au tir dans le bide, celui qui nage encore. Blague à part : féloch', impressionnant de régularité.
  8. Apo

    Visi Languedoc

    C'est là tout l'enjeu, bien joué ! Aujourd'hui par une magnifique journée automnale première sortie chasse en bateau avec mon père. Toujours chaude en surface (23°C), visi juste comme il faut. Premier spot : après quelques cales le rideau de castagnoles se tasse au fond avant de s'ouvrir en deux. Je me tapis et attend un gros prédateur bien caché dans ma petit fenêtre rocheuse. Il passe, schlack, et ça ne sera qu'un dentichon du kilo. Je ne fais pas le fier, allez on bouge. Deuxième spot on se glisse à l'eau et on trouve une mange dense, électrique, désorientée. Un TGV de jolis tassergals arrive sur ma droite, tourne au dessus de mes palmes pour revenir sur ma gauche. Swing rapide et je prend le wagon de queue. Bon tir, je bride et malgré ça il me met le bazar. Allez, on bouge. En remontant sur le bateau on voit l'eau qui bouillonne à une dizaine de mètres : c'est la chasse du banc de tassergals qui martyrise les mulets qui sautent hors de l'eau. La voracité de ces bestioles est impressionnante. Troisième spot : l'arrête rocheuse exposée au courant qui va bien. Trois dentis roulent des mécaniques façon "pousse toi d'la que je m'y mette". Le plus téméraire se détache : mais c'est qu'il va me mettre un coup de boule dans l'arbalète ! Pan dans l'œil. Allez, stop, ça suffit comme ça. L'après-midi ça sera balade et farniente. Le bateau : c'est tricher.
  9. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin rapide avant que la tram' se lève. 23 °C en surface, pas de thermo, ça descend progressivement avec la profondeur. Visi bof après les pluies. Sur les roches tout le monde est là : les grises dans la colonne d'eau, les petites sérioles tournent sur les têtes de roches, les corbs sur les tombants accompagnés par les tambours qui papillonnent. Je contemple le balais et ne réagis pas au beau denti qui passe sur mon épaule. Adios amigo, on se reverra. Indienne au fond en contournant le tombant pour surprendre les tambours. Ça commence à moutonner, je rentre par l'herbier pour faire un mulet.
  10. Merci pour vos retours. Il faut commencer par avoir le moteur et construire le bateau autour du berceau. Ça prend de la place dans le cockpit. Niveau entretien et homologation c'est un tout autre programme. Et puis, qui sait, peut-être qu'un jour les coffres de fond seront remplis de batteries alimentant un hors bord électrique (c'est pas demain la veille).
  11. Mazette, magnifique poisson. Y'a plus qu'à changer de glacière.
  12. Bien vu ! On l'a vite compris lors des premières manœuvres de port. Tout est affaire de compromis.
  13. Le dyneema pur, c'est bourré de qualités. Mais ça gliiiiiiiiissse ...
  14. Je n'ai pas de photo de l'intérieur vraiment finit sous la main, tout à été très vite dans les dernières semaines. A défaut voici des photos de chantier. Les deux plateformes de mise à l'eau à la poupe pour permettre aux deux chasseurs baigneurs de se préparer confortablement. Le cockpit et ses nombreux coffres. La timonerie avec son siège/dossier selon les besoins, posé sur le bloc cuisine. Les boiseries intérieures sont en meurisier issu du bosquet familial, pas bien loin de la grange. Sauf la barre en acajou. La cabine couchette pour deux (qui a maintenant ses matelas sur-mesure). Les portes de descente dans la cabine.
  15. On avait déjà fabriqué une coque pour un petit pneumatique à fond souple de 4,20 m que l'on avait transformé en semi-rigide. Ca nous avait permis de nous familiariser avec la technique epoxy/bois et de comprendre les choses à faire et à ne pas faire. Le projet a commencé par une étude biblio approfondie sur les carènes pour arrêter une forme. Ensuite fabrication d'une maquette au 1/10e pour estimer la stabilité statique selon la répartition des masses à bord (courbe de stabilité, angle de gîte, important pour le nombre de personnes max). Tout ça dans la baignoire. Quand le devis de masse réel a été établi en fin de construction, on a fait numériser les plans par un architecte naval qui a fait les calculs de stabilité. Sans surprise on a retrouvé exactement les mêmes valeurs qu'avec la maquette dans la baignoire (la physique est valable à toutes les échelles).
  16. Dossier technique complet (plans d'exécution détaillés, courbe de stabilité) envoyé aux affaires maritimes avec déclaration sur l'honneur d'avoir respecté la division 240. Ils ont bien épluché le dossier, ont posé des questions de sécurité légitimes (qualité des antidérapants, position des extincteurs, entre autres). Après quelques échanges et précisions nécessaires on a obtenu l'immatriculation sans soucis.
  17. Mon père, dessinateur/photographe fraîchement retraité, a construit son bateau en construction amateur dans la grange familiale. Ce week-end a eu lieu la mise à l’eau de l’Apogon 699, aboutissement de 4 ans de travail. L’objectif était de faire un habitable d’environ 7 m pensé dans un souci d’économie de carburant et de praticité. Tout le reste en découle : étrave droite, haut rapport longueur/largeur, carène planante à l’arrière concave, flaps intégrés, puissance raisonnable. La technique employée est le contreplaqué stratifié époxy/verre. Quelques pièces d’acajou constituent les défenses, mains courantes et cale-pieds. Je l’ai aidé ponctuellement dans les étapes où il était indispensable d’être deux : bordage, pontage, stratification, levage, pose des hublots, peinture. On est encore en rodage moteur donc pas d’idée des performances et de la consommation. Après quelques heures de navigation on sait juste qu’il déjauge bien, tire droit dans la houle, fend le clapot, est étonnamment stable en marche comme à l’arrêt. On est heureux. Les chiffres : Longueur : 6,99 m. Largeur : 2,50 m Masse à vide : 1100 kg. Catégorie de conception : C (homologué 7 personnes). Propulsion : Yamaha F100. Carburant : 220 L. Coût en matériaux et outillage : 15 000 € (bateau seul hors moteur et remorque). Temps de travail : des milliers d’heures. Quelques vues des étapes non exhaustives de la construction. Le bois : ceci est un bateau. Les charpentes : la cathédrale est montée. Bordage et stratification extérieure Pose des virures, re-strat, peinture. Grand retournement : c'est le monde à l'envers. Pontage. Stratification des ponts et montage de la timonerie. Vue de l'arrière, de l'auge moteur et des flaps/coffres. Finition des coffres dans le cockpit. Notez qu'on peut ranger confortablement les arbalètes dans le coffre bâbord :). Peinture, peinture et encore peinture. Le voilà habillé d'acajou. Il vole ! Et 900 km plus loin il vole encore ! Enfin dans son élément.
  18. Apo

    Visi Languedoc

    Je trouve le goût très variable selon les individus, peut-être lié à leur alimentation où au stade de la reproduction. Certains on un goût/odeur fumés assez prononcé, un mélange de sar et de congre que l'on remarque même frais en levant les filets. D'autres ont un goût classique et agréable comme n'importe quel sar. C'était le cas du dernier en photo ci-dessus qui était excellent, alors que le précédent de 3 kg était comme "fumé".
  19. Et c'est reparti ! Chapeau !
  20. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin côte rocheuse. Eau à 21 °C. Après les fortes pluies et le coup de SE d'hier, l'eau est couleur bouillabaisse à la côte et il reste quasi 1 m de houle. Dès la mise à l'eau des ombres me frôlent mais je ne peux rien faire avec le 90 cm. Je m'enlargue pour trouver 4-5 m de visi. Au fond la houle et le courant de sud compliquent les approches et obligent à s'aggriper fermement. Zéro prédateur mais des sars hyperactifs. En bordure de coralligène une cible ronde, grasse, bossue émerge du brouillard pour venir se poser devant la pointe. Je m'applique mais la houle me fait bouger et le tir joue finit en charpie Un épais brouillard s'installe et je palme rapidement avant que la côte disparaisse. Tambourosorus, 3.3 kg vidé.
  21. Il y a cette étude qui compare la morphologie et la génétique des daurades Méditerranéennes sauvages (Adriatique) avec les daurades d'élevage d'origine Atlantique. Malheureusement pas de comparaison sauvage Atlantique vs. sauvage Méditerranée. Les mesures morphométriques sont les suivantes : Les différences hautement significatives entre les deux populations sont notamment : Rapport H/SL plus élevé chez les Atlantiques (élevage). Rapports AL/SL, PC/SL, D1/SL, LA/SL, et LP/SL plus élevé chez les Méditerranéennes (sauvages). En d'autres termes les Atlantiques (élevage) sont plus épaisses et trapues. Les méditerranéennes Adriatiques (sauvages) sont plus fines, élancées, et ont les nageoires plus longues. Toute comparaison anthropocentrée serait tout à fait déplacée :). Pour l'alimentation il y a cette étude identifiant le contenu stomacal des daurades sur les côtes Atlantiques. Ci-dessous les résultats. Les Girondines se gavent de moules, les Anglaises de pétoncles, les Bretonnes ont une alimentation plus diversifiée.
  22. Bienvenue à toi et bravo pour tes débuts qui augurent le meilleur pour la suite ! C'est beau cet optimisme mais ne t'attends pas à un miracle, tu risques d'être déçu. Il n'empêche que la zone est magnifique (quand on y voit quelquechose).
  23. Aaaargh, quelle horreur. On est bien d'accord. Continue de nous faire rêver avec tes beaux poissons pris à l'autre bout du monde mais pitié, laisse la théorie physique en dehors de tout ça. La majeure partie des choix de matériel se font sur des critères de praticité propres à chacun.
  24. Ce matin sur la Côte Bleue. Eau à 24°C en surface. Thermo peu marquée à 14 m qui descend en pente douce. Au bord les mulets commencent à se réunir en bancs sérrés et se chatouillent, annonçant le frai et l'automne qui arrive. Des petits loups les accompagnent. Au large des rideaux de mange dense, calme et bien rangée comme un premier jour d'école. Des jeunes sérioles à peine plus grosses que les bogues font semblant. Un petit denti viendra me voir mais rien de correct. Je me console à l'indienne dans les blocs et mets un peu de couleur dans ce monde de brutes. Au retour l'armée des paddle me complique la vie, il y en aura même un qui coincera sa dérive dans le fil de bouée. Bref, la Côte Bleue un dimanche.
  25. Apo

    Seconde paire de palmes

    Je mets les liens vers les vidéos parce que c'est joli : Alexey Molchanov : 102 m en CWTB avec des petites palmes silicone (de sa propre marque, affreusement chères, mais quel coup de com' !) Alessia Zecchini : 209 m en DYNB avec des petites palmes plastique (premier prix Salvimar). En apnée dynamique entre une petite palme d'entraînement et une palme de perf, on trouve généralement en effet une différence de 20 % en moyenne d'augmentation dans la performance. Mon ressenti en chasse : les avancées technologiques (composites, réactivité, angle adapté, légèreté et rigidité du chausson) apportent du confort et diminuent la fatigue sur les sorties longues. On ne cherche pas les gains marginaux comme en apnée, ou alors c'est qu'on se met en danger. Cas particulier : les indiennes entre les blocs dans peu d'eau et le remous où une palme plastique courte est très avantageuse et robuste alors qu'une palme longue est handicapante. Comme pour tout le reste il y a des facteurs plus importants avant de penser à la palme : niveau physique, entraînement, technique de palmage. Mais ça, ça ne se vend pas.
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