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Tout ce qui a été posté par Apo

  1. Apo

    Visi Languedoc

    Ce matin tôt. Après la renverse d'hier NW/SE/NW, visi moche et jaune, la thermo est remontée à 8/10 m et un courant résiduel sud est toujours là. Je tente le large. Gros courant au fond, je m'agrippe comme je peux sur les postes d'agachon mais c'est peine perdue. De toute façon ça roupille grave sous la thermo. Retour en terre pour raser les cailloux à l'indienne dans peu d'eau. Une dodo, un béco et au repos.
  2. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem côte rocheuse. Après les deux jours de tram l'eau est jaune avec les particules remises en suspension. Au bord c'est gavé de bécunes qui tapent dans la petite mange. Sur les remontées les barras occupent le terrain et rien d'autre ne vient malgré mes cales appliquées. J'aperçois un banc de jolies sérioles en limite de visi qui feront deux tours sur elles-mêmes très nerveusement. "Boum boum" font les caudales, au revoir. Je descends d'un étage pour faire des sars dans les failles. Quand j'arrive au rez-de-chaussée sur le sable je vois passer les blanquettes et prélève ma dîme. Je retourne sur la tête de roche pour faire un barra avec l'espoir que le banc aille voir ailleur pour laisser rentrer les autres prédateurs.
  3. Tartampion : joli premier denti qui fait plaisir (il faut acheter des palmes plus courtes pour l'effet d'échelle 🙂 ). Tonido : un Dauradosaurus rex pour la reprise. Au top. J'imagine pas la suite.
  4. Ce matin sur la côte bleue. Après l'orage d'hier les 2 premiers mètres sont couleur chaï-tea. Au bord c'est la frénésie des muloches accompagnés des loupiots trop petits. Rien de bien sérieux. Je m'enlargue pour aller faire du sar à l'indienne dans les blocs. Quand j'en ai deux je me déplace en direction de la bordure de l'herbier avec une idée en tête. Au bout du nième agachon j'entends enfin le "pouet-pouet" caractéristique. Il est plutôt grave, elle doit être correcte. J'avance doucement sur le bord du trottoir de posidonie et aperçois un nuage de sable et une caudale affairée. Je poursuis l'indienne en demi-cercle pour m'assurer d'arriver derrière elle sans qu'elle me voit, trop occupée à martyriser les petits vers. Tir dorsale-bouche, les filets sont préservés. J'ai mon poisson, je rentre.
  5. Dans ma pratique sur des petits poissons métropolitains la course aux gros coefficients est inutile. A mes débuts je cherchais à monter le plus court possible, jusqu à coefficient 4 voire un peu plus. Certes ça tendait la double longueur, mais il me fallait 2 min pour que le rythme cardiaque retombe après avoir armé et en moins de 10 sorties les sandows perdaient considérablement leur effet élastique. Il ne faut pas chercher à dépasser les propriétés mécaniques du latex, au risque de passer du domaine élastique au plastique. Depuis j'ai progressé. J'utilise des configurations basiques. Je laisse le poisson s'approcher, je tire de plus près, je rate beaucoup moins. "Voilà des mois et des années que j'essaye d'augmenter la portée de ma bombe. Et je n'me suis pas rendu compte que la seule chose qui compte c'est l'endroit ou c'quelle tombe." Pour les gros poissons j'imagine que c'est une tout autre histoire. Mais je ne suis pas concerné 🙂.
  6. Apo

    Entrainement Cette Semaine

    Dans le genre exo sympa, il y a les longueurs sans lunettes yeux fermés. Le binôme guide l'apnéiste par des petites touches aux épaules pour le remettre dans l'axe. C'est très formateur pour équilibrer la symétrie de la technique de palmage. Je délaisse un peu les bassins en ce moment pour prendre de la hauteur dans les cols de Provence. C'est la bonne saison avant la grande transumance des Néerlandais et la canicule. J'emporte tout de même mes lunettes pour nager dans les nuages en descente 😄.
  7. Magnifique, bravo, le sourire en dit long!
  8. L'intérêt de cette tête c'est de minimiser la longueur du fût donc l'encombrement (à longueur d'étirement égal) et surtout de pouvoir faire remonter au maximum les sandows dans l'axe de la flèche. Pour moi c'est important. Pour les dimensions : le grand angle du très mauvais appareil photo sur mon téléphone modifie les perspectives. La flèche est bien une 115 cm hors-tout. Elle est bien enclenchée dans le mécanisme, mais y rentre peu (méca classique). L'étirement des sandows est bien de 90 cm (distance passage de sandow - dernière encoche de flèche).
  9. C'est bien un 90 cm d'étirement de sandows. Je rajoute une dernière encoche la plus reculée possible sur la flèche. Elle fait bien 115 cm mais elle dépasse car le mécanisme n'est pas inversé. Je ne toucherai plus à l'équilibre qui est juste comme j'aime. J'ai fait mon interprétation minimaliste pour un seul sandow et une simple longueur de fil. La poignée possède désormais un bon grip et un pontet correctement dimensionné. Je compte les jours pour retourner embêter les poissons avec.
  10. Apo

    Visi Languedoc

    Très jolie dodo, bravo !
  11. @rene Quand je vois tes vidéos je comprends que tu tire des gros poissons à de grandes distances avec des grandes arbaletes dans des eaux claires et que tu le vois arriver de loin. Ton arbalète est dans l'axe du poisson pendant toute l'action et tu fais des petits ajustements jusqu'au "that's a nice shot" 😉. Mes conditions sont souvent à l'opposé de ça et notamment en hivers le (petit) poisson peut surgir de la purée de pois dans un rayon de 1 à 2 m de moi mais rarement dans l'axe. Il faut pouvoir faire pivoter rapidement la petite arbalete de 90° ou plus et le temps entre la perception du poisson et le tir "j'ai fait comme jai pu" n'est que de quelques secondes (au mieux). Dans ces conditions un bon grip sur la poignée change la donne. @OUZIO La chambre chambre à air est très efficace en effet et permet de moduler l'épaisseur et la forme de la poignée selon le nombre de tours. J'utilisais ça sur une Picasso Asegai. @Irie C'est certain que la poignée ergonomique est optimale pour la transmission de l'énergie dans un contexte de tir stable et presque toujours dans la même position. Mais je peux tirer coude plié, à l'endroit, à l'envers (à trou), en "poussant" la poignée pour faire pivoter l'arbalète. Alors ma main n'est pas du tout dans l'axe ergonomique. L'obus en métal est un sigalsub jewel qui écarte les sandows exactement de la valeur de leur écart en tête. Ça me convient bien, tout est rectiligne, et pour l'instant il n'a pas endommagé le fût, il ne le touche pas. J'essaierai tout de meme l'obus dyneema pour voir, en adoucissant préalablement les encoches de la flèche.
  12. Apo

    Visi Languedoc

    Bravo à vous ! Le tambour a l'air ... bien dodu ?
  13. C'était une tentative de grip réalisé en entourant la poignée de multiples tours de drisse. Je ne suis pas convaincu, verticalement c'est OK mais latéralement c'est peu efficace. Je vais faire une vraie surface antidérapante.
  14. J'ai en effet vu tes jolies créations qui sont pensées autrement. Mon objectif était d'avoir les sandows dans l'axe et une épaisseur réduite. Je n'ai pas l'outillage pour faire une enture multiple. Les scarfs sont verticaux contrairement au schéma précédent. C'est bien un assemblage 4 lattes. Je n'ai aucun doute sur la sécurité de l'ensemble vu ce que j'ai fait subir au fût avant de finaliser la construction. Je ne suis pas du genre tête brûlée :). De plus ça ne reste qu'un petit 90 cm. Il est certain qu'il faudrait revoir les dimensions pour une taille plus grande.
  15. Je dois citer mes sources : La tête est inspirée de ce qu'on trouve sur les Abellan (en beaucoup plus petit). La drisse sur la poignée, et plus generalement la forme de la crosse/talon est inspirée des Alemanni. @OUZIO Chaque tasseau est assemblé en sifflet (ou scarfé) au tiers de sa longueur. La longueur du scarf doit faire environ 10 fois l'épaisseur du tasseau pour être solide. Ensuite lors du collage du fût les tasseaux sont positionnés tête-bêche pour qu'aucun scarf ne soit en face de son voisin. J'aurais aimé éviter ça mais les tasseaux étaient trop courts.
  16. Merci pour vos retours. @Le calamar volant Je n'ai pas remarqué de trace d'usure sur les sandows pour l'instant. On verra dans plusieurs dizaines de tirs. Le diamètre de la tête fait exactement le diamètre des sandows, ils ne se baladent pas lors/après le tir. @elinhan Sympa en effet de faire son propre outil et de voir qu'il fonctionne. @Yope Avant de finaliser le montage j'ai maltraité le fût en m'asseyant/montant dessus pour m'assurer de la rigidité de l'ensemble. Vu la section fine et les sandows dans l'axe, un léger cintrage était inévitable. Certains constructeurs mettent un tube carbone dans le bois pour les sections fines avec pour inconvénient de faire perdre de la masse à l'ensemble. @pompom Ce n'est pas un mécanisme inversé mais un bon vieux mécanisme classique que j'ai l'habitude d'utiliser sur mes autres arbalètes. La flèche de 115 cm dépasse donc davantage. Je changerait peut-être un jour pour un mécanisme inversé entièrement en inox. La flèche à la place de reculer.
  17. J’ai fabriqué ma première arbalète en bois. Pas vraiment de besoin, mais je voulais me faire un avis. Cahier des charges : 100 % récup : je fais avec ce que j’ai sous la main. Taille 90 cm à flèche courte : une arbalète à tout faire pour les visi souvent moyennes de mes zones de chasse. Sandows parallèles à la flèche tout le long du fût + tête ouverte. Minimiser la longueur et l’épaisseur du fût pour la maniabilité. Le matériel disponible : Des volets antédiluviens en chêne qui sèchent depuis 3 décennies dans un grenier. Un mécanisme Beuchat Mundial (génération récente avec cassette inox de grande taille). Une flèche Beuchat Rockwell 6,5 mm x 115 cm et du sandow sigalsub 17,5 mm. Un moulinet omer match 30 garni. Du plat d’inox brossé + de la visserie inox. Pas de machine : rabot, ciseaux, limes, perceuse, papier de verre et huile de coude. La réalisation : Jour 1 : Espionnage industriel chez les fabricants pro pour m’inspirer des bonnes idées. Découpe des 4 tasseaux de chêne et collage. Les volets sont trop courts : il faut scarfer. Jour 2 : Calcul du volume pour estimer ce qu’il faut laisser comme bois. Mise en forme du fût et de la poignée. J’ai fait le choix d’une forme peu épaisse (26 mm) mais large (45 mm). Un peu de boulot pour adapter le mécanisme qui est loin d’être prévu pour cette utilisation. Jour 3 : Usinage des morceaux d’inox pour la tête, le pontet et le largue-fil. Première couche d’époxy. Jour 4 : Deuxième couche d’époxy. Jour 5 : Léger ponçage à la laine d’acier pour éviter les reflets puis montage final de l’ensemble. Ce que j’apprécie : Silencieux : au tir comme en cas de petit choc parasite le matériau plein ne résonne pas. Très stable (heureusement vu la masse!). Bonne inertie, sensation d'être moins sensible à la houle qu’un tube alu/carbone. L’équilibre est juste comme j’aime (ça coule très lentement de la tête). Bonne surprise : il est particulièrement maniable latéralement. Verticalement … il faut tourner le poignet. Les sandows sont parfaitement parallèles à la flèche et travaillent donc correctement comme sur une tête fermée tout en étant plaqués au fut et ne vibrent pas lors des déplacements. Tir tendu et rectiligne : il tape là où je veux et rapidement avec la flèche courte et rigide. Ça reste un 90 cm simple sandow, rien de spectaculaire. Esthétiquement : c’est une bête poutre en chêne et ça me plaît. Les erreurs/ce qu’il faut reprendre : Les ergots passes-fils en tête sont trop petits, je vais les approfondir. La poignée est encore trop épaisse pour mes mains avec des gants de 5 mm. La drisse sur la poignée n’est pas un bon grip, je vais faire une surface adhérente avec époxy + sel. Le pontet qui protège la queue de détente est trop grand, à recouper. J'ai 1 mm de cintrage entre le guide-flèche et la flèche quand il est armé au dernier cran. Ça ne semble pas m'empêcher de tirer juste. Je l’ai bien en main, rien raté pendant les quelques jours d’essais.
  18. Apo

    Visi Languedoc

    J'espère qu'il ne s'agit pas d'une touriste étrangère en surpoids qui profite du soleil sur la plage. Très belle dorade, comme toujours tes poissons sont d'un calibre généreux.
  19. Apo

    Visi Languedoc

    Merci pour vos conseils sur l'accroche poisson. Sortie matinale aujourd'hui. Grand beau temps, pétole, mer d'huile propice au palmage. Le petit coup d'est d'hier a refroidit la couche de surface (17°C) et remonté ce qui fait office de thermo vers 6-7 m. Il a également ramené son lot de gélatineux (méduse, cténophores, salpes, ceinture de vénus). Objectif dodo : je vais faire les pointes à la limite sable/roche. À la deuxième apnée, alors que je contemple l'iridescence d'un cténophore caressé par les rayons obliques du soleil, je ne remarque pas un barra qui me passe juste sur la tête. Adios. Il est temps de se réveiller et de palmer jusqu'à la première pointe. Je me cache derrière les dernières roches avant le sable. Un banc de blanquettes apparaît doucement dans le brouillard. J'ai le temps de m'appliquer pour en sécher une. Déplacement jusqu'à la pointe suivante : re-belote. Même conditions et même poisson. Ce banc là est très nerveux et rapide : tir réflexe. Les autres pointes ne donneront rien. Le ronron des bateaux commence à s'établir, je rentre dans une mer toujours plate. C'était la dernière sortie en 7 mm. Place aux vraies conditions printanières.
  20. Apo

    Visi Languedoc

    Je vais refaire un montage correct en nylon monofilament 2 mm sleevé et sans mousqueton. La vraie erreur ce n'est pas tant la drisse que le fait d'avoir accroché ce barra par la bouche.
  21. Apo

    Visi Languedoc

    Sortie de la loose cet aprem. Flux de SE et gros brouillard qui se dissipe avec le vent forcissant. Sur une pointe un joli banc de barra effraie la mange. J'en sèche un et le passe rapidement à l'accroche poisson sur la planche sans le piquer par les yeux. Le banc est encore là et je veux redescendre rapidement. Derrière eux un denti en limite de visi qui me fait oublier mon barra mal accroché. Le vent forcit et l'eau se trouble. Je décide d'aller faire des rougets. Quand je vais accrocher le premier rouget je me rends compte de mon énorme erreur : les dents du barra ont inévitablement scié la drisse. Je n'ai plus le cœur à l'ouvrage et laisse les rougets tranquilles. On apprend de ses erreurs.
  22. Apo

    Visi Languedoc

    Cet aprem, conditions idéales mais il a beaucoup plu il y a deux jours et une couche sale et chaude (19°C) occupe encore les 3 premiers mètres. Je vais au large pour éviter l'eau trouble et trouve les murs de mange mais pas de prédateur. Un voilier au moteur réussit l'exploit de me passer au dessus malgré la planche. "C'est dangereux, on ne vous voit pas !". Encore faut-il regarder. Leur meilleure défense est toujours l'attaque. Retour au bord, le poisson est dans la couche sale : un sar et un mulet seront trop curieux.
  23. Apo

    Visi Languedoc

    Il fait 52 cm et 3 kg vidé. Il y a à manger pour un sar ! Belle pêche d'étang également, je n'ai jamais eu le courage d'affronter les visi sub-métriques !
  24. Apo

    Visi Languedoc

    Sortie en fin d'après-midi, la tram est tombée mais les épais nuages sont restés. Il fait sombre sous l'eau. A la côte du mulet mais rien derrière. Sur les têtes de roche au large ni mange ni aucun prédateur. Je laisse tomber l'agachon et pars sur les tombants voir si les sars sont là. Je fais des indiennes-coulées en serpentant entre le relief, collé à la paroi. A mi-profondeur j'aperçois ses rayures au pied du tombant. Je poursuis ma coulée en sa direction sans faire le moindre mouvement. Posé sur sa queue en position d'alerte il papillonne en me faisant face. Tir licorne : séché. Mon plus beau tambour méditerranéen, de loin (l'opinel n°8 donne l'échelle). Retour sous un grain mais heureux.
  25. Apo

    Visi Languedoc

    Sortie cet après-midi sur la côte rocheuse sous la tramontane et les nuages pour tester une arbalète bois bricolée rapido. Eau à 16°C en surface, visi mauvaise et eau laiteuse. Je vais dans la mousse chercher les loups : rien. Je vais au large sur les remontées : désert. Très peu de mange. Je finis sur l'herbier et c'est là qu'un loup passe tranquillement devant la pointe de l'arbalète. Séché. Dans sa gueule un labre trop gros pour rentrer. Lui aussi n'a pas été satisfait par la mange.
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