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Plus de 6 semaines dans l’Est Indonésien : 13 vols intérieurs (dont 11 black listés), plus de 1500 miles en bateau, quelques centaines d’apnées, quelques dizaines de Bintangs (bière locale), quelques kilos de mie goreng (pates sautées), 3 flacons de crème solaire, des compagnons de voyage enthousiastes et joviaux, certains avoueront à demi mots quelques désordres intestinaux (mais un voyage tropical sans tourista est un voyage loupé) et le plus incroyable… aucun bagage d’égaré !!!

 

Ce séjour permettra de chasser dans un volcan, faire une croisière «chasse » autour de Sumba, aller nager avec des requins baleine au Nord de la Papouasie et faire une croisière « reconnaissance » entre le Timor et la Papouasie.

 

1)- Chasse dans le cratère du Rinjani (Lombok).

 

En préambule, je préviens que les amateurs de gros formats et autres spécialistes du quintal à nageoire qu’ils ne trouveront pas leur compte dans ce récit. Mais pour moi, chasser dans un volcan était une première (c’était d’ailleurs certainement une première que l’on chasse dans ce volcan !).

 

Après la vingtaine d’heure d’avion habituelle pour arriver à Bali avec Malaysia Airlines et avoir évité les missiles Ukrainiens et autres « variantes de cap» des pilotes, nous nous posons enfin délicatement sur Bali (impressionnant la douceur avec laquelle un A380 touche le tarmac).

 

Je retrouve d’un seul coup la fournaise tropicale, ce brouhaha, ce fourmillement humain, cette vie en extérieur qui me manque tant dans ma Normandie natale.

Je suis avec Céline, ma concubine notoire, et nous retrouvons Julien qui vit à Bali.

 

Nous partons dès le lendemain pour Lombok, l’île qui est juste à l’Est de Bali. Après un petit vol d’une bonne demi-heure, Agus, notre guide, nous attend à l’aéroport.

 

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Le Rinjani est un des volcans les plus connus d’Indonésie. Il culmine à plus de 3700m est a la particularité de renfermer un magnifique lac, le lac Segara, en son cratère. Le lac Segara, situé à 2000m d’altitude, est habité par des carpes et autres espèces de perches. Depuis 2009, un deuxième cratère est apparu en bordure du Lac qui a été appelé « l’enfant du Rinjani ». Hélas, cette activité a eu pour conséquences de faire monter les eaux du lac, les réchauffer violemment et tuer les plus grosses carpes qui, nous a-t-on dit, devaient faire 4 à 5 kg (se méfier quand même des estimations Indonésiennes qui sont surévaluées un peu plus chaque année).

 

Nous avons obtenu les autorisations nécessaires pour pouvoir chasser dans ce lac (ils ne rigolent pas avec ça en Indo), mais n’avons pas beaucoup d’infos sur les eaux du lac. Nous savons que la profondeur est de plus de 200m et qu’il faut éviter les endroits ou des bulles remontent qui peuvent renfermer des gaz toxiques…

 

3 heures de voiture et nous arrivons au pied du volcan pour y passer la nuit. Le départ du trek est prévu pour le lendemain aux aurores.

Surprise ! Il n’a pas plu depuis 5 mois et les pentes du volcan sont la proie des flammes. Le spectacle est grandiose mais inquiétant pour la suite de nos affaires. Nous aviserons le lendemain.

 

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Au petit matin, seuls, quelques foyers semblent persister et notre guide prend la décision de tenter la montée. L’équipe des porteurs est déjà là, surpris des drôles de sacs que nous emmenons Nous prenons un porteur en plus pour répartir un peu mieux le matériel de chasse.

Nous commençons la marche, et au bout d’une heure, nous croisons un petit groupe de randonneurs qui redescend. Ils se sont retrouvés coincés par le feu et ont du bivouaquer sur une zone déjà brulée. Là haut, les fumées sont denses, le vent est très fort, le passage n’est pas possible.

Notre guide Agus décide de ne pas prendre de risque, il connait une autre voie, plus « locale ». Toujours se méfier lorsqu’un Indonésien propose un itinéraire « bis » ou un raccourci !

Nous rebroussons chemin, prenons un pick-up qui nous déposera avec toute l’équipe à quelques kilomètres.

 

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Cette fois-ci, c’est parti !

 

En Asie, les gens ne comprennent pas l’intérêt qu’ont les Occidentaux à gravir des montagnes et des volcans. C’est vraiment un truc de « blancs »ça ! C’est pourquoi les chemins qui mènent aux sommets sont souvent très direct. Pourquoi faire des lacets ?

Ce chemin moins connu en est, une fois de plus, l’illustration. Nous passerons, pour cette première journée, 10h à marcher sur des chemins escarpés.

 

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Nous serons pendant des heures à 20mn de l’arrivée, vieille technique de motivation du guide et peut être aussi une différente notion du temps que nous, Occidentaux, formatés pour des timing précis et tolérant mal les contre temps. Nous passerons prés de plusieurs brasiers et camperont au bord d’un cours d’eau, en cas où…

 

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L’équipe est vraiment top, aux petits soins pour nous, un délicieux repas avec Nasi Goreng (riz frit) et Sate (brochettes de poulets à la sauce cacahouète) clôturera cette journée éreintante.

 

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Le lendemain, nous atteignons le lac, panorama grandiose, que la nature est belle !

 

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Des Bouddhistes de Lombok (18% de la population, le reste étant Musulman), ont fait le déplacement pour participer à une semaine de cérémonies sensées apportées enfin la pluie tant désirée. Quelques pêcheurs à la canne sont aussi là pour y passer quelques jours.

 

Seul point noir, immondices et ordures jonchent le site. Les Indonésiens ne se sentent pas préoccupés par ce genre de chose. C’est un vrai problème dans toute l’Indonésie, c’est culturel et les choses ne semblent pas prêtes de s’arranger…

 

Nous installons le camp face au lac et commençons à préparer le matériel.

 

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Nous avons pris un fusil et un pole spear. L’équipe est un peu surprise par cet attirail peu fréquent dans ces lieux.

Mise à l’eau : la visibilité me rappelle la Normandie c'est-à-dire médiocre. L’eau est verte, elle fait 19° (comme en Normandie un 15 Aout) et le fond est vaseux. Les poissons sont là, quelques petites carpes, mais surtout de nombreuses sortes de petites perches.

 

Je décide de suivre le rivage avec le fusil. Je tombe sur un enchevêtrement de tronc d’arbres tombés dans l’eau qui semble fixer un peu plus le poisson. Non loin de là, des pêcheurs m’observent éberlués. Ils n’ont pas du souvent voir des chasseurs patauger ici. Très vite, je me rends compte que mon fusil est disproportionné par rapport à la taille des poissons que je croise. Je flèche quand même une petite carpe que je donnerais à un pêcheur. Il est super content de se retrouver avec un poisson qu’il considère de belle taille et met fin immédiatement à sa partie de pêche.

 

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En Indonésie, les poissons recherchés ne font guère plus que la taille d’une main.

Le pole spear se révélera être l’arme de destruction massive idéale pour cette maille et cet endroit.

 

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Avec Julien, nous nous familiariseront rapidement avec cet engin et sortiront une bonne quinzaine de petites perches qui feront le bonheur de notre équipe.

 

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Il faut dire que la perche du Rinjani n’est du genre farouche et que même une grand-mère Indonésienne arthrosique et malvoyante serait capable d’assurer son repas. Nous nous amuserons bien, passerons un très bon moment et feront 3 sessions de chasse.

 

Nous quitteront ce paisible endroit pour refaire l’ascension du cratère et entamer la descente le lendemain.

 

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Retour en véhicule vers l’aéroport, avec une halte pour déjeuner à Sengigi, station balnéaire de Lombok. Et là, miracle, un orage tant espéré s’abat sur nous, exhaussant les prières des pèlerins rencontrés sur le volcan.

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Oui quand on vit une aventure comme celle-ci et que l on plonge dans un endroit aussi étrange ,la grosseur du poisson n a que peu d intérêt ! Photos magnifique,recit sympathique que dire de plus que :La suite et vite :lol:

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2)- Croisière chasse autour de Sumba :

 

Bon, c’est bien beau les poissons d’eau douce, mais un peu de sel ferait du bien !

 

Début Novembre, l’équipe se retrouve à Bali. Certains sont arrivés depuis quelques jours, tous les bagages sont bien arrivés.

J’ai la chance de connaitre les 7 chasseurs qui vont m’accompagner.

5 viennent de Normandie, un de Paris et le dernier de la Rochelle. Pour certains, ce sera le premier voyage en Asie.

Ju et Couz qui vivent à Bali et s’occupent du bateau nous accompagnent.

 

Ici, sur le forum, seul Fabrice est inscrit. Celui que l’on surnomme aussi » le Prince de la brouette Balinaise », est un habitué des voyages « chasse » sous les tropiques.

 

Voyager avec un wagon de sportubes en Indonésie est toujours synonyme de curiosité, discussions et pour finir souvent de transactions…

 

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Nous embarquons pour un vol intérieur d’une heure et nous nous posons sur Sumba, île peu fréquentée par le tourisme au Sud du parc de Komodo. Le Cahaya Mandiri, bateau traditionnel Indonésien de 26m nous y attend avec son équipage que je retrouve avec joie.

 

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Je navigue avec eux depuis maintenant 6 ans, c’est une équipe de 7 marins soudée, efficace et joviale.

 

Nous quittons le port, nous partons pour 10 jours de chasse autour de Sumba, entre mecs, à parler chasse, penser chasse, chasser et rêver chasse.

 

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La différence entre un groupe de filles et un groupe de chasseurs qui montent sur un bateau ? Les filles s’empresseront d’investir les cabines pour organiser leurs étagères. Les chasseurs commenceront à préparer leur matos sans avoir remarquer qu’il y avait des cabines.

 

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Nous naviguons la nuit et arrivons au petit matin sur les spots pour n’avoir plus qu’à enfiler nos palmes.

 

Moments de chasse…

 

GERALD :

 

Pour la deuxième fois j’embarque sur le Cahaya Mandiri avec Seaquest pour une croisière de 9 jours autour de l’île de Sumba.

 

Nous sommes 9 chasseurs. Je suis en binôme avec Julien. Le premier jour de chasse, après 3h00 d’évolution sur le tombant les apnées sont courtes ; c’est la reprise. Je me lasse de ces coulées, le poisson se fait rare.

 

Je me rappelle la zone plus proche de la falaise ou il avait du passage il y a 2 ans. Je me rapproche de la falaise, des grosses pierres sont posées sur le fond évoluant de 5m à 12m. 2 énormes roches forment un couloir d’environ 1m de large. J’aperçois une zone intéressante au pied de la pierre, un trou de 2 à 3 m de long. Je me prépare, jette un œil à mon coéquipier qui est à l’autre extrémité de la pierre. Je longe l’extrémité, coule et m’engage dans le couloir, à trou 3 grosses garangues GT ! Cela me parait risqué. Une carangue plus curieuse avance vers moi, je tire juste derrière son gros œil noir. Elle ouvre la bouche et se met sur le côté. Je l’ai séchée. Je saisie la flèche à pointe détachable et rejoint la surface en maintenant ma prise contre moi. J’appelle notre barquero Balinais « ManNNN, ManNNNN, … », la Barquasse s’approche. Et Là, la carangue se réveille et commence à s’agiter violemment. Je maintien sa queue, présente la tête à Man, il saisit la flèche mais dans un mouvement de tête la garanque coince la main de Man avec la flèche et le blesse. Je ressaisie la Bête énervée par les ouies, attrape ma dague et lui enfonce entre les deux yeux. Elle ne bouge plus ; enfin. Man à une blessure juste derrière le pousse. Fabrice, notre DOC, soignera durant le séjour cette blessure de qqs centimètres.

 

 

La Garangue GT annoncera 25 kg.

 

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JULIEN :

 

Premier jour de chasse en Indonésie, l'eau est très claire comparée à ma Normandie natale.

 

Première dérive sur des fonds de 12-15m, le paysage sous-marin est somptueux. Aux coraux se mêlent une multitude de poissons typiques des mers tropicales.

Les apnées s’enchaînent et je commence à être à l'aise sue ces fonds paradisiaques. l'ambiance est sereine mais aucun poisson de taille respectable n'est aperçu. Arrivé au pied d'une falaise, une belle patate de corail attire mon attention. Dès la première apnée, c'est le festival, perroquets, petits pagres et requins pointe blanche circulent dans les grosses cavités qu'offre le relief de la patate;

Je me ventile correctement et vient me poser délicatement en lisière de la roche, sur le sable.

Les secondes défilent, quand soudain la mange s'affole... Et là, je le vois, tel un bar fonçant droit sur moi: un Aprion.

Il fait demi tour à distance de tir, semblant avoir peur de ma présence mais revient au bout de quelques secondes droit sur moi comme l'aurait fait un bar dans nos eaux verdâtres de la côte de Nacre.

Le tir ne pose aucun problème, ça y est, je le tiens par les ouïes, mon premier Aprion!

 

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Je crois que je vais changer mon pseudo maintenant fvn en PBB

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Diantre ! Fichtre ! Tu as de la particule ! Mais tu le mérites sûrement : Ptit Plouf va sûrement nous raconter !

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DAVID :

 

Une dérive magique...

 

Après plusieurs heures dans une eau à ne rien voir ou pas grand-chose, nous décidons d’aller prospecter une autre zone ou nous n’avons pas encore réussi à chasser car le courant nous écartait systématiquement de cette pointe rocheuse.

Et là, comme par magie, le courant nous emmène directement sur le plateau tout en suivant le tombant.

 

Lors de notre première apnée avec Fabrice sur cette dérive, nous arrivons au fond en même temps. Avec le même thon a dent de chien en ligne de mire. Il est de belle taille, puissant, intrigué par notre venu. Nos regards ce croisent entre Fabrice, moi et le thon. Un moment magique ou tout le monde repartira de son côté à la fin de notre apnée.

 

Lors des apnées suivantes nous tombons sur un ou plusieurs thons de plusieurs dizaines de kg à chaque descente.

 

Une fois le tombant passé plus rien mais au final une vingtaine de thon vu à deux sur une dérive de 200m...

 

Nous ne les reverrons pas lors des dérives suivantes.

 

 

Je pense que cela restera mon meilleur moment de cette croisière chasse.

 

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DIDIER (le moins jeune des 2) :

 

"C’était le 9 novembre 2014. Nous étions 9 chasseurs à bord du bateau de Seaquest , le Cahaya Mandiri, partis pour 10 jours de croisières chasse sous marine autour de l’île de Sumba au sud-est de BALI (Indonésie).

 

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Nous avions embarqués le 7, une nuit de navigation puis une première journée de chasse avec quelques jolis poissons sur la pointe Nord de Sumba.

 

 

La météo est au rendez-vous : grand bleu 32° à l’ombre et 30 dans l’eau. Les paysages sont magnifiques .

 

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Ce 9 novembre, les fonds sont coralliens avec de beaux tombants. Je suis en binôme avec Fabrice.

 

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Vers 11h30, je commence à me lasser, le poisson est rare (on s’est mis à l’eau à 6h30)…

 

Fabrice insiste pour quelques apnées supplémentaires.

Belle intuition, sur une apnée sans conviction, je descends parce que c’est mon tour et que par mesure de sécurité, on se surveille mutuellement. Aucune « mange » (petits poissons qui tournent), ça ne s’annonce pas terrible.

Et puis, vers 15-16 m, en arrivant sur le tombant qui file à 40m, le graal…j’aperçois un thon à dents de chien (TDC) qui me parait énorme. Je prends un temps d’observation et je réalise qu’il n’y a pas 1 mais 7 TDC de taille similaire à portée de tir. J’aligne celui qui est le mieux placé et là, ça DEMARRE.

Dans un premier temps la bête accuse le coup et sonde juste un peu. J’ai le temps de refaire surface et d’avertir Fabrice qu’il y a du lourd au bout de la float line. (la flèche est indépendante du fusil et est reliée à une corde nylon, elle-même reliée à un bungie (gros élastique) de 8mêtres et enfin à une bouée de 35 litres. Alors que j’envisage de remonter le poisson, il se remet du premier choc et part comme une fusée. Quelle puissance ! Fabrice n’a pas le temps d’attacher sa propre float line en complément et je vois ma bouée, pourtant grosse comme 3 ballons de basket s’enfoncer dans le bleu et rétrécir sous la pression comme peau de chagrin…

 

Vivien et David qui sont avec notre barque viennent aux nouvelles. Je leur explique en estimant la bête à 30kg.

Nous scrutons l’horizon de tous les côtés en espérant voir la bouée réapparaitre. Là, je passe en revue tous les points de rupture possibles et il y en a : la pointe détachable, le nylon de 8 m, l’agraphe sur la corde, le bungie bricolé par moi avec des nœuds étrangleurs faits maison et enfin la bouée IMMERSION qui n’est pas, en principe, la plus résistante et dont j’ignore si elle peut descendre à 40 ou 50 m sans exploser.

Pendant 20 mn, rien sur la mer. Je suis persuadé d’avoir tout perdu et je n’ai pas de float line ni de bouée de rechange. Je suis mal.

Et puis, notre barquero Balinais crie et montre un point à au moins 800m vers le large. Oui, c’est bien elle, elle est remontée.

On se dirige vers la bouée avec l’angoisse de savoir si le poisson est toujours au bout. J’ai le sentiment de l’avoir bien tiré mais après 20 mn sous l’eau, il peut se passer beaucoup de choses.

Lorsque je me mets à l’eau et commence la remontée des 35 m de ligne, je constate rapidement qu’il y a du monde au bout du fil ! Soulagement et grand bonheur !

 

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Pour parer à un redémarrage, David et Fabrice double (plutôt triple) l’animal. Enfin, on le remonte dans la barque.

A la pesée, il accusera 52kg.

 

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Mon matériel aura un peu souffert. La flèche est tordue , le cable acier du bas de ligne est torsadé et la bouée qui a bien tenu a dû aller très profond : sous la pression, la valve, lorsque la bouée a repris sa taille normale, n’était plus dans son axe. Elle a dû se prendre jusqu’à 5 ou 6 bars de pression, soit être réduite à un ballon de hand-ball !

 

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Pratiquement au même moment et à quelques centaines de mêtres, l’autre Didier, sortira un autre TDC de 32kg.

 

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Mauvaise journée pour lesTDC mais quel pied pour nous pauvres pêcheurs."

 

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Didier était le vétéran sur cette croisière.

 

Son matériel: un Riffe 110, un bungee fabrication maison, c'est à dire quelques mètres de simple sandows entre sa floatline et une seule bouée.

 

Un redoutable chasseur, aussi redoutable que discret qui a sorti les plus beaux poissons sur cette croisière... comme sur celle de l'année dernière ou nous étions avec Andre...

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OUAH ou !!!! super poisson et que d adrénaline :)

 

Et avec ta bouée Imersion ,tu vas en surprendre plus d un ! heureusement que ce n est pas a moi que cela est arrivé car personne ne l aurait cru ,car j ai exactement la meme ! :lol: Encore bravo pour cette belle journée de chasse .....

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OUAH ou !!!! super poisson et que d adrénaline :)

 

Et avec ta bouée Imersion ,tu vas en surprendre plus d un ! heureusement que ce n est pas a moi que cela est arrivé car personne ne l aurait cru ,car j ai exactement la meme ! :lol: Encore bravo pour cette belle journée de chasse .....

 

 

Je me doutais que ça allait te faire plaisir...

Posté(e)

Bravo jolis tdc que vous avez fait ! 52 kg un beau tracteur en "immersion"

 

 

Son matériel: un Riffe 110, un bungee fabrication maison, c'est à dire quelques mètres de simple sandows entre sa floatline et une seule bouée.

 

 

Parce que je suis curieux, c'était du Sandow de combien et comment avait il lier ça a sa floatline ?

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Superbe. Merci pour le partage.

 

La bouée IMERSION / ROB ALLEN :D a bien fait son job!

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Parce que je suis curieux, c'était du Sandow de combien et comment avait il lier ça a sa floatline ?

 

De mémoire, il y avait 4-5 m de sandow de 16. Pour l'attache, il me semble que c'était une ligature simple sur laquelle était accroché une agrafe...

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De mémoire, il y avait 4-5 m de sandow de 16. Pour l'attache, il me semble que c'était une ligature simple sur laquelle était accroché une agrafe...

ok , la ligature me ferait flipper quand meme a cause de la pression , j'avoue que le prix des bungees n'est pas donné mais tant qu'a faire j'opterai pour un, de marque reconnu afin d'optimiser mes chances et ne pas me bouffer les couilles de rage, sur la perte d'un gros poisson .

N'empeche que c'est passé et bravo encore !

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j'opterai pour un, de marque reconnu

Imersion surement ! :lol: moi on m avait dit que ce n etait pas assez chére et donc de la m....... ;) :P C est une blague,evidement

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ok , la ligature me ferait flipper quand meme a cause de la pression , j'avoue que le prix des bungees n'est pas donné mais tant qu'a faire j'opterai pour un, de marque reconnu afin d'optimiser mes chances et ne pas me bouffer les couilles de rage, sur la perte d'un gros poisson .

N'empeche que c'est passé et bravo encore !

 

Tout le monde avait du matos différent et chacun y allait de son petit montage personnel en fonction de son expérience, son intuition ou son analyse;

 

Il y a eu des posts très intéressant de la part de Z1taz, Voyageur et d'autres sur le sujet; Beaucoup de configurations sont possibles.

 

Pour ma part, j'ai toujours considéré que le point faible de mes montages restait le bungee. On a tous lu des expériences malheureuses sur telle ou telle marque.

 

Cela s'est vérifié pour moi il y a 2 ans lorsqu'un gros TDC m'a explosé mon élastoc. Depuis, j'ai réglé le problème et trouvé le meilleur rapport qualité-prix en doublant mon bungee systématiquement et quelque soit la marque... Et pour éviter que ce soit le bordel dans l'eau, je les rend solidaire en passant une rondelle de chambre à air de vélo de route tous les mètres.

Posté(e)

en fait d'apres le conseil d'antonin , je n'avais pas utilisé le bungee (à raison d'ailleurs) parce que le fond ne s'y prété pas , 30 m de floatline etait suffisant et encore parfois trop long ... je pense que le bungee est necessaire seulement pour les tres gros poissons (thons ou espadons)pour les fatiguer ou quand il y a de tres grande profondeur et que l'on est sur que le fish n'ira pas se frotter au fond mais ce n'est que mon avis de novice.

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Cela s'est vérifié pour moi il y a 2 ans lorsqu'un gros TDC m'a explosé mon élastoc. Depuis, j'ai réglé le problème et trouvé le meilleur rapport qualité-prix en doublant mon bungee systématiquement et quelque soit la marque... Et pour éviter que ce soit le bordel dans l'eau, je les rend solidaire en passant une rondelle de chambre à air de vélo de route tous les mètres

+1 l'idee !

Posté(e)

en fait d'apres le conseil d'antonin , je n'avais pas utilisé le bungee (à raison d'ailleurs) parce que le fond ne s'y prété pas , 30 m de floatline etait suffisant et encore parfois trop long ... je pense que le bungee est necessaire seulement pour les tres gros poissons (thons ou espadons)pour les fatiguer ou quand il y a de tres grande profondeur et que l'on est sur que le fish n'ira pas se frotter au fond mais ce n'est que mon avis de novice.

 

Je suis bien d'accord avec toi... c'est le dilemme de la chasse tropicale !

 

Quand tu traînes un bungee, et à moins d'être un kill shooter émérite, il faut mieux oublier les poissons qui vont se ruer à trou une fois fléchés; Adieu carpe rouge, mérou et autre carangues... Par contre sans bungee et au moulinet, bye bye gros formats et missiles horizontaux.

Sur cette croisière, certains n'ont chassé qu'au moulinet, d'autres qu'au bungee. Certains, plus joueurs, avaient décidé en fin de séjour de tout tenter au moulinet, quitte à perdre du matériel.

 

Personnellement, j'ai varié suivant la configuration du spot. Il m'arrive aussi de tirer des poissons de roche en m'arrangeant de chopper la floatline au moment du tir pour un bridage immédiat. Faut juste pas se louper, car bonjour le bordel quand la bestiole joue au jokari (les anciens connaîtront) au fond de son trou.

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MICHEL :

 

 

Ce voyage était une première pour moi, habitué à chasser au large de Luc sur Mer en Normandie avec des visibilités très faibles parfois, j’étais très impatient de plonger dans le grand bleu.

Les premières mises à l’eau me permettent de me rendre compte des distances de visibilités impressionnantes 10 mètres, 15 mètres voir plus. C’est tellement clair que j’ai l’impression d’arriver au fonds alors qu’il reste encore quelques mètres à parcourir.

C’est le deuxième jour de chasse qui m’a apporté le plus beau moment de la croisière.

 

 

Nous chassons le long de la côte, sur un tombant à environ 15 mètres de profondeur, après quelques apnées j’arrive sur une plateforme idéale, le tombant est impressionnant, vertical, je ne suis pas encore habitué à la gestion de la float line qui s’enroule régulièrement autour de mon bras ou de ma jambe.

 

J’observe avec appréhension cet abime qui se présente à moi et sur ma droite une forme noire approche, ce sont 4, 5 ou 6 TDC qui avancent vers moi, ils sont énormes, une très grosse carangue est également de la partie et sur ma gauche un requin à pointe blanche, ils se croisent juste devant moi, j’ai l’impression d’être devant un documentaire animalier, ils glissent comme sur des rails, avec très peu de mouvement ils avancent sereinement, majestueusement, ce sont eux les prédateurs je ne suis qu’un simple pion dans leur univers.

 

Ils sont trop gros ces TDC, difficile d’estimer leurs tailles pour moi le plus imposant est très proche des 2 mètres de longueur et il est très épais, je n’ose pas tirer, surtout que je n’ai pas ajusté ma float line, je suis impressionné par la puissance qu’ils dégagent et je les regarde s’éloigner…

 

Quelques mètres derrières un autre TDC approche, plus petit, je vérifie que la corde de ma float line est libre et je décide de m’avancer vers ce TDC plus conforme à mes prétentions, je palme vers ma proie, il avance toujours vers moi et devient de plus en plus gros… je pense être à distance de tir, maintenant il approche le mètre de longueur, je libère ma flèche et celle-ci lui passe sous le ventre, il était encore à plus de 4 mètres de moi !!!

 

Je suis très déçu mais très heureux de ne pas avoir essayé de tirer sur les gros TDC qui étaient encore plus imposants que je le pensais, mon seul regret est de ne pas avoir été équipé d’une Go pro pour vous faire partager ces magnifiques images qui resteront longtemps gravées dans mon esprit.

 

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Distribution...

 

Les Indonésiens sont de gros consommateurs de poissons. Sur la bateau, il y a en permanence du riz et du poissons et les marins se servent 5 à 6 fois par jour à n'importe quelle heure lorsqu'ils ont faim.

Avec nos pêches, ils sont aux anges...

Malgré cette grosse consommation, nous donnons régulièrement des poissons aux pêcheurs que nous croisons ou nous les emmenons pour les donner dans des villages.

 

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Ce sont de beaux moments et je me souviens de ce pêcheur dans sa barquasse traditionnelle ébahit qu'on lui offre un aussi beau poisson et qui est revenu le lendemain matin nous offrir un stock de noix de coco.

 

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Ce contact direct avec nos hôtes est important. Lorsqu'il y a un village près d'un spot, nous allons systématiquement nous présenter et demander l'autorisation.

Du coup, les portes s'ouvrent et souvent les visites prennent un peu plus de temps...

 

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Humm magnifique tout cela ...que de souvenirs à voir vos belles photos :)

 

Bravo pour les langoustes ! je n'y pense jamais.........

 

C'est quoi cette histoire de brouette !! c'est pour le retour des soirées Bintang :hyp:

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Encore un beau recit ,le partage en plus surtout qu en sachant que l on fait plaisir a la population locale ,il n y a plus de géne a tirer le poisson ......Des langoustes vertes,comme en guadeloupe ou il existe deux,trois spot vers le moule ou elles ont cette couleur ! mais j en n avais jamais vu ailleurs ! :P Et le dilemne entre le moulinet et le break away existera toujours ,moi je suis du genre ptit plouf ,un coup l un ,un coup l autre suivant mon humeur et le secteur mais bon je suis quand meme plus moulinet pour les sensations et tant pis si le poisson est plus petit ! ;)

Posté(e)

Des langoustes vertes,comme en guadeloupe ou il existe deux,trois spot vers le moule ou elles ont cette couleur ! mais j en n avais jamais vu ailleurs !

Tu as du en voir en Calédonie, ce sont des versicolores. On en trouve dans le lagon (surtout sur la cote est)

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FABRICE: (plus connu sur Jakarta comme le "virtuose de la toupie Javanaise")

 

La matinée est déjà bien avancée.

Peu de poissons tirables ont été vus et aucun de fait.

A chaque apnée le froid me saisi malgré ma combinaison de 2,5 (j’aurai du en prendre une refendu).

Le doute m’envahi et je suis mon équipier en se rapprochant du bord,

 

Nous dodelinons négligemment le long du tombant, le fond doit être à 40/50m et nos apnées se font le long d'une pente douce précédant le mur.

Tranquillement nous remontons cette pente pour nous poser dans la zone des 12m et raguer ou agachonner le nez vers le bleu ou plutôt le noir.

Une certaine lassitude m’envahi, le peu de courant, le froid que je n’appréhendais pas sous ces latitudes ont eu raison de mon énergie, vivement le repas de midi…

Par le hasard des courants nous sommes deux équipes dans un mouchoir de poche.

J ai négligé mon flasher qui, fixé à -15m, se dandine tranquillement.

La visibilité doit être de 15 à 20m chargée de plancton.

Des gargouillis de mon estomac me font décider de lever le camp avec, soit de changer de zone en accord avec mon binôme, soit de rentrer me restaurer selon l heure. En effet je ne plonge plus avec une montre profondimètre depuis un certain temps ayant décidé de me fier à mes sensations plus qu’aux chiffres d un ordinateur d’apnée (mon coté vintage).

Je préviens mon équipier que je le laisse pour aller chercher le flasher 40m plus loin en arrière et tranquillement je me mets à palmer dans sa direction.

A à peu près 20m du dérouleur je reste figé par l’apparition d un magnifique voilier.

Il semble statique à 7/8m de profondeur.

 

Nous en avions déjà vu beaucoup sautant autour du bateau ou des annexes mais malgré tous nos efforts aucun n’avait été aperçu sous l’eau.

Et la mon vœux est exhaussé, vision magique…

 

Aussitôt, je prends une inspiration et fais une coulée magistrale sur 4m, fusil en avant (j ai mon Ulusub fétiche, fétiche car il a beaucoup voyagé), je garde le poisson en visuel et celui ci commence une rotation vers le large. Je suis à 15m, dans mon esprit je ne suis plus du tout sur un kill shot royal comme sur youtube mais un flingage en règle dans la queue.

Ma flèche câblée est montée avec un ice pick Andre, le tout relié par une floatline de 25m et une bouée parachute Andre.

A 10m une tension se fait sentir, le poisson est toujours dans l'axe. L'espoir fait vivre mais il est vite ramené à une dure réalité.

Cette tension se situe plus sur ma bouée qui s’est accrochée à celle de mon équipier et me voilà remontant en surface en regardant ce magnifique poisson me faire une « queue d’honneur » et disparaître dans le bleu.

La vision de ce que l’on n’a pas eu est parfois la plus belle.

 

Je me rattraperai sur d’autres poissons durant ce séjour magnifique mais c’est cette apparition qui restera pour moi une des plus marquantes.

 

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VOTRE SERVITEUR : (Ptit Plouf pour les intimes).

 

Aujourd’hui, nous sommes au Sud de Sumba. Deux spots sont possible.

Les 2 ont la particularité de n’être pas très profond (entre 6 et 12m) et surtout de se situer en bordure d’une magnifique vague parfois pratiquées par des surfers .

Nous avons 2 annexes et donc les chasseurs peuvent choisir. Je prends l’option avec Gégé de choisir le spot qui avait été décevant lors de la précédente croisière chasse, mais qui m’avait laissé un souvenir prometteur lors d’un passage il y a quelques années.

 

L’eau est assez trouble, des failles partent de la crête rocheuse sur laquelle se casse la vague, pour descendre progressivement vers un champ de patates de corail plein de vie. Il faut longer cette grosse vague sans se laisser entrainer par elle.

 

J’ai pris un 120cm avec moulinet et triple sandows.

 

De la surface, j’ai déjà aperçu un beau tazard passer sous moi. J’en rencontrerais 2 autres lors de mes apnées. Ils sont là, comme je l’avais vu il y a quelques années.

 

Je descends dans la zone des patates et commence à progresser à l’indienne. L’eau est jaune, au détour d’une patate de corail, mon regard est attiré sur ma gauche, un tazard est là, immobile, légèrement au dessus de moi. Je déplace mon fusil et déclenche le tir au moment où il démarre. Il est piqué juste sous la nageoire dorsale. C’est une zone très solide mais qui n’affecte en rien les qualités sportives du poisson qui, rappelons le, peut atteindre 80km au démarrage.

Le départ est foudroyant.

Je sais qu’il ne faut pas que je lui laisse du fil. S’il prend de la vitesse, il peut tout arracher, fusil compris ! Je le bride illico. Pour l’instant, impossible de remonter, tellement le fil est tendu. Le moulinet siffle. Ouf, mon frein est bien réglé, je peux contrôler le rush en freinant le déroulement de la bobine avec ma main. J’ai la mimine qui commence à chauffer sérieusement.

Heureusement il n’y a pas qu’une douzaine de mètres de profondeur.

Je finis par regagner la surface. Mes gants sont coupés et un peu les doigts aussi. Je refais quelques instants le bouchon, le poisson commence à fatiguer, Je ne lui laisse aucun répit et le tracte vers moi en douceur dès qu’il me donne un peu de mou.

Je le saisis enfin, il est plus gros que je ne le pensais. Il ne m’a pris qu’une trentaine de mètres de fil et il pèse 22kg.

 

 

Pas un monstre mais un combat savoureux avec ce petit moment de bonheur d’avoir réussi à le ramener.

 

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Nous avons aussi :

 

Croisé pas mal de raies Manta

 

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Pique-niqué sur une île déserte :

 

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Assisté à des couchés de soleil plutôt sympas :

 

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Nous ne pouvions pas ne pas aller saluer les Varans de Komodo :

 

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Les requin s n'ont pas toujours été nos copains :

 

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Fabrice (alias "la poutre de Komodo") a bien tenté quelques réanimations :

 

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Les paysages étaient plutôt chouette :

 

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Et les apéros, plutôt conviviaux :

 

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Maintenant, départ pour la Papouasie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Posté(e)

Quelles photos somptueuses !

Même si vous êtes tous plutôt soft, ce sont des poissons grandioses !

Mais le cadre et l'esprit du voyage valent autant - et même plus - que les poissons que vous avez remontés !

Posté(e)

de forts beaux moments que voila ! plus poissons splendides et le tazard on en parle même pas ! fantastique :)

 

FNV ! oui dommage pour le voilier ...c'est le plomb du parachute qui a accroché ? et tu ne trouves pas que le parachute est trop dur en direct sur la floatline ! j'ai pas mal déchiré comme cela et avec un petit bungee ce fut mieux, pour les ruchs !

 

La photo de la barque sur l'eau turquoise et les fonds de patates aïe aïe les yeux :) ça donne envie d'aller se la glander un peu :)

 

Merci à l'équipe pour ses beaux CR et photos

Posté(e)

Bien Pink plouf ton petit Cr!! :thumbs_up:

 

Une experience unique et terriblement passionante ( surtout la brouette balinaise). ;)

Posté(e)

Superbe les photos , et le coup du voilier ça me rappelle une anecdote du même genre avec un beau mérou qui m'attendait au fond ses pouvoir y descendre !! Roo ca fout les boules ca !!!!!

Posté(e)

Merci du partage Ptit plouf cela nous change de la grisaille actuelle et de ce putain d'hiver qui va encore durer quelques mois ...

Posté(e)

Bon, content que ça vous plaise...

 

J'ai récupéré les images de cette bande de gauchers. Je vais essayer de mettre tout ça dans le bon ordre pour faire une vidéo, mais ça va prendre un peu de temps...

Posté(e)

31kg

Au moulinet avec un 130 fait par vince ( il se reconnaitra)

J ai tout tirer avec celui la

Une bombe

Posté(e)

Superbe récit ... T'aurais une photo du parachute André ?

 

Quelques photos ou l'on voit les parachutes (hélas pas en action de chasse) :

 

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Posté(e)

Comme toujours photos magnifiques et que de beaux poissons ,le séjour a surement etait parfait pour tout le monde ,encore Bravo :wub:

Posté(e)

31kg

Au moulinet avec un 130 fait par vince ( il se reconnaitra)

J ai tout tirer avec celui la

Une bombe

;) beaux poissons, beau récit, et beau voyage!!!

Ça donne envie...

Posté(e)

superbe compte rendu Ptit Plouf,cela me rappel le voyage de 2013 avec André mais en plus poissoneux,bravo

Posté(e)

3)- Apnée avec les requins-baleines en Papouasie :

 

Les poissons d’eau douce, les poiscailles jusqu’à 50kg, je n’allais pas m’arrêter là ! Gourmand comme je suis, fallait passer à la pointure supérieure.

 

Bali – Surabaya – Ambon – Nabire… 3 vols pour relier le nord de la Papouasie, la baie de Cenderawasih (« paradis » en Indonésien), plus grand parc maritime protégé (enfin, à peu prés…) d’Indonésie.

 

Nous nous posons à Nabire, chef lieu local, petite ville dont les postes clés sont tenus, comme dans toutes les bourgades de Papouasie, par des Javanais délocalisés. Les papous sont considérés comme une sous-classe par les instances dirigeantes.

En Papouasie, les villes sont souvent glauques. J’ai pas mal voyagé, et c’est dans cette région que j’ai connu les hôtels les plus crades (souvent tenus par les Chinois).La journée, ça va, mais la nuit tombée, ces villes deviennent violentes, l’alcool et le betel faisant des ravages.

Ici, à Nabire, le sport local des Papous à partir de 23h est de provoquer des accidents avec les Javanais et de violer des femmes.

 

Nous sommes ici pour aller nager avec les requins-baleines qui seraient près de 2000 dans cette immense baie. Le choix dans la date (qui est une de mes contrepèteries préférées) de ce périple ne s’est pas fait au hasard, il correspond à la lune noire, augmentant sérieusement nos chances d’arriver à barboter avec ces bestioles.

 

La Papouasie coute cher, parfois très cher. Les Papous n’ont pas la notion de l’argent et pensent que tout blanc est un milliardaire en puissance. Ici, une bière peut valoir 7 fois le prix de Bali.

Nous avons trouvé quelques « agences » pour nous emmener, 700 Euros la journée et par personne, c’était bien sur hors de question pour nous.

Notre contact s’appelle Notis (pratique comme nom pour une guide). C’est une Papou de quelques dizaines d’années qui veut se lancer dans le tourisme (je ne suis pas trop fort pour donner un âge).

 

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Les Papous sont toujours aussi impressionnés par nous que nous le sommes par eux. Leurs visages fermés et méfiants font place à de larges sourires dès que le contact est établi.

 

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Notis a recruté un Capitaine, 2 marins, et sa nièce comme cuisinière. Le bateau est une solide pirogue en bois à balanciers propulsée, fait rare en Papouasie, par 2 moteurs Yamaha de 25ch.

 

Il est trop tard pour partir, il y a 3 heures de navigation avec le risque à la nuit tombante de percuter un des nombreux troncs d’arbres qui se promènent dans le secteur. Nous allons passer la première nuit à l’hôtel pour embarquer tôt, le lendemain matin.

 

Cette fois, l’hôtel est surprenant de propreté et d’équipement pour la Papouasie. Un havre de paix au milieu de cette violence urbaine. Je suis fan du kitsch Asiatique. Faut que ça soit coloré, que ça brille et que cela se voie ! Comme souvent, nous choisissons malgré tout de diner à l’extérieur dans une échoppe locale. La nourriture est délicieuse, le prix dérisoire et l’accueil chaleureux.

 

Le lendemain, aux aurores, l’embarquement se fait de la plage et nous partons plein Ouest.

 

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Après 3 heures nous arrivons sur zone. Il y a plusieurs bateaux qui pêchent par tonnes des alvins qui seront ensuite séchés et que l’on retrouvera en tas dans tous les marchés d’Asie.

 

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Cette pêche aux alvins attire aussi le matin les requins- baleines. Il suffit alors d’aller de bateau demander si les Rhincodon Typus sont là.

 

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Bingo ! Dès le premier bateau, il y en a 5, 2 petits (3-4m) et 3 gros (6-8m).

 

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Il nous reste à nous mettre à l’eau dans le grand bleu et sa visi de plusieurs dizaines de mètres.

 

3 heures d’une expérience inoubliable. Les requins-baleines tournent autour des bateaux, viennent se gaver autour des filets qui laissent échapper des bancs d’alvins.

 

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Nous nageons avec eux, spectacle grandiose avec ces monstres nonchalants et terriblement esthétiques. Leur robe piquetée de points blancs semble directement sortie d’un salon de haute-couture. Ils semblent ignorer ces fanfarons masqués et tubés qui gesticulent sur leur route.

 

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Ils nous frôlent ouvrant leur immense gueule en aspirant des dizaines de litres d’eau.

 

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Petite cerise sur le gâteau, des dauphins viennent nous rendre visite et se mêler à ce ballet aquatique

 

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Que c’est beau ! Que la nature est forte et belle !

 

Il est tant de les quitter. Nous ferons une halte sur une île déserte pour déjeuner.

 

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Notis nous sort du pain de mie brioché avec beurre de cacahouète et pate de chocolat. Elle a appris que les blancs en raffolaient. Rassasiés, nous voyons maintenant arriver les fameuses « Pop Mie » Indonésiennes qui sont des nouilles mélangées à…. ben je ne sais pas quoi ! Puis arrive l’incontournable le riz blanc et pour terminer une soupe de têtes de poissons. Adorable Notis qui fait tout pour nous faire plaisir.

 

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Il faut juste lui expliquer que nos complexes rites culinaires Européens ne se font pas tout à fait dans le même ordre et que la nourriture locale nous ira très bien.

 

Après ce moment de plénitude, il nous faut repartir. Il y a 2 bonnes heures de navigation dans un clapot formé pour arriver sur une plage. Le débarquement se fait dans les vagues.

 

Ce sera notre camp pour la nuit. L’endroit appartient à un Papou qui veut lui aussi se lancer dans le tourisme. Il nous décrit une ravissante maison en dur un peu plus enfoncée dans la forêt. Sur la plage, il y a 2 tables sommaires et surtout en cette fin d’après-midi, de sérieux bataillons de moustiques plutôt agressifs.

 

Nous suivons notre hôte, il faut être prudent, la nuit tombe et le coin est infesté de crocodiles. Quelques dizaines de mètres et il faut traverser un bras d’eaux croupies. Nous avons de l’eau aux genoux (enfin çà, ça dépend de la, taille de chacun), et sommes particulièrement attentifs à l’environnement.

La maison en bois est 200m plus loin, au milieu d’un champ de boue. Le propriétaire en est très fier car elle est posée sur une dalle en béton, est constituée d’une pièce de 7-8m² et d’une autre plus petite. L’endroit est particulièrement sale, le sol est jonché d’immondices, de restes de repas. Les insectes en tous genres (rampants, volants) pullulent, mais nous dormirons là ce soir. Nous n’avons pas le choix, et dormir sur la plage serait trop dangereux à cause des vilains crocos.

 

Notre sympathique Papou n’a pas encore abattu toutes ses cartes et il se fend d’un large sourire lorsqu’il nous montre avec fierté une ampoule au plafond et démarre le générateur qui est juste derrière la seule fenêtre et dont les gaz d’échappement arrivent directement dans la pièce dans un vacarme assourdissant.

Bon, merci pour tout ce luxe mais on va faire sans loupiote !

 

Notis nous apporte le sempiternel pain de mie et ses doux accompagnements. On ne va pas se faire avoir 2 fois, nous gardons de la place pour la suite… qui ne viendra jamais ! Elle s’excusera plus tard et avait cru comprendre que, du coup, nous ne mangions que du pain de mie tartiné (ce qui n’est pas faux pour certains). Décidément, c’est compliqué les coutumes Françaises !

 

Réveil avant le levé du jour pour s’enfoncer dans la forêt et aller observer les oiseaux de paradis. Curieuses ces bestioles qui choisissent un arbre, et un seul, pour faire leur show de parade nuptiale.

Le terrain est gras, il faut crapahuter et là, notre Roi du générateur nous sort son carré d’as : les guêtres anti-sangsues ! Le sol en est tapissé et elles se dressent à notre approche par dizaines espérant se jeter sur nos peaux fragiles et sucrées.

 

Nous ne feront qu’apercevoir les fameux piafs (je les avais beaucoup mieux observés au Raja Ampat) puis nous revenons sous la pluie.

 

Sur le trajet, nous sommes abassourdis, nous croisons une énorme piste en construction venant et allant je ne sais où. Triste vision de ces derniers territoires vierges tailladés par une cohorte de pelleteuses. Ils ont eu juste le tord de renfermer d’immenses richesses naturelles.

 

Petit déjeuner avec du pain de mie, bref, on a bouffé du pain de mie à tous les repas ! Elle en avait un sacré stock ! Et puis en même temps les spécialités locales, que nous avons quand même eu l’occasion de gouter, ne font pas toujours rêver…

Nous terminons de grignoter nos tartines quand arrive un des marins du bateau qui demande de l’aide. Le Capitaine qui avait protégé le bateau en le mouillant dans l’embouchure d’une rivière s’est endormi et la marée descendant, le bateau s’est majestueusement échoué sur le sable. L’équipage a déjà essayé de le passer des rondins sous la coque, mais rien n’y fait. Notre contribution physique n’y changera pas grand-chose, le bateau est planté jusqu'à la prochaine marée…. du soir !

 

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N’ayant pas été émerveillés par le 5 étoiles de la veille, Notis connaissait un autre camp. Elle n’avait pas voulu nous y emmener d’emblée car elle avait eu une sombre embrouille avec les 2 familles qui y habitaient.

 

Nous décidâmes donc, d’y aller à pied en longeant la côte. Cette magnifique ballade nous pris la matinée à arpenter des plages paradisiaques en bordure d’une forêt dense et impénétrable (enfin, pour nous), à contourner mangroves et troncs d’arbres.

 

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Le seul risque était la rencontre avec un crocodile de mer. Nous n’en verrons qu’un, que nous avons débusqué au détour d’un fossé et qui disparut dans la mangrove avant que nous aillons eu le temps de saisir nos appareils photo.

 

Nous arrivons enfin au camp constitué de 2 cases habitées par 2 familles.

 

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Les Papous sont quelques peu surpris de voir arriver un groupe de blancs par la plage. Notis est stressée car elle était fâchée avec ces gens et arrive, là, à l’improviste, pour demander l’hospitalité pour un groupe de touristes. Elle part en amont parlementer et revient le visage métamorphosé par un sourire soulagé. L’accueil est chaleureux et on nous propose d’emblée de nous prêter une case pour la nuit.

 

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L’endroit respire le calme et la douceur. Les Papous passent leurs journées à pêcher d’une barque ou du bord et autant les hommes que les femmes et que les enfants.

 

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Nous prenons les barques comme bon nous semble, nous nous initions à la pêche au calamar au leurre.

 

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Ici, hospitalité, partage, communion avec la nature sont une évidence.

 

Les Papous ont tout un arsenal de poles spear, fusils de pêche, fusil de chasse.

 

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Je reste persuadé qu’en cas de catastrophe planétaire, ce sont surement eux qui s’en sortiraient le mieux.

Ils n’ont besoin de personne et sont en communion avec leur environnement.

J’avais ressenti cela encore de manière plus forte il y a 2 ans dans le centre da la Papouasie, dans la vallée du Baliem, ou les Papous vivent encore plus en retrait du reste du monde.

 

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Ce seront eux les vainqueurs, et peut-être le sont-ils déjà.

 

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Le bateau arrive au camp tardivement.

 

Nous nous endormons paisiblement après un bon repas agrémenté de…… pain de mie.

Petite particularité de cette journée exceptionnelle, c’est le jour de mon anniversaire.

Le lendemain, nous repartons nager avec les requins baleines. Nous sommes beaucoup plus à l’aise dans ce grand bleu, au milieu de cette parade de géants.

 

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Nous repartirons en début d’après midi en direction de Nabire d’où nous embarquerons le lendemain matin en direction de Bali….. pour repartir en croisière.

 

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Bon, celui-là, il a quand même pris l'avion avec son flingue ! Mais ça allait, il était emballé !

 

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plus d’hélicoptères que d'avions pour le transport des matières précieuses...

 

 

Posté(e)

Superbe !

Ce voyage a été aventureux et plein de surprises ... et les photos magnifiques !

En plus, vous avez fait des expériences culinaires intéressantes :rolleyes:

et quel contraste entre les papous des villes et ceux de la côte ! :D

Posté(e)

Oui les photos sont superbes ! une belle aventure mais il y a interet a bien ce connaitre pour que tout le monde adhere ,Non ? ;)

Posté(e)

Que dire Didier: somptueux, intense, authentique, charliesque !

Et ta contrepèterie: une vraie perle !

ça fait chaud au coeur de revoir des têtes connues de la virée 2013. Superbe prise pour Didier (le moins jeune), tu ne t'es pas mal débrouillé non plus et Fabrice se rapproche petit à petit de son graal.

Je sens que l'Indonésie n'a pas fini de te lasser.

Merci P'tit Plouf pour ce partage.

Bruno alias Bélouga.

Posté(e)

Ach ! aventure quand tu nous tient qu’il est dur de ne point y revenir !

 

Vraiment superbe et pleins de surprises !! j’avais entendu parler des villes le soir mais je ne connaissais pas le sport de 23h !

Le culinaire par contre est très décevant ! je m’attendais à des petits plats pleins d’épices….le pain de mie et surtout le beurre de cacahouète baaaa j’aime pas :) et les insectes ! ils n’en mangent pas ?

 

Le fusil ! dangereux ! pas de pontet de détente ! ça craint…..comme le sport de 23h !

 

Donc ils faut éviter les villes et aller avec les survivalistes ! d’accords à 200% , ils seront bien là si gros problème mondial alors que nous, nous avons détruit nos forêts depuis si longtemps et perdu notre pharmacopée.

 

Voilà un beau voyage ! alliant pêche et découverte que du bonheur de te lire et de regarder ses belles photos au boulot :D

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