Invité Posté(e) le 16 mars 2017 Posté(e) le 16 mars 2017 Pour ceux qui militent pour la disparition de la réserve à la Réunion l'accusant d'être pourvoyeuse de requin, de quoi se rafraichir la mémoire grace aux chiffres du passé. En annexe,les attaques de requins recensées de 1913 à 2004 à la Réunion. Un bémol sur l'analyse, l'auteur opposant plages "sales" à plage "saines", celles de l'ouest, Boucan, Aigrettes, St Gilles, où pourtant les requins ont toujours été actifs et présents, et où de nouvelles attaques auront lieues les années suivantes. http://jean-marc.charel.pagesperso-orange.fr/rcarteattaque.htm#commentaire Citer
marc o Posté(e) le 16 mars 2017 Posté(e) le 16 mars 2017 Pour ceux qui militent pour la disparition de la réserve à la Réunion l'accusant d'être pourvoyeuse de requin, de quoi se rafraichir la mémoire grace aux chiffres du passé. En annexe,les attaques de requins recensées de 1913 à 2004 à la Réunion. Un bémol sur l'analyse, l'auteur opposant plages "sales" à plage "saines", celles de l'ouest, Boucan, Aigrettes, St Gilles, où pourtant les requins ont toujours été actifs et présents, et où de nouvelles attaques auront lieues les années suivantes. http://jean-marc.charel.pagesperso-orange.fr/rcarteattaque.htm#commentaire Un gros bémol pour les stats:pas assez de chiffres pour tirer des tendances heures lieux et gravité. Citer
dom85 Posté(e) le 16 mars 2017 Posté(e) le 16 mars 2017 Je suis très étonné du nombre de chasseurs attaqués Citer
jo54 Posté(e) le 16 mars 2017 Posté(e) le 16 mars 2017 Oui ça fait beaucoup de chasseurs! Ca me rappelle un chasseur que j'avais croisé à nosy be, ancien apneiste de compet et concurrent de Jacques mayol a l'époque qui m'avait dit que son boulot était de chasser à La Réunion a un moment donné. Il avait très souvent affaire aux bouledogues dont un qui se tenait toujours derrière lui sur un coin en particuliers. Jamais de face et toujours à proximité. Je pense que ces bestioles sont vraiment intelligentes et il faut s'en méfier surtout quand la visi n'est pas terrible... Citer
974 Posté(e) le 17 mars 2017 Auteur Posté(e) le 17 mars 2017 Et il ont oublié les suicider. Il y a une malheureuse qui c'est jette à la possession il y a 3 ans retrouvé coupé en deux reste plus que le tronc. Et un voleur de moto qui c'est fait coursé par de pêcheur,il c'est jette à l'eau et c'est fait immédiatement dévorer . Il y a 4 ou 3 ans vers est ,reste pas grand choses du gars. Et.ect Citer
fleo34 Posté(e) le 17 mars 2017 Posté(e) le 17 mars 2017 Oui après il faut prendre ces recherches individuelles avec des pincettes.. Quand je vois dans un la liste "un coureur a pieds" " attaque mortelle", soit les requins ont des jambes ou alors il s'agit d'un coureur qui est aller se baigner.. donc un nageur.. Puis le coup des 3 requins bouledogues en meme temps sur un nageur, bref.. Les seules sources valides est justifiables sont les registres de la morgue et les registres des hopitaux (pour blessures et decès). Le reste il y a beaucoup de dire et d'histoire.. Citer
dom85 Posté(e) le 17 mars 2017 Posté(e) le 17 mars 2017 Et aussi que les autorités cherchant à minimiser les attaques à des fins mercantiles d'exploitation du tourisme, cachent une partie des attaques ou du moins évitent d'en faire l'écho Citer
bubleman Posté(e) le 17 mars 2017 Posté(e) le 17 mars 2017 Oui après il faut prendre ces recherches individuelles avec des pincettes.. Quand je vois dans un la liste "un coureur a pieds" " attaque mortelle", soit les requins ont des jambes ou alors il s'agit d'un coureur qui est aller se baigner.. donc un nageur.. Puis le coup des 3 requins bouledogues en meme temps sur un nageur, bref.. Les seules sources valides est justifiables sont les registres de la morgue et les registres des hopitaux (pour blessures et decès). Le reste il y a beaucoup de dire et d'histoire.. juste pour le coup du nageur mangé par trois bouledogues, si c'est celui de l'étang salé il s'est fait dépecer sous les yeux de sa nièce et des secours. Ils arrivent vite à la Réunion. Il se baignait dans une crique et une grosse lame l'a emporté. Il a dû se couper sur la roche et s'est retrouvé dans le bleu, avec 100m de fond sous les pieds et des bouledogues en maraude... :( :( :( Citer
bubleman Posté(e) le 17 mars 2017 Posté(e) le 17 mars 2017 peu de monde a parlé de Et aussi que les autorités cherchant à minimiser les attaques à des fins mercantiles d'exploitation du tourisme, cachent une partie des attaques ou du moins évitent d'en faire l'écho Peu de monde a parlé de celle là non? http://www.zinfos974.com/Ste-Rose-un-requin-tigre-attaque-deux-pecheurs-en-apnee-Il-finit-en-cari_a111701.html Citer
dom85 Posté(e) le 18 mars 2017 Posté(e) le 18 mars 2017 peu de monde a parlé de Peu de monde a parlé de celle là non? http://www.zinfos974.com/Ste-Rose-un-requin-tigre-attaque-deux-pecheurs-en-apnee-Il-finit-en-cari_a111701.html Il ne s'agit pas d'une attaque à proprement parler mais d'une charge, pour moi attaque c'est contact avec le requin et en général ça laisse des traces, comme la vidéo passée sur le forum, récemment avec l'attaque du requin directe et qui avale l'arbalète et s'empale dessus Citer
didir Posté(e) le 19 mars 2017 Posté(e) le 19 mars 2017 En plus, visiblement, les mecs "trainaient le poisson dans un filet derrière eux" La blague... Pourquoi pas le laisser à l'accroche poisson sur la ceinture tant qu'on y est?! Citer
974 Posté(e) le 20 mars 2017 Auteur Posté(e) le 20 mars 2017 En plus, visiblement, les mecs "trainaient le poisson dans un filet derrière eux" La blague... Pourquoi pas le laisser à l'accroche poisson sur la ceinture tant qu'on y est?! Citer
974 Posté(e) le 20 mars 2017 Auteur Posté(e) le 20 mars 2017 À la réunion tout les pêcheurs intelligent, pêche de cette façon un bouée avec 20 ou 30 mètre de corde, l'accroche poissons et relié à la bouée. Citer
dom85 Posté(e) le 20 mars 2017 Posté(e) le 20 mars 2017 ben non justement c'est pas intelligent, en NC ils mettent le poisson dans leur plate, ceux qui ne chassent pas en bateaux, c'est ce que veut dire didir La première charge de bouledogue que j'ai eu dans ma vie c'est justement par ce que je chassais avec le poisson qui pendait au fil de la bouée L'année dernière à Diego Suarez, je surprends un gros gris de recif prés du bord, très nerveux il dégage, revient quelques minutes plus tard au même endroit où un de mes collègues arrivait avec du poisson à sa bouée,qu' il a bouffé et ensuite chargé le collègue.Perso je mettais le poisson dans la bateau, surtout qu'on avait un bon barquero Citer
didir Posté(e) le 20 mars 2017 Posté(e) le 20 mars 2017 À la réunion tout les pêcheurs intelligent, pêche de cette façon un bouée avec 20 ou 30 mètre de corde, l'accroche poissons et relié à la bouée. Si vous aviez autant de requins qu'ici vous ne feriez jamais ça! C'est suicidaire. Il faut savoir qu'en NC, sur une demi journée de chasse, du requin tu vas en voir, et des fois beaucoup! Du coup le poisson ne reste pas dans l'eau: piqué => achevé si pas mort => (optionnellement vidé) => direction glacière sur le bateau ou dans la plate!* Ces gestes sont systématiques, personne ne laisse le poisson trainer dans l'eau. Bon, étant un peu con, j'ai essayé une fois. départ à la palme d'un ilot, sans plate... Je voulais piquer un deuxième avant de rentrer et je me suis retrouvé avec un gris de 2m qui me suivait en surface, 5 min après avoir piqué le premier.. Je n'ai jamais réessayé! Citer
974 Posté(e) le 21 mars 2017 Auteur Posté(e) le 21 mars 2017 De tout ma carrière de pêcheur,une seul fois j'ai vue un gars avec une planche de moray sur lequel il avait installé un bac étanche. Je suis parti le voir pour qu'il m'explique sont systéme. Et sont bac lui servait juste pour mettre sont portable. Ici personne ne pêche avec un plate. On voir très rarement le requin ici. Notre technique à plusieurs avantages quand ont a pas de bateaux. 1 :si un requin venait à attaque il sens prendrais au filé sur la bouée. Se qu'ils permettent déjà de gagné du temps pour fuire,se mettre en protection,voir pointé sont arbalète vers le requin. 2 :le poissons fléché reste toujours frais même après plusieurs heures passé dans l'eau. 3: mieux vaut perdre sont poissons qu'une jambe. 4:la seule attaque mortel fut sur un chasseur inexpérimenté qui avait mis sont accrochés poissons à sa taille ( un métropolitain ). Malgré ma recommandation la vielle. Je lui avais dit cela. On ne mes pas un arbalète chargé sur sa bouée et pas d'accroche poissons sur soi. Le jour de l'attaque ,les pompiers en Zodiac nous on fait sortie. Et j'ai fait identification du corps. Du malheur. Pourquoi changer une technique qui a fait,et fait toujours c'est preuves ? Citer
dom85 Posté(e) le 21 mars 2017 Posté(e) le 21 mars 2017 Si tu lis bien le tableau récapitulatif qu'a mis voyageur, il y a eu 6 attaques de chasseurs dont 3 mortelles, c'est pas juste un gogo parisien Attaques jusqu'en 2004 Citer
974 Posté(e) le 21 mars 2017 Auteur Posté(e) le 21 mars 2017 Dom 85. 3 attaques de chasseur.mortel. 1972 . Inconnus. 1980 : accroche poissons à la taille. 1999: accroche poissons à la taille. Si je regarde le tableau en 45 ans. 3 attaques mortel. Donc je confirme mes propos. Notre façon de chassé et le meilleur compromis. Et j'ai oublié le principal. 5 : bouée rouge comme la réglementation local le veux. On se fait voir de loin , part les bateaux,et autre. Citer
loucho Posté(e) le 21 mars 2017 Posté(e) le 21 mars 2017 Ce n'est pas parce qu'il n y a eu que très peu d'attaques et que tout le monde fait d'une manière depuis des lustres qu'on ne peut pas changer nos habitudes. Tant que ca arrive aux autres "tout va bien" le jour où c'est soi ou un proche.... La poubelle tu peux la peindre en rouge et rajouter un pavillon alpha tu seras encore plus visible par les bateaux qu'avec une bouée de chasse classique (tu as raison là dessus d'être bien visible par les bateaux c'est primordial ! !! Le nombre de fois où je me suis presque fais couper par des bateaux en France malgré la bouée est assez incroyable ! ) Après les requins sont des "nettoyeurs" une bestiole blessée ou morte degage des effluves et certaines ondes particulières qui les atttirent et nettoyage s'en suit. Donc poissons, même achevé, à une accroche poisson = parc d'attraction à ailerons Citer
Totom Posté(e) le 21 mars 2017 Posté(e) le 21 mars 2017 974 pourquoi changer ? Ne serait-ce que parceque c'est nettement plus confortable, plus sécurisé, et pratique. Perso avec 4000 cfp j'ai bricolé une bassine pour y balancer mes prises. Quand j'y pense j'y glisse une bouteille d'eau congelée mais sinon avec son capot les poissons ne chauffent pas trop. Il y a des systèmes au top qui permettent de monter sur sa plate pour nager vite et loin ... En Calédonie je m'essaye parfois à garder du poisson mort avec moi même s'il y a des requins, parce qu'il y a du poisson à faire immédiatement... Pour le moment aucun signe d'agressivité avec du poisson MORT. Par conte tu les as dans les pâtes et il attendent ton prochain tir. Pour le moment je considère que les requins sont attirés par le bruit du tir, puis le bruit du poisson blessé ... Puis de l'odeur de chair de poisson ... Mais qu'on les "impressionne" un peu dans l'eau. par contre, si les requins diffèrent d'une région à l'autre dans leur comportement, il y a des vérités immuables : 1- ils sont beaucoup plus rapides que nous sous l'eau ... Donc les mettre en joug (quand ils attaquent vraiment) relève du rêve. 2- ils sont toujours tous opportunistes, mets leur un étal de poisson sous le nez et ils viendront se servir d'abord gentillement puis excités comme des gamins devant un bocal de bonbons. Après il semblerait qu'en NC les requins soient particulièrement collants. Hier est passé sur nc.tv une interview de martiniquais qui ont immigré en nc. À l'époque c'était en bateau et ils se sont arrêtés de partout dans le Pacifique. Ils racontaient que des requins ils en avaient vus de partout mais qu'aux Hébrides et en NC ils étaient plus agressifs ... Confirmé par le capitaine de leur bateau et leur expérience. Il est publié un livre sur les requins de NC qui recense notamment les attaques ... Et beaucoup (une grande majorité) concernaient les chasseurs sous marins ... Maintenant ils préfèrent croquer les kite surf. Citer
sylveree Posté(e) le 22 mars 2017 Posté(e) le 22 mars 2017 Salut à tous, Fervent défenseur de la réserve marine depuis ses débuts, je me permets néanmoins une petite contradiction dans le débat, schéma à l'appui. Voyageur a posté un lien vers un schéma qui montre clairement que la zone principale de la réserve qui est située entre le Cap La Houssaye et Trois Bassins (qui couvre plus d'un tiers de la réserve totale avec les plus grands segments de réserve intégrale) ne compte que quelques attaques. Je propose ce schéma réactualisé, c'est-à-dire couvrant la période à partir de 2007, date de la création de la réserve (et encore, il manque 2014-2017 qui a été pas mal en terme de stat). Vous verrez que les statistiques d'attaque changent complètement à partir de là, dire le contraire me semble impossible ! Donc effet réserve ou pas, il est évident que l'ouest est le secteur le plus incriminé dans les attaques. Je pense que le phénomène est multifactoriel, mais la réserve joue un rôle évident. Après, l'autre débat sur lequel j'aimerais rebondir, c'est par rapport à l'histoire de la bouée qui traîne dans l'eau et au risque des attaques sur les chasseurs sous marins. Didir disait que si on était en Nouvelle Calédonie, on changerait radicalement notre façon de concevoir le système de bouée. Personnellement, j'ai commencé à chasser avec un système de fabrication maison, planche de Morey avec bac à l'intérieur et filet par dessus qui évitait les prises qui pendouillaient. Au bout de 3 ou 4 sorties de l'eau un peu sport (à mon sens, le vrai danger est plutôt là ici...) où clairement j'ai senti que la bassine était un vrai boulet pour sortir, j'ai opté comme tout le monde pour une bouée rouge, un accroche poissons et 10 mètres de corde. A peu près tous les chasseurs que je connais ici chassent comme ça, j'en connais 3 qui ont du se faire bouffer le contenu de la bouée sur des dizaines et des dizaines, aucun ne s'est fait attaquer et bouffer. Après, le bateau reste évidemment le moyen le plus sûr mais parfois il n'y a pas de bateau. Si le système bouée, accroche poissons et corde était pourri ou dangereux il aurait évolué, depuis 20 ans, je vois ce dispositif, je pense qu'il est validé totalement pour ici et fait l'unanimité chez les chasseurs (pour info, beaucoup d'entre eux ont vécu ailleurs, Nouvelle Calédonie, Polynésie, etc.). Ailleurs, c'est ailleurs, la Nouvelle Calédonie, le pacifique, Mayotte, les Seychelles, etc. pas de bouée et d'accroche poisson dont acte, mais la vie n'y est pas du tout la même : il faut bien avoir à l'esprit que les rencontres avec les squales (bouledogue notamment) sont rarissimes, très localisées ici, je ne parle même pas des autres espèces (pointes blanches, gris, etc.) que nous ne voyons PLUS du tout ! Donc vos expériences avec les requins, j'en ai vécues certaines similaires mais ailleurs, pas à La Réunion ou si peu ! Je rejoins Tomtom, ce qui attire le plus les requins c'est le bruit, la vibration du poisson qui agonise ou lorsqu'on gratte, claquette ou je ne sais quoi encore. J'ai déjà tiré une Ignobilis au milieu de 4 requins, je l'ai séchée, ils n'ont pas bougé ; 5 minutes plus tôt une ignobilis tirée un peu moins précisément s'est fait déchiquetée en 10 secondes par la même horde. Le moment critique est souvent le tir, la remontée du poisson vers le chasseur, et à partir du moment où le poisson rejoint une zone proche de la surface, cela dissuade le squale. Il faut tuer le poisson ensuite si ce n'est pas déjà le cas, mais le sang n'a pas d'effet notoire sur le comportement du requin. Pour la bouée, idem, le moment critique, c'est le tir, la mise à mort, une fois pendouillant à la bouée, pas vraiment de risque surtout si celle-ci se trouve à 10 mètres minimum. A mon sens, le système de la bouée et de la corde est un bon système ici à La Réunion puisque paradoxalement il y a très peu de squales, que les chasseurs sont très peu concernés par les attaques... Citer
didir Posté(e) le 22 mars 2017 Posté(e) le 22 mars 2017 Oui tu as raison ce sont visiblement des contextes très différent. Perso en un an, les seuls gros que j'ai vus en chasse sont 1 joli tigre, un bouledogue, un énorme bestiau qui ressemblait très fortement à un longimanus dans une passe, et les soyeux dans le bleu, très nombreux. En revanche, les gris, pointes blanches, pointes noires je pense n'avoir jamais fait de sortie sans en voir au moins un.. Et ce sont souvent les plus collants (pointes blanches de récif surtout dans mon cas). Les petits d'1m 50 surtout. Qui n'hésitent pas à passer et repasser à moins de 3m du chasseur en attendant a prochaine flèche. Mais totom la fois où je me suis fait une petite frayeur avec le gris en surface, côte Est, ilot Kindé; je peux te garantir qu'il était bel et bien mort mon gros dawa! Achevé, vidé... Rien à faire, l'intérêt du gris était bien là.. Citer
didir Posté(e) le 22 mars 2017 Posté(e) le 22 mars 2017 Oui tu as raison ce sont visiblement des contextes très différents. Perso en un an, les seuls gros que j'ai vus en chasse sont 1 joli tigre, un bouledogue, un énorme bestiau qui ressemblait très fortement à un longimanus dans une passe, et les soyeux dans le bleu, très nombreux. En revanche, les gris, pointes blanches, pointes noires je pense n'avoir jamais fait de sortie sans en voir au moins un.. Et ce sont souvent les plus collants (pointes blanches de récif surtout dans mon cas). Les petits d'1m 50 surtout. Qui n'hésitent pas à passer et repasser à moins de 3m du chasseur en attendant a prochaine flèche. Mais totom la fois où je me suis fait une petite frayeur avec le gris en surface, côte Est, ilot Kindé; je peux te garantir qu'il était bel et bien mort mon gros dawa! Achevé, vidé... Rien à faire, l'intérêt du gris était bien là.. Citer
Akwajojo Posté(e) le 23 mars 2017 Posté(e) le 23 mars 2017 Oui après il faut prendre ces recherches individuelles avec des pincettes.. Quand je vois dans un la liste "un coureur a pieds" " attaque mortelle", soit les requins ont des jambes ou alors il s'agit d'un coureur qui est aller se baigner.. donc un nageur.. Puis le coup des 3 requins bouledogues en meme temps sur un nageur, bref.. Les seules sources valides est justifiables sont les registres de la morgue et les registres des hopitaux (pour blessures et decès). Le reste il y a beaucoup de dire et d'histoire.. Pour le coup du coureur à pied c'est bien vrai. l'histoire est que c'est un joggeur qui courait le long des falaise sur un petit sentier littoral et a fait une chute. il était alors blessé sur les rochers au ras de l'eau et un requin est arrivé avant l'arrivé des secours. A Etang Salé, c'est aussi véridique, l'attaque à eu lieu sous les yeux de témoins. La victime était en surface et attendait des secours également. Citer
Akwajojo Posté(e) le 23 mars 2017 Posté(e) le 23 mars 2017 Pour le fait d'incriminer ou non la réserve même si elle n'existait pas où les attaques auraient- elles lieu? Et bien sur les spots de surf et les lieux de baignades et 90% des spots (chiffres estimés) se trouvent sur l'ouest dans le périmètres de la Réserve et encore un peu plus pour les spots de baignades. Le reste de l'île est très peu fréquenté par les surfeurs…. pour risque requins. Il faut aussi préciser qu'une bonne partie de la réserve est ouverte à la chasse sous-marine. L'ouest est aussi l'endroit qui a vu la plus forte augmentation de l'urbanisation et donc la diminution de ses surfaces absorbante. C'est aussi la cote qui a vu son milieux modifié en profondeur et notamment par un apport massif d'eau douce du à un basculement important d'eau de la côte est vers la cote ouest pour l'agriculture et les besoins humains. L'impact négatif sur les coraux était même prédit... https://fr.wikipedia.org/wiki/Basculement_des_eaux Quand au fait divers à Ste-Rose, quand on voit la photo de la prise on voit qu'il ne s'agit pas d'un requin tigre, qu'il ne fait pas 73kg et encore moins 2m alors parler d'attaque me semble très hasardeux. Le chasseur explique croiser des requins 7 fois sur 10, là encore ces propos peuvent mis en doute. Pour ma part je dois en voir moins d'une fois pas an. http://www.freedom.fr/actualites/infos-reunion/exclusif-decouvrez-le-temoignage-audio-de-mickael-attaque-par-un-requin-ce-matin-a-ste-rose-il-a-risposte/ Citer
Invité Posté(e) le 23 mars 2017 Posté(e) le 23 mars 2017 Trash, sensationnalisme et populisme comme toujours. Cette photo avec les commentaires en sont un beau reflet. Sans compter ceux des "lecteurs". Citer
Totom Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Étonnant ce requin "tigre" ... 73kg ? ... Environ 2m . Ici ils ressemblent pas à ça les tigres ahah Ce qui m'intrigue le plus c'est que les journaux parlent de surpopulation quand vous expliquez vous promener avec du poisson en laisse et ne presque pas croiser de requins ... Y'a un truc qui ne colle pas là. En même temps, nous on en voit plein en Calédonie , ils nous emmerdeur souvent ... Mais y'a pas tant d'attaques que ça. Bizarre. Citer
sylveree Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 "Ce qui m'intrigue le plus c'est que les journaux parlent de surpopulation quand vous expliquez vous promener avec du poisson en laisse et ne presque pas croiser de requins ... Y'a un truc qui ne colle pas là." Justement le terme surpopulation est totalement infondé si on lui applique le seul critère de la superficie/nombre d'individus. La densité des requins est très basse ici, comme en atteste le peu de prises sur les drumlines rapportées au nombre de ces lignes et qui, ailleurs pêcheraient beaucoup plus ; par ailleurs, les rencontres qui sont faites sont rarissimes, là où ailleurs, chasser au milieu des requins est d'une grande banalité (je pense notamment à Madagascar et Mayotte pas trop loin d'ici). Par contre, il existe un phénomène de baisse de la biodiversité sur les espèces de requins : il est devenu très rare de voir d'autres espèces de récif que les Bouledogues et les tigres, telles que le requin gris de récif, le requin à aileron noir, requins nourrices, etc. Au large, un peu plus de biodiversité avec quelques rares longimanus, marteaux, makos, soyeux, mais idem, rencontres rarissimes dans le bleu, je peux en attester, c'est pas faute d'y passer du temps ! Certains voient dans cette baisse récente de la biodiversité des squales l'explication du règne sans partage des bouledogues et leur supposée surpopulation puisqu'ils n'ont plus de prédateurs, notamment sur les alevins ou les jeunes spécimens. C'est précisément la rareté et le peu de densité de requins qui, au regard du nombre d'attaques souvent fatales, paraissent démesurés et laisse le champ libre aux théories les plus fumeuses. Personnellement, comme beaucoup de personnes, j'ai des théories, mais aucune certitude. On parle souvent de la coexistence de plusieurs facteurs pouvant expliquer certaines choses, certains d'entre eux paraissent -de fait- en lien étroit avec le fait que le bouledogue soit notamment l'espèce la plus encline à avoir la capacité de "survivre" dans l'environnement réunionnais tel qu'il existe aujourd'hui (pollution liée à l'urbanisation, à la difficulté de gérer les eaux usées, basculement des eaux). Néanmoins, eu égard aussi à la faible densité de poissons présents autour de l'île, il paraît évident que l'extension de l'espèce a ses limites. D'ailleurs la raréfaction des autres espèces de requins n'y est elle pas liée directement aussi? Citer
Mark Yeti Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Je pense à titre personnel que tu as raison. J'ai lu quelque part que les requin à pointe noire étaient censés dominer le bouledogue dans les récifs. Faudrait peut-être commencer à chercher comment préserver les pointes noires avant d'aller tuer des bouledogues. Histoire de recréer un certain équilibre. Après, étant moi même un ancien surfeur, je me permets de dire que vouloir sortir dans des conditions "propices" aux attaques est tout simplement irresponsable. Et quand bien même le mec prend la décision d'y aller, j'estime que c'est à ses risques et périls. C'est inconcevable de mettre la faute sur les requins... Citer
Mark Yeti Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Par contre Sylveree, je rebondis sur ta carte répertoriant les attaques de requins : Si on ne se fie qu'à cette carte, il est clair que la réserve favorise les attaques. Après, avoir cette réflexion est une erreur car comme tu l'as bien fait remarquer, les causes sont multi-factorielles. Mais pourquoi? J'aurais vraiment crû l'inverse! C'est dû à l'augmentation du nombre de proies? Citer
bubleman Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Quand au fait divers à Ste-Rose, quand on voit la photo de la prise on voit qu'il ne s'agit pas d'un requin tigre, qu'il ne fait pas 73kg et encore moins 2m alors parler d'attaque me semble très hasardeux. Le chasseur explique croiser des requins 7 fois sur 10, là encore ces propos peuvent mis en doute. Pour ma part je dois en voir moins d'une fois pas an. http://www.freedom.fr/actualites/infos-reunion/exclusif-decouvrez-le-temoignage-audio-de-mickael-attaque-par-un-requin-ce-matin-a-ste-rose-il-a-risposte/ Ah oui, une histoire à oublier en effet... En gros il a profité du climat anti requin pour se faire un trophée! Citer
coryphaena Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Si tu lis bien le tableau récapitulatif qu'a mis voyageur, il y a eu 6 attaques de chasseurs dont 3 mortelles, c'est pas juste un gogo parisien Attaques jusqu'en 2004 Intéressant de constater si peu d'attaques le matin. Comme quoi : "... L'avenir appartient bien a ceux qui se donnent la peine de se lever tôt... " Citer
Adzhoo Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Intéressant de constater si peu d'attaques le matin. Comme quoi : "... L'avenir appartient bien a ceux qui se donnent la peine de se lever tôt... " quels branleurs, ces bouledogues... Citer
dom85 Posté(e) le 24 mars 2017 Posté(e) le 24 mars 2017 Donc je confirme mes propos. Notre façon de chassé et le meilleur compromis. . Je n'en suis vraiment pas convaincu L'année dernière, nous étions 5 dans l'eau, 2 chassent au moulinet, 3 chassent à la bouée Un seul accroche son poisson à la bouée,comme à la Réunion, résultat la bouée dechiquetée et ensuite le requin l'a chargé, lui seul alors que nous chassions ensemble dans la zone, et que nous avons tous vu ce gros requin gris du récif très nerveux et que tous tirions du poisson C'est pas une preuve et on ne peut faire une généralité d'un cas, mais tout de même un bon indice La seule fois où je me suis fait attaquer directement par un bouledogue, c'etait il y 21 ans à Sainte Marie(mada)J'avais des carangues sur le fil de la bouée. Il est venu se frotter sur les carangues puis a foncé direct sur mes palmes(j'étais à l'agachon sur 20m), la gueule ouverte. Je l'ai tiré et juste balafré le menton dans la panique. Il est parti, heureusement il était très gros Conclusion, il a été attiré par l'odeur des poissons, mais a préféré m'attaquer, car là c'était vraiment une attaque délibérée, plutot que bouffer les poissons; eau très claire 30m de visi ce jour là. J'ai eu 2 autres charges de bouledogues par la suite, ensuite mais qui ne s'intéressaient qu' au poisson sur la flèche et je n'en ai jamais plus mis à la bouée Citer
Akwajojo Posté(e) le 25 mars 2017 Posté(e) le 25 mars 2017 974 parlait de La Réunion. C'est la meilleure façon pour ici. Cette même technique ne marchera pas ailleurs où les requins sont nombreux. J'ai testé ça en Calédonie et dans le Canal du Mozambique. Une seule tentative m'a convaincu d'arrêter tout de suite. A La Réunion en plus de 20 ans de chasse je n'ai eu qu'une seule fois mon poisson bouffé et encore je n'ai pas vu l'auteur. Donc oui pour ici c'est une technique très "safe" et ça maintient le poisson à l'humidité à défaut de frais. Citer
Totom Posté(e) le 30 mars 2017 Posté(e) le 30 mars 2017 Merci Sylveree pour tes explications ! C'est impressionnant cette situation ?! Sinon ... L'accroche poisson ca reste vraiment moyen comme solution, surtout que pour trois sous tu supprime le risque "requin appâté" Citer
974 Posté(e) le 29 avril 2017 Auteur Posté(e) le 29 avril 2017 Encore un jeune surfer tué. À St leu . À l'instant Rip Citer
dom85 Posté(e) le 29 avril 2017 Posté(e) le 29 avril 2017 hélas, ça commence à devenir usuel. Il surfait dans l'eau sale? Citer
thearthur Posté(e) le 29 avril 2017 Posté(e) le 29 avril 2017 http://www.zinfos974.com/Un-bodyboarder-meurt-d-une-attaque-de-requin_a113771.html Zone non autorisée Citer
sylveree Posté(e) le 19 octobre 2017 Posté(e) le 19 octobre 2017 Article intéressant tiré d'un mémoire de master 2 de Frédéric Dietrich... Graphique illustrant les tendances entre attaques de requins au niveau mondial et les variations températures (océaniques et atmosphériques). Pour pouvoir être comparées, les signaux ont été affectés d’une constante qui n’influe pas sur les tendances. Les dents de l’amer. Depuis 4 ans, il est interdit - par arrêté préfectoral - de se baigner en « océan ouvert » sur une île tropicale de l’océan indien, La Réunion. Cela n’empêche pas surfeurs et baigneurs de braver l’interdiction portant le nombre d’attaques depuis 2011 à 25, avec 2 attaques fatales pour cette seule année 2017, dont 96% des attaques sont imputables au requin bouledogue. 1- Le Droit de l’Environnement : un droit en réaction adapté à une sortie de crise ? Penchées sur le berceau de l’Environnement, les fées catastrophes, pénuries et crises ont façonné au fil du temps le droit de l’Environnement. Celui-ci se caractérise dans sa forme et sa construction comme un "droit contre", en réaction aux évènements. Face à lui, la crise requin de La Réunion représente un cas de figure inédit d’une atteinte de l’Environnement (ou de la Nature) sur l’Homme, alors que les jurisprudences ayant concouru au façonnement de ce Code s’inscrivent – la plupart du temps – dans une atteinte de l’Homme sur l’Environnement. Entre fascination, protection et abattage, l’Homme réagit de manière ambivalente face à ces animaux capables d’exercer une potentielle prédation sur sa personne ou sur ses intérêts. Observée autour des 3 paradigmes du Développement Durable que sont l’économie, l’écologie et le social, cette crise se révèle être un conflit d’intérêts où réside des déséquilibres et dissensions majeurs entre lesdits paradigmes. Placée au sommet de la hiérarchie des normes, la Charte de l’environnement à valeur constitutionnelle introduit la notion de développement durable - qui doit répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures - et se veut d'être promue par les politiques publiques. Par ailleurs, pour contrecarrer cette caractéristique de construction en réaction du droit de l’Environnement, les principes de précaution et de prévention font leurs apparitions dans les principes généraux et tiennent une place prépondérante dans l’analyse juridique de la crise requin. 2- Glissement du principe de précaution vers le principe de prévention Du principe de précaution - risque connu mais incertain dans sa réalisation, ou méconnu sur son caractère à risque en l’état actuel des connaissances - vers le principe de prévention des risques - certains, connus, mais d’ampleur encore ignorée, La Réunion est un cas d’école du glissement de ces deux notions fondamentales chères au Droit de l’Environnement. À l’image de l’état d’urgence - levé prochainement suite à l’adoption d’une nouvelle loi malgré le risque terroriste - le principe de précaution relève de modalités d’interdictions provisoires quand celles de son homologue - la prévention - sont pérennes. En ce sens, la sémantique des arrêtés préfectoraux d’interdiction de baignade - entre 2013 et 2017 - a évolué par le retrait du mot « temporaire ». L’interdiction de baignade peut donc être maintenant appréhendée comme une interdiction définitive en l’état. Comme il est spécifié plus haut, le droit de l’Environnement est un droit en réaction. La mise en place d’une politique de gestion de crise requin est la conséquence directe de la décision du Conseil d’État. Il y a donc fort à parier que la mise en place d’une politique de sortie de crise se fasse encore une fois en réaction. Certaines personnalités locales comme Yann De Prince promettent déjà des actions juridiques affirmant posséder des preuves accablantes d’échec sur la prévention des risques. Les récentes actions du président de Océan Prévention Réunion (OPR) visant à la désobéissance civile par des actions de baignade et d’activités nautiques en groupe devraient faire écho lors d’une saisine imminente. Par ailleurs, le désengagement des 2 principales associations dites « prosurf » OPR et Prévention Requin Réunion (PRR) vis-à-vis du CRA fragilise la crédibilité de la politique de gestion du risque initiée par l’État du fait de la perte de parties prenantes majeures. Les parties prenantes symbolisant la perte de l’objet social relative à l’accès à l’océan ne peuvent être ignorées dans un contexte de politique de concertation et de gestion du risque. 3- La Réunion n’est pas isolée dans le phénomène de recrudescence des attaques, seul son taux de fatalité est dramatiquement atypique La Réunion est-elle la seule à connaître une telle recrudescence et récurrence d’attaques ? Il s’avère que d’autres zones dans le monde ont un signal des attaques similaires à celui de La Réunion, avec un pic depuis 2011. C’est le cas en Australie Occidentale mais aussi dans un autre bassin océanique sur une île dont le milieu, l’écosystème et la géologie ressemblent furieusement à celle de La Réunion : Hawaii. Points communs de ces 3 signaux, des tendances sur les variations des signaux qui se correspondent entre-elles, tels que minima et maxima des signaux en quasi phase. Le phénomène est pour l’heure inexpliqué, alors qu’une ségrégation par minima correspond grandement aux cycles 21 à 24 de Schwabe d’une période moyenne de 10 ans. A chacune de ces nouvelles périodes, le taux d’accroissement - correspondant aux nombres d’attaques par année – est multiplié par 2. Les variations de l’irradiance solaire - dues aux fluctuations de l’activité solaire et matérialisées par les cycles de Schwabe - influent sur l’albédo des surfaces océaniques et continentales. L’énergie est ensuite restituée sous forme de chaleur majoritairement par les océans qui régulent le climat mondial par la circulation thermohaline. La Réunion est située en pleine zone des courants chauds de la circulation thermohaline tout comme l’Australie occidentale et Hawaii… Mise à part quelques exceptions, les requins sont majoritairement ectothermes. Ce qui veut dire qu’ils ne produisent pas ou peu de chaleur, les requins tigres et bouledogues entrent dans ces caractéristiques. Un facteur qui conduirait à les rendre très sensibles aux variations de températures (donc au changement climatique) du fait de l’impact direct sur leur métabolisme. Le seul paramètre qui diffère grandement étant le taux de fatalité extrêmement grand dans cette île de l’océan indien. La zone de Recife au Brésil connaît un taux de fatalité similaire à celui de La Réunion, bien que les attaques y soient moins fréquentes et attribuables au requin bouledogue espèce philopatrique plutôt sédentaire en proportion. Les expérimentations scientifiques basées sur le prélèvement - dans d’autres zones du monde où les requins sont étudiés depuis au moins 30 ans comme la Floride - ont montré que la pêche d’espèces philopatriques porte atteinte à la population. Ce qui permettrait de baisser mécaniquement le risque en considérant acceptable, d’un point de vue éthique, qu’une baisse de la population implique une baisse du nombre d’attaques, ce qu'il reste encore à démontrer. Malgré les efforts démesurés des scientifiques locaux, estimer la population des requins bouledogues est difficile. Le paramètre tient au fait de savoir si la population des bouledogues vit en « population fermée ou ouverte », avec un faible ou fort apport en génétiques extérieures. Argument ultime qui légitimerait la pêche sur le plan juridique et administratif. Le prélèvement devrait donc être envisagé comme une solution complémentaire à d’autres dans le cadre d’une gestion du risque car elle permet d’estimer la population des deux requins potentiellement dangereux par l’effort de pêche et par une étude génétique. Il n’est de plus pas acceptable et cohérent - d’un point de vue éthique mais aussi dans le cadre de la politique de gestion du risque - de maintenir des squales au voisinage directs des stations balnéaires, alors que des tirs sur le loup ont lieu sans qu’il n’y ait de morts humaines. Cependant, dans le cadre d’une politique de sortie de crise, l’élaboration de quota de squales à prélever chaque année pour permettre la levée de l’arrêté préfectoral paraît hautement hypothétique et hasardeuse. Il suffirait malheureusement de deux attaques en moins d’un an pour que La Réunion retombe dans sa hantise impliquant la remise en place dudit arrêté. 4- Attaques de requins et changement climatique La recrudescence des attaques de requins à La Réunion serait multifactorielle, le défi réside dans le fait d’isoler un de ces facteurs en particulier pour en appréhender la prédominance. Attendu que le paramètre sine qua non à la survenance d’attaques demeure d’abord l’interaction entre l’homme et le requin, les autres paramètres sont difficilement appréhendables. À l’heure où les conséquences du changement climatique commencent tout juste à être appréhendées, d’abord par le gradient de températures entre les Pôles et l’équateur qui baisse impliquant des transitions saisonnières moins marquées. Ceci parallèlement à l’augmentation des températures moyennes des océans conduisant à une restitution d’une plus grande énergie thermodynamique et impliquant une augmentation en puissance voire en récurrence des phénomènes climatiques catastrophiques comme cela est le cas aux Antilles. Alors, est-il interdit de penser qu’il y aurait un lien entre la recrudescence avérée des attaques de requins au niveau mondial et l’augmentation des températures moyennes? Aussi vrai que l’augmentation des phénomènes catastrophiques pourrait être associée au changement climatique, l’augmentation des attaques de requins dans le monde en général - et à La Réunion en particulier - ne serait-elle pas une conséquence silencieuse de ce changement climatique ? 5- La recherche d’une solution acceptable pour une majorité des parties prenantes en vue d’une sortie de crise L’Union Européenne a défini cinq grands objectifs - l'emploi, la recherche et le développement, le climat et l'énergie, l'éducation, ainsi que l'inclusion sociale et la réduction de la pauvreté – pour une croissance intelligente et durable. Elle inclut de fait l’adaptation aux changements climatiques via la Stratégie Europe 2020. Parallèlement à cela, l’article 349 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), permet au Conseil d’arrêter des mesures spécifiques, sur proposition de la Commission et après consultation du Parlement européen, visant « à adapter certaines dispositions du droit et des politiques de l’Union aux caractéristiques et contraintes particulières de ces régions (en particulier les surcoûts) générées notamment par leurs éloignements, leurs insularités, leurs climats, leurs faibles superficies et leurs dépendances économiques vis-à-vis d’un nombre limité de produits ». Ainsi, en accord avec l’article 349 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union européenne (TFUE), l’UE doit mettre en place des politiques adaptées pour faire face aux enjeux du développement durable au travers de ses 3 paradigmes (écologie, économie et social). Les fonds de cohésion entendent à soutenir – qualitativement et quantitativement – les actions des RUP en matière d’adaptation dans les secteurs à risques, comme le tourisme, la pêche. Au moins 20% du budget total de l’Union pour 2014-2020 peut-être consacré en cas d’adaptation aux changements climatiques dans le cadre de la prévention des risques. Le budget total s’élève 1 082 milliards d’euros. Ainsi, une partie du budget total consenti par l’UE - dans le cas d’adaptation aux changements climatiques - serait une manne de 216 milliards d’euros potentiels, dans le cas où il serait prouvé un lien entre la recrudescence des attaques de requins et le changement climatique. La Réunion pourrait donc être éligible au budget consenti par l’UE pour l’adaptation aux changements climatiques d’un total de 216 milliards d’euros potentiels. C’est dans ce cadre légal qu’une ICPE visant à l’instauration d’une barrière physique - pour annuler les possibles interactions entre homme et requin – pourrait voir le jour (avec seulement 1% du budget total) en y associant des dispositifs innovants d’ores et déjà validés scientifiquement. 6- Modalité de mise en place Cette ICPE aura pour objet la mise en place de structures physiques visant à annuler les possibles interactions physiques entre homme et requin. Complétée par des objets de sécurisations géophysiques (sonars de base fréquence et ondes répulsives) et secondaires (drones, ballons à hélium), cette ICPE doit aussi faire consensus en étant impérativement respectueuse de l’environnement. Ce qui ne manquerait pas de développer une économie touristique positive pour l’emploi et pour le retour à une sérénité bien méritée. Il conviendrait alors de solliciter un public informé, averti et éduqué - représentatif de l’ensemble des parties prenantes - qui saura prendre son destin en main en vue d’une sortie de crise. Il reste cependant un important travail à mener sur l’accès à l’information et sur la prévention des risques - dont la valeur constitutionnelle est spécifiée dans ce mémoire – notamment par le biais d’un site internet lisible et intuitif traduit en au moins 3 langues (anglais, français et créole). Le principe d’accès aux informations environnementales en lien avec la crise requin est La condition pour l’émergence d’un public éduqué et averti, permettant des prises de décisions - en cas d’enquête publique - en pleine conscience dans un cadre géographique bien défini. De plus, cette éducation environnementale plaide pour l’avènement d’un écotourisme aux faits des spécificités de l’île, en plus d’être conforme à la politique environnementale européenne qui mise sur l’ascension d’une économie circulaire Citer
dom85 Posté(e) le 19 octobre 2017 Posté(e) le 19 octobre 2017 J'ai bien aimé le : . Il conviendrait alors de solliciter un public informé, averti et éduqué - représentatif de l’ensemble des parties prenantes - qui saura prendre son destin en main La parallèle avec les loups en France est amusant Par contre je n'arrive pas à interpreter le graphique, ne pouvant lire la correspondance des couleurs Citer
coryphaena Posté(e) le 21 octobre 2017 Posté(e) le 21 octobre 2017 intéressant comme rapport. Pour le graphique, en rapport avec le sujet, je dirais que ce sont des courbes en correspondance avec l'augmentation des température océanique et les attaques de requin dans le monde. Démontrant de cette façon que les pics d'attaques en nombre important sont jusqu'à présent presque toujours parallèles aux augmentations brute de température océanique. Citer
Invité Posté(e) le 22 mars 2018 Posté(e) le 22 mars 2018 Ca a de sacrés dents ces loulous! Encore nourri un ce w.end, et de l'appétit en plus! Citer
Zarno974 Posté(e) le 14 juin 2018 Posté(e) le 14 juin 2018 Suis dépité de lire autant de m.........!!! Citer
dom85 Posté(e) le 10 mai 2019 Posté(e) le 10 mai 2019 Bon, ben mauvais temps avec fortes pluies, donc eaux troubles et forte houle. Résultat cocktail gagnant: https://fr.sports.yahoo.com/news/surf-réunion-réunion-surfeur-décède-141100348.html Citer
coryphaena Posté(e) le 10 mai 2019 Posté(e) le 10 mai 2019 il y a 20 minutes, dom85 a dit : Bon, ben mauvais temps avec fortes pluies, donc eaux troubles et forte houle. Résultat cocktail gagnant: https://fr.sports.yahoo.com/news/surf-réunion-réunion-surfeur-décède-141100348.html Oui malheureusement si les conditions étaient ainsi cela augmente énormément les risques. Mais tout comme nous avec notre passion, pas toujours simple de ne pas résister à l'appel d'une belle vague à surfer. Pas forcément haute mais surtout bien formée pour ce que l'on veut faire avec. Condoléances à la famille et ses proches. ? Citer
Invité Posté(e) le 10 mai 2019 Posté(e) le 10 mai 2019 Citation Aussi vrai que l’augmentation des phénomènes catastrophiques pourrait être associée au changement climatique, l’augmentation des attaques de requins dans le monde en général - et à La Réunion en particulier - ne serait-elle pas une conséquence silencieuse de ce changement climatique ? Confusion (banale pour un non scientifique) entre corrélation et causalité qui ruine toute élaboration scientifique... Citer
dom85 Posté(e) le 11 mai 2019 Posté(e) le 11 mai 2019 Il y a 7 heures, M16 a dit : Les requins ne mangent pas les hommes Pour preuve, on ne retrouverai pas de corps. Il ne fait qu’attaquer parce qu’on est dans son habitat ( souvent zone interdite à la baignade ) et qu’on ressemble à une de ses proies suivant notre activité en surface. Les 3 espèces concernées sont le grand bland, le bull et le tigre. Les 3 espèces ont la capacité d’avaler 100kg en peu de temps. Si on était dans leur chaîne alimentaire on ne retrouverai jamais de blessé ou de corps partiellement endommagés. Vous n’iriez pas faire un footing avec des steaks attachés à votre ceinture au Kenya dans un parc à lions? La c’est pareil. Arrêtons le massacre Je ne prends pas le temps de lire le reste Pas tout à fait, les bouledogues ne dépassent guère les 200kg et ce sont les principaux responsables des attaques, un bout de bras ou de jambe lui suffit, perso ceux que j'ai vu allaient de 50 à 100kg Tu as aussi oublié le Longimanus qui a surement tué plusieurs centaines de personnes lors de divers naufrages et lui les a bien mangé et par dizaines, bon il ne vit que au large Citer
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