dom85 Posté(e) le 23 novembre 2016 Partager Posté(e) le 23 novembre 2016 J'ouvre ce post afin de demander de l'aide aux connaisseurs car je commence à désespérer un peu. Ce là doit faire la quatrième sortie où je pars , en recherche dans le bleu pour trouver un spot, valable. Mais voila, jusqu'à présent, on a rien vu, quand je dis rien c'est rien(une seule fois un talang) ni poissons même petits, ni chasse, ni mange, rien quoi. Pas une seule chasse d'oiseaux non plus, ni une seule bonite en surface, bref RIEN! Que je vous donne quand même quelques explications: on part avec tripaille et petits poissons que l'on écrase ou coupe en petit morceaux afin d’appâter, plus le baron qui fonctionne à merveille avec les thazars ou carangues, voire le thon à dents de chien d'avant hier sur l'épave, mais au large, rien. Il y avait un bon courant avant hier , de l'eau très claire à chaque fois, plus de 30m de visi. Les fonds sur lesquels on a cherché sont soit des remontées de 40 à 50 m en moyenne sur des fonds de 60/70m, soit le bord du tombant du large sur 200m. Les zones sur lequelles on a dérivé sont en moyenne de 15 à 20km au large. La question aussi que je me pose, c'est quels sont les signes qui vous font dire que c'est une bonne zone(dans l'eau) pour le bleu? La présence de mange ou d'autres poissons obligatoire? Je vous ai mis en rouge sur la carte mes dérives qui représentent 1 bon km à chaque fois et le temps consacré est de 1 à 2 heures selon les essais. Si vous avez des suggestions, elles seront les bienvenues. Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
le pirate des abyss Posté(e) le 23 novembre 2016 Partager Posté(e) le 23 novembre 2016 ahaha 4 sorties et tu râles ?! bon, ici c'est certes la med, mais quand je sors en bateau pour le thon, jamais de chasse et évidemment, quand on fait du wake ou truc du genre, souvent une chasse ah le bleu c'est chiant quand il n'y a rien et je pense que les autres vont le confirmer. allez, en espérant que la prochaine soit la bonne :) Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kombapnea Posté(e) le 23 novembre 2016 Partager Posté(e) le 23 novembre 2016 Il faut persévérer...4 sorties c'est pas grand chose. Plutôt que se mettre à l'eau sur un hypothétique coin relevé sur la carte (généralement fausse d'ailleurs) il vaut mieux sonder le plus possible. Le tombant en face de chez toi il est en gros sur un axe nord-sud, à ta place je tenterai une sortie sur cet axe. Par exemple tu pars de ton point sud et tu sondes tout le long, jusqu'au point nord. Au moindre relief avec un peu de vie, tu quadrilles la zone au sondeur et si tu trouve le hot spot, tu prends le point avant de sauter à l'eau ! 'est des journées avec beaucoup de bateau et peu de pêche mais c'est pour la bonne cause. Prends de l'essence (en rab++). Un truc tout bête, garder toutes ses traces et s'obliger à emprunter une route toujours un peu différente de la précédente pour ne pas repasser sur le même endroit. Et ne pas lâcher, ni le sondeur ds yeux, ni l'activité en surface et les oiseaux. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Adzhoo Posté(e) le 25 novembre 2016 Partager Posté(e) le 25 novembre 2016 pas grand chose a ajouter apres le post de Kombapnea... Tu trouveras toujours plus de predateurs orbitant autour de la mange, donc il faut commencer par là, et pour cela, le sondeur est ton meilleur ami. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 25 novembre 2016 Partager Posté(e) le 25 novembre 2016 Le large aussi, c'est là où le poisson peut être.Bien au delà des 15 km, plutôt les mêmes, mais en miles! Ensuite, question de saisonnalité.Novembre, eaux chaudes et saison cyclonique en vue, adieu les pélagiques comme les wahoos. Par contre, albacores et marlins, welcome. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dom85 Posté(e) le 26 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 26 novembre 2016 Merci pour vos renseignements Mon sondeur perd le fond entre 150 et 200m, je viens d'en commander un à qui de droit( tu m'oublies pas William) qui puisse sonder à au moins 600m avec 1000w RMS Ce qui est désespérant c'est justement de ne voir ni oiseaux, ni mange, ni dauphins, rien quoi; un désert absolu, que de l'eau et des quelques méduses Ah encore un point: en ce moment l'eau se réchauffe et fait un peu plus de 26° en surface, par contre elle est glaciale sous les 20m, je dirais 17 à 18°, j'ai jamais vu de l'eau si froide à mada Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kombapnea Posté(e) le 26 novembre 2016 Partager Posté(e) le 26 novembre 2016 Connais pas la Côte Est mais 17/18°C ca me semble glacial en effet ! La thermocline c'est très important, les poissons sont généralement au dessus. Pas besoin d'un sondeur qui va à 600m. 150 c'est largement suffisant, à moins que tu chasses en no limit ! Ou alors pour les très gros pélagiques type Marlin, peut-être que ca peut jouer...Voyageur pourrais t'en dire plus. Mais à mon sens ce qui faut que tu trouves, c'est du relief dans la zone 25/80m et du jus. Privilégies les gros coefs. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kombapnea Posté(e) le 26 novembre 2016 Partager Posté(e) le 26 novembre 2016 Plus important que la profondeur du sondeur, c'est que ta sonde soit bien réglée pour que tu puisses sonder à 20 noeuds+ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
team hunter Posté(e) le 26 novembre 2016 Partager Posté(e) le 26 novembre 2016 Très loin d'être fin connaisseur comme Antonin , mais je trouve les cassures relativement intéressantes et potentiellement attractive aux tdc et plus !!! J'ai pu faire une chasse en Thaïlande et bizarrement a l'autre bout du monde le tdc ne se trouve pas vraiment dans les mêmes fonds ... A mada c'est plutôt au large des côtes sur des plateaux avec cassures et en Thaïlande où j'ai pu aller sur UN sec , les tdc tournaient sur un sec pas très gros dans pas trop de fond (la tête à 15 sur fond a 25 ) a 50 m de la côte . Très variable comme configuration selon les endroits . Au passage , merci à chao le de m'avoir accueilli à mon arrivée et présenter à chai et Greg . J'ai passé 4 jours très sympa !! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Piero Posté(e) le 26 novembre 2016 Partager Posté(e) le 26 novembre 2016 Merci pour vos renseignements Mon sondeur perd le fond entre 150 et 200m, je viens d'en commander un à qui de droit( tu m'oublies pas William) qui puisse sonder à au moins 600m avec 1000w RMS Ce qui est désespérant c'est justement de ne voir ni oiseaux, ni mange, ni dauphins, rien quoi; un désert absolu, que de l'eau et des quelques méduses Ah encore un point: en ce moment l'eau se réchauffe et fait un peu plus de 26° en surface, par contre elle est glaciale sous les 20m, je dirais 17 à 18°, j'ai jamais vu de l'eau si froide à mada Je serais curieux de connaitre le matos pour particulier capable efficacement de sonder sur 600 m , t'aurais plus d'infos DOM ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Faire du bleu et chercher les TDC aux reliefs des tombants ce n'est pas la même chose. La chasse sur un tombant, c'est un lieu fixe souvent proche des côtes, à utiliser en fonction des courants et des saisons. Ce n'est pas du bleu. La chasse dans le bleu, c'est une chasse faite de longues dérives, de longues recherches dans d'interminables trajets au large. De la chasse dans le bleu, on peut revenir capo, avec un poisson, ou avec glacière pleine. En Guadeloupe, les anciens parlant des pêches au grand large à la recherche des bancs de coryphènes, de marlin, de thons, sous les oiseaux ou les bois flottés, appelaient ça "aller à Miquelon". Ceux qui savent où est cette île comprennent l'image. Les sorties bleu ici sont en général en moyenne dans une journée de plus de 200 km de navigation. Prospection, recherche des oiseaux, toujours plus au large s'il le faut. En terre, rien de vraiment valable car trop pêché. Le large lui moins fréquenté réserve de belles surprises.Mais celles ci sont réservées à ceux qui y mettent les moyens. Il faut casser la tire lire, pour faire cap grand larg. Je me souviens d'un membre du forum qui me disait il y a quelques années que la Guadeloupe c'était minable pour la pêche. Il n'avait pas tort en un sens, de son point de vue, mais parce qu'il n'avait pas pu je pense prospecter là où il fallait. Une fois que je me suis rendu compte que grenouiller dans le bassin côtier ne rimait à rien, j'ai découvert que du poisson il y en avait. Mais loin, très loin! Cette distance est payante, et la grande récompense d'interminables heures de navigation, c'est du beau et gros pélagique. Je ne peux que t'inviter à passer ce cap ingrat qu'est l'aspect vide de l'océan au premier regard pour mieux chercher là où il est riche. Ta quête de pélagique dans le bleu sera facilitée aussi par la mise en place de DCP, solution radicale et extrêmement efficace, mais qui une fois encore nécessite argent et efforts parfois hors normes. Sans compter qu'un DCP peut se perdre en quelques jours, et devra être remplacer si on est tenace. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Piero Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Faire du bleu et chercher les TDC aux reliefs des tombants ce n'est pas la même chose. La chasse sur un tombant, c'est un lieu fixe souvent proche des côtes, à utiliser en fonction des courants et des saisons. Ce n'est pas du bleu. La chasse dans le bleu, c'est une chasse faite de longues dérives, de longues recherches dans d'interminables trajets au large. De la chasse dans le bleu, on peut revenir capo, avec un poisson, ou avec glacière pleine. En Guadeloupe, les anciens parlant des pêches au grand large à la recherche des bancs de coryphènes, de marlin, de thons, sous les oiseaux ou les bois flottés, appelaient ça "aller à Miquelon". Ceux qui savent où est cette île comprennent l'image. Les sorties bleu ici sont en général en moyenne dans une journée de plus de 200 km de navigation. Prospection, recherche des oiseaux, toujours plus au large s'il le faut. En terre, rien de vraiment valable car trop pêché. Le large lui moins fréquenté réserve de belles surprises.Mais celles ci sont réservées à ceux qui y mettent les moyens. Il faut casser la tire lire, pour faire cap grand larg. Je me souviens d'un membre du forum qui me disait il y a quelques années que la Guadeloupe c'était minable pour la pêche. Il n'avait pas tort en un sens, de son point de vue, mais parce qu'il n'avait pas pu je pense prospecter là où il fallait. Une fois que je me suis rendu compte que grenouiller dans le bassin côtier ne rimait à rien, j'ai découvert que du poisson il y en avait. Mais loin, très loin! Cette distance est payante, et la grande récompense d'interminables heures de navigation, c'est du beau et gros pélagique. Je ne peux que t'inviter à passer ce cap ingrat qu'est l'aspect vide de l'océan au premier regard pour mieux chercher là où il est riche. Ta quête de pélagique dans le bleu sera facilitée aussi par la mise en place de DCP, solution radicale et extrêmement efficace, mais qui une fois encore nécessite argent et efforts parfois hors normes. Sans compter qu'un DCP peut se perdre en quelques jours, et devra être remplacer si on est tenace. Ta sagesse est toujours de mise et ces propos plein de vérité sont valables partout ! Merci Benoit de rétablir tout cela ... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
kombapnea Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Merci Voyageur pour cet avis de "pur" chasseur dans le bleu. C'est vrai qu'un tombant ca reste assez terrien. Même si certains beaux poissons y croisent régulièrement. Finalement le sondeur ne serait-il pas obsolète dans cet approche du grand large, ou faut-il pour le coup un sondeur très puissant ? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
joe Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Je rejoins l'avis de Voyageur. Je reviens d'une 4ème session cap-verdienne, sur l'île de Sal. Ma première virée là-bas date de 2004. J'y avais vu beaucoup de beaux pélagiques. Les zones de chasse se situaient, et se situent toujours, à quelques miles de la côte à la cassure du plateau, les embarcations cap verdiennes ne permettant pas de gagner la haute mer. Même si cette année a été acceptable avec quelques beaux wahoos, et un gros voilier pour mon camarade, la baisse, et la taille, de la ressource sont évidentes, la zone côtière, surtout celle de Sal, étant extrêmement pêchée. Je reste toutefois convaincu que ces îles conservent un fort potentiel. Mais ceci impliquerait l'utilisation d'une toute autre logistique... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jo54 Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Merci Voyageur pour cet avis de "pur" chasseur dans le bleu. C'est vrai qu'un tombant ca reste assez terrien. Même si certains beaux poissons y croisent régulièrement. Finalement le sondeur ne serait-il pas obsolète dans cet approche du grand large, ou faut-il pour le coup un sondeur très puissant ? mise à part le sondeur, est ce qu'un mauvais baron serait plus préjudiciable à une sortie dans le bleu? Est ce que rien qu'être dans l'eau avec le bateau a proximité suffit à attiser leur curiosité? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dom85 Posté(e) le 27 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 je viens d'avoir confirmation des dires de voyageur par le seul bateau de peche au gros de Tamatave Déjà il me confirme que entre les dizaines de ligneurs de la Refrigépêche et des PSM, il y a deux gros liners de trente mètres ici à Tamatave et que depuis deux ans sévissent les long-liners espagnols sur les bord de Madagascar, donc forte raréfaction des gros pélagiques et pour en capturer il faut aller entre 50 et 60 milles au large. Je vais donc me contenter de sonder la cassure des 60/200m pour trouver un joli tombant. Une question à laquelle on ne m'a pas répondue: est ce qu'un bon spot est toujours environné de mange? Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dom85 Posté(e) le 27 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Je serais curieux de connaitre le matos pour particulier capable efficacement de sonder sur 600 m , t'aurais plus d'infos DOM ? Oui, la réponse qui m'a été donnée c'est les sondeurs avec 1000 watts de RMS(8000 watts) donnés pour 600m et confirmé qu'il détectent sans problèmes sur 450/500m Donc les derniers helix9(2017 pas 2016) en mode chirp ou les onix 10 et12 de chez humminbird par exemple, dans la gamme des moins chers, y a encore mieux, mais c'est plus cher comme tu peux l’imaginer. Coryphaena devrait nous confirmer çà, c'est lui le spécialiste Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jo54 Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 je viens d'avoir confirmation des dires de voyageur par le seul bateau de peche au gros de Tamatave Déjà il me confirme que entre les dizaines de ligneurs de la Refrigépêche et des PSM, il y a deux gros liners de trente mètres ici à Tamatave et que depuis deux ans sévissent les long-liners espagnols sur les bord de Madagascar, donc forte raréfaction des gros pélagiques et pour en capturer il faut aller entre 50 et 60 milles au large. Je vais donc me contenter de sonder la cassure des 60/200m pour trouver un joli tombant. Une question à laquelle on ne m'a pas répondue: est ce qu'un bon spot est toujours environné de mange? Et avec qques jours de super temps, tu ne penses pas qu'il serait possible d'aller à 50/60 milles en faisant bivouac sur le bateau ? C'est vrai que ca nécessite pas mal de carburant, de l'énergie et une bonne confiance dans ton moteur car à mada.... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Pour ces trajets là, 50 miles, ils sont largement faisables dans une journée AR. Par contre, par sécurité, la double motorisation s'impose. En consommation essence, compter en gros autant de litres que de km prévus, avec une marge de 30% en plus si motorisation ancienne ou mer agitée. La conservation du poisson a un prix aussi, prévoir (beaucoup) de glace en paillettes, et éviter les bouteilles congelées qui n'ont pour effet que de faire pourrir le poisson là où elles ne sont pas posées. Un poisson se vide et se glace immédiatement, posé sur un lit de glace, puis totalement recouvert, un par un, en une sorte de mille feuilles, et non pas les poissons entassés les uns sur les autres en vrac et saupoudrés de glace. Le pélagique est très fragile. Pour la recherche sur les tombants, la mange, dans l'Océan indien les boules de fusiliers en particulier, sont une indication très valable sur la richesse du spot. Les dents de chien y rodent souvent. Par contre, wahoos, voiliers marlins seront en amont de ces boules de mange, plus sur l'extérieur du tombant en pleine eau, chassant plutôt bonites et volants. D'où l'intérêt des oiseaux qui marquent une zone en mer, car eux mangent ce que les bonites et les volants adorent, entraînant dans leur sillage les plus gros pélagiques qui font bombance de cette cuisine sous marine. J'étais amusé par une réflexion ingénue d'un touriste présent à quai lors d'un retour de traîne qui en parlait avec les pêcheurs au moment où ils débarquaient leurs prises; "les oiseaux signalent les dorades ou les alevins qu'elles mangent?" Le pêcheur de répondre sans se démonter: " Ils signalent le marlin qui les mange tous." Think positive! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
jo54 Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Merci pour ton éclairage! C'est vrai que 50mn c'est 5h aller retour en mode tranquille et économique si la mer est belle donc envisageable à la journée sans etre sure d'y voir quelque chose, choix difficile en effet Surtout si tu fais 2/3 sorties d'affilé sans voir 1 poisson car la solution de secours n'existe pas! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 27 novembre 2016 Partager Posté(e) le 27 novembre 2016 Il y a aussi la solution façon NZ. Trouver les liners qui travaillent sur le thon et pêcher dans leur sillage immédiat. Pour le bleu où des oiseaux sont repérés, prévoir leurre et si insuffisant, de quoi faire monter le poisson, un maximum de frais bien haché lâché par le pilote dans le tracé de la dérive prévue par le courant en amont du chasseur. Pour avoir testé ce système, pêche au milieu de rien, pas de DCP, mais que des oiseaux, je peux dire que ça fonctionne. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
dom85 Posté(e) le 28 novembre 2016 Auteur Partager Posté(e) le 28 novembre 2016 merci pour ces renseignements Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
rouget Posté(e) le 28 novembre 2016 Partager Posté(e) le 28 novembre 2016 un désert absolu, que de l'eau et des quelques méduses fallait le dire que tu venais chez moi, on aurait brocouillé ensemble .. :D Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
coryphaena Posté(e) le 28 novembre 2016 Partager Posté(e) le 28 novembre 2016 Voyageur et Antonin en on dit beaucoup. Merci ! Au milieu de rien, faire du bruit en surface ça a aussi beaucoup de bon, du clapoti avec les mains jusqu'aux bombes en sautant du bateau. Le clapoti m'a encore permi dernièrement de faire monter le wahoo qui restait dans le bleu au delà des 15m car en surface l'eau était verte sur les 5 premiers mètres avec des particules. Et le jeu des bombes nous ont permit de faire, dans le passé, du marlin jusque 425kg.... Pour répondre à la question de la vie, tu connais mieux que quiconque la réponse Dom, au même titre que bien que la mère loche soit une grande prédatrice, la vie se colle malgré tout contre elle. Dans le bleu, la notion de vie attire la vie est certainement plus importante que sur un plan benthique. En effet, sur une très importante colonne d'eau, l'océan sera comme un grand désert sous marin. Par-conséquent, le bruit, les jeux de lumières et autres sauront attirer les pélagiques presque toujours en recherche de nourriture. A ce jeux, Voyageur a tout à fait raison, l'un de nos meilleurs alliés est le DCP ou OFNI* qui dérive au grès des courants et qui alors abritera en dessous et autours du pélagique car la chaîne alimentaire aura eu le temps de se mettre en place. Question sondeur on peut sérieusement se poser la question de son utilité. Personnellement, je pense surtout que l'on manque encore énormément d'expériences sur ce sujet. Déjà il faut voire grand; très grand au delà de notre imagination en terme d'échelle de surface et certainement aussi sur un plan temporel. Comme l'a soulevé Team Hunter, d'une région à l'autre, les comportements, nourritures et zones peuvent être complètement différents. (je garde en mémoire les cuillères martelées de quelques dizaines de grammes qui fonctionnent magnifiquement bien sur la carangue hypo en guinée bissau alors qu'en côte d'ivoire, la cuillère doit faire autours des 300gr...... idem pour les couleurs etc....) Donc, il faudrait absolument pouvoir cartographier en 2D tout le relief d'une immense zone afin d'y relever les bordures des plateaux continentaux et les pointes qui peuvent remonter car même une pointe sur -1000m de fond qui remonte a -400m peut avoir un rôle essentiel sur la fixation du poisson... Ensuite, essayer de savoir comment évoluent les courants (surface et sous marin) car je pense qu'ils peuvent jouer un rôle très important lorsqu'ils rencontrent de face les pentes des plateaux continentaux. Et les trois derniers points: il nous faudra prendre en compte les températures, les couches de plancton (dit aussi chlorophylle) ainsi que mesures d'altimétrie qui sont bien souvent toutes les trois liées entres-elles.... C'est pour cela que le DCP offre vraiment beaucoup de simplicité et de fiabilité suivant les saisons car dans le Sahara, la vie, vous la trouverez toujours très facilement et avec exubérance, là où se trouve une oasis. Au large, c'est pareil avec un DCP ou un OFNI. nota-1: *OFNI = objet flottant non identifié. nota-2: sondeur et sonder... attention, il faut bien faire la différence entre sonder profond afin de connaitre une hauteur d'eau et vouloir absolument chercher de la détection sur de grande profondeur, qui plus est, près du fond. Il faut dans tous les cas avoir au minimum 2 paramètres: - de la puisance - une basse fréquence comme 50kHz et plus bas. Avec 50khz et 1kW de puissance (nominale ou RMS on va pouvoir tendre vers une connaissance de la hauteur d'eau au delà des 400-600m Avec du 38khz et des puissances de 4 a 8kW pus des mixages en multi-faisceaux et autres traitements du signal il sera alors possible de chercher le poison au raz du fond comme 400-600m. L'une ne coûtera pas cher alors que l'autre pourra coûter en moyenne 30X plus, c'est à dire autours de à 30 000-40 000€ car elles apporteront des petites technologies en plus. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Invité Posté(e) le 28 novembre 2016 Partager Posté(e) le 28 novembre 2016 Le sondeur n'a qu'une utilité sur grand fond, repérer les bancs de poisson et la profondeur à laquelle ils se trouvent. Il n'a pas l'utilité donc de repérer les structures qui sont elles indiquées par les lignes de fond lisibles sur la cartographie du GPS. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
coryphaena Posté(e) le 29 novembre 2016 Partager Posté(e) le 29 novembre 2016 Oui tu as raison. Par-contre du côté de Mada, on y trouve encore des lignes de fond qui n'existent pas ou bien qui sont décalées ce qui signifie que, comme disait Antonin, il nous faut absoluement privilégier les routes parrallèles aux précédentes pour couvrir un maximum de territoire et ainsi, pourquoi pas, de détecter des secs très importants mais pas indiqués sur les lignes de sonde (problème qui était récurrent du côté de Narinda par exemple). Vos DCP en Guada sont posés sur quelle profondeur ? ça me semble très profond par chez vous au large... Merci Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.