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Cr du 1 juin

 

Surement mon dernier de la saison, l'hiver austral est arrivé avec son lot de pluies, de vent et de houle. De plus l'eau s'est nettement refroidie, la preuve j'ai vu la première baleine de la saison.

Donc la température est de 26° en surface et aux alentours de 23 au fond, et avec une combinaison trouée de partout et ne dépassant pas le 1.5mm, c'est pas chaud au bout de quelques heures.

 

Départ vers neuf heure du matin, marée basse à 10, donc comme je fais les épaves aujourd'hui, il me faut la montante pour l'eau claire.

Direction le sud, l'émissaire de l'usine en premier lieu. Arrivé sur place de l'eau bien claire presque 10m c'est exceptionnel pour l'endroit, manque de bol, il a disparu, enseveli sous le sable qui est monté de presque deux mètres, un superbe spot en moins!Les cyclones et autres tempêtes tropicales que nous avons subi y sont surement pour quelque chose. C'est ici que j'avais fait le maigre, les gros barra et plein de carangues, vivaneaux, etc.

Un peu plus au sud, l'épave du London que je n'ai pas encore pu faire depuis 2018. Les conditions sont réunies, enfin c'est ce que je croyais, pas de houle ou si peu, mer belle sans vent, eau claire, mais voila, un courant de sud fort est présent. Du coup les poissons se tiennent au cul de l'épave au lieu du nez. Je positionne la bouée et fait une dérive pour arriver dessus. De la surface je vois une bande de platax qui doit se tenir au dessus de l'épave que je ne devine pas malgré les 15m de visibilité.

Des gros chirurgiens bleus de fond(bien 2kg) montent de tant à autre rejoindre les platax, bon signe ça, il y a du monde, mais pas de thons ou de thazards en surface, ni même de barracudas, d'ailleurs je ne verrai pas un seul pélagique de la journée.

Première descente, arrivé près du château , un banc de carangues gros yeux monte me voir, elle ne sont pas grosses et comme à chaque fois nerveuses, mais là encore plus que d'habitude car à partir de l'épave la visisbilité tombe à 4m, des volutes de vase étant soulevées par le courant, ce qui rend ici toujours le poisson fuyant. A la seconde descente je fini par en taper une. Il faut faire une dérive à chaque fois car en palmant fort, je reste juste sur place et effectuer ne descente à 20m en palmant tout du long pour se maintenir au courant est particulièrement éreintant.

Dérive suivante, je vois deux grosses carangues royales mais rendues elles aussi nerveuses par les bigeyes, je ne peux les tirer avec mes apnées riquiquis.

La suivante je parviens à faire monter une très belle carangue à queue jaune, la plus grosse de ma carrière.

Je décide de partir chasser ailleurs, de laisser la bouée bien positionnée et de revenir dans l'après midi en espérant qu'avec la montante le courant se soit inversé.

Petite épave à l'ile au sable: toujours une belle visi je devine le fond à 18m à coté de l'épave. Depuis la surface je vois 3 dames tombées qui naviguent nonchalamment., mais il y aussi du courant ici nettement moins fort et puis c'est moins profond, 12 m le haut de l'épave, mais faut tout de même palmer moyennement pour rester dessus. Je vois également à deux reprises le banc de petits fusilliers se refugier prestement sur l'épave, signe indubitable d'un gros prédateur. Je descends enfin doucement, je redresse la tête à 2m au dessus de la coque , je suis des yeux une dame tombée qui s'approche et... flute, un énorme aprion était arrivé à 4m de moi, trop tard, je ne regardais pas dans la bonne direction, j'aurais pourtant du faire un tour d'horizon. Bon j'agachonne , la dame tombée(vivaneau maori) fini son approche et termine sur la flèche.

Ensuite plus rien que des chirurgiens, j'ai effrayé le reste.

 

Départ devant l'ile au sable pour le spot à pélagiques, mais le courant est à l'inverse de ce qu'il faut pour ce spot. Effectivement au bout de quelques descentes et dérives je vois qu'il n'y a rien à voir , pas de vie.

Je repars à 13 et 15 km encore vers le sud sur d'autres spots à pélagiques: même constat, rien de rien.

J'ai froid et avec ces déplacements, ça n'arrange pas mes affaires, je reviens vers l'épave du London et ma bouée est toujours en place, mais a bougé. Le courant au lieu d'etre sud ouest, est maintenant sud est. Il a un poil faibli tout de même et je peux m'accrocher à ma bouée, la pierre se tient bien prise dans l'épave. Mais avec le courant cela fait bien palmer l'équivalent de 50m avant d'atteindre le chateau et de s'y accrocher, du coup mes agachons sont anémiques 5/7 secondes.

Les bigeyes sont toujours là, toujours aussi nerveuses, même plus je dirais. Je vois une ignobilis que je ne cherche même pas à tirer, c'est garanti qu'elle se retrouve illico dans l'épave et avec ce jus....

J'abandonne, ce n'est pas une grosse pêche mais au moins je ne suis pas bredouille.

 

180602062820193263.jpg

 

Ce que vous voyez d'orangé qui sort du ventre de la dame tombée, c'est de la graisse, particulièrement savoureuse pour la cuisine

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Elle est joli la carangue !!

Du coup tu dit dernier cr de la saison, tu entend quoi par la ? l'hiver austral dure 6 mois ?

En tout cas joli cr, c'est dommage que tu n'ai pas de cam j'aime bien les vidéos avec des conditions dégradé !!

Même à 23 degrés je met une 3mm pour plusieurs heures de chasse, alors une 1,5 trouée, je reste max deux heures 😄

Posté(e)

Oui c est une année pas terrible pour toi ! esperons que l on ait pas la meme chose ici cette année ! :unsure:

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