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Vulgarisation du pneumatique


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Afin de permettre à qui le souhaite, je déplace ici ce sujet pour en faciliter la lecture et en prévision de la suite (et libérer le sujet modif pneu).  :  

Le 25/11/2020 à 17:21, luc a dit :

Disposant d'un peu de temps (doux euphémisme) je souhaitais revenir sur ce sujet si tu le veux bien.

Ceci n'est pas une vérité gravée dans le marbre mais juste le fruit de ma réflexion. Bien évidement certains auront probablement déjà fait cette démarche aussi cela peut-il être d'autant plus intéressant de partager  

Quel sont les améliorations que nous pouvons apporter à l'existant (aux solutions déjà connu) ?  Si je devais répondre à cela de manière directe je serais bien embarrassé

En ordonnant et structurant mes pensées, sur un déroulé logique, deux questions me viennent à l'esprit.

  1. Tout d'abord : quel est mon besoin par rapport à ce dont je dispose ? 
  2. Puis : Sur quoi puis-je agir pour atteindre mon objectif ?

1.Le Besoin : augmenter la porter au delà de celle déjà importante, de façon à pouvoir abaisser encore la pression de charge pour une même portée efficace

2.Leviers d'actions, (partant des constantes: pression = < 20 bars pour confort de chargement; flèches diam 7; canne de 13 ; kit, coulisseau, largue fil Pelengas; mécanisme de détente modifié) :  Jouer sur la mécanique des fluides pour cela deux axes:

  • Puissance développée soit Force (Kg cm2) = Pression x Surface (diam effectif du verrin)
  • vitesse du verrin soit Vitesse de sortie (cm/min) = Q débit / Surface

Nous avons ainsi tous les éléments nécessaires à notre réflexion.

Prenons tout d'abord la Force de notre verrin, pour faire grandir cette valeur il nous faudrait jouer:

  1. sur la pression, hors je me suis fixé de ne pas le faire car je veux garder du confort à l''armement soit valeur max 20bar voir même 19bar. Toutefois une piste existe liée aux échanges de chambres ou espaces constitués (notamment par la chambre de régulation) pouvant inclure des deltas de pression pouvant influencer la Force
  2. sur la surface effective de mon piston, celle ci est conditionné par le diam de la canne auquel on retire le jeux fonctionnel qui est déterminé par la compétence du fabriquant. Il y a quelques écarts d'un fabricant à l'autre lié au choix de conception (fonctionnalité, durabilité, choix technologique).

Ainsi nous pouvons gagner proportionnellement à l'aspect variable 2. pour la force du verrin. La piste peut être intéressante à condition de chiffrer un gain notable ...

Prenons  maintenant la vitesse du verrin (vélocité), pour faire grandir cette valeur il nous faudrait jouer:

  1. le débit, celui ci est basé sur deux paramètres à savoir le débit possible (contrainte si inférieur au débit de pression, c'est le cas sans kit) de sortie (colonne de canne constituée à l'armement) et le débit de poussé de verrin
  2. la surface effective du piston = déjà traité pour l'aspect Force
  3. les contraintes mécanique ou physique = valeur des jeux mécanique; nb, dureté, fromat et côtes de serrage des joints piston; idem joint kit; viscosité de l'huile ...

 Concernant le 1. , ayant mis un kit nous nous focaliserons sur le débit de poussée max possible. Le débit Q (m3/min) = 60π . v (d/2)²

les paramètres à prendre en compte dans cette équation sont donc:

  • d = les diamètres interne de passage entre chambres ou espaces constitués (sachant que le max rentable atteignable est tout bonnement bridé par le diam interne de la canne de 13)
  • v = la vitesse de passage entre ces espaces (sachant que nous sommes dans un milieu clos la vitesse max atteignable sera bridée par la vitesse d'expulsion max possible du volume colonne de canne constituée lors du chargement. Cette vitesse sera également impacté par les coefficients de frottement et de glisse. 

 

Donc je résume, travaille sur:

  1. visco de l'huile optimiser l'équilibre glisse/lubrification (faible apport)
  2. dureté, serrage, matériaux, format joints de piston et de kit (apport modéré)
  3. favoriser la fluidité des transferts de volume de manière à abaisser leur nombre ou à optimiser les sections d'étranglement (apport modéré à fort, dépasser légèrement la valeur de section interne de canne, aller au delà n'apporte aucun gain, sauf à fragiliser mécaniquement)  
  4. rechercher le juste équilibre piston surface effective max/profil cône de sortie/lubrification/portée réduite/glisse max/absence d'ondulation, vibration (apport modéré)
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Le 27/11/2020 à 18:48, luc a dit :

Je proposes de revenir dans le détail sur ce point et de le décortiquer, mais tout d'abord de partager deux vidéo MARES (déjà connu par certain) super bien faites (3D), afin de permettre si besoin une meilleur compréhension du fil qui va suivre.

  1. la première explique le fonctionnement d'un pneu
  2. la seconde le fonctionnement du régulateur 
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Le 28/11/2020 à 18:48, luc a dit :

Je vais donc poursuivre mes délires, si l’envie vous prend n’hésitez pas à intervenir car l’échange est pour tous niveaux de maîtrise, cela peut permettre à chacun (moi y compris) de ne pas s’égarer.

Comme vu un peu avant dans ce post :

 

Petit rappel, s’il en est besoin:

Un système pneumatique est fondé sur une différence de pressions entre deux zones, cette différence crée une force, puis un mouvement dirigé depuis le point à la pression la plus forte, vers celui à la plus faible. Cette force s’applique sur la surface de travail du mobile (piston) en direction de l’espace libre. C’est ce que l’on appelle la phase dynamique. Ce qui implique par opposition qu’il y ait une phase statique : un état ou les pressions soient à l’équilibre mettant fin à tous mouvements. Attention à ne pas si méprendre, le système étant sous pression, cette énergie résiduelle stockée est fallacieuse, elle n’attend qu’une ouverture volontaire ou involontaire du circuit pour libérer sa puissance.

Toujours vider la totalité du système avant intervention

Notre système fonctionnant en circuit fermé, nous devons jouer sur un des volumes (armement, tir que nous appellerons chambre 1 (canne de 13)) du circuit pour créer la possibilité d’un flux (hors incident). Cette étape crée une élévation de la PS (ex : Pression initiale de Service 20,5bar pour mémoire) vers la PU induite (Pression d’Utilisation = 24,5bar). Cette surpression sera proportionnelle à la PS ainsi qu’au volume global AC du système (dans cet ex il s’agit d’un Sten 84) et de la chambre de compression (canne de 13).

 

Les phases de notre système (fusil) :

  1. la phase Statique dite de non utilisation = désarmé (tir effectué) qui correspond au mode sécuritaire hors de l’eau

  2. la phase dynamique d’armement = surpression par diminution d’une partie du volume du système (compression de la canne). La phase 2. est l’unique accès au mode prêt à utilisé.

  3. la phase Statique dite d’attente dans l’eau = désarmé suite à tir ou armé par enclenchement du piston, qui correspond au mode prêt à utiliser.

  4. la phase dynamique du Tir = décompression de la surpression par reprise du volume global max du système. La phase 4. est une obligation sécuritaire avant sortie de l’eau.

 

Précision :

Dans un circuit pneumatique parfait le volume de la cuve serait disponible instantanément sur la surface de travail du piston. Cela se traduirait par une vitesse max possible de construction. En clair le volume et la pression disponibles seraient total et constant pendant toute la phase dynamique du trajet du piston.

Notre système est quelque peut différent de part sa construction de destination. Il engendre des espaces et des volumes liés entre eux par des variations géométriques que nous appellerons étranglements. Ces ensembles mis bout à bout forme le circuit qui relie d’un bout la cuve et de l’autre la sortie de canne.

Pendant les phases statiques les pressions s’équilibrent dans les chambres. Pendant les phases dynamiques les étranglements créent un ralentissement (s’ils sont mal proportionnés) et en conséquence une différence de pression entre chambres. Cette variation se traduit par une perte résultante de vitesse de poussée du piston étant à l’origine d’une perte d’énergie cinétique de la flèche. Rassurez vous, nous ne rentrerons pas dans la formule du calcul de l’énergie cinétique d’un projectile (nous pouvons le faire si vous le souhaitez mais là n’est pas l’objet de mon propos, uniquement son incidence). Il convient de savoir que la vitesse de propulsion dudit projectile est un des, sinon le, facteur déterminant pour la valeur de l’énergie qu’il acquiert.

Certains auront probablement déjà vu des vidéos d’une paille, qui propulsé par un ouragan, traverse du métal ou du béton. Cela même étant reconstitué en laboratoire (soufflerie), pour définition des normes de construction afférentes.

A l’inverse, pour l’exemple une flèche poussée à une vitesse d’un mm/min par un piston de 4tonnes de poussée, tomberait à la sortie du canon. A l’opposé mue à une vitesse de 200km/h par un piston d’1 kg, votre flèche serait non maîtrisable.

Bien que la phase dynamique de propulsion soit de l’ordre de la seconde pour un 84, une fraction de seconde gagnée peut vraiment créée une différence notable.

 

Transfert, gain possible ? mythe ou réalité ...

A suivre:

Passons en revue ces fameuses chambres et étranglements, pour commencer la chambre 1

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Le 29/11/2020 à 21:27, luc a dit :

15360030_Chambre1.thumb.png.949ea74bae3aa61c9adaa5edc3c0f883.png

La Chambre 1 est délimité d’un bout par un étranglement fixe constitué par le joint d’étanchéité du kit s’appuyant sur la flèche, et de l’autre un étranglement d’étanchéité constitué par le joint du piston qui est la partie mobile du système. Cette partie mobile permet de passer d’une étape statique à une étape dynamique.

La Chambre n°1 est une chambre à volume variable de part le déplacement du piston, tout comme nous le verrons la Chambre n°3. Elles sont dépendante l’une de l’autre par leur volume.

Dans le cas d’une non présence d’un kit, la C n°1 se remplira d’eau lors de l’armement. Aussi lors du tir, le piston devra t-il chasser la colonne d’eau formée. La flèche étant guidée par un étranglement non étanche mais serré, l’eau devra s’écouler par des trous situés sur la tête du fusil et juste avant cet étranglement (amortisseur jouant aussi le rôle de centreur). La vitesse de sortie sera directement dépendante de cette évacuation, d’autant que l’eau est non compressible.

Ce qui naturellement nous amène à l’installation d’un kit d’étanchéité. En effet ainsi la C n°1 ne se remplira pas d’eau (seul un très faible volume mort reste présent) lors de l’armement mais de plus étant étanche au deux extrémités une dépression sera créée. Cette dépression viendra accompagner (par traction) la sortie du piston lors du tir.

A ce stade je ne vois pas d’optimisation possible de transfert sauf à utiliser un kit (apport fort) et effectuer un chargement de la flèche sans cintrage (apport fort). Les optimisations pourraient éventuellement venir d’un point de vue mécanique et physique (côtes, matières, formes) mais me semble peu notable.

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Le 30/11/2020 à 19:12, luc a dit :

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La Chambre 2 est délimitée par les étranglements d’étanchéité constitués par les joint 1 et 2 du piston. Elle est donc mobile sur les phases dynamiques mais son volume très faible et fixe pour le piston MARES pourra être plus important voir variable (communicant avec la Chambre 3) sur d’autres modèles. Il me semble que se volume (sur le MARES) reste à ± P atm (si les joints sont en bon état), difficile de vérifier. Pour les pistons communicants, la P de cette C n°2 = P Cn°3 à l’équilibre sur les phases statiques (en phase dynamique nous aurons un décalage variable dû à l’étranglement du trou de passage).

Cette chambre très particulière mérite que l’on si arrête. Dans le cadre d’un piston MARES tel que sur l’image, le joint d’étanchéité 1 sera lubrifié par l’eau du volume mort, la graisse de montage et le film résiduel d’huile ayant adhéré à la canne (un peu comme pour des segments de piston dans un moteur à explosion) ainsi que sa matière.

Quid du rendement efficace de lubrification, de part la présence du joint d’étanchéité 2 qui le précède ?

Jusqu’à ce jour je ne constate pas de soucis, toutefois cette question me semble fort intéressante. Y a t-il besoin d’optimiser ? Exemples de modifications possibles (mais avec quel gain?):

- STC joue sur la matière de ces joints en PTFE

- DUCCIO (artisan) joue sur les volumes communiquants :

https://www.facebook.com/photo?fbid=10159214109314668&set=g.1420569511586901

https://www.facebook.com/photo?fbid=10159122248999668&set=g.1420569511586901

https://www.facebook.com/photo?fbid=10159122248924668&set=g.1420569511586901

 

Le joint d’étanchéité 2 dans le cas du MARES sera lubrifié par l’huile du système. Il sera donc judicieux de stocker le fusil tête en bas. Ce joint étanchéité 2 participera également à la poussée du piston de par sa lèvre.

 

En aparté notre piston pour canne de 13 développe au tir:

F (force en daN) = P (pression en bar attention dans notre cas cela sera au départ la Pression d’Utilisation = 24,5bar ) x S (surface d’appuis de la pression en cm²)

S = π x D²/4 (attention D = diam de travail mesuré, piston et lèvre du joint soit ~ diam interne de la canne 12,8 mm)

Nous pouvons également calculer la force (musculaire) nécessaire max pour armer :

S sera différent car votre force sera transmise uniquement par la flèche à l’endroit d’application sur le piston « d » (faire mesure sur cône de pénétration du talon)

S= π x d²/4

Et la pression de départ à compenser = Pression initiale de Service 20,5 bar pour arriver à la Pression d’Utilisation = 24,5 bar (dans notre exemple)

 

Sur cette étape, je ne vois pas d’optimisation possible de transfert sauf à évaluer et mesurer l’incidence d’un modèle de piston différent (STC, DUCCIO …). Les optimisations pourraient donc éventuellement venir d’un point de vue mécanique et physique (côtes, matières, formes) pour optimiser la glisse mais je ne sais pas dire actuellement à quelle hauteur car je n’ai pas de quoi modéliser mathématiquement ou physiquement cet espace.

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Le 01/12/2020 à 21:37, luc a dit :

724243015_Chambre3.thumb.png.562d5172851a5520a79003c90d712072.png

La Chambre 3 est délimitée d’un côté par l’étranglement d’étanchéité 3 constitué par le joint 2 du piston et de l’autre par le changement de volume canne/crosse étranglement 4 constitué par les ouvertures communicantes de la canne vers la crosse. Son volume est variable et lié a la C n°1 (C n°1 var. + C n°2 fixe + C n°3 var = ~ volume interne de la canne)

Cette chambre fixe physiquement la valeur max de surface de passage à atteindre, au minimum sur l’ensemble du circuit pour maintenir une vitesse max possible de transfert, lors des phases dynamiques. Cette surface est définie par le diamètre interne de la canne recevant le piston qui traduit le travail (force/mouvement) soit 12,8 mm.

Un passage plus important n'aura pas d'utilité (sauf écoulement/turbulence *) mais pourra engendrer des incidences (fragilité, construction …)

Un passage plus faible se traduira immanquablement par une perte de vitesse de transfert. Le terme étranglement prendra alors tout son sens.

630449684_TransfertCn3.thumb.png.5217f37c0174ddb23ea6e76ae0f9f328.png

*écoulement et turbulence

La vitesse du déplacement d’un fluide est conditionnée par les surfaces d’échanges (diamètre des conduites ou de passages)

Toutefois cela ne vaut que dans le cas d’un conduit ou passage non encombré car comme dans le cas d’un courant marin, tous les obstacles sur ce passage engendreront des contres courants pouvant freiner voir stopper ou même refouler ledit courant.

Aussi par la même ne suffit-il pas d’avoir un passage de la bonne dimension, encore faut-il qu’il soit bien positionné et d’un usinage favorisant l’écoulement ( casser les arrêtes, favoriser les angles = 45° …). Pour ne pas affaiblir la structure il peut-être nécessaire de multiplier par des ouvertures plus petites, revers de la médaille nous multiplions par la même les usinages et les possibilités de turbulence (choix).

77846811_Transfertdessusdecanne.thumb.png.f261e892bae54589519c9a33605ccc36.png

Erratum Transfert dessus de canne : ø 7,8 mm finition angle cassé auquel je vais rajouter le Transfert de dessous de canne dans sa position ouverte en phase dynamique.

Cette usinage permet d'atteindre en cumul de valeur supérieur à l'ouverture pour ø interne canne = 12,8 mm

Il n'y a donc pas de nécessité à compenser.

L'étranglement 4, vue de dessous, est représenté ci-après dans sa position en phase statique. La dent de crantage va basculer lors de la détente et ouvrir de façon remarquable la surface de transfert. 

1017127229_Passagedentdecrantagedessousdecanne.thumb.png.14b266efc65cd7bfc13de7729896eb24.png

 

Pourtant, il y en a qui ont essayé.  Voir l’avant du fusil partir avec la flèche doit laisser un drôle de goût dans la bouche !

https://www.facebook.com/photo?fbid=10159159335149668&set=g.1420569511586901

D’autres, pour augmenter fortement les usinages, utilisent des cannes inox. Désavantage fort : le poids. L’inox étant un matériau mou, pas sur de ne pas voir une déformation à longue échéance. Le Titane serait préférable, en terme de poids, mais à un coût prohibitif.

Attention, je vous invite vivement à respecter les consignes du fabriquant.

Sur cette zone, les surfaces de transfert étant supérieures à celle de la canne, il n'y a pas de nécessité à optimiser.

 

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Le 02/12/2020 à 23:10, luc a dit :

La Chambre 4 est délimitée, d’un côté par l’étranglement 4 constitué des ouvertures de fluides de la canne communicant vers la crosse et de l’autre par l’étranglement 5 constitué par l’épaulement d’emboîtement (structure mécanique porteuse) de la crosse. Son volume est fixe.

Nous pouvons distinguer un bras mort à l’intérieur de ce volume. Je pense (à confirmer par modélisation aéraulique) que celui-ci sera générateur probable de turbulences. Il permettra toutefois de pouvoir lubrifier correctement l’ensemble du système. L’huile pourra se répandre dans l’ensemble des circuits lors des nombreux mouvements d’utilisation en plus de la vaporisation de transfert lors des phases dynamiques.

Sur cette zone, les surfaces de transfert étant supérieures à celle de la canne :

  • je ne modifierais pas au niveau du bras mort

  • j’optimiserais (peut-être par culture de la règle de l’art) l’arrête de liaison C n°4 et C n°5 par un petit chanfrein à 45° pour favoriser l’écoulement (apport minimaliste non remarquable, gain sur turbulence).

Chambre 4.png

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Le 03/12/2020 à 19:58, luc a dit :

La Chambre 5 est délimitée d’un côté par l’étranglement 5 constitué par l’épaulement d’emboîtement (structure mécanique porteuse) de la crosse et de l’autre par l’étranglement 6 constitué par le régulateur de « puissance », que l’on devrait nommé régulateur de débit.

 

Chambre 5.png

Cette chambre fixe, très particulière à un double rôle :

L’actionneur du régulateur tel que représenté ci-avant ferme le trou de transfert, ce qui implique donc que nous soyons en position « minimum ».

  1. Lorsque le régulateur est en position « min » la C n°5, alors coupé de la C n°6, aura le rôle de Chambre Source. Le potentiel 100 % fluide sera dans cette situation = au 100 % volume du système – volume de la C n°6.

Il ne représente alors qu’une fraction restreinte de la C n° 6 (que nous appréhenderons ultérieurement), ce qui permet d’abaisser considérablement l’énergie transmise à notre flèche.

En effet le volume source devenant très proche ou inférieur (désolé, je n’ai plus en tête les valeurs exacte) au volume dans lequel évolue l’actionneur, le différentiel pression y chutera beaucoup plus rapidement et par là même la vitesse transmise à notre projectile.

Qui plus est, lors de la phase dynamique d’armement, le petit piston libre jouera le rôle d’absorbeur de surpression (stocker dans la C n°6). Nous parviendrons donc, pour une même valeur de Pression initiale de Service 20,5bar (en rappel de notre exemple) à une même PU induite de fonctionnement plein volume système (Pression d’Utilisation = 24,5bar) malgré la perte de volume source.

Ainsi le Δ PU sera également plus faible qu’en l’absence dudit piston libre.

Régulateur max.png

 

L’actionneur du régulateur tel que représenté ci-avant ouvre le trou de transfert, ce qui implique donc que nous soyons en position « maximum ».

  1. Lorsque le régulateur est en position « max » la C n°5 est alors communicante avec la C n°6, elle aura le rôle de Chambre Tampon. Le potentiel 100 % fluide sera dans cette situation = au 100 % volume du système.

Il représente alors le 100 % du système ainsi conçu et doté du régulateur mais en aucune façon le max du potentiel système.

Comme nous avons pu le voir précédemment, pour qu’il n’y ait pas de perte de vitesse, il convient que les surfaces de transferts soient légèrement supérieures à [Surface ø interne canne 128,68 mm²]

Hors il est tout à fait visible à l’œil que nous soyons largement en dessous. Le trou étant il me semble de mémoire autour d’un ø 3 (si quelqu’un à un régulateur de Sten sous la main merci de confirmer ou corriger cette valeur fait par nico pour une valeur de ø 7) soit un Δ déficitaire de 70,1 % :

[Surface ø interne canne π x (12,8²/4)] - [Surface ø trou de réglage régulateur π x (7²/4)] =

[Surface ø interne canne π x (40,96)] - [Surface ø trou de réglage régulateur π x (12,25)] =

[Surface ø interne canne 128,68 mm²] - [Surface ø trou de réglage régulateur 38,48 mm²] = 90,2 mm²

 

Erratum Aussi à la vue de ce Δ (et si les mesures physiques confirmes par instrument de contrôle ou lors des tests soumis à protocoles) je peux affirmer sans aucun doute que toutes modifications internes sur transfert ci-avant seront caduques et transparentes si le  régulateur n’est pas modifié (écart le plus fort en cet endroit).

Cela pourrait être une questions à se poser dans le cadre d’optimisations envisagées : ai-je besoin du régulateur ?

Si Oui ,et que je souhaite l’optimiser, je vais devoir réfléchir à la manière de parvenir à une ouverture de très loin supérieure du trou de transfert (il y a quelques possibilités trou+obturateur mais pas optimum) l’idée étant d’en conserver impérativement les bénéfices de régulation.

Si non, et que je souhaite le virer, le gain immédiat serait peut être remarquable pour le transfert mais la mesure probablement perturbé par les aspects rapport de volume.

En cas de non impacte de l'effet Venturi, cette optimisation interne serait de loin (a mesurer) la plus prolifique et efficiente pour les transferts.

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Le 04/12/2020 à 19:05, luc a dit :

Chambre 6.png

La Chambre 6 est délimitée d’un côté par l’étranglement 6 constitué par le régulateur de « puissance » et de l’autre par l’étranglement 7 constitué par les joints d’étanchéité tube/tête/canne.

Cette chambre fixe, en bout de chaîne (totalement étanche sur l’étranglement 7), représente le volume le plus élevé du circuit, elle est le réservoir source du système. Elle sera isolée en partie lors d’une utilisation en mode min (relayée dans sa fonction source, par la C n°5 Tampon).

Le régulateur du système étant l’orifice unique depuis la source, sa surface de transfert fixe le rendement max possible du système en l’état.

Son orifice de transfert étant plus faible que celui de la source Tampon, le différentiel possible est minimisé entre le mode min et max, par privation du 100 % potentiel système.

 

nb: Optimisation possible sur le régulateur déjà exprimé

 

Ainsi se termine mon approche de l’état des lieux du circuit système. Ok ! mais alors...

 

A suivre:

Faisons la synthèse de toutes ces observations …

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Le 05/12/2020 à 16:49, luc a dit :

Bonjour manujibe,

merci de ce retour dans lequel tu exprimes une des problématiques de fond sous jacente.

Ton rex participe grandement à la compréhension de tous ceux qui auront la folie de s’égarer par ici et chacun le fait à sa mesure en toute bienveillance.

 

La richesse est dans la diversité, la nôtre n’est faite que de passionnés.

Je reprendrais, Kong Fuzi « Je ne peux rien pour qui ne se pose pas de questions »

Ici trouverait-il matière, sans nul doute.

 

Justement notre plurialité est aussi notre faiblesse, non pas dans la volonté mais dans la méthode, et la rigueur sans jugement de l’individu uniquement de nos pratiques.

Nous pouvons aborder les sujets de bien des façons et confronter nos points de vue en découlant. Il y aura dès lors nombres de points de vue et tout autant de langages pour les exprimer et d’interprétations.

Ma démarche est à la base pour ma compréhension mais comme tu peux le voir pas uniquement. Ne sommes nous pas sur un forum, dans une forme de partage.

Comme toi, comme tous, nous entendons de nombreux sons, essayons et ressayons . Notre conclusion reste unique et non reproductible car écrit dans un langage que seul comprend son utilisateur et pourtant charger de bonne volonté nous comparons … des choux et des carottes

Comment pourrions-nous, sans rigueur « scientifique », acquérir des certitudes mesurables, quantifiables, qualifiables, reproductibles et impartiales

 

Aussi pouvons-nous établir des hypothèses par calcul, intuition, déduction, confrontation, expérience ... il nous faut bien à un moment en mesurer l’efficience et pouvoir valider ces résultats.

Si nous ne fixons pas des règles ou n’établissons pas de protocole ou ne définissons pas de méthodes nous ne comparerons jamais les mêmes choses.

Que cherche t’on ? Ou ? Comment ? ...

Que mesure t’on ? Ou ? Comment ?...

Que partage t’on ? Ou ? Comment ?...

Chacun des intervenants (sans remettre en cause et en aucune façon leur intégrité, ni leur investissement) pratique t-il de la même façon ? Avec la même rigueur, la même précision ?

Le résultat en soit n‘a la valeur que du chemin qui y conduit. Sur quoi fondons-nous nos avancés ?

Quelle solidité ont nos fondations ?

Ta citation : « C’est le bonhomme qui fait au final la différence » est le reflet de la situation, elle prend tous son sens concernant les résultats …

Nous mesurons en fait le bonhomme et sa façon, hors je souhaite moi mesurer le système et uniquement le système.

Quelques en soit les conclusions, elles seront dés lors fondés, pertinentes pas remises en cause … parce que reproductible dans un cadre défini … et opposables au mytho dont tu fais mention mais également au utilisateurs de bonne fois qui ne mesurent pas les mêmes choses ou de la même façon

 

J’ai moi aussi, douté, fait, mesuré, refait, remesuré, estimé, conclu et suis revenu au besoin sur mes conclusions après chaque constat valide. Effaçant ainsi mes certitudes pour en construire d’autres. Lasse de mes incompréhensions, je pense qu’avec de la rigueur, de l’écoute, de l’ouverture et de la précision je peux construire un cheminement permettant d’asseoir ma compréhension de ce système. Pour cela toute piste mérite d’être explorée voir entérinée.

Merci de tous ces apports, remises en question ... cela favorise grandement la réflexion. ?

 

Cela me rappel certaines de mes autres démarches passées (fusils élastique, palme carbone ...) et passionnées pour des constructeurs/fabricants avec quelques similitudes.

 

En ce sens mon analyse se poursuit …

Je me repenche actuellement sur les possibilité "d'effet  Venturi" avant de poursuivre

 

Pardonne moi la longueur, je pense que c’est sûr « elle est d’ailleurs », n’est-il pas Pierre ? ??

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Le 06/12/2020 à 13:43, luc a dit :

Désolé

Au contraire la forme de la tète de la flèche aura une incidence certaine car cela engendrera des écarts de surfaces d'appuis. Celle qui aura la surface d'appuis la plus élevée sera la plus touchée par son environnement.  Ex: sur un même circuit un piston de ø  6 aura une puissance inférieur à un piston de ø 8 tout simplement parce que leur surface d'application de la force est différente.

La physique nous dit (je ne veux pas refaire le monde, j'ai reproduit les écris parlants sources :https://www.lumni.fr/article/les-vecteurs-et-les-forces  ; https://fr.wikipedia.org/wiki/Force_(physique) :   F (force en daN) = P (pression en bar ) x S (surface d’appuis de la pression en cm²) .La force est représentée par un vecteur ayant un point d'application, une direction, un sens et une intensité (en newtons). ce vecteur est un segment orienté dans l'espace possédant une origine et une extrémité. Il est représenté par une flèche qui symbolise:

  • sa direction (droite qui le supporte)
  • son sens (un vecteur est orienté)
  • son module (distance entre ses deux extrémité, autrement dit sa longueur)
  • Textuellement, un vecteur est souvent désigné par un couple de points en coordonnées cartésiennes, par exemple :
    AB [(x1, y1) ; (x2, y2)]
vecteur

 

Dans notre débat pour un pneu nous sommes donc en présence de deux vecteurs dont nous souhaitons mesurer la force d'opposition . Pour s'opposer elle ne peuvent s’exercer que sur un même axe de direction. Tout autre axe de direction n'engendrant au pire qu'une déviation (Pascal s'appliquant en tout point sur un format isobare) 

Notre sujet avec kit :

  • un vecteur de force constitué par P (notre système P Aéraulique variable 24,5 à 20,5 pour la simplicité nous prendront le moment le plus faible soit + 20,5 bar ) x S (surface d’appuis, simplifié car elle s'exerce sur un relief à l'intérieur d'un conduit, de la pression sur le piston = 1,2868 cm² ) = F (26,3794 force en daN)

opposé à

  • un vecteur de force constitué par P (Pascal, la P.hydrostatique soit + 2 bar à 20m ) x S (surface d’appuis de la pression sur la pointe de la flèche, soyons fou et chanceux pour notre démonstration, elle est émoussée perpendiculairement  = 0,1cm² ) = F (0,2 force en daN) soit 131,897 fois plus petite

 

Notre sujet sans kit :

  • un vecteur de force constitué par P (notre système P Aéraulique variable 24,5 à 20,5 pour la simplicité nous prendront le moment le plus faible soit + 20,5 bar ) x S (surface d’appuis, simplifié car elle s'exerce sur un relief à l'intérieur d'un conduit, de la pression sur le piston = 1,2868 cm² ) = F (26,3794 force en daN)

opposé à

  • un vecteur de force constitué par P (Pascal, la P.hydrostatique soit + 2 bar à 20m ) x [ (S surface d’appuis de la pression sur la pointe de la flèche, soyons fou et chanceux pour notre démonstration, elle est émoussée perpendiculairement  = 0,01cm² ) + ((surface d’appuis, simplifié car elle s'exerce sur un relief à l'intérieur d'un conduit, de la pression sur le piston = 1,2868 cm² )-(surface de transfert flèche à l'endroit cône talon/piston soit à vérifier autour de 0,2827 cm² )) ] =

P (Pascal, la P.hydrostatique soit + 2 bar à 20m ) X [ S surface d’appuis de la pression = 0,01cm²  + ((1,2868 cm² )-( 0,2827cm² )) ] =

P (Pascal, la P.hydrostatique soit + 2 bar à 20m ) X (S surface d’appuis de la pression = 1,0135 cm²) =

F (2,027 force en daN) soit 13,014 fois plus petite

[Surface ø cone /talon π x (6²/4)] =28,27mm²

Ma conclusion:

  • oui il y a obligatoirement incidence sur une opposition de force
  • cela est-il mesurable ? Oui d’où l’intérêt en opposition au ressenti
  • cela nous est-il perceptible ? j'en doute
  • cela nous est-il impactant, au vu des valeurs ? j'en doute
  • nous mettons en évidence un autre avantage du kit
  • nous mettons en évidence un autre avantage du pneu en rapport à Pascal
  • oui l'augmentation de pression relative augmente les contraintes mécanique, comme les frottements, c'est pour cela que j'évoquais la densité de l'eau, mais les valeurs perceptibles ? si sens hyper développés peut-être ; impactantes ? j'en doutes 

Nous pouvons nous tromper dans un calcul mais celui-ci une fois juste est réel, reproductible et opposable. Non pas que le mien le soit et si cela n'est pas le cas partageons pour que le résultat le devienne. 

Nous nous laissons tous trompés par nos impressions, nos ressentis (moi le premier) qui eux seront souvent aléatoires, imprécis, impropre au partage en terme de valeur et d'unité. Ils restent toutefois indispensables pour poser la réflexion     

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Le 08/12/2020 à 09:01, luc a dit :

petit retour sur mes divagations concernant les possibilités de l’existence "l'impacte d'un effet Venturi" au niveau du régulateur

 

L’effet venturi est utilisé dans bien des domaines. Sur le système qui nous concerne, j’ai à un moment pensé que pour la C n°3 sur l’étranglement 4, il puisse exister lors de la phase dynamique du tir.

J’ai raisonné sur un mauvais positionnement de la détente (pièce de crantage obturant en fraction partielle l’usinage du dessous de canne, ... plusieurs flux se croisent au dessus de leurs ouvertures respectives et à des vitesses différentes dû aux turbulences générées et au bras mort) … Heureusement Marc o a pu mettre en lumière cet écart de position de la détente en phase travail, noyant ainsi le germe cette hypothèse

L’application de l'effet Venturi auquel je pensais pour la C n°3 était le suivant :

Venturi 1.png

Concernant l’étranglement n°6 « le régulateur » il n’est à mon sens pas question de flux croisés mais d’un tunnel donc le raisonnement de l'application venturi si présent « serait l'impacte d'un effet d’écoulement dans un tube » :

Venturi 2.png

l’énoncé : « si la section d'écoulement diminue, la pression dans le fluide diminue également ;

dans ce cas, on fait en plus intervenir le principe de conservation de la masse (et donc du débit), qui va causer une augmentation de la vitesse suite à la réduction de la section, et de là la diminution de la pression »

https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Venturi#cite_note-1

http://ressources.univ-lemans.fr/AccesLibre/UM/Pedago/physique/02/divers/venturi.html

hypothèse relayée par manujibe

 

Bon du coup, remarques en vrac:

  1. la conservation de la masse n’a pas de sens je pense dans notre cas, probablement une méprise avec la conservation de l’énergie (point partagé avec manujibe)

  2. peut-on évoquer la conservation de l’énergie au sens qui nous intéresse ?, sommes nous sur un système isolé ? = Dire qu'un système A n'est pas isolé, c'est dire qu'il existe au moins un autre système B extérieur à A et qu'il existe des transferts d'énergie entre ces systèmes. Pour le fait notre intervention musculaire phase d’armement n’est-elle pas le système extérieur ? Si oui ! Nous ne sommes pas sur un système de conservation … énergie et débit

  3. reste l’écoulement du fluide, il y a bien une accélération sur l’étranglement 6 (régulateur) sans aucun doute, phénomène commun de tout pincement soumis à une pression appeler Venturi mais cela ne vaut-il pas que dans le cas d’un fluide incompressible « Bernouilli :Le débit (quantité de fluide qui traverse une section droite de la canalisation pendant l'unité de temps)  D = V1.S1 = V2.S2 est constant Si l'on néglige les phénomènes de pesanteur (Z1 = Z2), on voit que la pression est plus faible là où la section est la plus petite» hors ne sommes nous pas sur de l’Air Comprimé ?.

  4. Venturi nous fait part de la dépression induite amont aval, que le débit amont (C n°7 dans notre ex) génère l’accélération sur le régulateur et induit la perte de pression toutefois n’est ce pas la libération du piston qui génère cette dépression par agrandissement du volume global du système. Difficile de différencier

  5. Comme évoqué lors du tir (libération du piston), l’extension du volume engendre une dépression. La dépression génère donc le flux par la C n°6 alors mème qu’il n’y a pas sur l’instant de débit dans la C n°7 ce qui surviendra dés que le différentiel lié a la détente du gaz aura atteint un seuil suffisant. De fait pour simplifier, n’est ce pas la C n°6 aval qui génère le flux (tiré) ...

  6.  

    Comme je ne parviens pas à imaginer le chemin par le calcul. Je dirais au vue des remarques ci avant : que je ne vois pas la conséquence d’un effet Venturi, mais je ne peux le démontrer

    Il est probable que mon égarement m’aveugle, aussi si un avis éclairé pouvait me rendre la vue, je me coucherai moins stupide

    En l’état, pour moi, seule la mesure pourrait mettre en évidence un différentiel ou non mais pas forcément que Venturi en soit responsable ...

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Le 08/12/2020 à 22:34, luc a dit :

Je reprend donc le déroulé de la page 7

Synthèse des observations:

 

  1. Le système « Tel que vendu » (fusil 1, support de mon délire)

    - Sten MARES

    - longueur 84

    - canne de 13

    - régulateur

    - tête non étanche

 

  1. Upgrade effectué (mon indispensable) pour les transferts, état de départ de la réflexion

    * dans notre ex : Choix de garder le régulateur

    - Kit étanche Pelengas en remplacement de la tête d’origine non étanche

 

  1. Les performances me servant de repère (faute de valeurs rigoureuses, fusil 2 Sten 84): retenues par observation, ressenties et mesurées (* non reproductible, non opposable absence de protocole et méthode des tests et mesures ...)

    Tel que Mesures effectuées en tir sur cible piscine ( mes tirs), au court de différentes séances, dans des lieux différents : soit 6m max avec pénétration de la cible

    • 21 bar pour 4 AR et 19 bar pour 3 AR (ma préférence en terme d'agrément d'utilisation) 

    • prépa canne

    • largue fil pelengas (avec calibrage des aimants)

    • fil 160% sur sleeve en liaison flêche

    • huile fourche moto + petit % teflon

    • augmentation des trous de transfert avec finition pâte à polir

    • polissage flèche

    • joints spécifiques en X sur piston (feu MIZALO, )

    • flèche devoto (ø 7 non recoupée) double ardillon.

    • Attention ajustage du cône de pénétration car pour le 84 à 4 AR nous sommes en limite d'efficience pour 21 bar mais nous pouvons aller jusque 30 bars (j'ai pas les bras pour charger à cette pression).

    • coulisseau Pelengas titane (avec épaulement)

     

  2. Mes Besoins : Gain de performance d’énergie cinétique de la flèche pour une charge max 19/20 bar

    - Avant optimisation (point de départ). Établir des valeurs de mesures impartiales, fiables, rigoureuses, reproductibles, comparables, exploitables, exportables et opposables

    - Après optimisations (point d’arrivé). Établir les valeurs différentielles à celles de départ, impartiales, fiables, rigoureuses, reproductibles, comparables, exploitables, exportables et opposables

 

 

A suivre ...

  1. État des lieux hypothèses

  2. Protocole de test et mesures

  3. Choix Optimisation interne (performance)

  4. Δ gain

 

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Le 09/12/2020 à 21:40, luc a dit :
  1. État des lieux hypothèses

J’ai déroulé le circuit du système, échafaudé des théories, noté plusieurs de vos interventions et ressorti quelques annotations de vécu qui n’ont pas pris une ride. Je me suis posés un paquet de questions qui débouchent sur un doute (parmi d’autres). Il se trouve que ce régulateur me laisse perplexe … Certains ayant déjà fait ce chemin

Il est temps de synthétiser pour nous permettre d’avancer. Je vais tenter de le faire en deux étapes :

 

  1. pêle-mêle

    Cette étape est super importante car l’idée est de pouvoir lister tout ce qui semble pouvoir constituer un apport permettant d’élever les performances matérielles du pneumatique.

    Sans aucune restriction, sans à priori, sans jugement, sans hiérarchiser, sans évaluation, sans comparaison, sans catégorisation … mais si possible participatif, par un grand brainstorming afin que tous puissiez si besoin y trouver matière dans ce partage. Au diable les effets, lois, théorèmes … soyons fous (je lui suis déjà un peu ?)

    Cela viendra consolider le travail précédent et les acquis ... Il n’y a aucune obligation et je ferais bien évidement avec ce que nous aurons capitalisé, pour la deuxième étape.

     

    Aussi, je me lance (non exhaustif):

     

    - la flèche : aspect glisse et frottement et énergie cinétique et hydrodynamique

    - liaison flèche (lien et attache) : aspect glisse et hydrodynamique

    - coulisseau flèche : aspect frottement et hydrodynamique

    - joint de tête kit (étranglement n°1, en partant du principe que le kit est déjà un acquis) : aspect glisse et étanchéité et guidage

    - kit : aspect meilleur choix (non partial, non commercial) et poids

    - piston : aspects confort (armement) et glisse et vitesse de transfert et durabilité

    - huile : aspects nécessaires ou pas et glisse et protection corrosion et performance

    - canne : aspects glisse et poids (l’aspect transfert étant à priori écarté sur hypothèse calcule surface de transfert )

    - régulateur : aspects nécessaires ou pas et transfert

    - crosse : aspects confort et ergonomie et balistique

    - mécanisme de détente (complet)

    - pression de charge : aspects confort (équilibre arm./perf.) et potentiel énergie (perf)

    -

    -

à qui veux bien s’y coller ?

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Le 11/12/2020 à 23:14, luc a dit :

Merci Marc o,

cool je te rejoins sur la notion de volume, j’étais justement …

 

Au vue des propositions à compléter la liste, j’espère ne pas avoir perdu toutes les motivations, il est certain, comme cela a pu être évoqué, qu’il y ait de nombreuses données et de densités … ils se reconnaîtrons.

Merci encore à tous ceux qui partagent sur le fil de ce post et d’un point du vue plus personnel par phone et sms.

Et pourtant je crois que nous n’en n’avons pas terminé, en effet à bien y regarder, nous en sommes restés à l’aspect transmission de l’énergie de notre système (excepté sur l’invitation optimisation pression de charge).

Nous savons que la puissance de notre piston ne vaudra rien sans sa vitesse, aussi cette dernière sera déterminante.

Je pense que la courbe devrait ressembler à cela dans le principe et même si un effet Venturi se fait sentir, le rapport des volumes aura une grande importance:

Je me suis permis quelques libertés par rapport à cette courbe à des fins d’illustration. En abscisse nous avons des fractions de temps et la pression en ordonnée

1917645754_Coursepiston.thumb.png.7e8db7ab48610d9c6c545b2b2740a9b5.png

L’énergie pour notre fusil, c’est l’Air Comprimé et nous ne pouvons pas passer à côté de ce moteur.

Moteur me fait pensé à cylindré, mon côté adolescent sûrement, ma période mobylette (très courte, j’exècre les sports mécaniques).

Les cylindrés (représentent un volume V) , nous pouvons détailler celles-ci au travers de la C n°1 - tête = V1, et d’une manière simplifiée en regroupant les C n°3+4+5+6  - huile, régulateur et mécanisme de détente = V2 :

352496296_Volume1.thumb.png.d853d027e68baddba144a9a70e678a4a.png

En connaissez vous les valeurs pour votre arme ?

Pour un Sten 84 piston MARES:

V1= π×R²×h = 3,1416 * (1,28/2)² *(h = course piston = distance bord piston cranté / sortie de canne) 65 cm = 3,1416 * 0,41 * 65 = 83,72 cm3.

V2: pour ce calcul, je suis fort embêté pour utiliser la même équation (trop d’inconnu)

Toutefois, je sais que lorsque je comprime mon volume V1, j’élève ma Pression initiale de Service (V1 et V2) 20,5bar (en rappel de notre exemple) à une PU induite de fonctionnement plein volume système (Pression d’Utilisation de V2 = 24,5bar)

donc peut-être en utilisant ce chemin (avec une précision qui correspond à celle de la lecture de ma pression soit une échelle : 1 graduation pour 2 bar)

Je peux également le faire en étant rigoureux (purge, piston, récupération), lors d’un entretien à Pression 0, en noyant mon volume total (piston en place), puis en récupérant le volume d’eau et en le pesant. De ce volume total système je pourrais retrancher le volume calculé (fiable) de V1 pour obtenir V2.

Je peux également le faire à l’aide des plans et d’un soft (tel autocad) ou en sollicitant le Fabricant

Pour tout vous dire, je n’ai pas cette valeur V2 mais j‘en connais maintenant son impact fort sur la vitesse.

 

Les échanges (volume, le proportionnel (écart) entre PiS et PU, vitesse de transfert) entre ces deux volumes V1 et V2 déterminent la vitesse du parcours du piston et par la même l’énergie cinétique transmise à la flèche

V1 fixera la surpression sur V2 en proportion du rapport existant

 

Compte tenu de l’importance du jeux de volume, chaque élément non compressible pouvant être ajusté tel que l’huile (pour ex : 25 ml), le régulateur (si suppression volume = ?)… auront un impact mesurable sur le résultat Ec flèche.

Aussi, la construction d’un système AC, tel que notre fusil, est un juste équilibre rendement des volumes pour une longueur donnée (dimensionnement).

 

Quand nous voyons des tirs à + de 8m avec impact cible (certes, pas épaisse mais sans pointe. Et j’ai assisté live à une démo lors d’un Chpt de France Tsc encore +), je me dis que, oui, « la vérité est ailleurs ». Il reste bien des optimisations matériel à mettre en œuvre et à inventer ...

 

 

L'énergie cinétique d’un projectile tel que notre flèche est déterminée par l'équation suivante:

Ec (joules)= ½ * m (kg) * v²(m/s)

Plus approprié que la bien connu E=mc2 car nous sommes bien loin d’atteindre la vitesse de la lumière.

Le premier ayant apporté une amélioration sérieuse fût l’inventeur du kit étanche en supprimant la résistance à l’avancement de l’attelage piston/flèche améliorant ainsi grandement la vitesse de la rampe de lancement

 

Alors je peux peut-être rajouter à notre liste

volume des chambres : aspect énergie cinétique

 

Une certitude inamovible, ce ne sont que des propositions d’hypothèse d’amélioration et pour être considéré comme tel encore faut-il qu’elles ne soient pas déjà à 100 % de leur potentiel tel que construit.

 

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Le 12/12/2020 à 16:03, luc a dit :

Ah, ce régulateur ? déjà objet de réflexion pour les transferts et maintenant pour son volume 

Aussi sur cet aspect volume, j'ai prévu une correction (FAIT) en page 7 étranglement 6 C n°5  car sa suppression entraînerait bien une variation des résultats dû aux rapport des volumes (de même pour la quantité d'huile)  

(Erratum), c'est là que ça devient intéressant pour les optimisations et que peuvent germer une foultitude d'options 

Pour la charge:

Si j'injecte mon volume V1 dans un volume V2 = x * V1, plus V2 sera important moins la pression induit sera forte 

pour exemple: plus la cuve aura un volume important, plus je devrais mettre de coup de pompe pour la mettre en charge

Effet lors de la décharge, pour une même course piston et V1 constant:

Sur une cuve 1 de faible rapport de volume V1 V2 induisant une pression forte, celle ci aura un début de courbe de décharge à forte pression mais s'effondrera rapidement

Sur une cuve 2 a fort rapport de volume V1 V2 induisant une pression moyenne, celle ci aura un début de courbe de décharge à pression inférieur à la cuve 1 mais tiendra plus longtemps cette valeur 

Cela ne ressemble t-il pas au bon vieux dilemme sandow explosif (accompagnement court) et sandow plus mou (accompagnement continu) 

Choix cornélien ? avec un gros avantage car je pense que nous pouvons ajuster finement cet équilibre

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Le 13/12/2020 à 12:23, luc a dit :

Marc o,

Je te propose plutôt ce chemin, pour calculer la valeur que je nomme V2 dans ma démo. Il me semble plus "fiable" et sera viable pour tous nos fusils:

Rappel:

je sais que lorsque je comprime mon volume V1, j’élève ma Pression initiale de Service (V1 et V2) 20,5bar (en rappel de notre exemple) à une PU induite de fonctionnement plein volume système (Pression d’Utilisation de V2 = 24,5bar)

V1 = volume de canne à P atmosphérique = 84 cm³

V2 = (C n°3+4+5+6  - huile, régulateur et mécanisme de détente) = inconnu soit = x

Je vais obtenir:

(V2*PiS)+(V1*PiS)=V2*PU

(x*20,5)+(84*20,5)= 24,5*x

20,5 x + 1722 = 24,5 x      soit         1722 = 24,5 x - 20,5 x           soit        1722 / 4 = x              soit              430,5 cm³

Comme nous pourrons le voir, un calcul si équation juste, est rigoureux. Toutefois si les variables prisent en compte sont peu précises, notre calcul devient une approximation voir une tendance.

Rappel:

donc peut-être en utilisant ce chemin (avec une précision qui correspond à celle de la lecture de ma pression soit une échelle : 1 graduation pour 2 bar)

Dans le cas présent, j'ai estompé la dernière ligne (valeur de x) car je souhaite être rigoureux et pouvoir réutiliser, opposer, comparer ...  

Pour pouvoir la prendre en considération, je vais devoir ré-effectué mes mesures PiS et PU avec un appareil ayant une précision à 2 décimales soit un mano digital et raisonner de la même façon pour toutes les mesures à effectuer.

Également dans la préparation pour la mesure (banc de test), je devrais isoler la variable à mesurer pour être en condition que le résultat soit celui et uniquement celui de la valeur recherchée.

Pour info un mano digital, à deux décimal, 0-40bar = +- 300 € , aussi ne vous donnerais-je pas forcément le résultat immédiatement ? ...

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Le 12/12/2020 à 08:25, manujibe a dit :

Bonjour,

Après une semaine très chargée professionnellement, je reviens sur ce sujet et qui a bien avancé (pour mon plus grand plaisir). Encore merci à tous les intervenants et plus particulièrement à Luc. Ce travail d'analyse et de préparation est remarquable une fois de plus. De ma compréhension, l'effet Venturi est difficile à démontrer mais n'est pas non plus inexistant!

Peut être la fatigue mais j'ai un peu de mal à comprendre l'impact du volume des chambres sur l'energie cinétique. Luc, pourrais tu stp nous l'expliquer. Pour être honnête, je n'arrive pas à le visualiser/ transposer sur le pneumatique. Merci

 

Le 13/12/2020 à 14:32, luc a dit :

J'y viens donc .

Mon rapport   V2/V1  pour ce STEN 84  :    430,5 cm³ (sous réserve de la précision de lecture)  / 84 cm³ (valeur vrais) = un rapport de  5,125  qui combiné à la valeur de précharge détermine le potentiel énergétique que peux fournir cette arme, pendant la course de mon piston dans sa phase dynamique de tir

 

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  • 2 semaines après...

Pour faire suite :

5. Protocole de tests et mesures

Afin de pouvoir effectuer toutes opérations dans le cadre de l'analyse d'un système, j’ai besoin d'établir des protocoles et / ou procédures permettant, grâce à la méthode :

  • d'isoler la variable recherchée et seulement elle pour test ou pour mesure
  • de déterminer la façon d'effectuer le test ou la mesure

Cela dans le but d'établir les constantes permettant la répétabilité et la reproductibilité de la mesure : variable pour un article donné, une typologie, une séquence, une série, des calculs, des tests ...

L'autre avantage, et non des moindres, est de me permettre la seule comparaison possible d’une valeur (cohérence), dans le cadre d’un processus individuel en cour et/ou ultérieur mais également en exportable (sujet commun partagé avec autrui).

J’ai défini pour cela le périmètre concerné pour chaque protocole de tests ou mesures :

1.     Liste des valeurs recherchées

2.     Unités choisies

3.     Précisions nécessaires (nb décimal)

4.     Outils de mesure (type, classe, précision)

5.     Conditions (constantes)

6.     Façon tests et banc de test lorsque nécessaire

7.     Environnement : milieu (air = atelier ou bureau, eau = bassin privé ou publique), T°, action sur contrainte (pompe de recyclage, baigneurs), topographie bassin (fond non incliné, profondeur mini/maxi) …

8.     Support (choix du/des softs)

9.     Liste et validation des interlocuteurs partageant et adhérant à la démarche (support savoir, valeurs et matériel)

Après avoir inventorié mon besoin, j’ai scindé ce qui est du domaine calcul validé par la mesure et ce qui nécessite des tests permettant les mesures.

Avant d’aller plus loin, je souhaite remercier tous ceux qui me permettent d’avancer sur ce sujet : Laurent Kalifa « Sportsmed » un des tout premiers, nico66 que vous connaissez bien et tous ceux qui participent et adhèrent à ce partage sur ce forum et au delà s'ils nous lisent … Merci

Force à été de constater que pour nos matériels, chaque arme est unique. 

 

Pour cette arme, résultats dans le détail pour les 3 premières phases, en rappel :

1.     la phase Statique dite de non utilisation = désarmé (tir effectué) qui correspond au mode sécuritaire hors de l’eau

2.     la phase dynamique d’armement = surpression par diminution d’une partie du volume du système (compression de la canne). La phase 2. est l’unique accès au mode prêt à utilisé.

3.     la phase Statique dite d’attente dans l’eau = désarmé suite à tir ou armé par enclenchement du piston, qui correspond au mode prêt à utiliser.

Calculs_Sten84_pistonSten13.png.e21a3f34e5018b03797dc39ce144b763.png

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Les valeurs étant posées, je peux ainsi regarder l’incidence éventuelle du régulateur telle que suggérée par les questionnements légitimes de certains d’entre nous.

J’ai identifié quatre domaines concernés par le régulateur :

1.     le transfert de gaz

2.     le volume

3.     la rigidité

4.     le poids

 

1.     le transfert de gaz

Sans aucun doute, la taille et la forme des trous de passage ont une incidence.

Illustration simplifiée :

1935691333_Venturis.thumb.PNG.5aeab6627a02b73e2b6547598b77ef2a.PNG

En intégral :

http://processs.free.fr/Pages/VersionWeb.php?page=2055

 

N’ayant pas attaqué la phase 4 en calcul ou en mesure, donc en absence de valeurs établies, je ne peux avancer sur cet aspect, quelques conclusions que ce soit.

Toutefois, le trou du régulateur étant largement plus restrictif que celui de la canne, il est sans effet de vouloir optimiser uniquement celui de la canne car la limitation, si limitation il y a, se situera au niveau du régulateur.  De plus, le résultat apporté en retirant le régulateur n’est pas le seul reflet d’un effet transfert et ne serait être imputé au seul transfert tant à en supposer une incidence.   

IMG_20201226_122048.thumb.jpg.231f7c2e03684daccc5629420a711f77.jpg

 

2.     le volume

Le régulateur occupe un volume de 28,5 cm3 dans l’espace gaz de la cuve.    

 

cm3

mm

mm

Régulateur (forme non pleine)

~ volume
avec joint

hr

ør

MARES Sten 13

28,5

50

37,38

 La suppression du régulateur a donc pour effet premier de muter son volume solide en volume gaz. Je peux en mettre en évidence les impacts mesurables sur le tableau ci-après. Ce qui pourra également être perceptible c’est l’incidence sur la flottabilité du fusil.  

836735932_Jeuxdesvolumes_Sansrgulateur.thumb.PNG.1d03a20f5cf441e41211163c4832c5db.PNG

 

3.     la rigidité

Le régulateur en appuis sur ces joints participe à la rigidité du tube. En cas de retrait et selon la longueur du tube il pourrait être pertinent de remplacer par un ou des renforts.

 

4.     Le poids

 

gr

Régulateur

mr

MARES Sten 13

26

À la vue du rapport entre le poids du régulateur et du fusil il n’y aura en cas de retrait que peu d’effet dû au poids seul. Dans ce cas cette perte de poids se cumulera avec effet au petit « 2. »

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Je ne te suit pas toujours, mais j’adhère à ta démarche ? je fais aussi parti de ceux qui préfèrent savoir que croire, mais j’avoue que ta débauche d’énergie sur la question pousse le respect. 

Puis... c’est parfait pour les jours de insomnies ?

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Il y a 11 heures, TONIDO a dit :

Je ne te suit pas toujours, mais j’adhère à ta démarche ? je fais aussi parti de ceux qui préfèrent savoir que croire, mais j’avoue que ta débauche d’énergie sur la question pousse le respect. 

Puis... c’est parfait pour les jours de insomnies ?

Merci Tonido ?

Croire est je pense, une forme de réponse devant des incompréhensions, parfois un refuge, une bouée face au naufrage pour certain. Pour d'autre ce peux être un outil de manipulation, la plaie de l'humanité. Un beau sujet de dissertation ... 

Pour ma part, préférer savoir serait présomptueux et croire savoir un véritable égarement, j'essaie juste de comprendre ?

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Il y a 2 heures, marc o a dit :

stormbrain chez Luc !

tu as reçut ton nouveau mano , as tu comparé a l'ancien pour savoir si il était juste?

J'ai commandé un mano digital en décembre, il est fabriqué dans les mêmes usines que les vaccins. Lasse de promesses, je me suis fait remboursé mardi.

J'utilises un mano cl 1.6, à aiguille, bain d'huile, plage 0 à 25 bar.

L'outil me semble fiable. Mais si je veux être rigoureux, je n'ai pas de certificat (coût et délais). La vrais difficulté avec un mano aiguille n'est pas la précision de l'outil mais celle de la plage et l'angle de lecture. Aussi dans mon protocole (pour cet outil) afin de diminuer l'incertitude possible dû au parallaxe en lecture, j'effectue une lecture positionnée (outil et axe de vue) sous loupe et mesure pour affinage entre deux marques de la plage et utilisation échelle psi ou bar (au plus près des deux). C'est chiant mais je me rapproche ainsi au plus juste et surtout je respecte les mêmes conditions de lectures pour chacune d'elles, me permettant ainsi la répétabilité, la reproductibilité et la comparaison.  

Le précédent était moins précis (0/40) et je n'avais pas encore établis de protocole (one shoot).  ?

        

 

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ben, effort musculaire en bars (neuwton,kg,ok),on peut traduire en pression a exercer sur le piston...

mais vaincre 20 bars/26kg (j'ai simplifié) avec 4,84bars, comprends pas....☹️.

tous les chiffres sont des choix de presentation,relatif a celui qui les choisis, mais la, je ne suis pas ta logique.

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ok,je visualise l'idée . en fait j'avais compris que tu rapportais la force de chargement a la surface du chargeur,mais le résultat ne collait pas.

voila ce que j'aurais trouvé en cherchant cette réponse:

-début chargement :26,15 DaN/9,063cm2 =2,885 DaN/cm2 (bars)

a savoir que si la surface de la poignée n'est pas totalement utilisée, si on change de poignée, si on a pas de poignée (trident), cette valeur change beaucoup...

ce qui ne changeras pas,c'est qu'il faudra appuyer sur la flèche de 26 kg pour faire bouger le piston et  dépasser les 30,5 kg pour enclancher le piston .?

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MarcO

P (pression musculaire en bar à appliquer au départ chargement) = FiS (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc] 

P (pression musculaire en bar à appliquer pour armer) = FU (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc]

1bar = 1daN = 1kg02/cm²

aussi dans notre cas nous devrons exercer une force (un appuis)

en début charge : 4,12 daN soit 4,2 kg/cm²

pour verrouiller l'armement : 4,84 daN soit 4,94 kg/cm²

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1 bar = 1daN/cm2= 1.02kg/cm2.

bar=unité de pression

daN=unité de force appliquée, de masse,poids.

c'est pour ça que je ne comprends pas.

Mais ce n'est pas du tout important, j'essaye juste de te suivre, et de toute façon, cette partie d'effort sur le chargeur ne change rien aux principes de fonctionnements des pneus (du momment qu'on arrive a charger sans se blesser).

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 a y est, j'ai pigé !!!?

avec ton édit, j'ai vu que tu as pris ton TCdc en indice (1,7 pour ton calcul ,soit 70% d'effort en plus par frotemments).

dans ton lexique, tu l'exprime en pourcent avec valeur de 0,7 ...soit moins de 1 %?. il faut prendre 1,007 !

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il y a une heure, marc o a dit :

 a y est, j'ai pigé !!!?...

Super ?

Merci de ton suivi.

Effectivement ce n'est pas un pourcentage mais un coefficient de charge. Je corrige le lexique. Le calcul reste bon ?   

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et tu penses vraiment qu'il faut un effort de 4,2 kg pour commencer a bouger le piston et 5 kg pour le verrouiller (gonflé a 20 bars) ?

si c'est le cas, tu peux changer ton mano, moi il me faut plus de 23 kg pour bouger le piston....

si j'applique ton coefficient de charge,on approche les 52 kg d'effort pour verrouiller le piston...(je pense pas en etre capable)

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il y a 29 minutes, marc o a dit :

et tu penses vraiment qu'il faut un effort de 4,2 kg pour commencer a bouger le piston et 5 kg pour le verrouiller (gonflé a 20 bars) ?

J'me disais aussi... ça doit pas être les mêmes kilos.... ? (ou alors j'sens plus ma force, mon nouveau pseudo : Hulk !) 

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Il y a 13 heures, marc o a dit :

et tu penses vraiment qu'il faut un effort de 4,2 kg pour commencer a bouger le piston et 5 kg pour le verrouiller (gonflé a 20 bars) ?

Oui, a priori 4,2 kg/cm² et 4,94 kg/cm²

Il y a 13 heures, marc o a dit :

si c'est le cas, tu peux changer ton mano, moi il me faut plus de 23 kg pour bouger le piston....

Le mano ne me serre pas à grand chose pour capter cette valeurs, le calcul plus surement ou encore un dynamomètre.

Comment arrives-tu à "plus de 23kg" ?? Peux tu poser stp l'opération ?

Il y a 13 heures, marc o a dit :

si j'applique ton coefficient de charge,on approche les 52 kg d'effort pour verrouiller le piston...(je pense pas en etre capable)

D'où sors-tu 52kg ? Peux tu stp poser l'opération aboutissant à cette valeur ?

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pour mon seac 65 gonflé a 21 bars, il faut 31 kg pour faire bouger le piston et 35 kg pour le verrouiller a la pression de 24,5 bars.

j'ai utilisé une balance pas très précise, c'était pour avoir idée.

pour tes 4,12 kg /cm2, cela donne x 9 cm2 de chargeur=37kg ,c'est déja pas mal au dessus de mes mesures, tu peux facilemen verrifier en appuyant la flèche sur une balance.

je trouve 52,2 kg en prenant 30,7 kq d'effort pour charger x ton coef frottements a 1,7.

si j'applique le coef frottement a 1,07 (10 x moins ) , j'ai 32,8 kg.

en fait, je comprends pas comment tu appliques ton coef de frottements .

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Ok reprenons dans l'ordre,

TCdc = taux de charge (écart geste et cintrage flèche, glisse piston, transfert gaz ...) =  dans notre exemple 0,7

Pour apporter un peu de lumière

un TCdc = 1    représente un cas (non possible) ou il y a absence totale de frottement au niveau du joint de kit; un geste parfait et continu avec rectitude de la flèche pendant toute la manœuvre; une absence totale de contrainte de frottement piston; dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz).

a l'opposé un TCdc = 0  représente un cas ou il y a 100% de blocage soit une absence de déplacement

un TCdc = 0,7  que j'ai choisi pour notre exemple représente un cas ou il y a des frottement de coulisse modérés au niveau du joint de kit; un geste moyen dont 2 reprises (arrêt) provoquées par un léger fléchissement de la flèche pendant la manœuvre; une contrainte de frottement piston (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz).

un TCdc = 0,9  représenterait un cas idéal ou il y a des frottements minimums de coulisse (étanchéité) au niveau du joint de kit; un geste parfait et continu avec rectitude de la flèche pendant toute la manœuvre; une contrainte de frottement piston minimum (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz); des surfaces matériel parfaite.    

un TCdc = 0,5  représenterait un cas de mauvaise pratique ou il y a des frottements de coulisse forts au niveau du joint de kit; un geste non maîtrisé dont 4 reprises (arrêt) ou plus, provoquées par un fléchissement appuyé de la flèche sur le coulisseau pendant la manœuvre; une contrainte de frottement piston forte (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz); des surfaces matériel imparfaites.

 

application de ce coefficient, notre exemple choisi = 0,7 en début de chargement la force à compenser est de 26,15daN, cela donne:

P (pression musculaire en bar à appliquer au départ chargement) = FiS (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc]

P (pression musculaire en bar à appliquer au départ chargement) = FiS (26,15) / [Sch (9,063) * 0.7]

P = 4,12 bar soit 4,2kg/cm²  valeur de compensation à partir de laquelle je pourrais (P+x) mettre en mouvement

Soit force musculaire exercée 4,12 * 9,063 = 37,34 daN 

 

application de ce coefficient, notre exemple choisi = 0,7 à l'armement la force à compenser est de 30,71daN, cela donne:

P (pression musculaire en bar à appliquer pour armer) = FU (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc]

P (pression musculaire en bar à appliquer pour armer) = FU (30,71) / [Sch (9,063) * 0,7]

P = 4,84 bar soit 4,94kg/cm²  valeur de compensation à partir de laquelle je pourrais (P+contrainte crantage) armer

Soit force musculaire exercée 4,84 * 9,063 = 43,86 daN

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il y a 27 minutes, luc a dit :

Ok reprenons dans l'ordre,

TCdc = taux de charge (écart geste et cintrage flèche, glisse piston, transfert gaz ...) =  dans notre exemple 0,7

Pour apporter un peu de lumière

un TCdc = 1    représente un cas (non possible) ou il y a absence totale de frottement au niveau du joint de kit; un geste parfait et continu avec rectitude de la flèche pendant toute la manœuvre; une absence totale de contrainte de frottement piston; dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz).

a l'opposé un TCdc = 0  représente un cas ou il y a 100% de blocage soit une absence de déplacement

un TCdc = 0,7  que j'ai choisi pour notre exemple représente un cas ou il y a des frottement de coulisse modérés au niveau du joint de kit; un geste moyen dont 2 reprises (arrêt) provoquées par un léger fléchissement de la flèche pendant la manœuvre; une contrainte de frottement piston (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz).

un TCdc = 0,9  représenterait un cas idéal ou il y a des frottements minimums de coulisse (étanchéité) au niveau du joint de kit; un geste parfait et continu avec rectitude de la flèche pendant toute la manœuvre; une contrainte de frottement piston minimum (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz); des surfaces matériel parfaite.    

un TCdc = 0,5  représenterait un cas de mauvaise pratique ou il y a des frottements de coulisse forts au niveau du joint de kit; un geste non maîtrisé dont 4 reprises (arrêt) ou plus, provoquées par un fléchissement appuyé de la flèche sur le coulisseau pendant la manœuvre; une contrainte de frottement piston forte (dont je parlerais un peu plus tard); dans la phase de chargement/armement à la vu de la vitesse d’exécution, il n'y a aucune impacte possible liée au transfert (flux gaz); des surfaces matériel imparfaites.

 

application de ce coefficient, notre exemple choisi = 0,7 en début de chargement la force à compenser est de 26,15 daN, cela donne:

P (pression musculaire en bar à appliquer au départ chargement) = FiS (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc]

P (pression musculaire en bar à appliquer au départ chargement) = FiS (26,15) / [Sch (9,063) * 0.7]

P = 4,12 bar soit 4,2kg/cm²  valeur de compensation à partir de laquelle je pourrais (P+x) mettre en mouvement

Soit force musculaire exercée 4,12 * 9,063 = 37,34 daN 

 

application de ce coefficient, notre exemple choisi = 0,7 à l'armement la force à compenser est de 30,71 daN, cela donne:

P (pression musculaire en bar à appliquer pour armer) = FU (force en daN) / [Sch (surface d’appuis musculaire chargeur en cm²) * TCdc]

P (pression musculaire en bar à appliquer pour armer) = FU (30,71) / [Sch (9,063) * 0,7]

P = 4,84 bar soit 4,94kg/cm²  valeur de compensation à partir de laquelle je pourrais (P+contrainte crantage) armer

Soit force musculaire exercée 4,84 * 9,063 = 43,86 daN

ça y est ,ce coup,j'ai tout compris !!!!? Merci pour tes explications !

il faut diviser par ton TCdc !!!

C'est pour ça que rien ne collait ...

en gros, on a juste intégré les frottements durant le chargement de façon miroir:

toi tu as considéré que l'effort total était 70  % (0,7)du mouvement piston et 30% ( les 0,3 qui restent) sont liés aux frottements !

ce 0,7 c'est un indice techniquement ... (rapporté a 1 ).

les taux et pourcentages sont rapportés a 100.

Bon, j'ai bossé moi aussi pour te fournir des données avec mon pneu asso 65 gonflé a 25 bars et ma balance homologuée:

c'est indicatif, mais assez juste.

 

                              sans reg    avec reg

décoller le piston =  37          13

dynamique début=  32           11

dynamique fin=        39           35

enclancher =             42           38

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Il y a 7 heures, marc o a dit :

ça y est ,ce coup,j'ai tout compris !!!!? Merci pour tes explications ! ...

De nada ?

Cet aspect chargement est très important. S'en approprier la compréhension permet de mieux appréhender la nécessité de s'appliquer à la réalisation du geste (entre autre à suivre) pour mieux s'économiser.

Si l'on reprend notre exemple d'un TCdc à 0,7 correspondant à une maitrise moyenne:

  1. Pour une mise en mouvement on engage un effort musculaire de 37,34daN pour un besoin de 26,15daN soit 11,19daN en pure perte.  Pour un TCdc à 0,9 mon effort serait de 3,21 * 9,063 = 29,09daN soit un gain possible de 8,25daN                            
  2. Pour pouvoir armer on engage un effort musculaire de 43,86daN pour un besoin de 30,71daN soit 13,15daN en pure pertePour un TCdc à 0,9 mon effort serait de 3,76 * 9,063 = 34,08daN soit un gain possible de 9,78daN

Améliorer ma technique et mon matériel pourrait me permettre très sûrement d'approcher un TCdc à 0,9 et de m'économiser

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Il y a 7 heures, marc o a dit :

...Bon, j'ai bossé moi aussi pour te fournir des données avec mon pneu asso 65 gonflé a 25 bars et ma balance homologuée:

c'est indicatif, mais assez juste.

                              sans reg    avec reg

décoller le piston =  37          13

dynamique début=  32           11

dynamique fin=        39           35

enclancher =             42           38

Je note et reviendrai dessus ?

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Il y a 16 heures, Ch'ti max a dit :

J'me disais aussi... ça doit pas être les mêmes kilos.... ? (ou alors j'sens plus ma force, mon nouveau pseudo : Hulk !) 

As tu repris des couleurs ? ?

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Le 30/01/2021 à 10:53, sub sniper a dit :

et moi ,j'essaye de suivre ?

N'hésites pas, si tu souhaites quelques précisions ou explications et surtout à m’arrêter si je dis des conne.... ?  

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Il y a 11 heures, luc a dit :

N'hésites pas, si tu souhaites quelques précisions ou explications.. ?  

merci, mais je crois que ce sera peine perdue.

Il y a 11 heures, luc a dit :

et surtout à m’arrêter si je dis des conne.... ?

je serai bien incapable de dire si tu dis une quelconque conne...je ne maitrise pas du tout le sujet et de plus je suis très limité niveau technologie.( pour ne pas dire complètement nul)

mais je vais essayer de relire depuis le début, on ne sais jamais si deux neurones se connectent par hasard ( ou par erreur).....

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il y a une heure, sub sniper a dit :

je serai bien incapable de dire si tu dis une quelconque conne...je ne maitrise pas du tout le sujet et de plus je suis très limité niveau technologie.( pour ne pas dire complètement nul)

T'aurais pu faire de la politique, c'est un profil très adapté ! ?

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Après le TCdc, sans transition, la liaison complète avec le « Chargeur ».

Quelques exemples, apportant plus ou moins de réponses aux problématiques de destination    

image.png.2cfd25840e6d3c78c565122427e763f5.png

 

J’ai identifié trois domaines concernés par le Chargeur :

1.     la surface d’appuis de force musculaire

2.     l’ergonomie

3.     la maitrise de l’outil

 

1.     la surface d’appuis de force musculaire

Comme la représentation du chargement ci avant l’a mis en évidence, plus la surface d’appuis d’une force est grande, plus la puissance transférée sera importante.

Il existe différents modèles commercialisés ou même artisanaux et tout autant de valeurs.

Quelques exemples :

"Valeurs d'appuis"

mm

mm

mm²

Marque

ref

Lch

lch

Sch

PELENGAS

titanium

58,700

15,740

923,938

PELENGAS

 inox

55,640

13,880

772,283

MARES

Cyrano

85,500

10,600

906,300

OMER

Marco Bardi simple

92,000

12,400

1140,800

OMER

Marco Bardi échelle

100,840

14,190

1430,920

image.png.9ca3e8413151cace048cb8e16ac67fc3.pngimage.png.3ad3048227c954b8be8bdd5b6730311a.png 

 

Incidence surface d’appuis chargeur

bar

bar

bar

/ effort de chargement

Pdc

Pfc

Δ pca

MARES Cyrano

4,121

4,840

0,719

Pelengas inox

4,837

5,680

0,843

Pelengas titanium

4,043

4,748

0,705

Marco Bardi simple

3,274

3,845

0,571

 

2.     l’ergonomie 

La forme de l’outil doit permettre de garder la surface d’appuis en déroulant le bon geste et la prise de la pointe de flèche.  

Cet aspect est essentiel :

La légende dit que plus l’on gonfle, plus c’est dur à armer. Et j’ai traduit en première instance, comme beaucoup il me semble, que la pression de gonflage était la cause de notre effort. 

Aussi par doute, pour en avoir décortiqué un certain nombre et leur emploi, l’incidence de la pression de gonflage ne représente gère proportionnellement (1/4) à l’ergonomie (2/4). Il y a une réelle différence de ressenti en fonction :

·       de la forme du chargeur.  

J’ai observé et mesuré :

a)     ci-avant l’effet induit de la surface d’appuis.

b)    également un autre aspect lié à la forme de l’objet, car dans notre cas je sais établir la force musculaire nécessaire et mes capacités à la fournir.

Encore faut-il que je puisse la transmettre.

Lors dans geste réputé efficace, j’utilise pour œuvrer l’ensemble des 4 doigts d’une main. Celle-ci en crochet dont le sommet sont les jointures premières/deuxièmes phalanges voir en fin de mouvement uniquement les premières phalanges (la pince formée avec le pouce sert à verrouiller).

Ce crochet permet donc d’établir la partie de surface (soit ~ deux phalanges par doigts) max possible disponible pour transmettre mon effort.

Aussi, si la forme de mon outil ne permet pas la totale utilisation de cette surface, je vais devoir appliquer une force supplémentaire supérieur et proportionnel à la perte de surface de transmission.

Ainsi pour exemple, une forme de boule représente une surface d’appuis inférieure à ~ deux doigts (jointures). Celle-ci très faible comparativement à une forme rectangulaire qui elle permet la transmission par les quatre doigts (jointures) concernés.

c)     et encore la possibilité d’un autre aspect lié à la forme de l’objet lors qu’il est rallongé (pas notre cas). La mesure de la perte d’efficacité sera attachée au choix de la forme et peut faire pencher très rapidement (si mauvais choix) le TCdc à 0,6 même avec un super geste. Perte par élasticité des liens et de leurs assemblages mais également et surtout écart de parallaxe  

  

·       de la nature, matière du chargeur (solide ou déformable)

Je n’ai pas mesuré, dans notre cas, de perte avec la partie d’appui pleine non déformable.

A contrario, avec notamment les chargeurs rallongés genre échelle de corde, le résultat est déplorable, la portée s’arrondi, les appuis deviennent fuyants et disparaissent en partie.

 

·       de la morphologie de l’utilisateur, approche biomécanique.

Variable figée, est déterminante.

Concrètement notre geste de chargement est délétère d’un point de vue ergonomique. Le point de départ, traction en extension au-dessus de l’épaule peut-être fort pénalisant à l’engagement et ne permet qu’une exploitation limitée du potentiel groupe musculaire. Le couple augmente avec la fermeture de l’angle.

Tous ceux qui ont eu l’occasion de pratiquer des tractions départ bras tendu percevront la difficulté, sachant qu’en plus je dois conserver la rectitude de la flèche. Le choix de l’arme combiné au chargeur doit permettre un départ de mouvement sans extension complète ni du bras, ni de l’épaule.

 

·       de la dimension du fusil

Variable choisie. En rapport à sa morphologie, il est fortement souhaitable de l’intégrer pour le choix du chargeur.

 

3.     la maitrise du cintrage de la flèche participe pour le dernier ¼ car elle transmet toute la force de la main au piston  

La flèche est le point de fragilité de cette partie du système (plus le ø est grand, plus la flèche conserve sa rigidité). Son diamètre et sa longueur nécessitent une bonne pratique pour ne pas fléchir. La forme du chargeur doit permettre d’accompagner la rectitude du geste afin de ne pas dissiper d’énergie supplémentaire par blocage aux points de frictions et de mise en mouvement pour décoller le piston (à suivre) à chaque arrêt.    

= rectitude de la traction

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