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Les techniques de chasse


dom85

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J’ouvre cette rubrique pour toutes les questions que peuvent se poser les débutants pour apprendre à chasser correctement. Si elle devient vivante et plaisante, on demandera à EDK de l’épingler. Ce sont les techniques de chasse que nous allons aborder

Vos interventions et remarques sont les bienvenues, évidemment, car il y a beaucoup d’idées reçues dans ce domaine. Et une expérience ne fait pas une généralité.

 

On commence par supposer que vous êtes équipé de pied en cap en ayant écouté les conseils sur le matériel dans les rubriques idoines

Alors la première technique à apprendre pour bien chasser, c’est savoir regarder, apprendre à regarder votre environnement. C’est réellement le plus important, plus que le fusil qui « tue de la mort » ou les palmes carbones à 500€. Ne jamais partir chasser avec un masque qui fait de la buée, le meilleur moyen de gâcher une sortie, ainsi qu’un masque qui prend l’eau .

Il vous faut donc une bonne vue, et si vous êtes comme moi bigleux, n’hésitez pas à mettre des lentilles de contact, jetables(c’est vraiment pas cher maintenant et en vente sur le net), ou des verres correcteurs , mais c’est assez restreint pour le champ de vision. Et dans la foulée, prenez un masque à grand champ de vision, même si le volume interne est plus volumineux, tant que vous n’agachonnerez pas à 20m et plus, ce n’est pas important. Donc bien voir, mais voir quoi ?

C’est là qu’il faut apprendre à regarder. Premier règle : toujours regarder à la limite du champ de vision, pas ce qui est à portée de tir, c’est trop tard. On suppose qu’il y a 10m de visibilité, vous regardez partout dans cette limite, en tournant doucement la tête et si quelque chose bouge, vous le remarquerez de suite, ça va vous sauter aux yeux. Si vous chassez des poissons plats ou des seiches, là on scrute attentivement plus près, mais toujours à la limite maxi de ce qui est parfaitement visible, pas la limite de votre fusil. S’il y a trente mètre de visibilité, on regarde donc à trente mètres. N’oubliez pas de regarder derrière vous, lorsque vous serez aguerri, vous sentirez la présence d’un poisson dans votre dos.(faudra tout de même pas mal d’années d’entrainement intense)

Ensuite votre environnement, va beaucoup vous apprendre sur la densité halieutique. Il y a plein de mange(petits poissons, sardines, lançons…) c’est propice aux prédateurs. Les roches qui vous entourent sont couvertes de moules, de petits crustacés, puces de mer , algues et oursins ? C’est parfaits pour les sparidés , les bars ou les vieilles. Si au contraire il n’y a rien, pas de vie, roches nues du haut en bas, ou juste couvertes d’algues et rien d’autre, alors changez de secteur, inutile d’insister vous allez perdre votre temps

Certains préconisent d’écouter et de chasser avec ce sens. C’est un plus qui peut vous servir à la condition d’avoir une bonne ouïe , ce que vous perdrez irrémédiablement avec le temps. Je ne connais aucun chasseur âgé qui ne soit pas devenu malentendant, surtout avec la profondeur. C’est hélas une conséquence corrélée à notre activité.

Le poisson n’est pas non plus toujours à la même place, le meilleur des spots peut être vide pour diverses raisons : mauvais courant, turbidité, température, marée etc. Difficile de savoir pourquoi exactement. Il faudra y revenir plus tard. J’avais un superbe spot à pélagiques mais ils n’y étaient présents que 3 ou 4 fois dans l’année, le reste du temps : vide ! Pourquoi ? Mystère.

Maintenant les techniques de pêche ou de chasse , comme vous voudrez.

 

La première c’est la coulée, juste après votre canard qu’il faut particulièrement soigner.

La chasse à la coulée est peu utilisée en France métropolitaine car le poisson ayant bien appris ce qu’était un chasseur, il se laisse fort peu approcher ainsi, sauf la liche toute nouvelle et toute neuve, puis les thons et les espadons, qui ne sont pas l’apanage des français vu les restrictions et le matériel dévolu particulier et onéreux. Les mérous étant aussi, protégés ne sont donc plus concernés par cette technique  sauf chez nos voisins. Par contre c’est très utilisé sous les tropiques aussi bien pour le pélagique que pour le poisson de récif. Cela ne se fait pas n’importe comment. Tout se passe dans la réaction du poisson, son comportement à votre approche. Je pourrais développer plus tard pour ceux qui seraient intéressés.

Le bar dans les laminaires peut se faire à la coulée si vous l’avez repéré depuis la surface. Rien de plus facile, un tir sur cible presque pas mouvante. Quelques rares poissons indolents aussi, comme les rougets ou les raies. J’ai même fait un maigre ainsi vu  de la surface, qui à mon approche s’est posé sur le fond et n’a plus bougé, paralysé.

Toutefois ça reste exceptionnel comme technique en France métropolitaine. On a tendance à l’utiliser à ses tous débuts, ça semble naturel. Titou appelle ça courir derrière le poisson. Donc à éviter. Il vaut mieux faire venir le poisson à soi, le taux de réussite sera meilleur.

 

 

 

Je laisse quelques réactions ou questions avant de poursuivre les autres techniques

 

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Avant même de parler des techniques, le préambule est intéressant.

J'ai jamais pensé à ne regarde QUE en limite de visi, de peur de louper un poisson non vu de prime abord.
Ce dont je me rends compte, c'est qu'effectivement, un poisson qui a eu le temps d'identifier le chasseur n'approchera plus.

Merci Dom d'aborder le sujet et de partager un peu de connaissances.

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joli debut! peut etre faut il insister sur le matos de base et de securité....

les techniques,  c'est un peu tout mixer , agachon, indienne, sa deviens souvent de "l'agachienne", et quand une belle faille se présente devans nous, on y regarde aussi ....

et je pense que la chasse dans ch'nord ou les seuls guns valables sont ceux de 60cm et moins, en bretagne dans le bouillon, en vendée à la derive  ou en mediterranée par 20m de visi.... tout sa sa va etre vite compliqué à expliquer!

 

surtout, savoir observer , et pas besoin de se couler à 20m pour faire du fish!

quand à la coulée, je dirais à l'inverse que sa me semble tres dur, il faut un canard parfait, pas de bruit,  arreter de palmer des le debut de negatif, se guider avec les palmes en mode aviron sans trop les bouger tout en anticipant la nage du poisson,  arriver lentement sur le poisson sans paraitre agressif (angle "mort" de visi du poisson en haut dans le dos).... a part un bar repus dans les laminaires ou autre poisson suicidaire,je n'ai fais que peu de poissons la dessus.

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Il y a 7 heures, dom85 a dit :

toujours regarder à la limite du champ de vision

Dans certaines régions où la visi est rarement au rendez-vous, je vous conseille de regarder au delà du visible , si la limite est de 2m,eh bien regardez à 3m! Vous aurez un peu d'avance quand le poisson sortira du brouillard ( Néo dans Matrix ?) Sur ma planche précédente j'avais peint un "œil d'Horus" comme le faisaient les anciens égyptiens sur leurs navires pour "voir dans le futur" et je vous jure que je voyais beaucoup mieux que maintenant ! (ou alors c'est qu'il serait temps que je change de lunettes ? Non ??

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Il y a 9 heures, pompom a dit :

quand à la coulée, je dirais à l'inverse que sa me semble tres dur, il faut un canard parfait, pas de bruit,  arreter de palmer des le debut de negatif, se guider avec les palmes en mode aviron sans trop les bouger tout en anticipant la nage du poisson,  arriver lentement sur le poisson sans paraitre agressif (angle "mort" de visi du poisson en haut dans le dos).... a part un bar repus dans les laminaires ou autre poisson suicidaire,je n'ai fais que peu de poissons la dessus.

Tout à fait, j'ai oublié de préciser que l'on arrête de palmer dès que possible, sinon ce n'est pas une coulée mais une descente

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Il y a 21 heures, dom85 a dit :

Ensuite votre environnement, va beaucoup vous apprendre sur la densité halieutique. Il y a plein de mange(petits poissons, sardines, lançons…) c’est propice aux prédateurs. Les roches qui vous entourent sont couvertes de moules, de petits crustacés, puces de mer , algues et oursins ? C’est parfaits pour les sparidés , les bars ou les vieilles. Si au contraire il n’y a rien, pas de vie, roches nues du haut en bas, ou juste couvertes d’algues et rien d’autre, alors changez de secteur, inutile d’insister vous allez perdre votre temps

Certains préconisent d’écouter et de chasser avec ce sens. C’est un plus qui peut vous servir à la condition d’avoir une bonne ouïe , ce que vous perdrez irrémédiablement avec le temps. Je ne connais aucun chasseur âgé qui ne soit pas devenu malentendant, surtout avec la profondeur. C’est hélas une conséquence corrélée à notre activité.

Le poisson n’est pas non plus toujours à la même place, le meilleur des spots peut être vide pour diverses raisons : mauvais courant, turbidité, température, marée etc. Difficile de savoir pourquoi exactement. Il faudra y revenir plus tard. J’avais un superbe spot à pélagiques mais ils n’y étaient présents que 3 ou 4 fois dans l’année, le reste du temps : vide ! Pourquoi ? Mystère.

je trouve, Dom, que c'est surtout cette partie de ton post qui est intéressante. Pour les techniques, je me garderais bien d'intervenir, me considérant encore comme débutant. il est clair qu'identifier des secteurs propices à tel ou tel poisson est important, du moins sur les zones que je fréquente. Je m'explique. On a cherché longtemps des zones à royales (3 ans) avec Eric du forum sans arriver à en voir ou très peu. Puis Eric m'a fait part d'une zone, en Rance, improbable à la pêche pour moi, qui en fait était un spot gavé de belles aux sourcils jaunes. Un plateau vaseux avec très peu de fond; des grandes algues (type goemon) et beaucoup de crabes verts et autres petits crustacés. Il y a 2 ans j'y suis allé quelques fois et à chaque fois j'ai vu une multitude de royales, bars et mulets en maraude. L'année dernière il n'y avait plus rien et sur ce coup ci je sais pourquoi : c'était blindé d'algues filamenteuses très collantes. On s’emmêlait dedans, du coup plus de bars, plus de royales, même plus de crabes ou alors le si peu qu'il y avait était empêtré dans ces saloperies... 

J'ai donc cherché une zone similaire (même biotope si on peut appeler ça comme ça). Peu de fond, des algues et des crabes. Première sortie sur cette zone, où encore une fois je pense que très peu de gens aurait misé, et c'était bingo. Des gros bars présents mais pas de royales par contre.

Alors du coup je soulève cette interrogation : et si "LA" technique n'était pas, au premier abord, la connaissance du milieu, des zones et du mode de fonctionnement des poissons avant toutes les autres postures de pêche (agachon, indienne, coulée...) ? CQFD

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Bien sur, c'est tout a fait exact, l'expérience est le principal en CSM. Mais pour l’acquérir, il faut deux choses: y consacrer beaucoup de temps et aussi connaitre quelques bases, quelques techniques pour éviter de perdre beaucoup de temps. Ou encore mieux , avoir un maitre pas avare de ses conseils

Je vais essayer de donner les types de biotope pour chaque technique

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La boulège

Je peux en parler succinctement car cette technique de recherche du poisson a quasi disparu avec l'apparition des sondeurs modernes qui vous montrent les poissons, les pierres creuses, les poissons devant et dans les pierres creuses, bref la boulège relève de nos débuts de chasse en bateau.

Pour la pratiquer il faut de l'eau bien claire, voir le fond depuis la surface, donc souvent réservé à la méditerranée et aussi un zodiac.

Donc depuis le zodiac, plus difficile à réaliser depuis un SR trop haut sur l'eau, on se penche sur le boudin, la tête dans l'eau et le bateau avance au ralenti. On pilote avec le pied sur la barre franche pour virer à droite ou à gauche, sinon on indique avec la main au pilote où il faut tourner. Bien positionner son tuba pour ne pas avaler de l'eau

Il faut avancer très doucement, on cherche le plus souvent les bancs de sars et les pierres isolées sur le sable ou dans les posidonies. On se jetait à l'eau une fois un secteur trouvé pour ne pas le perdre de vue et le pilote venait mouiller pas loin. Y avait pluka!

On cherchait aussi les compagnes de loups dans le bleu, donc uniquement en hiver mais c'est très long et pour ne faire qu'un seul poisson à la coulée , deux pour les surdoués

La technique proche qui consiste à se faire tracter avec une corde derrière le bateau a le gros désavantage de faire peur aux poissons

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Dans le même style on avait fabriqué une planche en contre plaqué avec des trous pour les mains. La planche était directement reliée au bateau avec une corde assez longue. Il suffisait d'incliner la planche pour s'immerger sans efforts. On s'était bien amusé et on a réussi à trouver des coins sympa... En tout cas des belles sorties fait de partage et de découvertes.... 

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Il y a 23 heures, rouget a dit :

Boulege, une technique interdite si on respecte la réglementation...

Pas si il y a un pilote à la console et aussi on peut mettre le coupe circuit à son pied si on est féru de réglementation. A l'époque où l'on pratiquait ça, ce n'était pas obligatoire le coupe circuit, je le fais encore quelques rares fois juste pour voir la visibilté

 

Une chose que j'ai oublié de préciser , que ce soit pour la boulège ou autre technique, on ne mouille jamais au grand jamais sur la pierre ou rague, c'est le meilleur moyen de tout faire fuir. Titou me prenait l'exemple de votre maison et vous entendait un énorme vacarme sur le toit. Quelle est votre réaction? Vous sortez de suite, bien sur.

Et quand je dis il n'y a plus qu'à(yapluka) il y a une technique pour aborder les pierres, que je vous décrirais avec la technique de la pêche à trou. C'est facile, la meilleure technique pour aborder un trou, c'est l'agachon! 282520140_1(39).gif.699dd452f908e01c8c214963c0de53dd.gif

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La technique suivante, c’est l’indienne

Je l’ai peu pratiquée en fin de compte, sauf dans quelques endroits précis comme l’ile de Ré, à cause du profil du fond. Donc explication de la technique.

Vous avez fait un superbe canard (on n’insistera jamais assez sur le fait de bien réussir son canard), donc vous avez palmé doucement pour descendre jusqu’au fond et même arrêté de palmer quelques mètres avant le fond pour arriver dans une grande douceur. Là il est impératif d’être négatif, vous ne devez pas flotter ni l’inverse vous écraser au fond. Si vous flottez, vous ne tiendrez pas, et si vous êtes trop lourd, vous allez frotter la ceinture au fond ce qui va faire du bruit et tout effrayer. Donc à ce moment vous palmez doucement pour avancer, très doucement, suivre les contours de la roche et progresser afin de surprendre un poisson pour le tirer.Il est impératif d'être le plus silencieux possible. Vous devez vous couler comme un indien dans les Westerns pour approcher son ennemi. D’où le nom de la technique : l’indienne.

Les poissons vous ayant détecté depuis la surface, je ne suis partisan de cette méthode que dans de rares conditions. D’un je  la pratique seulement sur quelques mètres pour me trouver un post d’agachon. Si au bout de 30 à 40 secondes rien n’est venu à mon agachon, là je la pratique afin de découvrir une pierre ou un bar endormi qui n’aurait pas été intrigué  par mon agachon(s’il me reste de l’air). Les poissons connaissant maintenant les chasseurs, l’indienne  est de moins en moins efficace. Perso je ne palme pas et j’avance en me hissant par la main gauche en m’accrochant sur la roche, ainsi les palmes sont déjà allongées derrière vous et ne risques pas d’effrayer le poisson et faites le moins de mouvements possibles, toujours pour ne pas faire peur aux poissons de toutes sortes. le fusil doit être prêt à tirer .

Quel fusil pour cette pratique ? Les avis vont diverger, mais il est impératif de pouvoir être réactif, donc un fusil le plus maniable possible et plus un fusil est court plus il est maniable. A l’indienne vous allez être plus proche du poisson puisque vous allez le surprendre, c’est le but,  donc pas besoin d’un fusil qui tire à 4m(de la pointe). Il faut pouvoir mettre de suite sur le poisson et appuyer sur la détente en moins de 2 secondes car le poisson risque de gicler puisque surpris. On parle de poissons « nobles », pas de vieilles ou de congres ou même mulets. Certains poissons ne se feront pas à l’indienne, tous les pélagiques. Les maigres ont horreur d’être surpris par exemple, pourtant c’est un poisson assez couillon qui vient très bien à 1m, même dans de l’eau très claire, j’ai tout de même réussi à en faire un à l’indienne sous un surplomb, on s’est croisé lui le long de la paroi et moi en sens inverse, je l’ai tiré une fois dépassé par derrière le temps de retourner mon fusil à deux mains... Les dentis pour les méditerranéens aussi ne se feront pas avec cette technique. Inutile de me dire que vous avez réussi à en faire un, un jour ainsi, je suis dans la généralité, 95% des cas. En fin de compte , c’est pour le bar et le sar que ça fonctionne le mieux . Mais ça n’est pas la panacée des méthodes de chasse

La chasse dans la mousse, en falaise, s’apparente à l’indienne mais en surface ou presque. Il faut être assez plombé, avancer doucement le long de la falaise dans le champagne afin de ne pas être vu et surprendre les sars et même les bars à marée haute. Dès que vous en avez tiré un, il faut faire un demi tour et reculer de quelques mètres toujours sous l’eau

Pour moi l’indienne c’est le préliminaire à l’agachon lorsqu’on ne voit pas le fond depuis la surface car si vous voyez le fond depuis la surface, votre post doit déjà avoir été instinctivement choisi.

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un des experts en la matière. Je vous rassure à Marseille vous pouvez toujours essayer il ne se passera pas grand chose ?

Je fais aussi des indiennes pour rejoindre mes postes d’agachons, ou dans moins d’eau pour surprendre un poisson. Je suis pas tout à fait d’accord sur le fait qu’on ne peux pas chasser le Denti à l’indienne. Sur des zones connues, les tombants ou pointes Sans trop de relief c’est même la seule manière de les surprendre, immobiles dans le courant. Évidemment chasser les boniteS à l’indienne ça relève de la science fiction. 
 

A mon goût c’est la technique la plus difficile à maîtriser. Mais elle procure des drôles de sensations quand on arrive à « endormir » un poisson qui fait sa vie sans nous calculer. j’ai fait ma plus belle Mostelle à l’indienne. J’aurais eu du mal à la trouver autrement, j’ai horreur de chasser à trou. 
 

le fusil doit évidement être court. a chacun de trouver. Moi avec mon 100 pneumatique (taille d’un 75 sdw) je suis nickel. comme dit le but et d’approcher le poisson pas le tirer à 4m (meme si mon 100 le permet ? )

les palmes aussi ont une importance. Si j’arrive à le faire avec mes Mantra Longues et souples, c’est beaucoup plus faciles discret et prévisible avec une palme plus courte et un peu rigide. Surtout lorsque la mer est formée. 

 

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Ce type est d'un très haut niveau!

Il associe indienne et agachon. Ses indiennes sont parfaites, on peut voir la lenteur avec laquelle il se déplace. Il met deux ceintures de plomb pour etre juste un poil lourd dans 1 à 2 mètre d'eau. Avez vous remarqué la confiance des poissons? Un seul aura peur et giclera. Je ne comprends pas un seul mot de ce qui est écrit, mais je suppose que c'est un assemblage de ses meilleures prises  faites peut être sur un grand nombre de sorties, que l'on peut remarquer au changement de fusil ou de sandows.

Le parfait exemple pour me contre dire sur le denti et aussi bien d'autres qui ne jurent que par la profondeur pour en faire1589411539_1(1).gif.054ad942806588663c7a0edb09c70544.gif

Merci Tonido pour cette vidéo bien instructive autant pour la chasse du denti que pour  décrire la technique de l'indienne

 

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En cliquant sur son nom Dans YouTube il fait la même chose sur les sar loup et daurade. 
Il ajuste son poids régulièrement, avec parfois même une pierre coincé dans la ceinture. Le terrain s’y prête vraiment, les gros blocs régulier le dissimule bien. Il semble aussi qu’il ai un physique approprié style 1m60 50kg ça se faufile partout 

la Sardaigne aide un peu 

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il y a une heure, dom85 a dit :

Le parfait exemple pour me contre dire sur le denti et aussi bien d'autres qui ne jurent que par la profondeur pour en faire1589411539_1(1).gif.054ad942806588663c7a0edb09c70544.gif

 

c'est surtout un exemple de ce qu'on peut faire quand la zone est bonne et que le dentis y est encore bien présent

chez moi, une vidéo comme ça était possible il y a 15/20 ans

maintenant c'est terminé

et hélas, il n'y a que la profondeur pour permettre d'en croiser encore

c'est aussi ça la réalité du terrain ...

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Il y a 1 heure, dom85 a dit :

Avez vous remarqué la confiance des poissons?

Première scène, un truc m'a interpellé : à 1mn,cloonng! un coup du fusil sur le rocher, et à 1'10" le premier denti se pointe peinard et se prend une flèche... Je croyais qu'il fallait être silencieux moi ! ... (?)  À 14mn aussi, scène digne d'un polar: le poisson qui vient discrètement regarder par le fond de la faille et qui s'en prend une de face.... 

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Il y a 16 heures, dom85 a dit :

technique suivante, c’est l’indienne

Je l’ai peu pratiquée en fin de compte, sauf dans quelques endroits précis comme l’ile de Ré, à cause du profil du fond.

J'ai fait 1/2 saison l'année dernière sur rė (départ à la palme), peux tu préciser ta réflexion sur le profil du fond de ré  et la chasse a l indienne stp, ca m intéresse.

Merci pour ce sujet

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Devant les baleineaux, les fonds vont de 8 à 15m en moyenne, avec plein de massifs de roche couverts de laminaire et du sable au fond entre les massifs. Fort peu de pierres creuses, Eric en a quelques unes dans son GPS . L'agachon est peu propice dans ces fonds, on le pratique 15 secondes puis l'indienne pour glisser entre les blocs. Des agachons sur le sommet dans les laminaires sont valables à un certain moment de la marée avec le courant fort de la montante. Il y a aussi le plateau de laminaires entre les baleines et le phare des baleineaux. l'indienne fonctionne mieux que l'agachon dans cet immense plateaux de laminaires. L'indienne aussi dans les parcs d’ostréiculture.

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Oui je pense comme Dom85, le gars super niveau de maîtrise de l'indienne j'avoue !  Fluide, lent, discret...un vrai sioux en mode commando ?  C'est une technique que j'utilise peu si ce n'est que pour me caler sur un poste d'agachon ou avancer sur un autre agachon un peu plus avant  !

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Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit :

Première scène, un truc m'a interpellé : à 1mn,cloonng! un coup du fusil sur le rocher, et à 1'10" le premier denti se pointe peinard et se prend une flèche... Je croyais qu'il fallait être silencieux moi ! ... (?)  À 14mn aussi, scène digne d'un polar: le poisson qui vient discrètement regarder par le fond de la faille et qui s'en prend une de face.... 

J'ai aussi entendu le clong, malgré ma surdité. Cette scène de la faille m'a aussi interpelé, je n'ai jamais vu un poisson ainsi. On a l'impression qu'il n'est pas visible pour les poissons.

Rouget, ce qui n'est pas dit c'est que cette vidéo c'est peut être plusieurs années de prises, dans un beau jardin, ces éboulis de falaise un peu partout

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Il y a 3 heures, dom85 a dit :

e type est d'un très haut niveau!

oui ,il est bon et assez populaire en Italie.

Il y a 2 heures, rouget a dit :

c'est surtout un exemple de ce qu'on peut faire quand la zone est bonne et que le dentis y est encore bien présent

chez moi, une vidéo comme ça était possible il y a 15/20 ans

regardes bien , sur certaines images les fonds semblent déserts, c'est vraiment une question de technique.

dernièrement je suis retourné en cote d'azur ,on m'avait dit ( lu ici) qu'il n'y avait plus rien, ben moi je sais ce que j'ai vu , c'est pas vrais il y a encore de quoi faire de belle ceintures mais c'est sur qu'avec les palanqués de chassouilleurs qui ne savent pas se mouvoir dans l'eau ,ils ne risquent pas de voir grand chose....

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il y a 4 minutes, dom85 a dit :

On a l'impression qu'il n'est pas visible pour les poissons

aucun mouvement brusque,y compris après le tir.

moi je reste des fois 3heures sur un secteur de 200m2 et je pêche pendant ces trois heures, nombreux sont ceux qui passent restent 10 mn et disent :"il n'y a rien ,on se casse...."

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il y a une heure, sub sniper a dit :

oui ,il est bon et assez populaire en Italie.

regardes bien , sur certaines images les fonds semblent déserts, c'est vraiment une question de technique.

 

Exact, en voyant cette vidéo j'ai pensé aux championnats du monde en Grèce où tous se ruaient dans les 50 à 60m de fond pour tirer 3 misérables poissons. Et lorsque j'ai osé dire que c'est parce qu'ils ne savaient pas exploiter les autres zones, je me suis fait incendié

Par contre certaines scènes m'ont interpelé, comme Chtimax, on voit des sars absolument indolents post-13921-0-62536500-1485237380.gif.c3777129ba50fe173bfd21e575e280e2.gif

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il y a 7 minutes, dom85 a dit :

Par contre certaines scènes m'ont interpelé, comme Chtimax, on voit des sars absolument indolents

pareil ,c'est vraiment une question d'attitude,

moi je ne chasse quasiment qu'a l'indienne depuis une bonne quinzaine d'année, une indienne très lente ,progression à la main, avec des arrêts ,comme des micros agachons....

 

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il y a 23 minutes, sub sniper a dit :

dernièrement je suis retourné en cote d'azur ,on m'avait dit ( lu ici) qu'il n'y avait plus rien, ben moi je sais ce que j'ai vu , c'est pas vrais il y a encore de quoi faire de belle ceintures mais c'est sur qu'avec les palanqués de chassouilleurs qui ne savent pas se mouvoir dans l'eau ,ils ne risquent pas de voir grand chose....

on parle de dentis, le jour où tu viens chez moi et que tu fais une belle ceinture de dentis n'oubli pas de me prévenir hein ... ?

Oui cette vidéo est une compil,  superbe au passage (et il en a d'autres)

mais elle demande que le poisson soit présent et que le relief s'y prette

les dentis il n'y a pas besoin d'en croiser 50 pour en faire, un seul beau c'est suffisant même s'il y a rien d'autre

 

ce genre d'action en mix indienne/agachon sur le den't, comme dit plus haut je le faisais il y a 15 ans

mais à une époque ou j'en croisais plusieurs dizaines par an entre 5 et 10kg et dans peu de fond ..

sur ces mêmes zones en apercevoir un de 3kg c'est maintenant un miracle

 

et ça devient partout pareil. le Var "est" où je chasse beaucoup aussi a longtemps été épargné et j'en faisais encore des gros

mais même là ça devient pareil sur ce poisson,

 

le peu qu'il y a se tiens désormais profond, et c'est pas pour rien que ceux qui en prennent régulièrement maintenant sont ceux qui descendent ..

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il y a 2 minutes, rouget a dit :

le Var "est" où je chasse beaucoup aussi a longtemps été épargné et j'en faisais encore des gros

mais même là ça devient pareil sur ce poisson,

c'est dans le var ou je suis retourné ( le Pradet et St Tropez),effectivement je n'ai pas vu de denti tirable, mais pas mal de sar et daurades. ( j'étais en balade pmt )

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Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Ses indiennes sont parfaites, on peut voir la lenteur avec laquelle il se déplace.

C'est ma technique préférée, surtout pour le bar en Bzh. Au début on essaye de couvrir le plus de terrain possible en une apnée en se disant qu'on aura ainsi plus de chances de voir du poisson, et puis... À un moment, on comprend qu'en arrivant trop vite sur le poisson il prend peur et à quelques exceptions près il dégage plus vite que n'importe quel mouvement de fusil (sauf si par miracle il est super bien alligné). Autre frustration en agissant ainsi : de nombreuses fois je suis arrivé trop près, surtout dans les laminaires, la cible impossible à mettre en joue, surtout quand le fusil est "grand" (j'ai rien au dessus de 90?). À la fin on comprend qu'il vaut mieux progresser tout doucement, presque sans palmer, avec un lest très bien équilibré pour éviter les efforts pour ne pas s'enfoncer ou au contraire pour ne pas remonter,un peu comme un planeur aquatique. Dans certaines situations la main qui ne tient pas le fusil suffit à assurer la progression par traction grâce aux turions des algues ou aux rochers. En approche lente souvent le bar "qui dort au fond*" met quelques (dixièmes de) secondes avant de réagir et c'est ce laps de temps qui permet de bouger le fusil (lentement c'est mieux ?) La connaissance des habitudes du poisson et du terrain ça aide aussi, mais ça n'assure pas contre les broucouilles non plus.... 

 

 

 

Pour les poissons plats l'indienne marche bien aussi, mais là on peut être un peu moins discret. ?

 

*jamais vu un bar les yeux fermés... ?

J'ajoute une remarque : la corde pour tracter la bouée, voilà la chose la plus emmerdante pour cette technique de chasse... ☹️

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Il y a 3 heures, sub sniper a dit :

c'est dans le var ou je suis retourné

Ça pourrait faire rire pas mal de monde  ?

tu ne le sais probablement pas, mais le Var alimente bcp de fantasme de pécheur, à l’Est comme à l’Ouest de celui ci. Il est d’ailleurs la cible de nombreux pèlerins des départements voisin parfois contraint de s’y rendre pour retrouver le goût du poison frais. Mais bon on dévie du sujet encore 

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Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Devant les baleineaux, les fonds vont de 8 à 15m en moyenne, avec plein de massifs de roche couverts de laminaire et du sable au fond entre les massifs. Fort peu de pierres creuses, Eric en a quelques unes dans son GPS . L'agachon est peu propice dans ces fonds, on le pratique 15 secondes puis l'indienne pour glisser entre les blocs. Des agachons sur le sommet dans les laminaires sont valables à un certain moment de la marée avec le courant fort de la montante. Il y a aussi le plateau de laminaires entre les baleines et le phare des baleineaux. l'indienne fonctionne mieux que l'agachon dans cet immense plateaux de laminaires. L'indienne aussi dans les parcs d’ostréiculture.

Merci je comprends mieux.

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Le 22/02/2021 à 11:21, dom85 a dit :

 

 

La première c’est la coulée, juste après votre canard qu’il faut particulièrement soigner.

La chasse à la coulée est peu utilisée en France métropolitaine car le poisson ayant bien appris ce qu’était un chasseur, il se laisse fort peu approcher ainsi, sauf la liche toute nouvelle et toute neuve, puis les thons et les espadons, qui ne sont pas l’apanage des français vu les restrictions et le matériel dévolu particulier et onéreux. Les mérous étant aussi, protégés ne sont donc plus concernés par cette technique  sauf chez nos voisins. Par contre c’est très utilisé sous les tropiques aussi bien pour le pélagique que pour le poisson de récif. Cela ne se fait pas n’importe comment. Tout se passe dans la réaction du poisson, son comportement à votre approche. Je pourrais développer plus tard pour ceux qui seraient intéressés.

Le bar dans les laminaires peut se faire à la coulée si vous l’avez repéré depuis la surface. Rien de plus facile, un tir sur cible presque pas mouvante. Quelques rares poissons indolents aussi, comme les rougets ou les raies. J’ai même fait un maigre ainsi vu  de la surface, qui à mon approche s’est posé sur le fond et n’a plus bougé, paralysé.

Toutefois ça reste exceptionnel comme technique en France métro. On a tendance à l’utiliser à ses tous débuts, ça semble naturel. Titou appelle ça courir derrière le poisson. Donc à éviter. Il vaut mieux faire venir le poisson à soi, le taux de réussite sera meilleur.

 

 

 

Je laisse quelques réactions ou questions avant de poursuivre les autres techniques

 

 

La coulée sur du poisson masqué dans les laminaires, sur le sable, ou le long d'une faille que l'on repère durant la descente et souvent lorsque l'on passe en flottaison négative, moi j'adore ça ! c'est au top sur le bar, la dorade grise et le sar.
Quand le courant est plus fort que prévu où que le poisson m'a repéré, je préfère me décaler et me poser à l'agachon ou bien faire un agachon en pleine eau.
Du coup il m'arrive très souvent en façade atlantique dès que la visie le permet de mixer coulée et agachon ou même indienne. 
Forcément comme souvent cela démarre dès le canard mon hydrodynamisme en prend un sacré coup.

Pour le rouget, les seiches et les poissons plat je préfère me décaler et m'en éloigner pour revenir dessus et faire un tir le plus horizontal possible pour préserver au maximum la flèche si je ne suis pas sûre du substrat.
 

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Le 24/02/2021 à 14:43, dom85 a dit :

....

Pour moi l’indienne c’est le préliminaire à l’agachon lorsqu’on ne voit pas le fond depuis la surface car si vous voyez le fond depuis la surface, votre post doit déjà avoir été instinctivement choisi.

Oui tout à fait.
MAIS l'indienne c'est aussi super pratique pour prospecter et repérer rapidement une zone avec de la vie. Par exemple et peut-être paradoxalement, je pratique énormément l'indienne sur des petits fonds comme jusqu'à 4-5m avec la meilleures visie. Surtout si je ne connais pas la zone.
Cela fonctionne ainsi aussi bien sur le bar, sar, dorade grise, rougets mais aussi royales, seiches, poissons plats et crustacés. Et très bien aussi en tropical pour la carpe rouge par exemple. 

Mais cela va vraiment dépendre des zones/régions car en effet, l'eau étant souvent très sale dans le sud Vendée, forcément, à 90% de l'année on ne peut pratiquer que agachons et trous. MAIS par exemple en Finistère, on peut la pratiquer malgré tout très régulièrement.

Quand j'ai un peu d'eau claire (3-4m vertical par exemple) par chez nous comme entre nos 2 villages respectifs, j'aime beaucoup finir mes agachons par une indienne dans le cas où je repèrerais des indices. Parfois c'est aussi l'inverse mais dans ces cas là, plus souvent pour me rapprocher d'un poste qui me semble plus adapté.

Une session de chasse devient très intéressante quand on peut durant cette session faire de tout. 

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Le 24/02/2021 à 18:34, TONIDO a dit :

....

Évidemment chasser les bonites à l’indienne ça relève de la science fiction. 
...

 

Justement c'est une fausse idée. Quand on n'a pas l'envie et pas entrainé pour aller à des profondeurs trop importantes pendant que les petits copains le font..... mais que dans la zone où l'on chasse il est possible de croiser de la bonite comme la pélamide, et bien pour passer le temps de la journée car on y est dans ces cas là pour 6 à 8h dans l'eau à regarder les autres remonter du bar et du sar... 
Je pratique alors:
- la chasse de surface où l'on attend que les bonites passent pour fondre sur elles à la coulée;
- je pratique l'agachon de plein eau car on ne sait jamais, du gros chinchard, de la sériole, du bar où même de la dorade grise et du lieu si une tête de roche est non loin peuvent venir me voire, et cela permet en plus d'augmenter les chances de croiser de la bonite lors de la remonté;
- mais aussi comme souvent, sur certaines zones, elles peuvent ne faire que remonter ou parfois que descendre le courant et bien on peut se faire des indiennes sur 5-7m de profondeur afin d'augmenter les chances de les croiser et ou de les faire venir à toi car dans ces cas là en arrivant, il y aura des chance que le groupe ou quelques unes ralentissent leur trajectoire et décident de tourner autours de toi le temps ''pour toi de tirer''. 
Avec un 105 simple sandow bien précis, un flèche avec un ardillon parfaitement adapté, une double longueur et de la douceur pour la remonter c'est très sympa.

Je fais souvent cela même sur le wahoo rien que pour les repérer et m'en approcher par exemple le temps de remonter prendre une goulée en surface et replonger pour tirer. C'est une chasse parfois assez physique quand il faut sans cesse pédaler car le poisson ce jour là peut être mobile ou bien à cause du courant. Mais c'est sympa et c'est pour ça qu'il faut toujours varier les techniques.

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Le 25/02/2021 à 09:13, sub sniper a dit :

c'est dans le var ou je suis retourné ( le Pradet et St Tropez),effectivement je n'ai pas vu de denti tirable, mais pas mal de sar et daurades. ( j'étais en balade pmt )

c'est toujours dans ces configs que l'on voit du poisson à chier ?

 

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Le 25/02/2021 à 09:22, Ch'ti max a dit :

....

J'ajoute une remarque : la corde pour tracter la bouée, voilà la chose la plus emmerdante pour cette technique de chasse... ☹️

Oui bien vrai surtout dans les zones de laminaire avec du relief. C'est em**rdant et saoulant à souhait parfois !!!!!

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La technique qui suit l’indienne, c’est l’agachon

 

Technique restée secrète à ses débuts (50/60 ans), utilisée par les champions de l’époque. Cette technique est valable dans le monde entier. On peut l’appliquer de différentes façons, son but c’est d’attirer les poissons curieux et de paraitre inoffensif.  Ça n’est pas toujours évident, votre regard concupiscent (non ce n’est pas une triple  grossièreté) peut suffire à faire prendre conscience du danger au poisson.

On peut l’appliquer dans l’eau sale comme dans 30m de visibilité.

Allez on y va. On commence par un canard impeccable(en général les poissons savent déjà que vous descendez et s’écartent, entrent à trou). La descente doit se faire en douceur, pas de forts coups de palmes, évitez aussi le coup de bras pour vous aider à descendre, ça envoi une onde forte. Comme pour l’indienne  on arrête de palmer quelques mètres avant le fond, puis il faut trouver le bon post souvent en pratiquant une petite indienne. Ce n’est pas si évident que çà de trouver le bon post. Il ne faut surtout pas être en avant sur un tombant, mais au contraire en retrait, ne pas voir ce qui se passe en bas est frustrant mais crucial pour que le poisson méfiant approche, et il l'est de plus en plus de nos jours. Idem dans les roches, ne pas se mettre sur le haut d’une roche pour tout dominer, sauf si vous visez les pélagiques. On peut le pratiquer de bien des manières mais le principe de base , c’est de s’aplatir le plus possible , épouser la forme du rocher/fond , le fusil pointé vers là où vous supposez qu’un poisson va arriver. Les palmes doivent impérativement être à plat sur le sol, votre main libre doit s’accrocher à une aspérité ou un laminaire pour vous stabiliser car il ne faut plus bouger, ce n'est pas toujours aisé avec une bonne houle.

Face au courant ou dos au courant, les deux méthodes se discutent

Si rien n’est venu au bout de trente secondes, il y peu de chance pour que ça vienne ensuite, dans 95% des cas, le poisson viendra dans les 15 secondes. Si c’est un bon post , il faut parfois 3 agachons pour faire venir les poissons. Si donc on veut insister, il faut faire demi tour au fond, quelques mètres avant de remonter à la surface. Il m’est arrivé de faire 5 agachons avant de parvenir à faire venir des carpes rouges hyper méfiantes que je voyais 20m devant. Les bars,mulets, daurades, sars, dentis, maigres viennent  bien à l’agachon.

Vous trouvez une pierre pleine de poissons, pas de précipitation. Un agachon devant les entrées à 2/3mètres selon la turbidité et vous ne tirez que les poissons dehors ou ensuite qui viennent musarder à l’entrée. Vous continuez tant que vous les voyez ou que votre quota, de nos jours le permet. Pour la suite j’en parlerai dans la pêche à trou. Avec des poissons méfiants qui hésitent à venir mais que vous voyez, il est possible aussi de faire celui qui a peur, vous reculez doucement, l’air apeuré, vous aplatir encore plus.

Vous pouvez pratiquer aussi l’agachon sur le sable bien en évidence à quelques mètres des roches, ça fonctionne  pour les daurades et les maigres.

Une autre technique de l’agachon , consiste à se mettre sur le sable à genoux, vous posez votre fusil à coté(s’il ne flotte pas) puis vous soulevez du sable par brassées et lorsqu’il y a un joli nuage, on se met en position d’agachon  dedans, bien à plat. Marche très bien sur certains poissons méfiants, ombrines, vivaneaux.

Le choix du post d’agachon est très important à déceler. Une anecdote pour illustrer mes propos : nous chassons à trois, deux champions de Bretagne et moi sur une ile de Vendée. Pas grand-chose à la cote depuis plusieurs heures, et je me rappelle que je connais un sec à quelques centaines de mètres du bord, on y va, on ancre le bateau derrière le sec. Le haut est bien visible à une dizaine de mètres de la surface. Un immense banc de bars tournent autour et descend dans les profondeurs dès le canard amorcé. 3 mètres environ plus bas sous le sommet, une marche permet un superbe post d’agachon, elle est longue de 5 mètres environ sur 2 de large, le reste de la roche est lisse. On descend agachonner chacun notre tour . Je sortirais 9 bars , mes deux collègues, 3 pour l’un et 4 pour l’autre. Pourquoi ? Ils étaient d’excellents chasseurs mais ils n’ont pas compris la subtilité du bon post et se posaient juste à un mètre à coté, pourtant ils me voyaient faire depuis la surface. Nous avions le même fusil un 90, vu la visibilité excellente. On n’est jamais descendu plus bas, pourtant il y avait les gros en bas, pour préserver ce magnifique sec. Tous les bars tirés faisaient de 1 à 2 kg, formatés.

Ensuite, je ne suis pas partisan des bruits divers et variés, je n'y crois pas plus qu'à la poudre de perlinpinpin. Je laisse chacun à ses croyances et certitudes

Alors, le fusil d’agachon, vaste débat. Déjà il est bien évident que dans 2m de visi, un 90 sera un handicap, vous verrez à peine la pointe. Plus la visibilité est basse et plus le fusil doit être maniable, donc court. Il faut tirer rapidement et si possible dans la tête. Comme pour l’indienne je recommande de choisir le fusil le plus maniable possible car le poisson qui vient vous voir, une fois qu’il aura jaugé le danger, il va démarrer tel un boulet de canon. Idem avec de la houle réduisez la longueur du fusil, comme pour la chasse : un 76 de canon pour la hutte, un 71 pour la plaine et un 68 pour le sous bois. Sur les iles de Marseille en hiver, je n'utilisais que le 90 la plupart du temps, on chasse les loups dans très peu d'eau, et même parfois le 75 par fort mistral, clapots et donc eau un peu troublée.

L’idéal c’est vrai, un pneumatique, faut seulement être capable de faire mouche avec, surtout rapidement. La rapidité est primordiale à mon avis, mais pas la précipitation. Vous pouvez tirer un poisson qui a fait demi tour, il m’est arrivé de lacher la flèche alors que je ne voyais plus le poisson, et faire mouche(pas à tous les coups) mais il vous faudra quelques années d’expérience et surtout être en parfaite harmonie avec votre fusil, au vues de ce que je lis, ce n’est pas évident.

L’agachon de pleine eau, je le réserve avec la technique du baron(flasher)

Si l'agachon est l'une des méthodes de chasse les plus efficaces, ce n'est pas non plus à utiliser à toutes les sauces. Lorsque je me suis installé à Madagascar il y maintenant dix ans, je ne pratiquais que l'agachon et un peu la chasse au baron. Puis il y cinq ans, j'ai changé de place et suis arrivé à Tamatave et j'ai commencé à chasser avec un local, Nono(un super bon, il est pro) que je connaissais mais peu sorti avec lui auparavant. Dans les eaux claires de l'océan indien je l'ai bien observé car il sortait régulièrement plus de mérous que moi qui ne pratiquais que l'agachon. sa technique donc consiste à survoler la zone à 10/15m au dessus du fond pour repérer les mérous qui ne bougent guère, surtout les cabots à oeil d'or. Une fois repéré soit on coule sur lui, soit on trouve alors un post d'agachon au fond. Tout simplement par ce que les merous bougent peu de leur repère et ne viennent à l'agachon que si vous êtes à moins de 10m. Depuis grace à Nono, j'ai sérieusement augmenter mes prises sur cette espèce. Sur les coins connus, ragues et pierres, on attaque directement l'agachon.

Il fait savoir s'adapter, Titou me disait qu'il lui fallait quinze jours pour comprendre le comportement des poissons dans un nouveau coin du monde. Il m'aura fallu 5 ans et encore je ne compte pas les dix années précédentes où je ne venais  qu'en vacances, pour m'adapter

 

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il y a 7 minutes, pompom a dit :

les mulets sont souvent les premiers arrivés, viennent aprs les bars..

et on peut rajouter que les plus gros ,arrivent après les petits, ce qui rejoint le fait de regarder au loin ,en limite de visie.

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Exact, éviter d'avoir la lumière dans les yeux, et laisser passer les mulets dans l'espoir de faire un bar derrière, ou laisser les bars et les daurades pour tirer un maigre.

On agachonne bien sur là où l'environnement semble propice: de la faune, de la vie bien abondante, ne pas perdre son temps dans un désert

Dans ce que j'appelle les croyances , il y a aussi le camouflage qui n'a jamais été démontré, sauf à ressembler à une touffe de laminaires, dans le style habits de sniper. L'agachon sur le sable ou en pleine eau le démontre, on cherche à attirer le poisson par sa curiosité.

Evitez de pointer directement votre arbalète lorsque vous voyez le poisson a bonne distance, attendre qu'il soit presque à portée. Nono par exemple garde son fusil le long du corps presque jusqu'au dernier  moment

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