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  Le 28/10/2021 à 17:46, intelMarine a dit :

Salut , je m'intéresse tout particulièrement à la chasse aux trou.

Auriez vous des conseille et orientation à me donner ?

 

je prend tout 😀

Développer  

tu trouveras ton bonheur en p2 😉

  • 1 mois après...
  • 2 mois après...
Posté(e)
  Le 21/05/2021 à 10:08, dom85 a dit :

Surtout s'il n'a pas un bon professeur, ou alors trop obtus pour écouter les conseils

Ici sur le forum, il y a de bons chasseurs de med et d'atlantique qui donnent des conseils. Après à chacun de les suivre ou de rester camper sur ses certitudes.

 Oui Baloo, on apprend toute sa vie, du moins ceux qui progressent. Je croyais tout savoir lorsque j'ai débarqué à Mada, un jeunot de 25 ans m'en a mis plein la vue alors que ça faisait déjà 15 ans que je venais en vacances me faire des gros poissons. Je lui ai appris quelques trucs techniques sur le matériel et lui m'a appris sur la technique des poissons tropicaux, des choses qui ne me seraient pas venues à l'esprit, comme courser des poissons, meilleur moyen de tout faire fuir en France métro

Développer  

j'avais pas vu ce sujet, je te félicite DOM, c'est une vraie mine d'informations et de partage .  si on avait eu ça quand on a débuté ..il y a longtemps""  les progrès auraient été plus rapides ( a l'époque on ne partageait pas ses connaissances, ou alors dans des cercles très fermés )..je partage ton opinion sur le fait d'apprendre toute sa vie, maintenant que j'évolue dans des eaux tropicales loin de ma camargue,  j'ai l'impression d'être redevenu un  débutant qui a tout a apprendre .. et j'adore ça !  j'ai lu tes posts sur les GT , c'est mon dernier challenge de pouvoir en tirer une grosse, avant de raccrocher les palmes..😄

Posté(e)

Le copain de Chao lé en fait de très belles en Thailande, mais tu n'es peut etre pas dans le même coin

Oui si il y avait eu une vulgarisation de la CSM à notre époque on aurait gagné beaucoup de temps, l'agachon est resté secret pendant un certain temps par exemple. Si ma contribution et ceux qui se sont joint sur ce post permet d'avancer pour à grands pas, tant mieux

Posté(e)
  Le 14/02/2022 à 13:25, dom85 a dit :

Le copain de Chao lé en fait de très belles en Thailande, mais tu n'es peut etre pas dans le même coin

Oui si il y avait eu une vulgarisation de la CSM à notre époque on aurait gagné beaucoup de temps, l'agachon est resté secret pendant un certain temps par exemple. Si ma contribution et ceux qui se sont joint sur ce post permet d'avancer pour à grands pas, tant mieux

Développer  

j'ai fait 2 séjours de 10 jours avec chaî le copain de francis  (un gars très sympa) . c'est vrai il est très bon et prends régulièrement de grosses GT . mais pour l'instant je n'ai pas encore réussi à faire de même . faut dire que la condition n'est pas top, et que le poisson ici se mérite. ( le courant me crame les pattes) 😄 mais bon , je continue à y croire , ça finira bien par arriver si les dieux de la pêche sont avec moi ..😄

Posté(e)

J'ouvre un codicille au post sur l'agachon.
Je vous remets le texte de la première page en place ci dessous puis vous fais mes nouveaux commentaires avec photos à l’appui car je me rends compte que pas mal de photos et vidéos passées montre les mêmes défauts. Donc voici le premier sujet en page un, que je vous remets

La technique qui suit l’indienne, c’est l’agachon

 

Technique restée secrète à ses débuts (50/60 ans), utilisée par les champions de l’époque. Cette technique est valable dans le monde entier. On peut l’appliquer de différentes façons, son but c’est d’attirer les poissons curieux et de paraitre inoffensif.  Ça n’est pas toujours évident, votre regard concupiscent (non ce n’est pas une triple  grossièreté) peut suffire à faire prendre conscience du danger au poisson.

On peut l’appliquer dans l’eau sale comme dans 30m de visibilité.

Allez on y va. On commence par un canard impeccable(en général les poissons savent déjà que vous descendez et s’écartent, entrent à trou). La descente doit se faire en douceur, pas de forts coups de palmes, évitez aussi le coup de bras pour vous aider à descendre, ça envoi une onde forte. Comme pour l’indienne  on arrête de palmer quelques mètres avant le fond, puis il faut trouver le bon post souvent en pratiquant une petite indienne. Ce n’est pas si évident que çà de trouver le bon post. Il ne faut surtout pas être en avant sur un tombant, mais au contraire en retrait, ne pas voir ce qui se passe en bas est frustrant mais crucial pour que le poisson méfiant approche, et il l'est de plus en plus de nos jours. Idem dans les roches, ne pas se mettre sur le haut d’une roche pour tout dominer, sauf si vous visez les pélagiques. On peut le pratiquer de bien des manières mais le principe de base , c’est de s’aplatir le plus possible , épouser la forme du rocher/fond , le fusil pointé vers là où vous supposez qu’un poisson va arriver. Les palmes doivent impérativement être à plat sur le sol, votre main libre doit s’accrocher à une aspérité ou un laminaire pour vous stabiliser car il ne faut plus bouger, ce n'est pas toujours aisé avec une bonne houle.

Face au courant ou dos au courant, les deux méthodes se discutent

Si rien n’est venu au bout de trente secondes, il y peu de chance pour que ça vienne ensuite, dans 95% des cas, le poisson viendra dans les 15 secondes. Si c’est un bon post , il faut parfois 3 agachons pour faire venir les poissons. Si donc on veut insister, il faut faire demi tour au fond, quelques mètres avant de remonter à la surface. Il m’est arrivé de faire 5 agachons avant de parvenir à faire venir des carpes rouges hyper méfiantes que je voyais 20m devant. Les bars,mulets, daurades, sars, dentis, maigres viennent  bien à l’agachon.

Vous trouvez une pierre pleine de poissons, pas de précipitation. Un agachon devant les entrées à 2/3mètres selon la turbidité et vous ne tirez que les poissons dehors ou ensuite qui viennent musarder à l’entrée. Vous continuez tant que vous les voyez ou que votre quota, de nos jours le permet. Pour la suite j’en parlerai dans la pêche à trou. Avec des poissons méfiants qui hésitent à venir mais que vous voyez, il est possible aussi de faire celui qui a peur, vous reculez doucement, l’air apeuré, vous aplatir encore plus.

Vous pouvez pratiquer aussi l’agachon sur le sable bien en évidence à quelques mètres des roches, ça fonctionne  pour les daurades et les maigres.

Une autre technique de l’agachon , consiste à se mettre sur le sable à genoux, vous posez votre fusil à coté(s’il ne flotte pas) puis vous soulevez du sable par brassées et lorsqu’il y a un joli nuage, on se met en position d’agachon  dedans, bien à plat. Marche très bien sur certains poissons méfiants, ombrines, vivaneaux.

Le choix du post d’agachon est très important à déceler. Une anecdote pour illustrer mes propos : nous chassons à trois, deux champions de Bretagne et moi sur une ile de Vendée. Pas grand-chose à la cote depuis plusieurs heures, et je me rappelle que je connais un sec à quelques centaines de mètres du bord, on y va, on ancre le bateau derrière le sec. Le haut est bien visible à une dizaine de mètres de la surface. Un immense banc de bars tournent autour et descend dans les profondeurs dès le canard amorcé. 3 mètres environ plus bas sous le sommet, une marche permet un superbe post d’agachon, elle est longue de 5 mètres environ sur 2 de large, le reste de la roche est lisse. On descend agachonner chacun notre tour . Je sortirais 9 bars , mes deux collègues, 3 pour l’un et 4 pour l’autre. Pourquoi ? Ils étaient d’excellents chasseurs mais ils n’ont pas compris la subtilité du bon post et se posaient juste à un mètre à coté, pourtant ils me voyaient faire depuis la surface. Nous avions le même fusil un 90, vu la visibilité excellente. On n’est jamais descendu plus bas, pourtant il y avait les gros en bas, pour préserver ce magnifique sec. Tous les bars tirés faisaient de 1 à 2 kg, formatés.

Ensuite, je ne suis pas partisan des bruits divers et variés, je n'y crois pas plus qu'à la poudre de perlinpinpin. Je laisse chacun à ses croyances et certitudes

Alors, le fusil d’agachon, vaste débat. Déjà il est bien évident que dans 2m de visi, un 90 sera un handicap, vous verrez à peine la pointe. Plus la visibilité est basse et plus le fusil doit être maniable, donc court. Il faut tirer rapidement et si possible dans la tête. Comme pour l’indienne je recommande de choisir le fusil le plus maniable possible car le poisson qui vient vous voir, une fois qu’il aura jaugé le danger, il va démarrer tel un boulet de canon. Idem avec de la houle réduisez la longueur du fusil, comme pour la chasse : un 76 de canon pour la hutte, un 71 pour la plaine et un 68 pour le sous bois. Sur les iles de Marseille en hiver, je n'utilisais que le 90 la plupart du temps, on chasse les loups dans très peu d'eau, et même parfois le 75 par fort mistral, clapots et donc eau un peu troublée.

L’idéal c’est vrai, un pneumatique, faut seulement être capable de faire mouche avec, surtout rapidement. La rapidité est primordiale à mon avis, mais pas la précipitation. Vous pouvez tirer un poisson qui a fait demi tour, il m’est arrivé de lacher la flèche alors que je ne voyais plus le poisson, et faire mouche(pas à tous les coups) mais il vous faudra quelques années d’expérience et surtout être en parfaite harmonie avec votre fusil, au vues de ce que je lis, ce n’est pas évident.

L’agachon de pleine eau, je le réserve avec la technique du baron(flasher)

Si l'agachon est l'une des méthodes de chasse les plus efficaces, ce n'est pas non plus à utiliser à toutes les sauces. Lorsque je me suis installé à Madagascar il y maintenant dix ans, je ne pratiquais que l'agachon et un peu la chasse au baron. Puis il y cinq ans, j'ai changé de place et suis arrivé à Tamatave et j'ai commencé à chasser avec un local, Nono(un super bon, il est pro) que je connaissais mais peu sorti avec lui auparavant. Dans les eaux claires de l'océan indien je l'ai bien observé car il sortait régulièrement plus de mérous que moi qui ne pratiquais que l'agachon. sa technique donc consiste à survoler la zone à 10/15m au dessus du fond pour repérer les mérous qui ne bougent guère, surtout les cabots à oeil d'or. Une fois repéré soit on coule sur lui, soit on trouve alors un post d'agachon au fond. Tout simplement par ce que les merous bougent peu de leur repère et ne viennent à l'agachon que si vous êtes à moins de 10m. Depuis grace à Nono, j'ai sérieusement augmenter mes prises sur cette espèce. Sur les coins connus, ragues et pierres, on attaque directement l'agachon.

Il fait savoir s'adapter, Titou me disait qu'il lui fallait quinze jours pour comprendre le comportement des poissons dans un nouveau coin du monde. Il m'aura fallu 5 ans et encore je ne compte pas les dix années précédentes où je ne venais  qu'en vacances, pour m'adapter

 

 

Commençons par un agachon raté(que personne ne se vexe en se reconnaissant sur une photo, c'est pour illustrer, le gars n'était peut être pas encore en place)

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Le défaut le plus usuel ce sont les palmes en l'air, décollées du fond. C'est vraiment important de les avoir collées au sol. Sinon vous êtes tout le temps en train de les agiter même doucement sans s'en rendre compte et c'est le meilleur moyen de faire fuir le poisson. Même planqué derrière un rocher, les palmes doivent être plaquées

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second point, la tête relevée, c'est moindre que les palmes mais c'est aussi une preuve de votre sens d'affut, prédateur en éveil, ce que le poisson détecte même de loin. Il faut se rencogner, abaisser la tête à frôler le fond, juste assez relevée pour voir ce qui va arriver. Ici l'agachon est presque parfait mais la tête un poil relevée et le corps n'est pas plaqué sur le sol

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Il est inutile, voire néfaste de se positionner de façon de voir le poisson de loin, dans l'eau claire bien sur. Il vaut mieux choisir un post derrière une roche que sur le devant de la roche ou ondulation du fond, bien sur vous ne verrez pas venir le poisson de loin mais lui non plus ne vous verra que lorsqu'il sera à portée de votre arbalète, l'important n'étant pas de voir un poisson mais de le faire.

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Bien planqué, vous avez ça:

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ou ça, mais le fusil dépasse un peu trop à mon gout:

agachon5.thumb.PNG.c82cb125f7c63fe3039cea42569dfc81.PNG

 

Dans les algues, ceci n'est pas mal:

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et sur fond de sable, ça c'est superbe:

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Et maintenant un agachon de pleine eau, remarquez la façon de tenir son arbalète, tant que le poisson ne vient pas inutile de mettre le fusil en avant, là il attend un pellagique

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Je rajoute cette vidée qui illustre parfaitement la technique de l'agachon:

https://www.youtube.com/watch?v=C8SDzu2Ts_c

Posté(e)

merci pour les illustrations commentées, je pense que ça va en intéresser plus d'un (moi compris!)

Posté(e)

Le truc qui me plait le plus dans l'agachon par eau cristal, c'est de pouvoir observer le poisson le plus loin possible. L'admirer et sentir en moi l'adrénaline monter du : il vient il vient il vient..... 🥰

Le tirer pour le sécher devient du coup une grande satisfaction d'un travail bien fait avec le plaisir d'avoir maitrisé une action de A à Z au lieu de rester cacher et de tirer au dernier moment sans rien voire, comme si je chassais dans l'eau sale...

Mais je reconnais que pour celui qui a besoin de faire de l'alimentaire et qui ne souhaite pas mettre en avant l'action de chasse en premier lieu et bien ce n'est pas forcément la meilleures solution. 😋

En tout cas top de top ton post Dom avec les photos 🤗

  • 5 mois après...
Posté(e)

Alors , un nouveau rajout suite à ce nouveau début de saison et la façon de chasser.

Je suis sur que la majorité des chasseurs débutants se posent la question de savoir comment faire et capturer tel ou tel poisson. Le plupart doivent aussi penser que c'est un peu du hasard de croiser tel poisson plutot que tel autre.

Et bien pas du tout, c'est une grossière erreur de débutants.

Vous capturerez le type de poisson que vous allez cherchez. Je m'explique. Vous partez du bord de la plage pour chasser, oui mais chasser quoi? Du plat sur le sable? Du sar? Du bar? Du maigre ou de la liche? Du denti pour les méditerranéens?

Non seulement chaque variété de poissons se tient dans une profondeur précise et dans un biotope précis, mais aussi il se chasse d'une façon précise et ce ne sera pas le hasard qui vous fera le rencontrer à 99% du temps mais ce sera vous selon votre recherche et surtout votre façon de chercher.

Je reprends mon exemple de chasse du bord de la plage. Vous partez sur le sable en vous disant je pars chasser du bar sur roches au large mais en attendant si je croise une sole je lui fait la fête. Et bien pas du tout, si vous êtes au poissons plats il faut être attentionné uniquement au fond de sable, trouver la bonne granulométrie et ne regarder que ce que vous voyez parfaitement afin de distinguer la silhouette de la sole ensevelie, mais dans ce cas vous ne verrez pas le bar qui passe tranquillement sur le sable à quelques mètres et qui était si facile à tirer.

C'est pareil sur les roches à moules ou la mousse pour le sar, vous ne remarquerez pas le chapon qui dort à 2m de vos yeux, ni la bonite qui passe plus haut et écarte la mange.

On fait le poisson que l'on recherche à 90% du temps. Je suis sorti récemment avec de bons chasseurs de benthiques, même très bons. Nous étions à 20m l'un de l'autre mais en recherche de pélagiques sur des fonds de 15 à 30m avec un baron chacun. Perso je n'étais qu'en recherche de pélagiques et rien d'autre, et je n'ai sorti que des pélagiques thons, dorade coryphène et barracudas alors que l'autre n'a pris que des benthiques pour ainsi dire: aprions, perroquets ou carangues, une bonite par hasard et ce, sur plusieurs jours de chasse

Ce n'est pas la valeur du chasseur qui est en cause mais sa façon de chasser et donc de regarder, car oui la CSM c'est surtout apprendre à regarder et savoir quoi regarder. Vous verrez ce que vous recherchez, à condition d'avoir mis tous les atouts de votre coté bien sur.

Je reviens sur les pélagiques, devenu ma cible depuis 2 à 3 ans maintenant. Je regarde partout à la limite de la visibilité et celle ci doit être la plus grande possible, inutile de chasser le thon ou l'espadon avec 10m de visibilité, c'est perdu d'avance, il faut 15m strict minimum et 20m c'est bien, 30m c'est mieux. Il faut sans arrêt regarder donc en limite de visibilité, en tournant régulièrement la tête à en avoir des torticolis, car l'anticipation c'est la clef de la réussite pour l'approche et le tir. Si vous repérez le poisson à 10m c'est trop tard dans la majorité des cas, et aussi, il est évident que le fusil doit être adapter à l'espèce recherchée. On ne chasse pas le thon avec un 110 ni le sar ou la mostelle à trou avec un 110 non plus. d'où l'intérêt de partir avec 2 fusils sur la bouée et 3 dans le bateau.

On prend le fusil qui convient au poisson recherché du moment, on ne regarde pas pareil surtout, selon ce que l'on cherche

Apprendre à regarder, c'est la première chose que m'a enseigné Titou. (Jean Baptiste Esclapez)

Vous regardez en haut pour les bonites ou les wahoos, en bas pour les carangues, les aprions , mérous et TDC et enfin à l'horizon pour les thazards, barracudas et dorades.

En France pour le bar, selon le biotope, il peut se retrouver à peu près partout. En bas près et autour des roches, dans la mousse au ras de la surface en falaise, en pleine eau lorsqu'il est en "compagne", ce sera à vous de vous adapter au biotope rencontrer.

Posté(e)
  Le 02/01/2023 à 11:06, dom85 a dit :

En France, selon le biotope,

Développer  

Ben c'est sûr que quand je cherche du gris-bleu dans les laminaires je tombe souvent sur du bar, mais mon radar détectera aussi un sar qui fouine sous les algues, une belle vieille qui digère ses moules, un mulet qui roupille, un beau trou à homard (avec antennes qui dépassent ou pas) et au niveau des lisières de sable une sole, une seiche ou une bande de rougets, voire quelques coquilles. Je ne parlerai pas des ormeaux qui sont interdits en chasse sous marine tout le monde le sait.

Posté(e)

Oui Sub, regarder la réaction des autres poissons après le tir, quelle direction ont ils pris, se sont ils réfugiés dans une faille juste à coté ou dispersés dans la nature, etc

Posté(e)

Je bois souvent tes conseils Dom, par contre pour les différents bruits, ce serait intéressant  de comparer: j'ai une vidéo d'une carangue bleue qui tourne tranquille pendant 30s à 15m alors que je suis bien planqué et suite à un bruit de gorge,"m'attaque".( je ne me laisse pas faire😁)

Et souvent, après des coups de crosse sur une roche,  j'entends débouler quelque chose. D'ailleur, je suis très mauvais pour savoir comment me placer:  courant, sens de la mange,  soleil....

je parle surtout pour les tropiques, une fois, je loupe un chargement sur un 130 3x16mm, ça claque, un thazard a déboulé en mode "vener"!  Bien sur le temps que je recharge, il était déjà loin!

les bruits des poissons...  Mam en a parler dans ses vidéos,  et même si je n'ai pas trouvé mes réponses,  c'est intéressant, je suis sur que certains poissons annoncent l'arrivée d'un pépère !

Pour ma petite expérience,  j'entends souvent l'arrivée d'un gros poisson :  carangue, requin ou autre..  avant de voir la mange se planquer( une sorte de woop-woop-woop! ( mode PDM on!),  par contre, j'ai du mal à savoir d'où ça vient.

 

Posté(e)

Comme je suis sourd comme un pot, je ne sais même pas si je fais du bruit ou suis bien silencieux, mais je cherche toujours à éviter les bruits, sauf la mise à l'eau sur les thazards où je fais un gros plouf sans vergogne.(ça attire aussi les requins)

Si tu fais ça avec une compagne de bars en dessous, t'es tranquille, tout se barre.

Les poissons qui parlent, c'est de l'anthropomorphisme et rien d'autre, pourquoi pas des clins d'oeil? 😆

Vu qu'en général je fais plus de poissons que les autres, qui eux font des bruits de gorge, de plombs qui raclent la roche ou la crosse du fusil, c'est que je ne dois pas être si mauvais que çà en mode silencieux. Mais va savoir, peut être que si je bruitais à tout va je ferais plus de poissons encore? Ou alors l'inverse, si les chasseurs restaient parfaitement silencieux, ils en feraient plus, eux? Va savoir

Posté(e)
  Le 04/01/2023 à 10:10, dom85 a dit :

Vu qu'en général je fais plus de poissons que les autres, qui eux font des bruits de gorge, de plombs qui raclent la roche ou la crosse du fusil, c'est que je ne dois pas être si mauvais que çà en mode silencieux. Mais va savoir, peut être que si je bruitais à tout va je ferais plus de poissons encore? Ou alors l'inverse, si les chasseurs restaient parfaitement silencieux, ils en feraient plus, eux? Va savoir

Développer  

je suis du même avis,le plus discret possible,par contre le poisson n'entends pas vraiment comme nous avec les oreilles, il détecte les vibration par sa ligne latérale, Titou dit souvent que le bar a une mauvaise vision verticale, c'est pas exactement un problème de vision mais toujours cette ligne latérale qui ne détecte pas ( ou peu)sur la colonne d'eau en vertical et c'est aussi pour ça qu'il se tourne quand il est proche du danger.

Posté(e)

 C'est un peu là ma question.. j'ai l'impression de mettre un sacré barouf à mon canard(bulles and Cie...)

et quand j'arrive au fond, ya plus personne... par contre, si je tente qq appels au bout de 20-30s, j'ai souvent vu des poissons interloqués revenir ...

Bon  je vais retenter des descentes aussi furtives que possibles. 

Posté(e)

le canard par contre doit être le plus discret possible, c'est juste la mise à l'eau depuis le bateau qui peut être bruyante, à condition de ne pas être sur le poisson.

Je remonte toujours de 50m face au courant , avant de me mettre à l'eau, lorsque j'ai repéré le poisson au sondeur

 

Et si tu penses que le poisson est interloqué, c'est aussi de l'anthropomorphisme.

Les poissons ont un cerveau gros comme une tête d'épingle, donc ils ne pensent pas, ne parlent pas, n'ont pas sentiments, etc

Deux choses mènent la vie d'un poisson: manger et se reproduire, et annexement sauver sa peau afin d'y arriver. Ce qui fonctionne le mieux pour attirer la curiosité d'un poisson , c'est la bouffe. D'où le baron, l'appatage (le broumé), les leurres. Lorsqu'on soulève un nuage de sable c'est que ça suggère un fouisseur qui va dégager des petits animalcules du sédiment. Ecraser des moules sur une pierre à sars et revenir 5 minutes après, c'est pas le bruit qui les a attiré, mais bien le succulent repas à venir derrière le craquement des coquilles.

Alors pourquoi les poissons viennent nous voir à l'agachon? C'est comme les carangues ou rémoras qui suivent les requins dans l'espoir de profiter des reliefs du prédateur. Le gros là, ne peut être qu'un prédateur vu sa taille, donc il va peut être lâcher un bout (cette interprétation, c'est aussi de l'anthropomorphisme) Certains poissons profitent de la merde des autres, et pas seulement les tilapias. Les pèche-cavale bouffent la merde des chirurgiens, entre autre, donc qui dit chirurgiens dit pêche-cavale dit prédateur pas loin pour avaler les pèche-cavale.

Posté(e)

Communiquer n'est pas parler, du moins jusqu'à présent, d'ailleurs:

Les fonctions remplies par la communication sont variées : se signaler auprès d’un partenaire sexuel, indiquer une source de nourriture,

c'est exactement ce que j'ai dit, il me semble, les deux raisons de vivre d'un poisson téléostéen.

 

Perso je communique avec ma belle mère, mais il y a bien longtemps que je ne lui parle plus 😆 Et Il y en a même qui communiquent avec les morts....

Posté(e)
  Le 05/01/2023 à 02:08, dom85 a dit :

Communiquer n'est pas parler, du moins jusqu'à présent, d'ailleurs:

 

Développer  

tu es le seul à avoir mentionné la parole les autres n'ont évoqué que des sons.

et tu oublies d'autres fonctions, d'une liste non exhaustive comme l'indiquent les trois points:

défendre son territoire, communiquer avec ses petits, dissuader un prédateur, ...

 

Posté(e)
  Le 04/01/2023 à 20:57, thearthur a dit :

@dom85 les poissons communiquent comme tous les êtres vivants connus (oui même les végétaux 😉)

https://planet-vie.ens.fr/thematiques/ecologie/ethologie/la-communication-intraspecifique-chez-les-poissons

 

Développer  

chez les insectes c'est impressionnant, une abeille peux donner des coordonnées de vol pour que le reste de la colonie ( ruche) puisse trouver une fleur ou un arbre en fleur, elles sont plus précises qu'un GPS .

Posté(e)
  Le 05/01/2023 à 02:08, dom85 a dit :

Communiquer n'est pas parler,

Développer  

 

  Le 05/01/2023 à 08:48, thearthur a dit :

tu es le seul à avoir mentionné la parole les autres n'ont évoqué que des sons.

Développer  

"parler" c'est une manière de dire, Mam l'évoque mais il s'agit de communication rien à voir avec un langage élaboré avec une grammaire etc.

les animaux communiquent d'une manière ou d'une autre et d'une espèce à une autre, si vous avez un chien ou un chat vous le voyez bien, il se fait comprendre et il vous comprend très bien ( des fois).

chez les poissons, il y a beaucoup de gestuelle en plus des sons,comme pour d'autres animaux, les oiseaux par exemple

Posté(e)
  Le 05/01/2023 à 08:54, dom85 a dit :

Non non, puisqu'on a cité Mam et son post

Développer  

il a mit des guillemets en écrivant que les poissons "parlent" ce qui montre bien que le terme n'est pas scientifiquement correct mais permet de faire comprendre ce qu'il a observé et entendu.

Posté(e)

Pour en revenir aux "bruits", il me semble que les bruits de gorge fonctionnent pas mal sur certains poissons et notamment les carangues bleues. Parfois il est possible de les "rappeler" alors qu'en étant resté silencieux elles n'ont fait qu'un passage lointain (peut être en raison d'autres erreurs dans ma posture).

Par contre cette "technique" n'est pas valable pour les GT. Au moindre bruit de gorge, elles tournent et partent sans revenir (pour l'expérience que j'en ai).

Pour le reste, j'aime bien la philosophie des poissons : Deux choses mènent la vie d'un poisson: manger et se reproduire, et annexement sauver sa peau afin d'y arriver.

 

Posté(e)

Autre appendice sur le sujet : techniques de la CSM

Diatribe de la profondeur

 

 

Je sais qu’avec cet article je vais en vexer quelques uns, mais il se doit d’être écrit. En effet nous regardons de belles vidéos avec des chasseurs qui vont chasser du poisson maintenant à 30,35,40m…. C’est devenu la course à l’échalotte, la profondeur.

Et bien c’est la preuve qu’ils ne savent pas chasser correctement dans des profondeurs moindre tout simplement. Non seulement c’est un bel exploit, que je ne jalouse nullement, mais c’est de l’incitation au meurtre, et pas celui du poisson. Descendre à 32m pour tirer un sar de 800gr à trou, est ce bien intelligent?

De grands champions sont morts alors qu’ils étaient capables de descendre à 60m, ça leur fait une belle jambe maintenant, mais la plupart du temps ce sont de jeunes chasseurs qui commencent à maitriser l’apnée qui en pâtissent de ces exemples à ne pas suivre. Titou me le disait à maintes reprises : celui là il n’a rien dans la tronche, il ne pense qu’à descendre ! Et pour des personnalités célèbres de la CSM. Je rappelle qu’il a été 2 fois champion du monde, champion d’Europe et X fois champion de France sans jamais avoir descendu au-delà de 24m. Même à Ustica réputée pour ne se gagner qu’au-delà de trente mètres, il a remporté haut la main en restant dans sa zone de confort. Amengual encore plus titré, ne chassait pas au-delà de trente mètres et très rarement. Personnellement j’ai du descendre 3 fois dans ma vie au-delà de trente mètre et uniquement pour y tirer un poisson vu d’en haut. La quasi-totalité de mes chasses se déroulent entre 8 et 15/18m, que ce soit en France ou sous les tropiques. Et je sors presque toujours plus de poissons que certains qui viennent et agachonnent à 30m. Non la profondeur n’est pas la panacée de la CSM. Il n'est pas nécessaire de tenir 2 minutes trente seconde pour tirer un poisson, mes apnées sont en moyenne de 1 minute et maxi 1 minute trente secondes et pourtant j'en sors du poisson!!!!

Ces championnats du monde organisés en Grèce dans une zone désertique, où les chasseurs ont du descendre à 50 et 60m pour faire 1 à 2 poissons pour les meilleurs apnéistes, c’est non seulement débile mais criminel de la part des organisateurs !

Non, je le répète il n’y a pas plus de poissons en profondeur, il y est seulement plus facile, car il n’y voyait pas jusqu’à présent, de chasseurs et que va faire ce poisson ? Il va continuer à descendre, tout simplement.

Regardez cette vidéo que j’ai mise à deux reprises, dont une fois sur le sujet de l'indienne, ce chasseur italien fait des dentis jusque 10kg entre 4 et 10m, et pas un mais un bon paquet, et la réponse qu’il a une zone exceptionnelle c’est bien à vous d’en trouver une, l’Italie n’est pas réputée pour être facile et poissonneuse. Je l’ai dit et le répète : l’art de la chasse sous-marine c’est l’art de trouver le poisson, pas de descendre à 40m !

Fuyez ces prédicateurs des abysses, ils ne feront que vous inciter à les suivre. Apprenez à bien chasser, à peaufiner votre technique dans la zone que vous maitrisez bien, et vous ferez de belles prises. Est-ce que PDM chasse en profondeur ? Jamais, je crois bien, il écrit lamentablement mais il sait chasser, exploiter ses zones à merveille., dans des secteurs où beaucoup pensent qu’il n’y a rien.

 

Il est stupide de continuer à chasser sur une zone vide en toutes circonstances, que ce soit été, hiver, marée montante descendante ou étale. Car oui un secteur peut devenir intéressant à un moment précis et pas à d’autres, mais s'il est vide tout le temps, changez. J’avais une zone à gros pélagiques, mais ils n’y étaient présents que 2 ou 3 fois dans l’année, le reste du temps c’était vide. Et bien je m’y arrêtais à chaque fois mais juste une minute, je n’y passais pas ma vie, et de suite je savais  si cela valait le coup d’insister ou pas, par la présence de vie sur place.

Qu’à vos débuts vous collectionnez des brocouilles, c’est normal il faut apprendre, mais pas au bout de 15 ans d’expérience. Et ce n’est pas en cherchant profond que votre expérience va s’améliorer, mais en analysant le pourquoi de la brocouille. Prenez des notes, le bon vieux carnet de chasse, car la mémoire peut vous jouer des tours. La chasse sous-marine est un sport qui se pratique à 98% avec la tête, pas grace au matériel ou à vos capacités physiques, d’ailleurs Amengual était handicapé.

 Vouloir retourner chasser avec de mauvaises conditions pour un secteur, qui dans ces circonstances est vide, et que votre guide/ maitre vous le dit, c’est débile. Il faut se remettre en question régulièrement dans notre sport. On apprend de ses échecs ! Si vous n’avez rien appris, et continuiez, c’est que vous n’avez rien dans la tête. Insister c’est bien, mais savoir renoncer est une preuve de sagesse.

Oui on pratique un sport ingrat, il faut y passer des heures et des heures, dans de l’eau froide, avec du vent, de la pluie, se lever tôt, voir très tôt, faire des km et sa femme qui fait la tête car le WE est rappé pour elle. Et je ne parle pas de ceux qui ont le mal de mer, les pauvres.

Et en conclusion, rappelez-vous ce dicton : un bon chasseur est un chasseur vivant.

Posté(e)

Je plussoie.

Je ne sais pas qui à écrit ceci mais c'est tout à fait exact, et de bon sens. Mes plus belles sont dans moins de 5 mètres d'eau !

Posté(e)

 👍 Belle diatribe ...

Les trois E dans l'ordre = Expérience. Equipement. Entrainement.

  Le 12/01/2023 à 04:39, dom85 a dit :

Et je ne parle pas de ceux qui ont le mal de mer, les pauvres.

Développer  

Merci d'avoir eu une pensé pour nous.

 

Posté(e)

La chasse profonde n’est pas forcément un motif d’efficacité, Salvatori et Noguerra l’expliquent bien dans un documentaire ;Bruno pourra d’ailleurs intervenir lui même si il le désire,,vu qu’il est sur le forum.

sinon pas besoin d’être chasseur pour savoir que la vie marine est plus abbondante des les 20 premiers mètres, c’est juste une question de lumière.

en ce qui concerne l’Italie et la difficulté, c’est justement à cause de cette obsession à vouloir chercher profond, moi je fais du poisson justement parce que je chasse dans les 15 premiers mètres .

 

Posté(e)

c'est de l'humour à tiroir, chtimax va chercher loin!

merci dom pour cette analyse qui me semble pleine de bon sens 🙂

Posté(e)
  Le 12/01/2023 à 13:42, Judu35 a dit :

c'est de l'humour à tiroir, chtimax va chercher loin!

Développer  

 

  Le 12/01/2023 à 04:39, dom85 a dit :

De grands champions sont morts alors qu’ils étaient capables de descendre à 60m,

Développer  

 Pour paraphraser la prière des morts noyés "De profundis clamavi ad te, Dom85"

Posté(e)

Alors certes il n'y a pas besoin d'aller profond pour faire du poisson, mais est ce qu'on chasse uniquement pour prendre du poisson? Comme il n'y a pas besoin de faire 4h de vélo pour admirer la vue depuis un sommet, ou de faire 1000m de d+ à skis pour apprécier un resto d'altitude... mais le plaisir est différent. Et bah un sar de 800gr à 32m ou dans une digue à la surface, le choix des sensations est vite fait... Mais là où je suis d'accord c'est que sans utiliser sa tête il ne se passera rien, à 2m comme à 45 !

Posté(e)
  Le 12/01/2023 à 15:19, Fischlick a dit :

le choix des sensations est vite fait...

Développer  

En csm la recherche de la difficulté est un moteur puissant pour progresser et éprouver des sensations . Mais la profondeur représente chez certains débutants (et certains confirmés aussi) la référence de la progression et de la difficulté.

Alors que dans la pratique nous savons tous que l'expérience apporte plus de résultats et de satisfaction que la profondeur, il est toujours plus valorisant aux yeux de nos confrère d'avoir pris un poisson d'un kilo a 30 m de fond, plutôt que d'avoir péché le même a la surface dans 2 mètre d'eau .

 J'aime bien aussi pêcher profond par plaisir (dans l'eau claire quand je peux le faire), mais comme dit D👴M je ne serai jamais un prédicateur des abysses. 

Posté(e)
  Le 13/01/2023 à 01:32, OUZIO a dit :

il est toujours plus valorisant aux yeux de nos confrère d'avoir pris un poisson d'un kilo a 30 m de fond, plutôt que d'avoir péché le même a la surface dans 2 mètre d'eau .

Développer  

je ne trouve pas.

un sar de 800gr à 30 m est bien plus facile à tirer que le même dans 1 m d'eau, la chasse dans les petits fonds est bien plus technique , la chasse profonde c'est juste une question de capacité physique ou physiologique.

après c'est un choix ,chacun prends son plaisir où il veux ,ou, où il peux.

Posté(e)
  Le 13/01/2023 à 08:41, sub sniper a dit :

je ne trouve pas.

un sar de 800gr à 30 m est bien plus facile à tirer que le même dans 1 m d'eau, la chasse dans les petits fonds est bien plus technique , la chasse profonde c'est juste une question de capacité physique ou physiologique.

après c'est un choix ,chacun prends son plaisir où il veux ,ou, où il peux.

Développer  

Exact

Posté(e)

Alors que dans la pratique nous savons tous que l'expérience apporte plus de résultats et de satisfaction que la profondeur, il est toujours plus valorisant aux yeux de nos confrère d'avoir pris un poisson d'un kilo a 30 m de fond, plutôt que d'avoir péché le même a la surface dans 2 mètre d'eau .

  Le 13/01/2023 à 08:41, sub sniper a dit :

je ne trouve pas.

Développer  

 

  Le 13/01/2023 à 12:55, dom85 a dit :

Exact

Développer  

 

Je me suis mal exprimé pour dénoncer cette contradiction...

Je désirais dire que les chasseurs jugent plus méritant d'avoir péché un poisson profond plutôt que le même pris en surface alors que.... Alors que dans la pratique nous savons tous que l'expérience apporte plus de résultats et de satisfaction que la profondeur.

Et j'en profite pour en rajouter une couche en disant qu'il en va de même avec la taille de nos poissons métropolitains, les plus gros (quoique plus rares) ne sont sont pas forcément les plus difficiles mais ce sont les plus valorisant. 

Pêcheurs de poulpes et de rouget vous avez tout mon respect...

.

  • 1 mois après...
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Les coins de chasse, vides ou pas ?

Comment savoir si l’on doit insister sur un coin de chasse ou pas ? C’est simple et compliqué à la fois.

Un spot peut être vide à un moment de la marée et se remplir sur la renverse ou se vider en quelques instant avec justement la renverse.

J’en parlais justement plus haut, j’avais un spot qui n’était valable que 2 ou 3 fois par an, le reste du temps il était vide, et je n’ai jamais réussi à savoir pourquoi avec les mêmes conditions, ce sec était vide la plupart du temps.

Si un spot  va être valable, c’est facile à savoir ou reconnaitre, c’est principalement à « la vie » qu’il va y avoir sur place. Si rien ne nage, ni petits poissons, ni petits animaux autour (crevettes, crabes, copépodes…) et pas une écaille, alors le coin est vide, inutile d’insister. Vous pouvez y revenir 2 heures après le changement de marée pour voir si ça s’est modifié. La température de l’eau joue beaucoup aussi, les thermoclines mais aussi la température générale de l’eau. Exemple, nous avons eu un effet de pulling cette année sur la Vendée, où l’eau est restée à 14° même au mois d’aout, alors qu’elle montait à 18 juste à coté en Charente maritime et Loire atlantique. Bien sur le poisson, sars et bars, se trouvait dans ces départements et pas dans cette eau glaciale venue du fond des abysses. Le poisson est arrivé en septembre avec l’eau chaude.

Il peut arriver que ce soit pour d’autres raisons non définies clairement. Exemple j’ai un spot, une cassure de plateau qui passe de 20/22m à 30/34m. Cette cassure bien nette sur peut être 80m de long, retient une foultitude de poissons par moment. Pendant 3 années ce fut mon meilleur spot à gros thazards avec de superbes mérous en bas en plus. Depuis 2 ans, il est absolument vide, rien ni petits ni gros, ni pélagiques ni benthiques. Pourtant je m’y arrête et jette un œil à chaque fois que je passe dans le secteur, par acquis de conscience, mais rien. Et puis il y a une dizaine de jours, mon équipier est resté la journée sur la cassure, avec un carton jamais vu : 11 thazards, 20 carangues, 1 espadon voilier, …… Pourquoi le poisson était surabondant ce jour-là ? Impossible à établir, mais des tonnes de bitsiks(alevins) étaient présents sur la cassure. Les jours suivants, il s’est revidé, même pas une carangue ou un thazard de passage avec les mêmes conditions de vent, de marée, de température et de turbidité et de bitsiks présents au fond.

A l’inverse, j’ai trouvé en début de saison un secteur qui m’a semblait propice sur les cartes marines. Sur place, pas de grosses cassures au sondeur, impossible (pour moi) de savoir s’il y a de belles patates, ou une cassure, la profondeur moyenne étant de 35m jusque 45m. pas de poissons fourrage non plus ou de présence spéciale. Je vais jusqu’à ce coin retiré loin de tout quand je suis dans le secteur, et je ne peux expliquer vraiment pourquoi mais j’étais persuadé que ce spot allait être bon à un moment ou un autre, ce qui fut le cas au sixième passage alors que mes coins habituels étaient vides, eux. Savoir reconnaitre/sentir un secteur viendra avec l’expérience.

Donc il y aussi l’instinct du chasseur qui entre en ligne de compte, comme sentir une présence dans son dos. Mais le plus important lorsqu’on débute c’est d’insister, chasser des heures et des heures même si on n’a rien vu, qu’on ait faim, qu’il fasse froid… Même il y a trente ans, à la bonne époque où le poisson abondait, il m’arrivait de chasser pendant 5 heures et de ne pas voir une queue, et puis paf, à force d’insister ou de renverse, va savoir, le poisson était là sur le coin suivant.

Après il faut noter les circonstances de ces rencontres, cela reste un bon point de repaire pour les années suivantes

 

Un autre point bien important à enregistrer: le poisson se tient à un endroit précis, que ce soit du benthique ou du pélagique, les poissons ont leur coin de prédilection, et c'est à quelques mètres près, ils n'en dérogent pas. Une pierre à bars retiendra toujours du poisson tant que vous ne la massacrerez pas. C'est pareil pour les thons, ils viennent tourner à un endroit précis et reviennent d'une année sur l'autre tant que la configuration ne bouge pas. Gérad Grave, surement le meilleur guide de la planète pour le tout gros, a trouvé un spot à très gros wahoos (thons bananes), ces poissons tournent à un endroit où en apparence il n'y a rien, sinon 1 000m de fond et pourtant ils sont au rendez vous la plupart du temps. Donc il faut passer son temps à chercher et surtout bien enregistrer un secteur poissonneux, le GPS est parfait pour ça. Comme je le dis toujours et le répète encore une fois: l'art de la chasse sous marine c'est de chercher le poisson, le reste relève de l'anecdote

Posté(e)

certains éléments externes peuvent aussi perturber la venue du poisson, les filets perdus en sont un bon exemple, mais un simple bout peut suffire .

je connais quelques pierres qui étaient excellentes jusqu'au jour où un caseilleur est venu mettre ses casier en passant sur cette pierre ,seul le bout flottant passait au dessus de la grosse roche , c'en était fini pour le secteur.

je précise que sa ligne de casier était tellement longue qu'on ne voyait pas les bouées aux extrémités de la ligne.

ici depuis l'année dernière une des pointe de digue est entourée à sa base par un filet perdu, il ne fait que quelques dizaine de cm de large mais la pointe est morte les poissons ne rentrent plus,je pensais aller le couper en petits bout cet hiver mais l'eau est trop sale depuis Noël.....

Posté(e)

Pas d'accord avec toi Sub, les filets ou cordes ne gênent en rien les poissons, certaines de nos épaves ont de grands pans de filets, et le poisson est toujours la. J'ai également des zones de cordage, ou certains flottent à 1 ou 2m du fonds  qui fixent énormément la vie, dentis compris.

 

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