Ume29 Posté(e) le 26 avril 2022 Posté(e) le 26 avril 2022 Bonjour à tous, Je voulais savoir quelle est votre technique pour chasser en dérivante avec le courant (du bord à la palme) ? Je galère pour le moment et vos retours d'expériences me seront bien utile : - comment se placer à l'agachon : face au courant ou dos au courant ? on m'a toujours conseillé dos au courant pour que les poissons remontent face à nous. - comment accrocher la bouée/ planche ? Pour l'instant j'accroche ma planche au fusil mais une fois posé au fond la planche dérive par dessus moi et je trouve que le fil effraie les poissons. J'ai peur qu'avec la planche ancrée ça soit une galère pour revenir à la planche. - comment réussir à bien se ventiler ? J'ai du mal à pouvoir me détendre en sentant le courant qui me porte. Merci de vos conseils ! Citer
OUZIO Posté(e) le 26 avril 2022 Posté(e) le 26 avril 2022 Chasser sans bateau a la dérive dans le courant est (a mon avis) une chasse pour chasseurs confirmé. Il est impératif de bien connaitre la zone; d'avoir un point de sorti permettant le retour (une 2 em voiture ? ), avoir le souffle et les jambes pour se ventiler et tenir face au courant, savoir prendre rapidement les repères pour descendre au bon endroit, être rapide pour récupérer une prise: recharger, etc. La force du courant, la visibilité, la profondeur, la taille des poissons recherchés sont autant de paramètres qui font que l'on'applique pas exactement les mêmes techniques a Gibraltar que dans le canal du Mozambique, ou a Brest. il te faut pécher en ''marche arrière" pour ce qui est de la planche tu peux l'encrer sur un bon coin et laisser un bout assez long derrière pour te permettre de revenir sans trop d'effort. Il y a 1 heure, Ume29 a dit : comment réussir à bien se ventiler ? J'ai du mal à pouvoir me détendre en sentant le courant qui me porte. C'est l"entrainement qui te permettra de récupérer: tout en palmant a contre courant pour ne pas trop dériver et d'avoir encore assez de souffle pour descendre. j’adore pécher dans un courant de force moyenne (gérable), quand il y a un bateau un bon barquero et du poisson c"est une de mes chasse préférée. Citer
thearthur Posté(e) le 26 avril 2022 Posté(e) le 26 avril 2022 Pour le faire de temps en temps, dans les zones de courant parallèle à la côte. je garde le plomb ou le grappin en main le temps de me ventiler ensuite canarder je lâche arrivé au fond si tu es assez discret c'est moins effrayant que ton canard. Ensuite tu récupères ton plomb et tu remontes ou tu as un poisson et tu le gères en surface, le courant t'amènes sur ta bouée et ainsi de suite. Attention au vent qui peut facilement décaler une bouée ou une planche gonflable par rapport au courant marin. Si le courant est peu marqué je peux remonter la dérive pour la refaire en me décalant de quelques mètres. Sinon autour d'un étale pour faire le retour avec le courant inverse. Pour la discrétion tu peux ajouter quelques mètres de fil de nylon de gros diamètre entre le plomb et le fil fluo ou encore du tube transparent de 4-5mm de diamètre bien étanchéifié aux 2 bouts (il y a un sujet qui en parles mais j'ai oublié lequel) Citer
antho35 Posté(e) le 26 avril 2022 Posté(e) le 26 avril 2022 Très intéressant comme sujet On le fait quelques fois en garant 2 voitures à des points différents et avec un courant parallèle à la cote. Ma planche est accrochée à ma ceinture avec un plomb de 750 g omer. J'ai un Sandow de 6 mm de 25 m qui me relie à ma planche. Il s'étire grandement ce qui sécurise en cas d'accroche et avec le plomb largable c'est vite fait. Je n'ai jamais constaté que ce fil faisait peur aux poissons. Pareil pour l'agachon face ou dos au courant. Dès fois le poisson remonte le courant dès fois non...pour ma part avec ma petite expérience j'ai pas l'impression qu'il y ait une règle précise pour ça. Pour bien se ventiler c'est aussi difficile de se prononcer. Tout dépend de la force du courant de la zone que tu vises si tu sais exactement où tu veux aller. Plus tu pratiques une zone avec ce type de chasse, plus tu sais que c'est pas si difficile et où dangereux que ça et plus tu es décontracté et meilleure seront tes apnées. Après j'aurais tendance à te conseiller de faire ce genre de sortie en binôme c'est plus rassurant. Citer
dom85 Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Si tu connais très bien la zone, tu peux aussi chasser les deux dernières heures de montante dans un sens et les deux suivantes dans l'autre sens avec des courants un peu forts. Oui il faut tenir le plomb ou le grappin à la main et le laisser une fois au fond, ça facilite la descente et la remontée avec 1kg de moins. Citer
Ume29 Posté(e) le 27 avril 2022 Auteur Posté(e) le 27 avril 2022 J’ai déjà pratiqué la dérive en bateau mais la du bord je me méfie un peu plus du courant. La zone que je vise est en Bretagne Nord, au sillon de Talbert pour être précis. Le courant est parallèle à la côte et on peut rentrer à pied facilement via le sillon. Je compte pas aller profond, surtout entre 3 et 7m pour chercher de la royale. Les sorties se feront à petit coef <70 en fin de montante car le courant peut être fort dans cette zone par plus gros coef. Ok j’essaierai de poser le grappin au fond mais le bruit ne risque pas d’effrayer les poissons ? Même si je le pose délicatement le courant va faire frotter le métal contre la roche, non ? sinon j’ancrerai en amont avec un bout derrière la planche qui m’aidera à ventiler et à revenir à la planche. D’ailleurs si il y a du monde dans le coin pour se faire une sortie et que ça intéresse de pêcher par la, c’est avec plaisir 🙂 Citer
Ume Tarei Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Il y a 6 heures, dom85 a dit : Si tu connais très bien la zone, tu peux aussi chasser les deux dernières heures de montante dans un sens et les deux suivantes dans l'autre sens avec des courants un peu forts. Oui il faut tenir le plomb ou le grappin à la main et le laisser une fois au fond, ça facilite la descente et la remontée avec 1kg de moins. Sur vos conseils, quand j ai découvert l ile de ré il y a trois ans, je partais à la planche sur les 2 derniere de descendante pour revenir avec la montante. Jamais eu de problème, mais il faut bien se connaître, née pas présumé de ses capacités, consulter la météo et les courants et toujours en garder sous les palmes. Citer
Tatosan Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Suivant les zones, plusieurs options s'offrent à toi . La ralingue : Une planche, un bout de 30m, une bouée torpille accrochée à ce bout (relié à la planche, bien entendu!) Tu remontes le courant avec la ralingue (en tirant sur les bras+petit palmage). Tu récupères une fois à ta planche (qui doit être bien ancrée) La dérive avec possibilité de remonter à contre-courant : comme le décris Antho35, planche accrochée à toi, dérive. (Il y a des zones où le courant est beaucoup plus faible à certains endroits, dans les "goulets" c'est souvent près de la cote) La dérive sans possibilité de remonter le courant : 2 voitures. Citer
Ch'ti max Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Chez nous "là haut" au Gris Nez c'est notre quotidien. Le courant est permanent, plus ou moins fort selon le coef et le moment de la marée, heureusement il est parallèle à la côte. Il n'y a qu'à l'étale qu'on a quelques minutes de répit. Il faut se mettre à l'eau en aval de la zone et dériver avec le courant montant (ou descendant)pour revenir à son point de départ avec le courant descendant (ou montant ). Pour notre zone, il y a un décalage entre l'arrêt du courant "réel" et la marée haute ou basse sur le papier. L'effet "entonnoir" du Channel induit une inertie de la masse d'eau qui continue sur sa lancée alors que le niveau d'eau baisse (ou monte bien sûr). Il faut essayer de calculer le moment de la mise à l'eau pour éviter de dériver trop vite et trop loin. Malheureusement ce n'est pas une science exacte et de temps en temps on se fait encore avoir. Le coef et le sens du vent induisent ont aussi leur mot à dire. Une fois dans le jus il faut se laisser porter et juste essayer de freiner le mouvement. Personnellement le grappin est à la ceinture ( attention, facilement largable !)car une main est utilisée pour le fusil et l'autre pour s'accrocher aux rochers pour se maintenir. Faut savoir que la zone est couverte en grande partie de milliers de blocs de tailles et de formes diverses et que souvent le poisson circule entre ou sous les dalles. Donc on plonge presque toujours à l'aveugle car la visi ne permet pas de voir le fond à plus de 3 ou 4m et arrivé en bas on se sert du relief comme protection un peu comme quand on se met à l'abri d'un mur pour se protéger du vent. La main gauche (pour les droitiers) sert alors d'aide et d'ancrage pour prospecter. Ensuite le filin de la planche te rappelle par un coup sec qu'elle continue à dériver et selon tes capacités d'apnée tu remontes. Au fond, faut se méfier des dérives en marche arrière car les blocs sont de taille inégale et tu peux te crasher sur un immeuble qui dépasse... Faut aussi anticiper les rencontres avec casiers et filets divers car , outre le danger évident qu'ils représentent quand t'es au fond, ils sont sources d'emmerdements quand le filin de la bouée se prend dedans et qu'il faut remonter le courant en surface pour se dégager. Pour tenir en place seul le grappin est efficace, un simple plomb dérape sauf s'il se coince. On peut grappiner si le courant est en train de baisser vers l'étale. Il ne faut pas être présomptueux et rester prudent quant à sa capacité à venir le chercher quand le moment sera venu car remonter le courant même en s'aidant de la corde du grappin peut s'avérer difficile , surtout en fin de session quand les jambes et les poumons répondent beaucoup moins bien. C'est encore pire au moment du montant car en plus du jus le niveau de l'eau monte inexorablement. Ça m'est arrivé une fois de devoir couper le mouillage car ni moi ni mon binôme ne sommes parvenus jusqu'au grappin. Une ralingue traînante d'une quinzaine de mètres est très utile quand la planche est grappinée pour revenir à son niveau par traction au lieu du palmage, moins éprouvant après une apnée qui se terminera derrière la planche. Bref : le courant est ton allié* , faut pas lutter contre... *Gaffe quand même, les alliés peuvent devenir des ennemis.😉 Citer
dom85 Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Lors des dérives dans le courant, il faut se mettre face au courant en surface, ainsi on dérive moins vite. Au fond vous faites comme vous le sentez, de face ou de dos, Chti'max vous a bien expliqué les risques de dérives au fond face au courant ,n 'oubliez pas le rétro 😆 Citer
antho35 Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 Il y a 2 heures, Ch'ti max a dit : Chez nous "là haut" au Gris Nez c'est notre quotidien. Le courant est permanent, plus ou moins fort selon le coef et le moment de la marée, heureusement il est parallèle à la côte. Il n'y a qu'à l'étale qu'on a quelques minutes de répit. Il faut se mettre à l'eau en aval de la zone et dériver avec le courant montant (ou descendant)pour revenir à son point de départ avec le courant descendant (ou montant ). Pour notre zone, il y a un décalage entre l'arrêt du courant "réel" et la marée haute ou basse sur le papier. L'effet "entonnoir" du Channel induit une inertie de la masse d'eau qui continue sur sa lancée alors que le niveau d'eau baisse (ou monte bien sûr). Il faut essayer de calculer le moment de la mise à l'eau pour éviter de dériver trop vite et trop loin. Malheureusement ce n'est pas une science exacte et de temps en temps on se fait encore avoir. Le coef et le sens du vent induisent ont aussi leur mot à dire. Une fois dans le jus il faut se laisser porter et juste essayer de freiner le mouvement. Personnellement le grappin est à la ceinture ( attention, facilement largable !)car une main est utilisée pour le fusil et l'autre pour s'accrocher aux rochers pour se maintenir. Faut savoir que la zone est couverte en grande partie de milliers de blocs de tailles et de formes diverses et que souvent le poisson circule entre ou sous les dalles. Donc on plonge presque toujours à l'aveugle car la visi ne permet pas de voir le fond à plus de 3 ou 4m et arrivé en bas on se sert du relief comme protection un peu comme quand on se met à l'abri d'un mur pour se protéger du vent. La main gauche (pour les droitiers) sert alors d'aide et d'ancrage pour prospecter. Ensuite le filin de la planche te rappelle par un coup sec qu'elle continue à dériver et selon tes capacités d'apnée tu remontes. Au fond, faut se méfier des dérives en marche arrière car les blocs sont de taille inégale et tu peux te crasher sur un immeuble qui dépasse... Faut aussi anticiper les rencontres avec casiers et filets divers car , outre le danger évident qu'ils représentent quand t'es au fond, ils sont sources d'emmerdements quand le filin de la bouée se prend dedans et qu'il faut remonter le courant en surface pour se dégager. Pour tenir en place seul le grappin est efficace, un simple plomb dérape sauf s'il se coince. On peut grappiner si le courant est en train de baisser vers l'étale. Il ne faut pas être présomptueux et rester prudent quant à sa capacité à venir le chercher quand le moment sera venu car remonter le courant même en s'aidant de la corde du grappin peut s'avérer difficile , surtout en fin de session quand les jambes et les poumons répondent beaucoup moins bien. C'est encore pire au moment du montant car en plus du jus le niveau de l'eau monte inexorablement. Ça m'est arrivé une fois de devoir couper le mouillage car ni moi ni mon binôme ne sommes parvenus jusqu'au grappin. Une ralingue traînante d'une quinzaine de mètres est très utile quand la planche est grappinée pour revenir à son niveau par traction au lieu du palmage, moins éprouvant après une apnée qui se terminera derrière la planche. Bref : le courant est ton allié* , faut pas lutter contre... *Gaffe quand même, les alliés peuvent devenir des ennemis.😉 Je suis admiratif. Plonger chez vous doit être quand-même très anxiogène ! J'adore Plonger en bordure de courant sans avoir d'effort à faire mais alors toujours être dans l'effort sans bateau pour te récupérer ba bravo 😉 Citer
Ch'ti max Posté(e) le 27 avril 2022 Posté(e) le 27 avril 2022 il y a 27 minutes, antho35 a dit : Plonger chez vous doit être quand-même très anxiogène ! On s'habitue... Faut juste rester humble et ne pas se surestimer. Les erreurs peuvent coûter cher mais je n'ai pas connaissance d'accident dans mes connaissances. Faut anticiper tout ce qui est possible et ne pas s'affoler en cas d'imprévu ( passer sous une filière, coincer sa palme entre 2 blocs, engager son trident dans un filet non signalé, tourner le dos à un phoque 🤭😁...) Citer
sub sniper Posté(e) le 28 avril 2022 Posté(e) le 28 avril 2022 Le 27/04/2022 à 08:34, Ume29 a dit : La zone que je vise est en Bretagne Nord, au sillon de Talbert pour être précis. Le 27/04/2022 à 08:34, Ume29 a dit : j’essaierai de poser le grappin au fond mais le bruit ne risque pas d’effrayer les poissons ? Non , au Sillon tu n’ancre pas ta bouée , pas pour le bruit mais tu ne remonteras pas le courant et ton agachon sera en dérivant, pratiquement impossible de se caler Citer
Ume29 Posté(e) le 28 avril 2022 Auteur Posté(e) le 28 avril 2022 Le 27/04/2022 à 10:35, Ch'ti max a dit : Chez nous "là haut" au Gris Nez c'est notre quotidien. Le courant est permanent, plus ou moins fort selon le coef et le moment de la marée, heureusement il est parallèle à la côte. Il n'y a qu'à l'étale qu'on a quelques minutes de répit. Il faut se mettre à l'eau en aval de la zone et dériver avec le courant montant (ou descendant)pour revenir à son point de départ avec le courant descendant (ou montant ). Pour notre zone, il y a un décalage entre l'arrêt du courant "réel" et la marée haute ou basse sur le papier. L'effet "entonnoir" du Channel induit une inertie de la masse d'eau qui continue sur sa lancée alors que le niveau d'eau baisse (ou monte bien sûr). Il faut essayer de calculer le moment de la mise à l'eau pour éviter de dériver trop vite et trop loin. Malheureusement ce n'est pas une science exacte et de temps en temps on se fait encore avoir. Le coef et le sens du vent induisent ont aussi leur mot à dire. Une fois dans le jus il faut se laisser porter et juste essayer de freiner le mouvement. Personnellement le grappin est à la ceinture ( attention, facilement largable !)car une main est utilisée pour le fusil et l'autre pour s'accrocher aux rochers pour se maintenir. Faut savoir que la zone est couverte en grande partie de milliers de blocs de tailles et de formes diverses et que souvent le poisson circule entre ou sous les dalles. Donc on plonge presque toujours à l'aveugle car la visi ne permet pas de voir le fond à plus de 3 ou 4m et arrivé en bas on se sert du relief comme protection un peu comme quand on se met à l'abri d'un mur pour se protéger du vent. La main gauche (pour les droitiers) sert alors d'aide et d'ancrage pour prospecter. Ensuite le filin de la planche te rappelle par un coup sec qu'elle continue à dériver et selon tes capacités d'apnée tu remontes. Au fond, faut se méfier des dérives en marche arrière car les blocs sont de taille inégale et tu peux te crasher sur un immeuble qui dépasse... Faut aussi anticiper les rencontres avec casiers et filets divers car , outre le danger évident qu'ils représentent quand t'es au fond, ils sont sources d'emmerdements quand le filin de la bouée se prend dedans et qu'il faut remonter le courant en surface pour se dégager. Pour tenir en place seul le grappin est efficace, un simple plomb dérape sauf s'il se coince. On peut grappiner si le courant est en train de baisser vers l'étale. Il ne faut pas être présomptueux et rester prudent quant à sa capacité à venir le chercher quand le moment sera venu car remonter le courant même en s'aidant de la corde du grappin peut s'avérer difficile , surtout en fin de session quand les jambes et les poumons répondent beaucoup moins bien. C'est encore pire au moment du montant car en plus du jus le niveau de l'eau monte inexorablement. Ça m'est arrivé une fois de devoir couper le mouillage car ni moi ni mon binôme ne sommes parvenus jusqu'au grappin. Une ralingue traînante d'une quinzaine de mètres est très utile quand la planche est grappinée pour revenir à son niveau par traction au lieu du palmage, moins éprouvant après une apnée qui se terminera derrière la planche. Bref : le courant est ton allié* , faut pas lutter contre... *Gaffe quand même, les alliés peuvent devenir des ennemis.😉 Merci pour ce retour d'expérience bien instructif. 🙂 Une ralingue m'a l'air d'être une très bonne idée par courant faible à modéré. Vous chassez surout à l'indienne / trou j'imagine ? J'ai du mal à imaginer un agachon avec le grappin dans la main et le filin qui passe devant pendant l'apnée. Heureusement le courant et la visi sont un peu plus facile par ici, les nordistes sont bien courageux de continuer la csm avec ces conditions. Citer
Ume29 Posté(e) le 28 avril 2022 Auteur Posté(e) le 28 avril 2022 Il y a 4 heures, sub sniper a dit : Non , au Sillon tu n’ancre pas ta bouée , pas pour le bruit mais tu ne remonteras pas le courant et ton agachon sera en dérivant, pratiquement impossible de se caler Marée montante avec des coefs petits / moyens le courant ne m'a pas paru si fort (seulement 2 sorties départ parking vers le poteau blanc puis jusqu'au gros rocher), je reste assez près de la côte aussi. Peut-être qu'au large le courant s'amplifie ? Citer
Ch'ti max Posté(e) le 28 avril 2022 Posté(e) le 28 avril 2022 il y a 27 minutes, Ume29 a dit : Vous chassez surout à l'indienne / trou j'imagine ? J'ai du mal à imaginer un agachon Quand le poisson circule en pleine eau on peut agachonner à l'abri des blocs, allongé, à genoux ou carrément couché sur le rocher un peu comme sur un talus en embuscade (protégé du courant ou peu de jus). Bien sûr il faut un minimum de visi sinon on les entend mais on ne les voit pas. (Sauf PDM bien sûr 😉) Autre forme d'agachon: à l'entrée d'un trou en attendant que le poisson passe. Souvent les blocs sont enchevêtrés et les poissons circulent dessous comme dans un labyrinthe , on peut les voir passer même hors de portée de flèche ( souvent trident MATC pour pouvoir les assommer et les sortir rapidement, donc portée réduite). Quand un peu de lumière passe par les interstices ça facilite le repérage. Sinon carrément à trou en essayant de voir des reflets ou des silhouettes. À l'indienne aussi, en circulant entre les blocs , genre "guérilla urbaine" , choper le poisson " au coin d'une rue" ou quand il passe à découvert d'un abri à un autre (tir réflexe). Citer
sub sniper Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 Il y a 11 heures, Ume29 a dit : Marée montante avec des coefs petits / moyens le courant ne m'a pas paru si fort (seulement 2 sorties départ parking vers le poteau blanc puis jusqu'au gros rocher), je reste assez près de la côte aussi. Peut-être qu'au large le courant s'amplifie ? Si tu passes derrière le gros rocher, ce qu’il faut faire , le courant est assez fort , mais il faut faire cette dérive avec de bons coef, plus il y a de jus et plus il y a de chance de faire de belles rencontres Citer
sub sniper Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 Il y a 11 heures, Ch'ti max a dit : Souvent les blocs sont enchevêtrés et les poissons circulent dessous comme dans un labyrinthe , on peut les voir passer même hors de portée de flèche Et suivant la configuration des blocs on peut y trouver de l’eau très claire dessous alors q’au dessus c’est de la soupe , c’est souvent le cas par chez moi Citer
Ch'ti max Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 Il y a 2 heures, sub sniper a dit : Et suivant la configuration des blocs on peut y trouver de l’eau très claire dessous alors q’au dessus c’est de la soupe , c’est souvent le cas par chez moi Exactement ! Et avec un peu de lumière derrière on peut même voir le poisson à contre jour. Par contre, parfois quand c'est noir c'est noir 🎶 il n'y a plus d'espoir 🎵... Citer
Ch'ti max Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 J'avais lu un article dans un ancien Apnea au sujet entre-autres de la relation coef/courant (dans le Cotentin) . L'idée préconçue serait qu'au dessus d'une certaine force de courant certains spots seraient impraticables. C'est sans compter avec le relief, surtout au baissant bien sûr. La hauteur d'eau diminuant fortement certaines pointes ou avancées rocheuses sont alors découvertes et font obstacle et détournent le courant, laissant des "poches" d'eau plus calmes derrière. Citer
FredM Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 Oui, toujours flippant de chasser dans le courant. Comme ça a été dit plusieurs fois la méthode qui consiste à calculer l'heure de mise à l'eau à un endroit donné pour se faire prendre par le courant puis se faire ramener avec la renverse de courant au lieu de départ c'est excellent, sécurisé... un tour de manège, on part, on est amené au loin et zou miracle quelques heures plus tard on se retrouve au lieu de mise à l'eau d'origine. Bon comme dit faut pas se louper dans les heures de renverses, tu demandes aux chasseurs locaux ils te donneront les heures des renverses. Pour ce qui est de la planche, comme ch'ti max je la mets à la ceinture, en repliant une des branches de mon grappin, qui vient se glisser entre la ceinture dans le dos et la combi, comme ça si le fil se prend dans un rocher hop tu enlèves le grappin en une seconde et tu remontes reprendre ton souffle pour aller le récupérer. Pour ce qui est du côté voyant du fil, c'est clair que la drisse de base jaune fluo c'est pas top, alors tu mets les 5 ou 10 derniers mètres en nylon fluorocarbone de 200 centièmes (c'est épais donc ça ne s'emmêle pas) et je pense que les poissons ne le voient pas vraiment. Citer
Fischlick Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 La pêche en dérive à la palme c'est je pense une des chasses les plus intéressantes. Le mieux pour moi est d'être 2 avec une grosse planche (et une saucisse, pour être en règle...). Tu ancres jamais, le gars en surface palme à contre courant en se ventilant pendant que l'autre chasse, et ensuite on inverse. La vitesse de dérive dépend de la volonté des chasseurs. Le mieux est soit de faire une pointe (le Décollé à st Lunaire, le cap Lévi à Cherbourg...), on gare la voiture à la base de la pointe, on fait le cap, et on ressort de l'autre côté (et on y retourne si on est tjrs motivé). L'autre technique consiste, avec un jus parallèle à la côte (le goulet de Brest, Maltot comme décrit dans l'article, l'île renote...) à partir d'un côté, et de revenir avec la renverse, mais ça implique de bien BIEN connaître les horaires et la courantologie de la zone. La ralingue est pour moi la meilleure solution qd on est seul, elle peut être très longue et comporter une voire plusieurs bouées saucisses pour une signalisation au top (c'est un petit bazar logistique), ça permet d'ancrer et de prospecter une zone assez grande tranquillement (mais du coup c'est encore de la pêche en dérive?). Je n'accroche jamais ma bouée à moi et surtout en dérive, parce que par définition si je pêche en dérive c'est que je peux pas remonter le courant. Citer
dom85 Posté(e) le 29 avril 2022 Posté(e) le 29 avril 2022 j'avais une zone de chasse superbe au descendant, frappé par le jus venant de la baie qui se vidait et les bars qui allaient avec, plus les coef montaient , plus le jus était fort sauf au delà de 100, le courant passait plus au large et il n'y avait plus de courant(mais plus de poissons non plus) 🥴 Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.