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Posté(e)

Salut, 

j’ai essayĂ© avec l’apnĂ©e il y a deux ans, ça m’a bcp plu pour faire des promenade les jours oĂč j’en ai marre de chasser, on trouve tellement de tout et Ă  tous les prix ??

merci Ă  ceux qui en sont Ă©quipĂ©s de faire un retour
 

j’aimerais bien en trouver un qui ai une propulsion correcte, et une autonomie pas ridicule. 
profondeur max 50m 

des marques Ă  Ă©viter ou Ă  recommander ?

 

Posté(e)

Attention aux accidents de dĂ©compression avec ce truc. MĂȘme en apnĂ©e. Pas mal d'exemples de gars qui y ont perdu leur santĂ©. Mais tu dois sans doute ĂȘtre au courant...

Il y a 1 heure, TONIDO a dit :

Salut, 

j’ai essayĂ© avec l’apnĂ©e il y a deux ans, ça m’a bcp plu pour faire des promenade les jours oĂč j’en ai marre de chasser, on trouve tellement de tout et Ă  tous les prix ??

merci Ă  ceux qui en sont Ă©quipĂ©s de faire un retour
 

j’aimerais bien en trouver un qui ai une propulsion correcte, et une autonomie pas ridicule. 
profondeur max 50m 

des marques Ă  Ă©viter ou Ă  recommander ?

 

 

Posté(e)

Non je ne savais pas.

Ca doit ĂȘtre un peu traitre dans le sens ou tu peux aller profond sans forcer, et du coup vouloir repartir sans respecter les recups...

Posté(e)
il y a 30 minutes, jipeeme13 a dit :

Attention aux accidents de dĂ©compression avec ce truc. MĂȘme en apnĂ©e. Pas mal d'exemples de gars qui y ont perdu leur santĂ©. Mais tu dois sans doute ĂȘtre au courant...

 

J’allais le dire 
.

Posté(e)
Il y a 2 heures, TONIDO a dit :

et du coup vouloir repartir sans respecter les recups...

Temps de récup, temps passé au fond, vitesse de remontée, accumulation/successions des sorties = sont autant de paramÚtres incontrÎlés (et incontrÎlables) qui mÚnent a l'accident. 

Le plus jeune des frÚres Cantou (Jean Jean) a été l'un des premier d'une longue série d'accidentés en 1984 lors des repérages pour les *championnats d'Europe a Palamos. A l'époque on connaissait a peine les risques lié a l'utilisation du scooter.

*Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

 

Posté(e)

je savais pas que les seascoot remontaient a si loin

Mais du coup le problĂšme est a peu prĂšs le mĂȘme qu'au pendule... faut ĂȘtre rigoureux dans la rĂ©cupĂ©ration si on va profond

Posté(e)
Il y a 7 heures, OUZIO a dit :

 

*Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

 

C'est ce que je dis et répÚte à longueur de temps: pas nécessaire de descendre profond pour gagner, suffit de bien maitriser la technique

Merci Ouzio

 

Désolé de cet aparté, je ne connais pas du tout l'utilisation d'un scooter sous marin

Posté(e)
Il y a 14 heures, OUZIO a dit :

Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

Aux championnats du monde au Chili, un peu pareil, le gagnant est restĂ© Ă  la sortie du port dans peu d’eau alors que toutes les autres Ă©quipes sont partis au large et plus profond.

Je sais plus le nom du gars, son surnom c’est “ canard”

Saez peut ĂȘtre 


Posté(e)

Je trouve les nouveaux scooters type Lefeet, Scubajet hyper ludiques et amusants à utiliser, ils donnent l'impression de voler dans l'eau. Par contre ils coutent un bras, surtout s'il faut en coller un sur chaque cuisse 😄 

Posté(e)

Les seuls retour que j’ai sont d’un lefeet en panne pour corrosion, en attente du SAV ça peut ĂȘtre intĂ©ressant aussi

et celui que j’avais essayĂ©, un suex de 2012 qui m’avait semblĂ© super mais le modĂšle est inconnu par le propriĂ©taire. j’aurais aimĂ© savoir sa puissance cela m’aurait orienté 

finalement si on veut limiter les risque d’ADD alors faudrait presque qu’il ne soit pas trop puissant

Posté(e)
Il y a 3 heures, TONIDO a dit :

...finalement si on veut limiter les risque d’ADD alors faudrait presque qu’il ne soit pas trop puissant

La seule façon de t'en prémunir sérieusement c'est de respecter les temps de récup en surface

Posté(e)

Pour mes vieux jours 😁, j'aimerais tout de mĂȘme savoir comment on procĂšde en CSM avec un scooter?

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

Posté(e)
il y a 34 minutes, dom85 a dit :

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

non on accroche le scooter aux jambes:

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, luc a dit :

La seule façon de t'en prémunir sérieusement c'est de respecter les temps de récup en surface

C'est un peu plus complexe que ça Luc 😉 (j'espùre que tout vas bien on s'appelle un de ces quatres).

Pour avoir vu un add suite a l'utilisation d'un locoplongeur en corse c'est effectivement trÚs traßtre. 

La vitesse de remontée est trÚs largement supérieure a 1m/s. L'accumulation des plongées profondes a des vitesses de remontée rapide entraßne une accumulation de micro bulles d'azote. 

La gravité (terrestre) fait que ces bulles vont deéperfuser des capillaires sanguins cérébraux. Créer une zone ischémie et aboutir a un AVC par excÚs d'azote. 

Les solutions sont multiples. Effectivement il faut espacer les plongées profondes mais surtout il faut limiter la vitesse de remontée.

On avait comme protocole de :A partir de 15 m remontée a la plame le scooter suit sans aider a la remontée. Malgré ça Stéphane a "fait une bulle" ce jour là. Heureusement les négo avec le samu on rapidement aboutie a un aller exprÚs en dragon dans le caisson d'Ajaccio et il s'en est sortit sans séquelles. 

Faites attention Ă  vous

Posté(e)
Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Pour mes vieux jours 😁, j'aimerais tout de mĂȘme savoir comment on procĂšde en CSM avec un scooter?

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

Nox s'en sert jusqu'Ă  60-70m

 

 

 

 

Posté(e)

 nox n 'est pas une reference en terme de securité.

il me semblait que  les loco plongeurs étaient interdits en csm , justement pour eviter tous les ADD (mais je n 'en suis pas sur a 100%)

 

 

 

Posté(e)
Il y a 3 heures, Adwa a dit :

C'est un peu plus complexe que ça Luc 😉 (j'espùre que tout vas bien on s'appelle un de ces quatres).

Pour avoir vu un add suite a l'utilisation d'un locoplongeur en corse c'est effectivement trÚs traßtre. 

La vitesse de remontée est trÚs largement supérieure a 1m/s. L'accumulation des plongées profondes a des vitesses de remontée rapide entraßne une accumulation de micro bulles d'azote. 

La gravité (terrestre) fait que ces bulles vont deéperfuser des capillaires sanguins cérébraux. Créer une zone ischémie et aboutir a un AVC par excÚs d'azote. 

Les solutions sont multiples. Effectivement il faut espacer les plongées profondes mais surtout il faut limiter la vitesse de remontée.

On avait comme protocole de :A partir de 15 m remontée a la plame le scooter suit sans aider a la remontée. Malgré ça Stéphane a "fait une bulle" ce jour là. Heureusement les négo avec le samu on rapidement aboutie a un aller exprÚs en dragon dans le caisson d'Ajaccio et il s'en est sortit sans séquelles. 

Faites attention Ă  vous

Bonjour Théo

Il n'y a point de complexité sur le sujet, qui d'ailleurs à été mis en évidence dans les années 40, pas uniquement lié au scooter et complété depuis  ...

Je te conseil entre autre la thĂšse du Dr Nicolas HERAN un chasseur de haut niveau, ayant participĂ© Ă  de nombreuses compĂ©titions ; il a montrĂ© dans son travail, l’existence de cette saturation, qui peut ĂȘtre critique et donc, responsable de manifestations d’ADD (62 rĂ©fĂ©rences bibliographiques).

 

  • Explication physiologique de la saturation tissulaire en NÂČ en apnĂ©e.

 

Les modifications de l’air alvĂ©olaire.

-La mesure de l’azote alvĂ©olaire en surface, Ă  la fin d’une apnĂ©e, la montre supĂ©rieure Ă  79%, du fait de la diminution de l’oxygĂšne (OÂČ) consommĂ©e par les tissus, sans augmentation notable du gaz carbonique (COÂČ) tamponnĂ© par les tissus ;

-ce phĂ©nomĂšne de base s’accentue Ă  l’immersion par augmentation de la pression hydrostatique.

 

L’hyperventilation prĂ©alable Ă  l’immersion :

 -est pratiquĂ©e par l’apnĂ©iste pour abaisser le seuil de tolĂ©rance Ă  l’hypoxie ;

-elle a pour consĂ©quences la fermeture des shunts pulmonaires, et l’élargissement de la surface d’échange capillaire-alvĂ©ole, dont la surface physiologique est de l’ordre de celui d’un cours de tennis ;

-ces modifications facilitent le passage de l’azote alvĂ©olaire dans le sang capillaire.

 

Les noyaux gazeux : prĂ©existant Ă  l’immersion, sont « engraissĂ©s » par l’azote saturĂ©, ce d’autant que la tension locale en COÂČ est Ă©levĂ©e, 
chez ce plongeur fournissant des efforts intenses musculaires par le palmage.

 

A la remontée :

 -des bulles tissulaires se dĂ©tachent et grossissent rapidement (loi de Mariotte), ce d’autant que la remontĂ©e est rapide (supĂ©rieure aux 17 mĂštres / minute des « bouteilleux »), avec effort musculaire ;

-elles obstruent mécaniquement les artérioles pulmonaires :

  • ouvrant les shunts et laissant passer les bulles dans la grande circulation,

  • rĂ©alisant une hyperpression sur le cƓur droit, avec passage de bulles dans le cƓur gauche Ă  travers le Foramen Ovale physiologiquement permĂ©able chez 25 % des sujets,

  • diminuant la surface d’échange alvĂ©olo-capillaire, et donc diminuant l’élimination d’azote par l’organisme.

 

Seule est possible la dĂ©saturation en surface, car il n’est pas question de faire de palier.

 

Des conditions d’apnĂ©e redoutables, chez ces chasseurs de haut niveau :

-apnĂ©es successives plusieurs heures d’affilĂ©e, 3 voire 4 minutes d’immersion, des temps de rĂ©cupĂ©ration courts en surface (de 30 secondes Ă  4 minutes), des profondeurs dĂ©passant frĂ©quemment 30 mĂštres ;

-il existe certes, des mĂ©canismes physiologiques d’adaptation : la bradycardie liĂ©e Ă  l’immersion, l’érection pulmonaire vasculaire liĂ©e Ă  la vasoconstriction pĂ©riphĂ©rique et l’application de la pression sur l’abdomen ;

-mais on peut s’étonner du petit nombre d’ADD enregistrĂ© en cours de compĂ©tition.

 

Pour les mĂ©decins hyperbares amenĂ©s Ă  rĂ©diger des certificats de non-contre-indication Ă  une compĂ©tition, l’auteur (Dr HERAN) propose une mĂ©thode globale d’évaluation du candidat selon l’ñge, pour adapter la profondeur au candidat.

 

image.png.c8e7dc0b37143c0987b0341cc447fac6.png

à 25 ans : CPT (Capacité Pulmonaire Totale) / VR (Volume Résiduel) = 5 => Mariotte => 40 m

à 80 ans : CPT / VR = 2 => Mariotte => 10 m

à 45 ans : CPT / VR = 3,5 => Mariotte => 25 m

 

  • Rappel de quelques caractĂ©ristiques de l’ADD.

 

Au niveau molĂ©culaire : l’azote NÂČ de l’air diffuse largement dans le sang capillaire lors de l’hyperventilation en surface ; il est comprimĂ© sous l’effet de la pression hydrostatique et « engraisse » les noyaux gazeux, d’autant plus que le COÂČ (produit par le catabolisme Ă©nergĂ©tique) est plus Ă©levĂ©.

 

A la remontĂ©e (rapide), la restitution alvĂ©olaire du NÂČ est moindre (loi de Henry et conditions cardio-pulmonaires), et il s’établit une « accumulation » de NÂČ tissulaire Ă  chaque immersion.

 

Sur le plan mécanique :

 

AprĂšs un certain nombre d’immersions, l’accumulation de NÂČ tissulaire est telle que se forment des bulles, surtout dans le systĂšme veineux ou in situ, dont la taille croĂźt de maniĂšre explosive dans ces remontĂ©es sans palier (loi de Mariotte) et qui vont ĂȘtre responsable :

 -in situ, de « bends » surtout dans une région préalablement enflammée (claquage musculaire),

-de lésions chroniques des tissus mathématiques longs (os),

-d’obstruction vasculaire veineuse (infarcissement mĂ©dullaire) ou artĂ©riel par passage dans la grande circulation : dĂ©ficit de l’hĂ©micorps surtout droit, du fait de la disposition verticale de la carotide gauche sur la crosse de l’aorte, et surtout du membre supĂ©rieur du fait de son importante reprĂ©sentation corticale temporale et pariĂ©tale gauche.

 

  • L’illustration clinique des ADD en apnĂ©e.

 

Le Taravana a été décrit en 1947.

 

-Contexte :

  • plongĂ©es Ă  poids variable,

  • profondeur 20 Ă  45 mĂštres,

  • prĂ©cĂ©dĂ©es d’hyperventilation sifflante longue de 30 Ă  60 secondes ;

  • remontĂ©es rapides,

  • effort musculaire,

  • 15 plongĂ©es par heure

  • 6 heures d’affilĂ©e ;

  • objectif : ramasser des coquillages ou des Ă©ponges.

 

-Manifestations pathologiques :

  • accidents syncopaux et labyrinthiques,

  • malaises gĂ©nĂ©raux

  • accidents neurologiques centraux :

    • scotomes,

    • troubles parĂ©tiques (paralysie partielle d'un muscle) et anesthĂ©sies localisĂ©es, surtout Ă  droite et au membre supĂ©rieur,

    • aphasie ( Perte de la parole ou trouble du langage, aire de Broca et Wernicke Ă  gauche chez le droitier !),

    • agnosie (troubles de la perception)

    • troubles psychiques 


 

-Ce type de pĂȘche traditionnelle fait payer un lourd tribu Ă  ses pratiquants : une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1965 retrouvait sur 235 plongeurs :

  • 34 incidents mineurs d’ADD,

  • 6 paralysies,

  • 3 syncopes

  • 2 dĂ©cĂšs.

 

L’expĂ©rience du Dr PAULEV en 1969 :

 -ce mĂ©decin norvĂ©gien rĂ©alise une sĂ©rie de 60 apnĂ©es en 5 heures, de 1 Ă  2 minutes d’immersion, sur un fond de 18 mĂštres, avec une vitesse de remontĂ©e de 1,5 mĂštre/ seconde ;

-il observe les manifestations cliniques suivantes : 3 heures aprĂšs la fin de l’expĂ©rience, nausĂ©es, vertiges, douleurs de hanche et de genou, difficultĂ©s respiratoires et signes neurologiques dĂ©ficitaires (parĂ©sie du bras droit et anesthĂ©sie du bord cubital de la main droite) ;

-recomprimé en caisson à 6 ATA pendant 20 heures, il conservera comme séquelle, une faiblesse du membre supérieur droit.

 

Les 6 cas de la thĂšse du Dr HERAN (1990).

-Population et contexte : tous pĂȘcheurs de haut niveau, habitant en France sur le littoral mĂ©diterranĂ©en, dans le cadre de compĂ©tition sportive de chasse ; plongĂ©es de 5 Ă  8 heures consĂ©cutives, de profondeur dĂ©passant les 30 mĂštres, des durĂ©es d’apnĂ©es supĂ©rieures Ă  2 minutes avec des temps de rĂ©cupĂ©ration en surface de 30 secondes Ă  4 minutes.

 

-Les manifestations cliniques retrouvées sont :

  • vestibulo-labyrinthiques :

    • vertiges,

    • troubles de l’équilibre,

    • troubles auditifs,

  • neurologiques centrales, incontestablement rattachables Ă  un ADD :

    • dysarthrie (Trouble de l'Ă©locution),

    • aphasie,

    • parĂ©sie et/ou paresthĂ©sie du cĂŽtĂ© droit dans 5 des 6 cas,

  • et quelques troubles sensitifs bĂątards mis sur le compte de « puces » barotraumatiques ;

 

-un cas est bien documenté par IRM et scanner cérébral, retrouvant des lésions des pédoncules cérébelleux et de la région temporale gauche.

 -Evolution : toutes ces manifestations ont été observées quelques heures aprÚs la fin de la compétition ; tous les signes ont régressé en quelques heures avec ou sans recompression, ne laissant aucune séquelle ou des séquelles minimes.

 

  • Les apports para-cliniques.

 

SHEUFFER, 1955 : le prĂ©lĂšvement de sang Ă  la sortie immĂ©diate de l’immersion montre un aspect « effervescent », avec une composition normale ou subnormale 40 secondes aprĂšs.

 PAULEV, 1965 : le pourcentage d’azote alvĂ©olaire est de 83 % en sortie dune plongĂ©e de 1 minute Ă  20 mĂštres, et de 88 % pour une plongĂ©e de 2 minutes Ă  20 mĂštres.

  Les conclusions : on peut conclure Ă  une accumulation tissulaire d’azote lors d’apnĂ©es consĂ©cutives rĂ©pĂ©tĂ©es, fonction de :

  • la profondeur du fond,

  • la durĂ©e d’immersion,

  • la durĂ©e de rĂ©cupĂ©ration en surface,

  • la durĂ©e totale de l’immersion,

  • l’état physique du plongeur (Ăąge),

  • l’effort musculaire produit.

 

  • Etablissement de courbe de sĂ©curitĂ©.

 

LAMPHIER, 1965 : détermine une profondeur équivalente :

 

-avec 3 paramÚtres :

  • durĂ©e totale du sĂ©jour dans l’eau,

  • durĂ©e totale du temps passĂ© en surface

  • durĂ©e totale de l’immersion,

  • en nĂ©gligeant les temps de descente et remontĂ©e ;

-un coefficient K = T surface / T immersion ;

-et on obtient une saturation en NÂČ Ă©quivalente Ă  celle d’un plongeur bouteille (Ă  l’air) pour un fond supĂ©rieur ;

 

image.png.391541e601a31bdbeea040d963585d47.png

 

Exemple :

-un apnéiste plonge pendant une heure, avec des séjours au fond de 2 minutes et un temps de récupération en surface de 4 minutes ;

-son coef. K = 4/2 = 2 ;

-sa profondeur équivalente à un « bouteilleux » est, selon la courbe de LAMPHIER, de 34,8 %, soit par exemple pour un fond de 20 mÚtres : 20 x 0,348 = 6,9 mÚtres.

 

Le calcul thĂ©orique de la saturation en NÂČ :

 

-considÚre une saturation « équivalencée par le facteur K », des durées de séjour au fond, pour un apnéiste ou un « bouteilleux » ;

-calcule le coefficient de saturation critique de chaque tissu mathĂ©matique, pour T= 5’, 10’, 20’, 40’, 80’ et 120’, en ne retenant que le tissu directeur ;

-permet de dĂ©terminer ainsi, une courbe de sĂ©curitĂ©, fonction de la durĂ©e totale du sĂ©jour aquatique, la profondeur moyenne et l’alternance Temps surface / Temps d’immersion au fond (coef. K).

 

Une bonne corrĂ©lation est retrouvĂ©e avec les tables de dĂ©compression de la COMEX et de la MĂ©decine du Travail, qui tiennent compte du risque des tissus longs (T120, os) et d’un effort musculaire produit au fond.

 

La courbe de sécurité proposée par le Dr N. HERAN, dans sa thÚse :

 

  •  se prĂ©sente sous la forme d’un tableau avec en abscisse, les temps de sĂ©jour dans l’eau en heures, et en ordonnĂ©e, la profondeur du fond et les durĂ©es moyennes d’apnĂ©e au fond ;

  • on en dĂ©duit le nombre moyen d’apnĂ©es Ă  rĂ©aliser par heure, et donc les temps de rĂ©cupĂ©ration en surface pour dĂ©saturer l‘azote en toute sĂ©curité :

  • par exemple : pour une compĂ©tition de 3 heures, sur un fond 35 mĂštres, le plongeur rĂ©alisant des apnĂ©es moyennes au fond de 2 minutes, devra se limiter Ă  12 descentes par heure, soit un temps moyen de rĂ©cupĂ©ration en surface de 3 minutes.

 

 Prof

Temps

1/2h

1h

1hœ

2h

3h

4h

5h

10h

15m

1 mn

 

 

 

 

57

51

48

45

2 mn

 

 

 

 

28

25

24

22

3 mn

 

 

 

 

19

17

16

15

20 m

1 mn

 

58

52

47

42

38

36

34

2 mn

 

29

26

23

21

19

18

17

3 mn

 

19

17

15

14

12

12

11

25 m

1 mn

 

46

41

37

34

30

29

27

2 mn

 

23

20

18

17

15

14

13

3 mn

 

15

13

12

11

10

9

9

30 m

1 mn

59

38

34

31

28

25

24

22

2 mn

29

19

17

15

14

12

12

11

3 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

35 m

1 mn

50

33

29

26

24

22

20

19

2 mn

25

16

13

13

12

11

10

9

3 mn

16

11

9

9

8

7

7

6

40 m

1 mn

44

29

26

23

21

19

18

17

2 mn

22

14

13

11

10

9

9

8

3 mn

14

9

8

7

7

6

6

5

45 m

1 mn

39

25

23

21

19

17

16

15

2 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

3 mn

13

8

7

7

6

5

5

5

50 m

1 mn

35

23

20

18

17

15

14

13

2 mn

17

11

10

9

8

7

7

6

3 mn

12

7

6

6

5

5

4

4

 

Ce tableau ne s’applique qu’à une seule sĂ©ance isolĂ©e dans le temps (pas de consĂ©cutive ni de successive).

 

 

CONCLUSION

  La saturation tissulaire en azote au cours d’apnĂ©es rĂ©pĂ©tĂ©es n’est plus un mythe et expose Ă  des Accidents De DĂ©compression, de gravitĂ© souvent moindre que celle observĂ©e avec la plongĂ©e en bouteille.

Une explication physiologique est corrélée par des observations cliniques évocatrices, certes souvent moins bien documentées que les ADD de la plongée bouteille.

Il importe de tenir compte de ce risque rĂ©el, et le Dr HERAN Nicolas propose une mĂ©thode simple et pratique de prĂ©vention des ADD en limitant le nombre horaire de descentes, en fonction de la durĂ©e totale de sĂ©jour dans l’eau, de la durĂ©e moyenne des apnĂ©es et de la profondeur. »


 

Signes cliniques :

  • troubles de la vision du type scotomes scintillants

  • une atteinte motrice de type monoplĂ©gie ou hĂ©miplĂ©gie

  • atteinte de la sensibilitĂ©

  • des apraxies aphasies (trouble de coordination, trouble du langage)

  • asthĂ©nie (État de fatigue gĂ©nĂ©rale) intense

  • des cĂ©phalĂ©es


 

Attention dans le cas de plongĂ©es en apnĂ©e profonde rĂ©pĂ©tĂ©es notamment Ă  l’utilisation d’un loco-plongeur, ceinture largable et no limit (assistance par ballon)


 

Oxygénation et évacuation vers caisson hyperbare

 

Je te rappel 😉

Posté(e)

Equipements ou accessoires interdits

D’aprĂšs l’article R921-92, dans le cadre de la pĂȘche sous-marine sont interdits :

  1. L'usage de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface ;
  2. La dĂ©tention simultanĂ©e Ă  bord d'un navire ou embarcation d'un Ă©quipement respiratoire ainsi dĂ©fini et d'une foĂ«ne ou d'un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine, sauf dĂ©rogation accordĂ©e par le prĂ©fet ;
  3. Les engins de pĂȘche sous-marine dont la force propulsive dĂ©veloppĂ©e est empruntĂ©e au pouvoir dĂ©tonant d'un mĂ©lange chimique ou Ă  la dĂ©tente d'un gaz comprimĂ©, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l'action d'un mĂ©canisme manƓuvrĂ© par le seul utilisateur ;
  4. La dĂ©tention Ă  bord et l'usage simultanĂ©s d'un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine et d'un scooter sous-marin.

 

Il est Ă©galement interdit aux pĂȘcheurs sous-marins :

  1. D'exercer la pĂȘche sous-marine entre les heures lĂ©gales de coucher et de lever du soleil ;
  2. De s'approcher Ă  moins de 150 mĂštres des navires ou embarcations en pĂȘche ainsi que des engins de pĂȘche signalĂ©s par un balisage apparent ;
  3. De capturer les animaux marins pris dans les engins ou filets placĂ©s par d'autres pĂȘcheurs ;
  4. De faire usage, pour la pĂȘche sous-marine, d'un foyer lumineux ;
  5. D'utiliser, pour la capture des crustacĂ©s, une foĂ«ne ou un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine ;
  6. De tenir chargĂ© hors de l'eau un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine.

Pour plus d’informations sur la lĂ©gislation de l’activitĂ©, vous pouvez consulter le code rural de la pĂȘche maritime.

Posté(e)
il y a 20 minutes, pompom a dit :

Equipements ou accessoires interdits

D’aprĂšs l’article R921-92, dans le cadre de la pĂȘche sous-marine sont interdits :

  1. L'usage de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface ;
  2. La dĂ©tention simultanĂ©e Ă  bord d'un navire ou embarcation d'un Ă©quipement respiratoire ainsi dĂ©fini et d'une foĂ«ne ou d'un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine, sauf dĂ©rogation accordĂ©e par le prĂ©fet ;
  3. Les engins de pĂȘche sous-marine dont la force propulsive dĂ©veloppĂ©e est empruntĂ©e au pouvoir dĂ©tonant d'un mĂ©lange chimique ou Ă  la dĂ©tente d'un gaz comprimĂ©, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l'action d'un mĂ©canisme manƓuvrĂ© par le seul utilisateur ;
  4. La dĂ©tention Ă  bord et l'usage simultanĂ©s d'un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine et d'un scooter sous-marin.

 

Il est Ă©galement interdit aux pĂȘcheurs sous-marins :

  1. D'exercer la pĂȘche sous-marine entre les heures lĂ©gales de coucher et de lever du soleil ;
  2. De s'approcher Ă  moins de 150 mĂštres des navires ou embarcations en pĂȘche ainsi que des engins de pĂȘche signalĂ©s par un balisage apparent ;
  3. De capturer les animaux marins pris dans les engins ou filets placĂ©s par d'autres pĂȘcheurs ;
  4. De faire usage, pour la pĂȘche sous-marine, d'un foyer lumineux ;
  5. D'utiliser, pour la capture des crustacĂ©s, une foĂ«ne ou un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine ;
  6. De tenir chargĂ© hors de l'eau un appareil spĂ©cial pour la pĂȘche sous-marine.

Pour plus d’informations sur la lĂ©gislation de l’activitĂ©, vous pouvez consulter le code rural de la pĂȘche maritime.

Certe c'est interdit en chasse pas en apnĂ©e 😉

Posté(e)
il y a une heure, thearthur a dit :

Nox s'en sert jusqu'Ă  60-70m

 

 

 

 

Impressionnant ce garsđŸ˜” !!! Le plongeur en recycleur Ă  l'air, bloquĂ© Ă  50 voir 55 m max... 😅

Posté(e)

Ton retour est interessant adwa.. mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

 

Ma question (comme inscrit dans le premier post) ne portait que sur une utilisation promenade...  pour changer un peu, ex : plonger dans la réserve les jours ou je n'ai pas envie de chasser.

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, TONIDO a dit :

mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

parce qu'un cador reste un cador....

Posté(e)
il y a une heure, TONIDO a dit :

Ton retour est interessant adwa.. mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

 

Ma question (comme inscrit dans le premier post) ne portait que sur une utilisation promenade...  pour changer un peu, ex : plonger dans la réserve les jours ou je n'ai pas envie de chasser.

 

C'est complexe car malgrĂ© les prĂ©cautions  un add en apnĂ©e peu quand mĂȘme survenir. De ce que je sais le plus rapide est survenue en Egypte, 1 descente en poid variable a 80 m par un apneiste chevronnĂ© et paf au caisson... 

C'est probablement une succession de paramÚtres. Ce jour là les apnées de Stéphane et sa profondeur était significativement plus important que moi. Je tournai entre 2min et 2 min30 entre 30 et 40 m. Lui jusqu'à 1 min de plus et plus souvent sous les 40m. 

Ce qui est certains c'est que plus tu descend et plus tu y reste longtemps plus tu converti de l'azote initialement gazeuse en bulles liquides. Tu stocke plus d'azote dans les tissus Ă©galement. Bref mĂȘme si y'a de trĂšs belle thĂšse lĂ  dessus c'est complexe Ă  gĂ©rer en sortie leuco, tout comme ça l'est en pĂȘche profonde en variable 

Posté(e)

On est d'accord qu'il y a quand mĂȘme bcp plus de fois ou tout se passe bien... simple chance ? 

ton (mauvais) exemple met a mal a peu prĂšs toutes les prĂ©cautions de temps de rĂ©cup 😅

enfin je vois pas trop ou on peut en venir du coup... c'est quoi le fin mot ??

 

=> "respectons les tables, mais ça ne sert pas a grand chose, si ça doit arriver ça arrivera"

=> "plonger profond au loco est a proscrire"

=>"soyez prudents"

=> "selon Heran 1 plongée toutes les 15min exclu quasiment tous les risques, ne plongeons pas plus"

Rayez les mentions inutiles 😄

 

chez AIDA les tables donnent...

20m = 4min récup surface

25 = 5min

30 = 6min

35 =7min

40= 8min 

mieux ou moins bien... cela semble conservateur en comparaison d' Heran

 

 

Posté(e)
Il y a 11 heures, Adwa a dit :

Ce qui est certains c'est que plus tu descend et plus tu y reste longtemps plus tu converti de l'azote initialement gazeuse en bulles liquides. Tu stocke plus d'azote dans les tissus Ă©galement. Bref mĂȘme si y'a de trĂšs belle thĂšse lĂ  dessus c'est complexe Ă  gĂ©rer en sortie leuco, tout comme ça l'est en pĂȘche profonde en variable 

C’est la base , le principe des paliers en bouteille, car l’air ( environ 80% d’azotĂ©) que tu respire est sous pression, si l’oxygĂšne repart aisĂ©ment, l’azotĂ© lui sature les tissus et il lui faut plus de temps pour ĂȘtre Ă©vacuĂ©.

les paliers Ă  l’O2 aident Ă  cette dĂ©saturation , ça ne se fait plus , on a trouvĂ© mieux avec la plongĂ©e aux mĂ©langes 

Posté(e)

J ai beaucoup utilisĂ© le loco je retrouve les marques modĂšle sur les photos et je te l ajoute c est le but du sujet a la base😅mais super autonomie presque 1 journĂ©e non stop et trĂšs performant en therme de vitesse .

A investir dans un loco j investirai plutît dans un treuil qui sert aussi en chasse 😉

Toujours utilisé pour des repérages de compétition de 5m à 50m

Mais c est une utilisation qui est incroyable mais trùs dangereuse on s en rend compte en l’utilisant. 

On enchaßnait 2 heures de loco dans 10m comme plus profond avec 1m30 à 2m30 au fond et 10 sec en surface on c est vite rendu compte de la dangerosité on a espacé la récup et surtout tourne souvent 

DÚs que le profondeur et les apnées grandissent c est souvent 4 descentes chacun et on change.

C est incroyable pour repĂ©rer les zones oĂč tu pĂȘches en constant (26 a 30m) max pour moi.

AprĂšs maintenant on utilise moteur Ă©lectrique gueuse et treuil pour les repĂ©rages profond👌ça fait gagner du temp beaucoup de sondeur mĂątinĂ© entiĂšre a sonder et aprĂšs midi a vĂ©rifier. 
MĂȘme en loisir on passe Ă©normĂ©ment de temps Ă  chercher on s interdit de retourner sur un point que l’on connais dĂ©jà


je conseille vraiment le loco pour les zones peu profonde et la gueuse pour les zones trùs profonde 👌

Posté(e)

Merci Lg30 ! C’est intĂ©ressant 

du coup tu en as un Ă  toi ?

quand j’ai achetĂ© le bateau, le propriĂ©taire (pĂȘcheur canne) m’a fait cadeau du treuil
 je ne sais pas si il fonctionne je n’ai jamais essayé  a l’apnĂ©e je commence a faire quelques variables pour m’habituer Ă  la sensation. Pour le treuil, J’avoue que rajouter encore un truc Ă  l’arsenal ça commence Ă  faire bcp Ă  trimballer le  matin
 je pense plutĂŽt commencer par remonter le pendule Ă  la main. 

je voyais surtout le loco pour le cĂŽtĂ© fun, mĂȘme si effectivement en repĂ©rage ça doit pouvoir ĂȘtre assez efficace
 

 

Posté(e)

Le loco est utilisé par énormément de chasseurs en compet pour les repérages (strictement interdit en chasse).

Apparemment le Divertug24 est bien, car s'utilise à une main, et a une grosse autonomie ( j'ai suivi la conv sur le groupe WhatsApp des compétiteurs) Perso j'ai jamais essayé, mais comme dit Gauthier, à tout prendre je mettrais une gueuse électrique pour pouvoir chasser avec. 

Fais quand mĂȘme gaffe Ă  toi, 50m c'est pas rien. 

Posté(e)

Merci calamar, il fait partie de ceux que j’ai repĂ©rĂ© seul
 

Comme dit le treuil j’ai (peut ĂȘtre) dĂ©jĂ , s’il fonctionne. Mais je vois pas vraiment la plus value sur le faire Ă  la main, entendu qu’on va pas faire 20 variables dans la journĂ©e. 

Enfin pour la profondeur, j’annonçais 50 pour des soucis d’étanchĂ©itĂ© plutĂŽt qu’une profondeur cible
 aller me promener horizontalement une fois Ă  50m ça me traverse pas encore l’esprit 😅
 

Posté(e)
Il y a 20 heures, TONIDO a dit :

Merci calamar, il fait partie de ceux que j’ai repĂ©rĂ© seul
 

Comme dit le treuil j’ai (peut ĂȘtre) dĂ©jĂ , s’il fonctionne. Mais je vois pas vraiment la plus value sur le faire Ă  la main, entendu qu’on va pas faire 20 variables dans la journĂ©e. 

Enfin pour la profondeur, j’annonçais 50 pour des soucis d’étanchĂ©itĂ© plutĂŽt qu’une profondeur cible
 aller me promener horizontalement une fois Ă  50m ça me traverse pas encore l’esprit 😅
 

Pour les variables et le treuil Ă©lectrique, ca a son utilitĂ© quand tu alternes Ă  2 ou 3 sur plusieurs descentes, ou par exemple si c'est ta barquero qui la remonte, elle pourrait rĂąler un tantinet 🙂

Pour la profondeur, tu me rassure, bon chez vous c'est plus facile de s'acclimater à ses profondeurs, mais c'est mieux d'avoir un bon binÎme pour aider sur les derniers mÚtres de remontée.

Posté(e)

Moi je me dis que remonter tirer ton plomb aprĂšs l’apnĂ©e ça me paraĂźt pas deconant
 ma fois on verra Ă  l’usage 

et sur ta conversation il parlait que du divertug ? Le blacktip travel avec ses batteries universelles Dewalt ça paraßt sympa aussi 

Posté(e)
Le 15/11/2024 à 17:59, luc a dit :

Bonjour Théo

Il n'y a point de complexité sur le sujet, qui d'ailleurs à été mis en évidence dans les années 40, pas uniquement lié au scooter et complété depuis  ...

Je te conseil entre autre la thĂšse du Dr Nicolas HERAN un chasseur de haut niveau, ayant participĂ© Ă  de nombreuses compĂ©titions ; il a montrĂ© dans son travail, l’existence de cette saturation, qui peut ĂȘtre critique et donc, responsable de manifestations d’ADD (62 rĂ©fĂ©rences bibliographiques).

 

  • Explication physiologique de la saturation tissulaire en NÂČ en apnĂ©e.

 

Les modifications de l’air alvĂ©olaire.

-La mesure de l’azote alvĂ©olaire en surface, Ă  la fin d’une apnĂ©e, la montre supĂ©rieure Ă  79%, du fait de la diminution de l’oxygĂšne (OÂČ) consommĂ©e par les tissus, sans augmentation notable du gaz carbonique (COÂČ) tamponnĂ© par les tissus ;

-ce phĂ©nomĂšne de base s’accentue Ă  l’immersion par augmentation de la pression hydrostatique.

 

L’hyperventilation prĂ©alable Ă  l’immersion :

 -est pratiquĂ©e par l’apnĂ©iste pour abaisser le seuil de tolĂ©rance Ă  l’hypoxie ;

-elle a pour consĂ©quences la fermeture des shunts pulmonaires, et l’élargissement de la surface d’échange capillaire-alvĂ©ole, dont la surface physiologique est de l’ordre de celui d’un cours de tennis ;

-ces modifications facilitent le passage de l’azote alvĂ©olaire dans le sang capillaire.

 

Les noyaux gazeux : prĂ©existant Ă  l’immersion, sont « engraissĂ©s » par l’azote saturĂ©, ce d’autant que la tension locale en COÂČ est Ă©levĂ©e, 
chez ce plongeur fournissant des efforts intenses musculaires par le palmage.

 

A la remontée :

 -des bulles tissulaires se dĂ©tachent et grossissent rapidement (loi de Mariotte), ce d’autant que la remontĂ©e est rapide (supĂ©rieure aux 17 mĂštres / minute des « bouteilleux »), avec effort musculaire ;

-elles obstruent mécaniquement les artérioles pulmonaires :

  • ouvrant les shunts et laissant passer les bulles dans la grande circulation,

  • rĂ©alisant une hyperpression sur le cƓur droit, avec passage de bulles dans le cƓur gauche Ă  travers le Foramen Ovale physiologiquement permĂ©able chez 25 % des sujets,

  • diminuant la surface d’échange alvĂ©olo-capillaire, et donc diminuant l’élimination d’azote par l’organisme.

 

Seule est possible la dĂ©saturation en surface, car il n’est pas question de faire de palier.

 

Des conditions d’apnĂ©e redoutables, chez ces chasseurs de haut niveau :

-apnĂ©es successives plusieurs heures d’affilĂ©e, 3 voire 4 minutes d’immersion, des temps de rĂ©cupĂ©ration courts en surface (de 30 secondes Ă  4 minutes), des profondeurs dĂ©passant frĂ©quemment 30 mĂštres ;

-il existe certes, des mĂ©canismes physiologiques d’adaptation : la bradycardie liĂ©e Ă  l’immersion, l’érection pulmonaire vasculaire liĂ©e Ă  la vasoconstriction pĂ©riphĂ©rique et l’application de la pression sur l’abdomen ;

-mais on peut s’étonner du petit nombre d’ADD enregistrĂ© en cours de compĂ©tition.

 

Pour les mĂ©decins hyperbares amenĂ©s Ă  rĂ©diger des certificats de non-contre-indication Ă  une compĂ©tition, l’auteur (Dr HERAN) propose une mĂ©thode globale d’évaluation du candidat selon l’ñge, pour adapter la profondeur au candidat.

 

image.png.c8e7dc0b37143c0987b0341cc447fac6.png

à 25 ans : CPT (Capacité Pulmonaire Totale) / VR (Volume Résiduel) = 5 => Mariotte => 40 m

à 80 ans : CPT / VR = 2 => Mariotte => 10 m

à 45 ans : CPT / VR = 3,5 => Mariotte => 25 m

 

  • Rappel de quelques caractĂ©ristiques de l’ADD.

 

Au niveau molĂ©culaire : l’azote NÂČ de l’air diffuse largement dans le sang capillaire lors de l’hyperventilation en surface ; il est comprimĂ© sous l’effet de la pression hydrostatique et « engraisse » les noyaux gazeux, d’autant plus que le COÂČ (produit par le catabolisme Ă©nergĂ©tique) est plus Ă©levĂ©.

 

A la remontĂ©e (rapide), la restitution alvĂ©olaire du NÂČ est moindre (loi de Henry et conditions cardio-pulmonaires), et il s’établit une « accumulation » de NÂČ tissulaire Ă  chaque immersion.

 

Sur le plan mécanique :

 

AprĂšs un certain nombre d’immersions, l’accumulation de NÂČ tissulaire est telle que se forment des bulles, surtout dans le systĂšme veineux ou in situ, dont la taille croĂźt de maniĂšre explosive dans ces remontĂ©es sans palier (loi de Mariotte) et qui vont ĂȘtre responsable :

 -in situ, de « bends » surtout dans une région préalablement enflammée (claquage musculaire),

-de lésions chroniques des tissus mathématiques longs (os),

-d’obstruction vasculaire veineuse (infarcissement mĂ©dullaire) ou artĂ©riel par passage dans la grande circulation : dĂ©ficit de l’hĂ©micorps surtout droit, du fait de la disposition verticale de la carotide gauche sur la crosse de l’aorte, et surtout du membre supĂ©rieur du fait de son importante reprĂ©sentation corticale temporale et pariĂ©tale gauche.

 

  • L’illustration clinique des ADD en apnĂ©e.

 

Le Taravana a été décrit en 1947.

 

-Contexte :

  • plongĂ©es Ă  poids variable,

  • profondeur 20 Ă  45 mĂštres,

  • prĂ©cĂ©dĂ©es d’hyperventilation sifflante longue de 30 Ă  60 secondes ;

  • remontĂ©es rapides,

  • effort musculaire,

  • 15 plongĂ©es par heure

  • 6 heures d’affilĂ©e ;

  • objectif : ramasser des coquillages ou des Ă©ponges.

 

-Manifestations pathologiques :

  • accidents syncopaux et labyrinthiques,

  • malaises gĂ©nĂ©raux

  • accidents neurologiques centraux :

    • scotomes,

    • troubles parĂ©tiques (paralysie partielle d'un muscle) et anesthĂ©sies localisĂ©es, surtout Ă  droite et au membre supĂ©rieur,

    • aphasie ( Perte de la parole ou trouble du langage, aire de Broca et Wernicke Ă  gauche chez le droitier !),

    • agnosie (troubles de la perception)

    • troubles psychiques 


 

-Ce type de pĂȘche traditionnelle fait payer un lourd tribu Ă  ses pratiquants : une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1965 retrouvait sur 235 plongeurs :

  • 34 incidents mineurs d’ADD,

  • 6 paralysies,

  • 3 syncopes

  • 2 dĂ©cĂšs.

 

L’expĂ©rience du Dr PAULEV en 1969 :

 -ce mĂ©decin norvĂ©gien rĂ©alise une sĂ©rie de 60 apnĂ©es en 5 heures, de 1 Ă  2 minutes d’immersion, sur un fond de 18 mĂštres, avec une vitesse de remontĂ©e de 1,5 mĂštre/ seconde ;

-il observe les manifestations cliniques suivantes : 3 heures aprĂšs la fin de l’expĂ©rience, nausĂ©es, vertiges, douleurs de hanche et de genou, difficultĂ©s respiratoires et signes neurologiques dĂ©ficitaires (parĂ©sie du bras droit et anesthĂ©sie du bord cubital de la main droite) ;

-recomprimé en caisson à 6 ATA pendant 20 heures, il conservera comme séquelle, une faiblesse du membre supérieur droit.

 

Les 6 cas de la thĂšse du Dr HERAN (1990).

-Population et contexte : tous pĂȘcheurs de haut niveau, habitant en France sur le littoral mĂ©diterranĂ©en, dans le cadre de compĂ©tition sportive de chasse ; plongĂ©es de 5 Ă  8 heures consĂ©cutives, de profondeur dĂ©passant les 30 mĂštres, des durĂ©es d’apnĂ©es supĂ©rieures Ă  2 minutes avec des temps de rĂ©cupĂ©ration en surface de 30 secondes Ă  4 minutes.

 

-Les manifestations cliniques retrouvées sont :

  • vestibulo-labyrinthiques :

    • vertiges,

    • troubles de l’équilibre,

    • troubles auditifs,

  • neurologiques centrales, incontestablement rattachables Ă  un ADD :

    • dysarthrie (Trouble de l'Ă©locution),

    • aphasie,

    • parĂ©sie et/ou paresthĂ©sie du cĂŽtĂ© droit dans 5 des 6 cas,

  • et quelques troubles sensitifs bĂątards mis sur le compte de « puces » barotraumatiques ;

 

-un cas est bien documenté par IRM et scanner cérébral, retrouvant des lésions des pédoncules cérébelleux et de la région temporale gauche.

 -Evolution : toutes ces manifestations ont été observées quelques heures aprÚs la fin de la compétition ; tous les signes ont régressé en quelques heures avec ou sans recompression, ne laissant aucune séquelle ou des séquelles minimes.

 

  • Les apports para-cliniques.

 

SHEUFFER, 1955 : le prĂ©lĂšvement de sang Ă  la sortie immĂ©diate de l’immersion montre un aspect « effervescent », avec une composition normale ou subnormale 40 secondes aprĂšs.

 PAULEV, 1965 : le pourcentage d’azote alvĂ©olaire est de 83 % en sortie dune plongĂ©e de 1 minute Ă  20 mĂštres, et de 88 % pour une plongĂ©e de 2 minutes Ă  20 mĂštres.

  Les conclusions : on peut conclure Ă  une accumulation tissulaire d’azote lors d’apnĂ©es consĂ©cutives rĂ©pĂ©tĂ©es, fonction de :

  • la profondeur du fond,

  • la durĂ©e d’immersion,

  • la durĂ©e de rĂ©cupĂ©ration en surface,

  • la durĂ©e totale de l’immersion,

  • l’état physique du plongeur (Ăąge),

  • l’effort musculaire produit.

 

  • Etablissement de courbe de sĂ©curitĂ©.

 

LAMPHIER, 1965 : détermine une profondeur équivalente :

 

-avec 3 paramÚtres :

  • durĂ©e totale du sĂ©jour dans l’eau,

  • durĂ©e totale du temps passĂ© en surface

  • durĂ©e totale de l’immersion,

  • en nĂ©gligeant les temps de descente et remontĂ©e ;

-un coefficient K = T surface / T immersion ;

-et on obtient une saturation en NÂČ Ă©quivalente Ă  celle d’un plongeur bouteille (Ă  l’air) pour un fond supĂ©rieur ;

 

image.png.391541e601a31bdbeea040d963585d47.png

 

Exemple :

-un apnéiste plonge pendant une heure, avec des séjours au fond de 2 minutes et un temps de récupération en surface de 4 minutes ;

-son coef. K = 4/2 = 2 ;

-sa profondeur équivalente à un « bouteilleux » est, selon la courbe de LAMPHIER, de 34,8 %, soit par exemple pour un fond de 20 mÚtres : 20 x 0,348 = 6,9 mÚtres.

 

Le calcul thĂ©orique de la saturation en NÂČ :

 

-considÚre une saturation « équivalencée par le facteur K », des durées de séjour au fond, pour un apnéiste ou un « bouteilleux » ;

-calcule le coefficient de saturation critique de chaque tissu mathĂ©matique, pour T= 5’, 10’, 20’, 40’, 80’ et 120’, en ne retenant que le tissu directeur ;

-permet de dĂ©terminer ainsi, une courbe de sĂ©curitĂ©, fonction de la durĂ©e totale du sĂ©jour aquatique, la profondeur moyenne et l’alternance Temps surface / Temps d’immersion au fond (coef. K).

 

Une bonne corrĂ©lation est retrouvĂ©e avec les tables de dĂ©compression de la COMEX et de la MĂ©decine du Travail, qui tiennent compte du risque des tissus longs (T120, os) et d’un effort musculaire produit au fond.

 

La courbe de sécurité proposée par le Dr N. HERAN, dans sa thÚse :

 

  •  se prĂ©sente sous la forme d’un tableau avec en abscisse, les temps de sĂ©jour dans l’eau en heures, et en ordonnĂ©e, la profondeur du fond et les durĂ©es moyennes d’apnĂ©e au fond ;

  • on en dĂ©duit le nombre moyen d’apnĂ©es Ă  rĂ©aliser par heure, et donc les temps de rĂ©cupĂ©ration en surface pour dĂ©saturer l‘azote en toute sĂ©curité :

  • par exemple : pour une compĂ©tition de 3 heures, sur un fond 35 mĂštres, le plongeur rĂ©alisant des apnĂ©es moyennes au fond de 2 minutes, devra se limiter Ă  12 descentes par heure, soit un temps moyen de rĂ©cupĂ©ration en surface de 3 minutes.

 

 Prof

Temps

1/2h

1h

1hœ

2h

3h

4h

5h

10h

15m

1 mn

 

 

 

 

57

51

48

45

2 mn

 

 

 

 

28

25

24

22

3 mn

 

 

 

 

19

17

16

15

20 m

1 mn

 

58

52

47

42

38

36

34

2 mn

 

29

26

23

21

19

18

17

3 mn

 

19

17

15

14

12

12

11

25 m

1 mn

 

46

41

37

34

30

29

27

2 mn

 

23

20

18

17

15

14

13

3 mn

 

15

13

12

11

10

9

9

30 m

1 mn

59

38

34

31

28

25

24

22

2 mn

29

19

17

15

14

12

12

11

3 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

35 m

1 mn

50

33

29

26

24

22

20

19

2 mn

25

16

13

13

12

11

10

9

3 mn

16

11

9

9

8

7

7

6

40 m

1 mn

44

29

26

23

21

19

18

17

2 mn

22

14

13

11

10

9

9

8

3 mn

14

9

8

7

7

6

6

5

45 m

1 mn

39

25

23

21

19

17

16

15

2 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

3 mn

13

8

7

7

6

5

5

5

50 m

1 mn

35

23

20

18

17

15

14

13

2 mn

17

11

10

9

8

7

7

6

3 mn

12

7

6

6

5

5

4

4

 

Ce tableau ne s’applique qu’à une seule sĂ©ance isolĂ©e dans le temps (pas de consĂ©cutive ni de successive).

 

 

CONCLUSION

  La saturation tissulaire en azote au cours d’apnĂ©es rĂ©pĂ©tĂ©es n’est plus un mythe et expose Ă  des Accidents De DĂ©compression, de gravitĂ© souvent moindre que celle observĂ©e avec la plongĂ©e en bouteille.

Une explication physiologique est corrélée par des observations cliniques évocatrices, certes souvent moins bien documentées que les ADD de la plongée bouteille.

Il importe de tenir compte de ce risque rĂ©el, et le Dr HERAN Nicolas propose une mĂ©thode simple et pratique de prĂ©vention des ADD en limitant le nombre horaire de descentes, en fonction de la durĂ©e totale de sĂ©jour dans l’eau, de la durĂ©e moyenne des apnĂ©es et de la profondeur. »


 

Signes cliniques :

  • troubles de la vision du type scotomes scintillants

  • une atteinte motrice de type monoplĂ©gie ou hĂ©miplĂ©gie

  • atteinte de la sensibilitĂ©

  • des apraxies aphasies (trouble de coordination, trouble du langage)

  • asthĂ©nie (État de fatigue gĂ©nĂ©rale) intense

  • des cĂ©phalĂ©es


 

Attention dans le cas de plongĂ©es en apnĂ©e profonde rĂ©pĂ©tĂ©es notamment Ă  l’utilisation d’un loco-plongeur, ceinture largable et no limit (assistance par ballon)


 

Oxygénation et évacuation vers caisson hyperbare

 

Je te rappel 😉

C'est hyper intéressant merci 

Posté(e)

Le seacraft est incroyable utilisable à 1main et surtout trÚs trÚs pratique pas trop gros pas trop lourd et une trÚs bonne autonomie 

Pour le treuil c est vraiment trÚs intéressant 

moteur électrique plus treuil c est vraiment le combo idéal et indispensable pour un chasse profonde 

Je pĂȘche avec une gueuse de 12kg seul ou Ă  2 c est presque impossible de sĂ©curiser ta pĂȘche sans, ça demande beaucoup d effort et enchaĂźner les apnĂ©es est trĂšs compliquĂ© aprĂšs avoir remontĂ© 40m de 12kg impossible de se re dĂ©tendre a fond 

surtout pour des pĂ©ches en 7mm cher nous mĂȘme en plein Ă©tĂ© je chassais en 7mm pour plus de flottabilitĂ© et pour cette putin de thermo je passe en 5 septembre octobre et en 9 en hivert 

si tu as pas le moteur guide ou minkota achĂšte le et monte ton treuil on rediscutera aprĂšs utilisation de l’intĂ©rĂȘt  en pĂȘche profonde 😅

(octobre dernier sur l’Aragnon cĂŽtĂ© bleue pour prĂ©ciser) je sort seul du coup des copains on fait des dentis la veille et ça me chauffe je me chauffe devant sur 14m puis 20 plus 25 je tape un beau denti c est parfait je cours aprĂšs le bateau comme un fous a cause du courant du coup je decide de passer au large en laissant poser la zone, je passe au sondeur en dĂ©rive j ai une belle detect j accroche la gueuse avec 25m  de corde je me met en dĂ©rive en gardant un Ɠil sur le gps c est pas trĂšs bas 31 en haut et 37 en bas, 

les poissons tourne rien de gros un plus jolie rentre pas de réflexion je lache le tir plein centre ça pars s enraguer plus bas au milieu des mérous j ai 100m au moulin je remonte 2min d apnée le bateau est a 100m je lache le fusil je récup le bateau remonte là gueuse remonte la dérive met une bouée au gun 

je fais 3 apnée exactement pareil pour aller cherché mon poisson de 2k5 que j aurai jamais dut tirer

du coup final je suis Ă©puisĂ© physiquement j ai perdu tout mon Ă©nergie je met tout dans le bateau et retour en terre la c est la folie des gros gros poisson partout gros courant mais a cause de tout ces efforts impossible de faire une apnĂ©e correcte entre 18 et 23 je passe 1h sans faire un poisson je suis dĂ©goĂ»tĂ©. J ai loupĂ© la plus belle pĂȘche de ma vie. Avec la gueuse et le moteur j aurai vraiment fais un peche incroyable. 

Posté(e)
il y a 3 minutes, lg30 a dit :

aprÚs avoir remonté 40m de 12kg impossible de se re détendre a fond 

😁 .

Ta technique est excellente IG30 mais c'est aussi une histoire de moyens (physique et financiers). Ton cr est une trÚs belle démonstration de ce qu''un enchainement de petites erreurs peut donner comme résultat.

MoralitĂ©: Il faut ĂȘtre trĂšs pointu en matĂ©riel et en expĂ©rience pour pĂȘcher profond seul, que ce soit a la gueuse, a la largable ou au treuil.

 

 

 

 

 

 

Posté(e)

Oui un loco c est souvent entre 3 et 5k 

du coup au ce prix tu as moteur elec plus support plus batterie et mĂȘme le treuil 

et ça permet vraiment de chasser en toute sécurité 

c est vraiment une question de sécurité pour moi le moteur elec et le treuil en chasse profonde 

j en connais beaucoup qui gueuse à 20m 

et certaines fois je le fais aussi dans le jus l eau trÚs sale et les épaves 

il y a pas de honte Ă  s aider de la technologie pour ĂȘtre plus performant et surtout prendre beaucoup moins de risque 

Posté(e)

Alors j'ai un minnkota... et probablement un treuil mais vous ne lisez pasÂ đŸ€ŁđŸ˜­

Je ne veux pas prendre plus de poisson voire peut ĂȘtre mĂȘme moins. Si je pĂȘche Ă  la gueuse un jour c'est pour descendre plus bas et dĂ©couvrir d'autres zones, varier les pratiques et les plaisirs. je commence mĂȘme imaginer chasser a trou ce qui Ă©tait impensable il y a 2/3ans

bref je vais bien finir par regarder si ce treuil cadeau a la vente de mon bateau est fonctionnel ou pas. Mais d'abord je risque d'essayer de remonter le poids à la main... je ferai mon retour. 

 

le seascoot c'Ă©tait plutĂŽt dans une optique de :

Le 13/11/2024 à 15:38, TONIDO a dit :

ça m’a bcp plu pour faire des promenades, les jours oĂč j’en ai marre de chasser

 si vous avez des marques et modÚles a recommander je suis toujours là... on a le divertug24 merci @Le calamar volant

 

 

il y a 4 minutes, OUZIO a dit :

 

MoralitĂ©: Il faut ĂȘtre trĂšs pointu en matĂ©riel et en expĂ©rience pour pĂȘcher profond seul, que ce soit a la gueuse, a la largable ou au treuil.

je crois que la moralitĂ© c'est surtout de ne pas pĂȘcher profond tout seul, c'est quand tout va mal qu'on s'en rend compte le mieux.

Posté(e)
il y a 27 minutes, lg30 a dit :

j en connais beaucoup qui gueuse à 20m 

Je m'Ă©tais promis de ne pas penser Ă  la gueuse avant d'ĂȘtre Ă  l'aise jusqu'Ă  30m dans la grosse mer... 

Posté(e)

Tu devrais trouver facilement un loco pour essayer 

le seacraft est vraiment bien pour la balade đŸ’Ș

C est jouable de chasser Ă  30 en constant sans problĂšme je pĂȘche plus facilement Ă  20 28 en constant que entre 8 et 15 qui est une profondeur difficile pour moi

mais on est tous différents

chasser à plus de 25m en constant est une erreur pour moi en therme de sécurité 

Vraiment je ne connais aucun bon chasseur qui chasse en constant pas car ils en sont pas capable juste car ils veulent minimiser les risques 

Posté(e)

Oui normalement c'est plus facile à 15m qu'a 30 😂

Ma vison est surement un peu inverse. Faire son expĂ©rience annĂ©e aprĂšs annĂ©e, gagnant 2/3m par an d'Ă©volution me parait raisonnable. Prendre une grande variĂ©tĂ©s de poisson, connaitre la vie, le courant, les saisons, les tempĂȘtes, la fatigue personnelle , la gestion du moulinet, les stress et mauvaises surprises etc etc c'est ce qui va faire qu'un chasseur prendra un moins de risque en allant profond qu'un autre. 

A l'inverse Atteindre 20m en une paire de saison et se dire : maintenant je passe au variable "pour la sĂ©curitĂ©"....Â đŸ€”Â ca me parait plus joueur 

tu le sais surement comme moi, mais bcp de "profondistes" sont aujourd'hui extrĂȘmement dĂ©pendants de la gueuse et du minnkota pour pĂȘcher profond... c'est vraiment quelque chose que je veux Ă©viter.  Si un jour je ne suis plus capable de pĂȘcher profond en constant, ce sera surement le signe qu'il faut aussi que je calme le variable (ou que je reprenne l'entraĂźnement)

 

 

Posté(e)

Voir ma réponse ici:

 

 

Autrement voir aussi l'article "diatribe de la profondeur"  et pourtant je suis (Ă©tais) capable d'agachonner Ă  plus de 30m en constant, juste un essai pour voir que c'est une belle c...... Il y a quelques jours je me suis laissĂ© entrainĂ© Ă  28/30m derriĂšre un thon, en remontant je n'arrĂȘtais pas de penser: belle connerie! Heureusement que je n'ai pas tirĂ©

Posté(e)
Il y a 9 heures, TONIDO a dit :

si vous avez des marques et modĂšles a recommander je suis toujours lĂ ... on a le divertug24 merci @Le calamar volant

Alors il ressort Ă©galement le Appolo en 24 volt, apparemment un ancien modĂšle. mais 2 mains et lourd.  Ressort Ă©galement le VRX Suex, qui a l'air bien sur le papier, mais personne l'a 😅.

Ca me tente bien aussi pour les repĂ©rages compet, mais vu le peu que j'en fais, ca me gĂ©nĂ©rait d'avoir un loco plus cher que mon bateau 🙂 ... 

Posté(e)
il y a 7 minutes, Le calamar volant a dit :

Alors il ressort Ă©galement le Appolo en 24 volt, apparemment un ancien modĂšle. mais 2 mains et lourd.  Ressort Ă©galement le VRX Suex, qui a l'air bien sur le papier, mais personne l'a 😅.

Ca me tente bien aussi pour les repĂ©rages compet, mais vu le peu que j'en fais, ca me gĂ©nĂ©rait d'avoir un loco plus cher que mon bateau 🙂 ... 

les Apollo sont pas mal mais trĂšs lourd et repas trĂšs pratiques.

les suex  hors de prix, j ai essayĂ© Ă  Six-Fours pour les indivs on repĂ©rait beaucoup trop profond c Ă©tait incroyable la vitesse presque impossible Ă  utiliser a fond sans tenir le masque, tres bonne qualitĂ© đŸ’Ș il y en a plusieurs qui en ont des diffĂ©rents essaye les pendant les repĂ©rages des championnats beaucoup. 
j ai poncĂ© tout les plateaux de palavas avec le barquero en pouvais plus 😅

Posté(e)

merci les gars !

Bon je pense attendre une occasion plutĂŽt que du neuf... je compte pas y mettre ma maison non plus. Je vous tiendrai informĂ©s merci a tousÂ đŸ«Ą

Posté(e)

Version militaire, ici dans un article du Télégramme de Brest à propos d'un livre de photos sur les SNLE qui paraßt ces jours-ci.

_20241124_072502.png.154e8ce5724706019f4b5105b96635f9.png

Posté(e)
Le 13/11/2024 à 21:07, TONIDO a dit :

je savais pas que les seascoot remontaient a si loin

James en utilisait déjà en 65.(Opération Tonnerre)

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Posté(e)
Il y a 18 heures, Ch'ti max a dit :

James en utilisait déjà en 65.(Opération Tonnerre)

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On en voyait aussi dans certains films de Cousteau

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