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Posté(e)

Salut, 

j’ai essayé avec l’apnée il y a deux ans, ça m’a bcp plu pour faire des promenade les jours où j’en ai marre de chasser, on trouve tellement de tout et à tous les prix ??

merci à ceux qui en sont équipés de faire un retour… 

j’aimerais bien en trouver un qui ai une propulsion correcte, et une autonomie pas ridicule. 
profondeur max 50m 

des marques à éviter ou à recommander ?

 

Posté(e)

Attention aux accidents de décompression avec ce truc. Même en apnée. Pas mal d'exemples de gars qui y ont perdu leur santé. Mais tu dois sans doute être au courant...

Il y a 1 heure, TONIDO a dit :

Salut, 

j’ai essayé avec l’apnée il y a deux ans, ça m’a bcp plu pour faire des promenade les jours où j’en ai marre de chasser, on trouve tellement de tout et à tous les prix ??

merci à ceux qui en sont équipés de faire un retour… 

j’aimerais bien en trouver un qui ai une propulsion correcte, et une autonomie pas ridicule. 
profondeur max 50m 

des marques à éviter ou à recommander ?

 

 

Posté(e)

Non je ne savais pas.

Ca doit être un peu traitre dans le sens ou tu peux aller profond sans forcer, et du coup vouloir repartir sans respecter les recups...

Posté(e)
il y a 30 minutes, jipeeme13 a dit :

Attention aux accidents de décompression avec ce truc. Même en apnée. Pas mal d'exemples de gars qui y ont perdu leur santé. Mais tu dois sans doute être au courant...

 

J’allais le dire ….

Posté(e)
Il y a 2 heures, TONIDO a dit :

et du coup vouloir repartir sans respecter les recups...

Temps de récup, temps passé au fond, vitesse de remontée, accumulation/successions des sorties = sont autant de paramètres incontrôlés (et incontrôlables) qui mènent a l'accident. 

Le plus jeune des frères Cantou (Jean Jean) a été l'un des premier d'une longue série d'accidentés en 1984 lors des repérages pour les *championnats d'Europe a Palamos. A l'époque on connaissait a peine les risques lié a l'utilisation du scooter.

*Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

 

Posté(e)

je savais pas que les seascoot remontaient a si loin

Mais du coup le problème est a peu près le même qu'au pendule... faut être rigoureux dans la récupération si on va profond

Posté(e)
Il y a 7 heures, OUZIO a dit :

 

*Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

 

C'est ce que je dis et répète à longueur de temps: pas nécessaire de descendre profond pour gagner, suffit de bien maitriser la technique

Merci Ouzio

 

Désolé de cet aparté, je ne connais pas du tout l'utilisation d'un scooter sous marin

Posté(e)
Il y a 14 heures, OUZIO a dit :

Championnats d'Europe 1984 gagnés par Amengual qui met une tannée a tout le monde avec des mulets, alors que tous les compétiteurs (Français inclus) avaient parié et sortis de gros mérous dont Robert Mauries qui fini 3 em de la compétition.

Aux championnats du monde au Chili, un peu pareil, le gagnant est resté à la sortie du port dans peu d’eau alors que toutes les autres équipes sont partis au large et plus profond.

Je sais plus le nom du gars, son surnom c’est “ canard”

Saez peut être …

Posté(e)

Je trouve les nouveaux scooters type Lefeet, Scubajet hyper ludiques et amusants à utiliser, ils donnent l'impression de voler dans l'eau. Par contre ils coutent un bras, surtout s'il faut en coller un sur chaque cuisse 😄 

Posté(e)

Les seuls retour que j’ai sont d’un lefeet en panne pour corrosion, en attente du SAV ça peut être intéressant aussi

et celui que j’avais essayé, un suex de 2012 qui m’avait semblé super mais le modèle est inconnu par le propriétaire. j’aurais aimé savoir sa puissance cela m’aurait orienté…

finalement si on veut limiter les risque d’ADD alors faudrait presque qu’il ne soit pas trop puissant

Posté(e)
Il y a 3 heures, TONIDO a dit :

...finalement si on veut limiter les risque d’ADD alors faudrait presque qu’il ne soit pas trop puissant

La seule façon de t'en prémunir sérieusement c'est de respecter les temps de récup en surface

Posté(e)

Pour mes vieux jours 😁, j'aimerais tout de même savoir comment on procède en CSM avec un scooter?

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

Posté(e)
il y a 34 minutes, dom85 a dit :

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

non on accroche le scooter aux jambes:

 

Posté(e)
Il y a 4 heures, luc a dit :

La seule façon de t'en prémunir sérieusement c'est de respecter les temps de récup en surface

C'est un peu plus complexe que ça Luc 😉 (j'espère que tout vas bien on s'appelle un de ces quatres).

Pour avoir vu un add suite a l'utilisation d'un locoplongeur en corse c'est effectivement très traître. 

La vitesse de remontée est très largement supérieure a 1m/s. L'accumulation des plongées profondes a des vitesses de remontée rapide entraîne une accumulation de micro bulles d'azote. 

La gravité (terrestre) fait que ces bulles vont deéperfuser des capillaires sanguins cérébraux. Créer une zone ischémie et aboutir a un AVC par excès d'azote. 

Les solutions sont multiples. Effectivement il faut espacer les plongées profondes mais surtout il faut limiter la vitesse de remontée.

On avait comme protocole de :A partir de 15 m remontée a la plame le scooter suit sans aider a la remontée. Malgré ça Stéphane a "fait une bulle" ce jour là. Heureusement les négo avec le samu on rapidement aboutie a un aller exprès en dragon dans le caisson d'Ajaccio et il s'en est sortit sans séquelles. 

Faites attention à vous

Posté(e)
Il y a 4 heures, dom85 a dit :

Pour mes vieux jours 😁, j'aimerais tout de même savoir comment on procède en CSM avec un scooter?

On descend avec le fusil, on lache le scooter pour tirer?

Nox s'en sert jusqu'à 60-70m

 

 

 

 

Posté(e)

 nox n 'est pas une reference en terme de securité.

il me semblait que  les loco plongeurs étaient interdits en csm , justement pour eviter tous les ADD (mais je n 'en suis pas sur a 100%)

 

 

 

Posté(e)
Il y a 3 heures, Adwa a dit :

C'est un peu plus complexe que ça Luc 😉 (j'espère que tout vas bien on s'appelle un de ces quatres).

Pour avoir vu un add suite a l'utilisation d'un locoplongeur en corse c'est effectivement très traître. 

La vitesse de remontée est très largement supérieure a 1m/s. L'accumulation des plongées profondes a des vitesses de remontée rapide entraîne une accumulation de micro bulles d'azote. 

La gravité (terrestre) fait que ces bulles vont deéperfuser des capillaires sanguins cérébraux. Créer une zone ischémie et aboutir a un AVC par excès d'azote. 

Les solutions sont multiples. Effectivement il faut espacer les plongées profondes mais surtout il faut limiter la vitesse de remontée.

On avait comme protocole de :A partir de 15 m remontée a la plame le scooter suit sans aider a la remontée. Malgré ça Stéphane a "fait une bulle" ce jour là. Heureusement les négo avec le samu on rapidement aboutie a un aller exprès en dragon dans le caisson d'Ajaccio et il s'en est sortit sans séquelles. 

Faites attention à vous

Bonjour Théo

Il n'y a point de complexité sur le sujet, qui d'ailleurs à été mis en évidence dans les années 40, pas uniquement lié au scooter et complété depuis  ...

Je te conseil entre autre la thèse du Dr Nicolas HERAN un chasseur de haut niveau, ayant participé à de nombreuses compétitions ; il a montré dans son travail, l’existence de cette saturation, qui peut être critique et donc, responsable de manifestations d’ADD (62 références bibliographiques).

 

  • Explication physiologique de la saturation tissulaire en N² en apnée.

 

Les modifications de l’air alvéolaire.

-La mesure de l’azote alvéolaire en surface, à la fin d’une apnée, la montre supérieure à 79%, du fait de la diminution de l’oxygène (O²) consommée par les tissus, sans augmentation notable du gaz carbonique (CO²) tamponné par les tissus ;

-ce phénomène de base s’accentue à l’immersion par augmentation de la pression hydrostatique.

 

L’hyperventilation préalable à l’immersion :

 -est pratiquée par l’apnéiste pour abaisser le seuil de tolérance à l’hypoxie ;

-elle a pour conséquences la fermeture des shunts pulmonaires, et l’élargissement de la surface d’échange capillaire-alvéole, dont la surface physiologique est de l’ordre de celui d’un cours de tennis ;

-ces modifications facilitent le passage de l’azote alvéolaire dans le sang capillaire.

 

Les noyaux gazeux : préexistant à l’immersion, sont « engraissés » par l’azote saturé, ce d’autant que la tension locale en CO² est élevée, …chez ce plongeur fournissant des efforts intenses musculaires par le palmage.

 

A la remontée :

 -des bulles tissulaires se détachent et grossissent rapidement (loi de Mariotte), ce d’autant que la remontée est rapide (supérieure aux 17 mètres / minute des « bouteilleux »), avec effort musculaire ;

-elles obstruent mécaniquement les artérioles pulmonaires :

  • ouvrant les shunts et laissant passer les bulles dans la grande circulation,

  • réalisant une hyperpression sur le cœur droit, avec passage de bulles dans le cœur gauche à travers le Foramen Ovale physiologiquement perméable chez 25 % des sujets,

  • diminuant la surface d’échange alvéolo-capillaire, et donc diminuant l’élimination d’azote par l’organisme.

 

Seule est possible la désaturation en surface, car il n’est pas question de faire de palier.

 

Des conditions d’apnée redoutables, chez ces chasseurs de haut niveau :

-apnées successives plusieurs heures d’affilée, 3 voire 4 minutes d’immersion, des temps de récupération courts en surface (de 30 secondes à 4 minutes), des profondeurs dépassant fréquemment 30 mètres ;

-il existe certes, des mécanismes physiologiques d’adaptation : la bradycardie liée à l’immersion, l’érection pulmonaire vasculaire liée à la vasoconstriction périphérique et l’application de la pression sur l’abdomen ;

-mais on peut s’étonner du petit nombre d’ADD enregistré en cours de compétition.

 

Pour les médecins hyperbares amenés à rédiger des certificats de non-contre-indication à une compétition, l’auteur (Dr HERAN) propose une méthode globale d’évaluation du candidat selon l’âge, pour adapter la profondeur au candidat.

 

image.png.c8e7dc0b37143c0987b0341cc447fac6.png

à 25 ans : CPT (Capacité Pulmonaire Totale) / VR (Volume Résiduel) = 5 => Mariotte => 40 m

à 80 ans : CPT / VR = 2 => Mariotte => 10 m

à 45 ans : CPT / VR = 3,5 => Mariotte => 25 m

 

  • Rappel de quelques caractéristiques de l’ADD.

 

Au niveau moléculaire : l’azote N² de l’air diffuse largement dans le sang capillaire lors de l’hyperventilation en surface ; il est comprimé sous l’effet de la pression hydrostatique et « engraisse » les noyaux gazeux, d’autant plus que le CO² (produit par le catabolisme énergétique) est plus élevé.

 

A la remontée (rapide), la restitution alvéolaire du N² est moindre (loi de Henry et conditions cardio-pulmonaires), et il s’établit une « accumulation » de N² tissulaire à chaque immersion.

 

Sur le plan mécanique :

 

Après un certain nombre d’immersions, l’accumulation de N² tissulaire est telle que se forment des bulles, surtout dans le système veineux ou in situ, dont la taille croît de manière explosive dans ces remontées sans palier (loi de Mariotte) et qui vont être responsable :

 -in situ, de « bends » surtout dans une région préalablement enflammée (claquage musculaire),

-de lésions chroniques des tissus mathématiques longs (os),

-d’obstruction vasculaire veineuse (infarcissement médullaire) ou artériel par passage dans la grande circulation : déficit de l’hémicorps surtout droit, du fait de la disposition verticale de la carotide gauche sur la crosse de l’aorte, et surtout du membre supérieur du fait de son importante représentation corticale temporale et pariétale gauche.

 

  • L’illustration clinique des ADD en apnée.

 

Le Taravana a été décrit en 1947.

 

-Contexte :

  • plongées à poids variable,

  • profondeur 20 à 45 mètres,

  • précédées d’hyperventilation sifflante longue de 30 à 60 secondes ;

  • remontées rapides,

  • effort musculaire,

  • 15 plongées par heure

  • 6 heures d’affilée ;

  • objectif : ramasser des coquillages ou des éponges.

 

-Manifestations pathologiques :

  • accidents syncopaux et labyrinthiques,

  • malaises généraux

  • accidents neurologiques centraux :

    • scotomes,

    • troubles parétiques (paralysie partielle d'un muscle) et anesthésies localisées, surtout à droite et au membre supérieur,

    • aphasie ( Perte de la parole ou trouble du langage, aire de Broca et Wernicke à gauche chez le droitier !),

    • agnosie (troubles de la perception)

    • troubles psychiques …

 

-Ce type de pêche traditionnelle fait payer un lourd tribu à ses pratiquants : une étude réalisée en 1965 retrouvait sur 235 plongeurs :

  • 34 incidents mineurs d’ADD,

  • 6 paralysies,

  • 3 syncopes

  • 2 décès.

 

L’expérience du Dr PAULEV en 1969 :

 -ce médecin norvégien réalise une série de 60 apnées en 5 heures, de 1 à 2 minutes d’immersion, sur un fond de 18 mètres, avec une vitesse de remontée de 1,5 mètre/ seconde ;

-il observe les manifestations cliniques suivantes : 3 heures après la fin de l’expérience, nausées, vertiges, douleurs de hanche et de genou, difficultés respiratoires et signes neurologiques déficitaires (parésie du bras droit et anesthésie du bord cubital de la main droite) ;

-recomprimé en caisson à 6 ATA pendant 20 heures, il conservera comme séquelle, une faiblesse du membre supérieur droit.

 

Les 6 cas de la thèse du Dr HERAN (1990).

-Population et contexte : tous pêcheurs de haut niveau, habitant en France sur le littoral méditerranéen, dans le cadre de compétition sportive de chasse ; plongées de 5 à 8 heures consécutives, de profondeur dépassant les 30 mètres, des durées d’apnées supérieures à 2 minutes avec des temps de récupération en surface de 30 secondes à 4 minutes.

 

-Les manifestations cliniques retrouvées sont :

  • vestibulo-labyrinthiques :

    • vertiges,

    • troubles de l’équilibre,

    • troubles auditifs,

  • neurologiques centrales, incontestablement rattachables à un ADD :

    • dysarthrie (Trouble de l'élocution),

    • aphasie,

    • parésie et/ou paresthésie du côté droit dans 5 des 6 cas,

  • et quelques troubles sensitifs bâtards mis sur le compte de « puces » barotraumatiques ;

 

-un cas est bien documenté par IRM et scanner cérébral, retrouvant des lésions des pédoncules cérébelleux et de la région temporale gauche.

 -Evolution : toutes ces manifestations ont été observées quelques heures après la fin de la compétition ; tous les signes ont régressé en quelques heures avec ou sans recompression, ne laissant aucune séquelle ou des séquelles minimes.

 

  • Les apports para-cliniques.

 

SHEUFFER, 1955 : le prélèvement de sang à la sortie immédiate de l’immersion montre un aspect « effervescent », avec une composition normale ou subnormale 40 secondes après.

 PAULEV, 1965 : le pourcentage d’azote alvéolaire est de 83 % en sortie dune plongée de 1 minute à 20 mètres, et de 88 % pour une plongée de 2 minutes à 20 mètres.

  Les conclusions : on peut conclure à une accumulation tissulaire d’azote lors d’apnées consécutives répétées, fonction de :

  • la profondeur du fond,

  • la durée d’immersion,

  • la durée de récupération en surface,

  • la durée totale de l’immersion,

  • l’état physique du plongeur (âge),

  • l’effort musculaire produit.

 

  • Etablissement de courbe de sécurité.

 

LAMPHIER, 1965 : détermine une profondeur équivalente :

 

-avec 3 paramètres :

  • durée totale du séjour dans l’eau,

  • durée totale du temps passé en surface

  • durée totale de l’immersion,

  • en négligeant les temps de descente et remontée ;

-un coefficient K = T surface / T immersion ;

-et on obtient une saturation en N² équivalente à celle d’un plongeur bouteille (à l’air) pour un fond supérieur ;

 

image.png.391541e601a31bdbeea040d963585d47.png

 

Exemple :

-un apnéiste plonge pendant une heure, avec des séjours au fond de 2 minutes et un temps de récupération en surface de 4 minutes ;

-son coef. K = 4/2 = 2 ;

-sa profondeur équivalente à un « bouteilleux » est, selon la courbe de LAMPHIER, de 34,8 %, soit par exemple pour un fond de 20 mètres : 20 x 0,348 = 6,9 mètres.

 

Le calcul théorique de la saturation en N² :

 

-considère une saturation « équivalencée par le facteur K », des durées de séjour au fond, pour un apnéiste ou un « bouteilleux » ;

-calcule le coefficient de saturation critique de chaque tissu mathématique, pour T= 5’, 10’, 20’, 40’, 80’ et 120’, en ne retenant que le tissu directeur ;

-permet de déterminer ainsi, une courbe de sécurité, fonction de la durée totale du séjour aquatique, la profondeur moyenne et l’alternance Temps surface / Temps d’immersion au fond (coef. K).

 

Une bonne corrélation est retrouvée avec les tables de décompression de la COMEX et de la Médecine du Travail, qui tiennent compte du risque des tissus longs (T120, os) et d’un effort musculaire produit au fond.

 

La courbe de sécurité proposée par le Dr N. HERAN, dans sa thèse :

 

  •  se présente sous la forme d’un tableau avec en abscisse, les temps de séjour dans l’eau en heures, et en ordonnée, la profondeur du fond et les durées moyennes d’apnée au fond ;

  • on en déduit le nombre moyen d’apnées à réaliser par heure, et donc les temps de récupération en surface pour désaturer l‘azote en toute sécurité :

  • par exemple : pour une compétition de 3 heures, sur un fond 35 mètres, le plongeur réalisant des apnées moyennes au fond de 2 minutes, devra se limiter à 12 descentes par heure, soit un temps moyen de récupération en surface de 3 minutes.

 

 Prof

Temps

1/2h

1h

1h½

2h

3h

4h

5h

10h

15m

1 mn

 

 

 

 

57

51

48

45

2 mn

 

 

 

 

28

25

24

22

3 mn

 

 

 

 

19

17

16

15

20 m

1 mn

 

58

52

47

42

38

36

34

2 mn

 

29

26

23

21

19

18

17

3 mn

 

19

17

15

14

12

12

11

25 m

1 mn

 

46

41

37

34

30

29

27

2 mn

 

23

20

18

17

15

14

13

3 mn

 

15

13

12

11

10

9

9

30 m

1 mn

59

38

34

31

28

25

24

22

2 mn

29

19

17

15

14

12

12

11

3 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

35 m

1 mn

50

33

29

26

24

22

20

19

2 mn

25

16

13

13

12

11

10

9

3 mn

16

11

9

9

8

7

7

6

40 m

1 mn

44

29

26

23

21

19

18

17

2 mn

22

14

13

11

10

9

9

8

3 mn

14

9

8

7

7

6

6

5

45 m

1 mn

39

25

23

21

19

17

16

15

2 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

3 mn

13

8

7

7

6

5

5

5

50 m

1 mn

35

23

20

18

17

15

14

13

2 mn

17

11

10

9

8

7

7

6

3 mn

12

7

6

6

5

5

4

4

 

Ce tableau ne s’applique qu’à une seule séance isolée dans le temps (pas de consécutive ni de successive).

 

 

CONCLUSION

  La saturation tissulaire en azote au cours d’apnées répétées n’est plus un mythe et expose à des Accidents De Décompression, de gravité souvent moindre que celle observée avec la plongée en bouteille.

Une explication physiologique est corrélée par des observations cliniques évocatrices, certes souvent moins bien documentées que les ADD de la plongée bouteille.

Il importe de tenir compte de ce risque réel, et le Dr HERAN Nicolas propose une méthode simple et pratique de prévention des ADD en limitant le nombre horaire de descentes, en fonction de la durée totale de séjour dans l’eau, de la durée moyenne des apnées et de la profondeur. »


 

Signes cliniques :

  • troubles de la vision du type scotomes scintillants

  • une atteinte motrice de type monoplégie ou hémiplégie

  • atteinte de la sensibilité

  • des apraxies aphasies (trouble de coordination, trouble du langage)

  • asthénie (État de fatigue générale) intense

  • des céphalées


 

Attention dans le cas de plongées en apnée profonde répétées notamment à l’utilisation d’un loco-plongeur, ceinture largable et no limit (assistance par ballon)


 

Oxygénation et évacuation vers caisson hyperbare

 

Je te rappel 😉

Posté(e)

Equipements ou accessoires interdits

D’après l’article R921-92, dans le cadre de la pêche sous-marine sont interdits :

  1. L'usage de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface ;
  2. La détention simultanée à bord d'un navire ou embarcation d'un équipement respiratoire ainsi défini et d'une foëne ou d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine, sauf dérogation accordée par le préfet ;
  3. Les engins de pêche sous-marine dont la force propulsive développée est empruntée au pouvoir détonant d'un mélange chimique ou à la détente d'un gaz comprimé, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l'action d'un mécanisme manœuvré par le seul utilisateur ;
  4. La détention à bord et l'usage simultanés d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine et d'un scooter sous-marin.

 

Il est également interdit aux pêcheurs sous-marins :

  1. D'exercer la pêche sous-marine entre les heures légales de coucher et de lever du soleil ;
  2. De s'approcher à moins de 150 mètres des navires ou embarcations en pêche ainsi que des engins de pêche signalés par un balisage apparent ;
  3. De capturer les animaux marins pris dans les engins ou filets placés par d'autres pêcheurs ;
  4. De faire usage, pour la pêche sous-marine, d'un foyer lumineux ;
  5. D'utiliser, pour la capture des crustacés, une foëne ou un appareil spécial pour la pêche sous-marine ;
  6. De tenir chargé hors de l'eau un appareil spécial pour la pêche sous-marine.

Pour plus d’informations sur la législation de l’activité, vous pouvez consulter le code rural de la pêche maritime.

Posté(e)
il y a 20 minutes, pompom a dit :

Equipements ou accessoires interdits

D’après l’article R921-92, dans le cadre de la pêche sous-marine sont interdits :

  1. L'usage de tout équipement respiratoire, qu'il soit autonome ou non, permettant à une personne immergée de respirer sans revenir à la surface ;
  2. La détention simultanée à bord d'un navire ou embarcation d'un équipement respiratoire ainsi défini et d'une foëne ou d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine, sauf dérogation accordée par le préfet ;
  3. Les engins de pêche sous-marine dont la force propulsive développée est empruntée au pouvoir détonant d'un mélange chimique ou à la détente d'un gaz comprimé, sauf si la compression de ce dernier est obtenue par l'action d'un mécanisme manœuvré par le seul utilisateur ;
  4. La détention à bord et l'usage simultanés d'un appareil spécial pour la pêche sous-marine et d'un scooter sous-marin.

 

Il est également interdit aux pêcheurs sous-marins :

  1. D'exercer la pêche sous-marine entre les heures légales de coucher et de lever du soleil ;
  2. De s'approcher à moins de 150 mètres des navires ou embarcations en pêche ainsi que des engins de pêche signalés par un balisage apparent ;
  3. De capturer les animaux marins pris dans les engins ou filets placés par d'autres pêcheurs ;
  4. De faire usage, pour la pêche sous-marine, d'un foyer lumineux ;
  5. D'utiliser, pour la capture des crustacés, une foëne ou un appareil spécial pour la pêche sous-marine ;
  6. De tenir chargé hors de l'eau un appareil spécial pour la pêche sous-marine.

Pour plus d’informations sur la législation de l’activité, vous pouvez consulter le code rural de la pêche maritime.

Certe c'est interdit en chasse pas en apnée 😉

Posté(e)
il y a une heure, thearthur a dit :

Nox s'en sert jusqu'à 60-70m

 

 

 

 

Impressionnant ce gars😵 !!! Le plongeur en recycleur à l'air, bloqué à 50 voir 55 m max... 😅

Posté(e)

Ton retour est interessant adwa.. mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

 

Ma question (comme inscrit dans le premier post) ne portait que sur une utilisation promenade...  pour changer un peu, ex plonger dans la réserve les jours ou je n'ai pas envie de chasser.

 

Posté(e)
Il y a 1 heure, TONIDO a dit :

mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

parce qu'un cador reste un cador....

Posté(e)
il y a une heure, TONIDO a dit :

Ton retour est interessant adwa.. mais du coup vu les précautions pourquoi a t'il pu faire un ADD ? impossible de le dire car lié a la physiologie de chacun ? sortie longue bcp d'apnée ? succession de sortie ?

 

Ma question (comme inscrit dans le premier post) ne portait que sur une utilisation promenade...  pour changer un peu, ex plonger dans la réserve les jours ou je n'ai pas envie de chasser.

 

C'est complexe car malgré les précautions  un add en apnée peu quand même survenir. De ce que je sais le plus rapide est survenue en Egypte, 1 descente en poid variable a 80 m par un apneiste chevronné et paf au caisson... 

C'est probablement une succession de paramètres. Ce jour là les apnées de Stéphane et sa profondeur était significativement plus important que moi. Je tournai entre 2min et 2 min30 entre 30 et 40 m. Lui jusqu'à 1 min de plus et plus souvent sous les 40m. 

Ce qui est certains c'est que plus tu descend et plus tu y reste longtemps plus tu converti de l'azote initialement gazeuse en bulles liquides. Tu stocke plus d'azote dans les tissus également. Bref même si y'a de très belle thèse là dessus c'est complexe à gérer en sortie leuco, tout comme ça l'est en pêche profonde en variable 

Posté(e)

On est d'accord qu'il y a quand même bcp plus de fois ou tout se passe bien... simple chance ? 

ton (mauvais) exemple met a mal a peu près toutes les précautions de temps de récup 😅

enfin je vois pas trop ou on peut en venir du coup... c'est quoi le fin mot ??

 

=> "respectons les tables, mais ça ne sert pas a grand chose, si ça doit arriver ça arrivera"

=> "plonger profond au loco est a proscrire"

=>"soyez prudents"

=> "selon Heran 1 plongée toutes les 15min exclu quasiment tous les risques, ne plongeons pas plus"

Rayez les mentions inutiles 😄

 

chez AIDA les tables donnent...

20m = 4min récup surface

25 = 5min

30 = 6min

35 =7min

40= 8min 

mieux ou moins bien... cela semble conservateur en comparaison d' Heran

 

 

Posté(e)
Il y a 11 heures, Adwa a dit :

Ce qui est certains c'est que plus tu descend et plus tu y reste longtemps plus tu converti de l'azote initialement gazeuse en bulles liquides. Tu stocke plus d'azote dans les tissus également. Bref même si y'a de très belle thèse là dessus c'est complexe à gérer en sortie leuco, tout comme ça l'est en pêche profonde en variable 

C’est la base , le principe des paliers en bouteille, car l’air ( environ 80% d’azoté) que tu respire est sous pression, si l’oxygène repart aisément, l’azoté lui sature les tissus et il lui faut plus de temps pour être évacué.

les paliers à l’O2 aident à cette désaturation , ça ne se fait plus , on a trouvé mieux avec la plongée aux mélanges 

Posté(e)

J ai beaucoup utilisé le loco je retrouve les marques modèle sur les photos et je te l ajoute c est le but du sujet a la base😅mais super autonomie presque 1 journée non stop et très performant en therme de vitesse .

A investir dans un loco j investirai plutôt dans un treuil qui sert aussi en chasse 😉

Toujours utilisé pour des repérages de compétition de 5m à 50m

Mais c est une utilisation qui est incroyable mais très dangereuse on s en rend compte en l’utilisant. 

On enchaînait 2 heures de loco dans 10m comme plus profond avec 1m30 à 2m30 au fond et 10 sec en surface on c est vite rendu compte de la dangerosité on a espacé la récup et surtout tourne souvent 

Dès que le profondeur et les apnées grandissent c est souvent 4 descentes chacun et on change.

C est incroyable pour repérer les zones où tu pêches en constant (26 a 30m) max pour moi.

Après maintenant on utilise moteur électrique gueuse et treuil pour les repérages profond👌ça fait gagner du temp beaucoup de sondeur mâtiné entière a sonder et après midi a vérifier. 
Même en loisir on passe énormément de temps à chercher on s interdit de retourner sur un point que l’on connais déjà…

je conseille vraiment le loco pour les zones peu profonde et la gueuse pour les zones très profonde 👌

Posté(e)

Merci Lg30 ! C’est intéressant 

du coup tu en as un à toi ?

quand j’ai acheté le bateau, le propriétaire (pêcheur canne) m’a fait cadeau du treuil… je ne sais pas si il fonctionne je n’ai jamais essayé… a l’apnée je commence a faire quelques variables pour m’habituer à la sensation. Pour le treuil, J’avoue que rajouter encore un truc à l’arsenal ça commence à faire bcp à trimballer le  matin… je pense plutôt commencer par remonter le pendule à la main. 

je voyais surtout le loco pour le côté fun, même si effectivement en repérage ça doit pouvoir être assez efficace… 

 

Posté(e)

Le loco est utilisé par énormément de chasseurs en compet pour les repérages (strictement interdit en chasse).

Apparemment le Divertug24 est bien, car s'utilise à une main, et a une grosse autonomie ( j'ai suivi la conv sur le groupe WhatsApp des compétiteurs) Perso j'ai jamais essayé, mais comme dit Gauthier, à tout prendre je mettrais une gueuse électrique pour pouvoir chasser avec. 

Fais quand même gaffe à toi, 50m c'est pas rien. 

Posté(e)

Merci calamar, il fait partie de ceux que j’ai repéré seul… 

Comme dit le treuil j’ai (peut être) déjà, s’il fonctionne. Mais je vois pas vraiment la plus value sur le faire à la main, entendu qu’on va pas faire 20 variables dans la journée. 

Enfin pour la profondeur, j’annonçais 50 pour des soucis d’étanchéité plutôt qu’une profondeur cible… aller me promener horizontalement une fois à 50m ça me traverse pas encore l’esprit 😅
 

Posté(e)
Il y a 20 heures, TONIDO a dit :

Merci calamar, il fait partie de ceux que j’ai repéré seul… 

Comme dit le treuil j’ai (peut être) déjà, s’il fonctionne. Mais je vois pas vraiment la plus value sur le faire à la main, entendu qu’on va pas faire 20 variables dans la journée. 

Enfin pour la profondeur, j’annonçais 50 pour des soucis d’étanchéité plutôt qu’une profondeur cible… aller me promener horizontalement une fois à 50m ça me traverse pas encore l’esprit 😅
 

Pour les variables et le treuil électrique, ca a son utilité quand tu alternes à 2 ou 3 sur plusieurs descentes, ou par exemple si c'est ta barquero qui la remonte, elle pourrait râler un tantinet 🙂

Pour la profondeur, tu me rassure, bon chez vous c'est plus facile de s'acclimater à ses profondeurs, mais c'est mieux d'avoir un bon binôme pour aider sur les derniers mètres de remontée.

Posté(e)

Moi je me dis que remonter tirer ton plomb après l’apnée ça me paraît pas deconant… ma fois on verra à l’usage 

et sur ta conversation il parlait que du divertug ? Le blacktip travel avec ses batteries universelles Dewalt ça paraît sympa aussi 

Posté(e)
Le 15/11/2024 à 17:59, luc a dit :

Bonjour Théo

Il n'y a point de complexité sur le sujet, qui d'ailleurs à été mis en évidence dans les années 40, pas uniquement lié au scooter et complété depuis  ...

Je te conseil entre autre la thèse du Dr Nicolas HERAN un chasseur de haut niveau, ayant participé à de nombreuses compétitions ; il a montré dans son travail, l’existence de cette saturation, qui peut être critique et donc, responsable de manifestations d’ADD (62 références bibliographiques).

 

  • Explication physiologique de la saturation tissulaire en N² en apnée.

 

Les modifications de l’air alvéolaire.

-La mesure de l’azote alvéolaire en surface, à la fin d’une apnée, la montre supérieure à 79%, du fait de la diminution de l’oxygène (O²) consommée par les tissus, sans augmentation notable du gaz carbonique (CO²) tamponné par les tissus ;

-ce phénomène de base s’accentue à l’immersion par augmentation de la pression hydrostatique.

 

L’hyperventilation préalable à l’immersion :

 -est pratiquée par l’apnéiste pour abaisser le seuil de tolérance à l’hypoxie ;

-elle a pour conséquences la fermeture des shunts pulmonaires, et l’élargissement de la surface d’échange capillaire-alvéole, dont la surface physiologique est de l’ordre de celui d’un cours de tennis ;

-ces modifications facilitent le passage de l’azote alvéolaire dans le sang capillaire.

 

Les noyaux gazeux : préexistant à l’immersion, sont « engraissés » par l’azote saturé, ce d’autant que la tension locale en CO² est élevée, …chez ce plongeur fournissant des efforts intenses musculaires par le palmage.

 

A la remontée :

 -des bulles tissulaires se détachent et grossissent rapidement (loi de Mariotte), ce d’autant que la remontée est rapide (supérieure aux 17 mètres / minute des « bouteilleux »), avec effort musculaire ;

-elles obstruent mécaniquement les artérioles pulmonaires :

  • ouvrant les shunts et laissant passer les bulles dans la grande circulation,

  • réalisant une hyperpression sur le cœur droit, avec passage de bulles dans le cœur gauche à travers le Foramen Ovale physiologiquement perméable chez 25 % des sujets,

  • diminuant la surface d’échange alvéolo-capillaire, et donc diminuant l’élimination d’azote par l’organisme.

 

Seule est possible la désaturation en surface, car il n’est pas question de faire de palier.

 

Des conditions d’apnée redoutables, chez ces chasseurs de haut niveau :

-apnées successives plusieurs heures d’affilée, 3 voire 4 minutes d’immersion, des temps de récupération courts en surface (de 30 secondes à 4 minutes), des profondeurs dépassant fréquemment 30 mètres ;

-il existe certes, des mécanismes physiologiques d’adaptation : la bradycardie liée à l’immersion, l’érection pulmonaire vasculaire liée à la vasoconstriction périphérique et l’application de la pression sur l’abdomen ;

-mais on peut s’étonner du petit nombre d’ADD enregistré en cours de compétition.

 

Pour les médecins hyperbares amenés à rédiger des certificats de non-contre-indication à une compétition, l’auteur (Dr HERAN) propose une méthode globale d’évaluation du candidat selon l’âge, pour adapter la profondeur au candidat.

 

image.png.c8e7dc0b37143c0987b0341cc447fac6.png

à 25 ans : CPT (Capacité Pulmonaire Totale) / VR (Volume Résiduel) = 5 => Mariotte => 40 m

à 80 ans : CPT / VR = 2 => Mariotte => 10 m

à 45 ans : CPT / VR = 3,5 => Mariotte => 25 m

 

  • Rappel de quelques caractéristiques de l’ADD.

 

Au niveau moléculaire : l’azote N² de l’air diffuse largement dans le sang capillaire lors de l’hyperventilation en surface ; il est comprimé sous l’effet de la pression hydrostatique et « engraisse » les noyaux gazeux, d’autant plus que le CO² (produit par le catabolisme énergétique) est plus élevé.

 

A la remontée (rapide), la restitution alvéolaire du N² est moindre (loi de Henry et conditions cardio-pulmonaires), et il s’établit une « accumulation » de N² tissulaire à chaque immersion.

 

Sur le plan mécanique :

 

Après un certain nombre d’immersions, l’accumulation de N² tissulaire est telle que se forment des bulles, surtout dans le système veineux ou in situ, dont la taille croît de manière explosive dans ces remontées sans palier (loi de Mariotte) et qui vont être responsable :

 -in situ, de « bends » surtout dans une région préalablement enflammée (claquage musculaire),

-de lésions chroniques des tissus mathématiques longs (os),

-d’obstruction vasculaire veineuse (infarcissement médullaire) ou artériel par passage dans la grande circulation : déficit de l’hémicorps surtout droit, du fait de la disposition verticale de la carotide gauche sur la crosse de l’aorte, et surtout du membre supérieur du fait de son importante représentation corticale temporale et pariétale gauche.

 

  • L’illustration clinique des ADD en apnée.

 

Le Taravana a été décrit en 1947.

 

-Contexte :

  • plongées à poids variable,

  • profondeur 20 à 45 mètres,

  • précédées d’hyperventilation sifflante longue de 30 à 60 secondes ;

  • remontées rapides,

  • effort musculaire,

  • 15 plongées par heure

  • 6 heures d’affilée ;

  • objectif : ramasser des coquillages ou des éponges.

 

-Manifestations pathologiques :

  • accidents syncopaux et labyrinthiques,

  • malaises généraux

  • accidents neurologiques centraux :

    • scotomes,

    • troubles parétiques (paralysie partielle d'un muscle) et anesthésies localisées, surtout à droite et au membre supérieur,

    • aphasie ( Perte de la parole ou trouble du langage, aire de Broca et Wernicke à gauche chez le droitier !),

    • agnosie (troubles de la perception)

    • troubles psychiques …

 

-Ce type de pêche traditionnelle fait payer un lourd tribu à ses pratiquants : une étude réalisée en 1965 retrouvait sur 235 plongeurs :

  • 34 incidents mineurs d’ADD,

  • 6 paralysies,

  • 3 syncopes

  • 2 décès.

 

L’expérience du Dr PAULEV en 1969 :

 -ce médecin norvégien réalise une série de 60 apnées en 5 heures, de 1 à 2 minutes d’immersion, sur un fond de 18 mètres, avec une vitesse de remontée de 1,5 mètre/ seconde ;

-il observe les manifestations cliniques suivantes : 3 heures après la fin de l’expérience, nausées, vertiges, douleurs de hanche et de genou, difficultés respiratoires et signes neurologiques déficitaires (parésie du bras droit et anesthésie du bord cubital de la main droite) ;

-recomprimé en caisson à 6 ATA pendant 20 heures, il conservera comme séquelle, une faiblesse du membre supérieur droit.

 

Les 6 cas de la thèse du Dr HERAN (1990).

-Population et contexte : tous pêcheurs de haut niveau, habitant en France sur le littoral méditerranéen, dans le cadre de compétition sportive de chasse ; plongées de 5 à 8 heures consécutives, de profondeur dépassant les 30 mètres, des durées d’apnées supérieures à 2 minutes avec des temps de récupération en surface de 30 secondes à 4 minutes.

 

-Les manifestations cliniques retrouvées sont :

  • vestibulo-labyrinthiques :

    • vertiges,

    • troubles de l’équilibre,

    • troubles auditifs,

  • neurologiques centrales, incontestablement rattachables à un ADD :

    • dysarthrie (Trouble de l'élocution),

    • aphasie,

    • parésie et/ou paresthésie du côté droit dans 5 des 6 cas,

  • et quelques troubles sensitifs bâtards mis sur le compte de « puces » barotraumatiques ;

 

-un cas est bien documenté par IRM et scanner cérébral, retrouvant des lésions des pédoncules cérébelleux et de la région temporale gauche.

 -Evolution : toutes ces manifestations ont été observées quelques heures après la fin de la compétition ; tous les signes ont régressé en quelques heures avec ou sans recompression, ne laissant aucune séquelle ou des séquelles minimes.

 

  • Les apports para-cliniques.

 

SHEUFFER, 1955 : le prélèvement de sang à la sortie immédiate de l’immersion montre un aspect « effervescent », avec une composition normale ou subnormale 40 secondes après.

 PAULEV, 1965 : le pourcentage d’azote alvéolaire est de 83 % en sortie dune plongée de 1 minute à 20 mètres, et de 88 % pour une plongée de 2 minutes à 20 mètres.

  Les conclusions : on peut conclure à une accumulation tissulaire d’azote lors d’apnées consécutives répétées, fonction de :

  • la profondeur du fond,

  • la durée d’immersion,

  • la durée de récupération en surface,

  • la durée totale de l’immersion,

  • l’état physique du plongeur (âge),

  • l’effort musculaire produit.

 

  • Etablissement de courbe de sécurité.

 

LAMPHIER, 1965 : détermine une profondeur équivalente :

 

-avec 3 paramètres :

  • durée totale du séjour dans l’eau,

  • durée totale du temps passé en surface

  • durée totale de l’immersion,

  • en négligeant les temps de descente et remontée ;

-un coefficient K = T surface / T immersion ;

-et on obtient une saturation en N² équivalente à celle d’un plongeur bouteille (à l’air) pour un fond supérieur ;

 

image.png.391541e601a31bdbeea040d963585d47.png

 

Exemple :

-un apnéiste plonge pendant une heure, avec des séjours au fond de 2 minutes et un temps de récupération en surface de 4 minutes ;

-son coef. K = 4/2 = 2 ;

-sa profondeur équivalente à un « bouteilleux » est, selon la courbe de LAMPHIER, de 34,8 %, soit par exemple pour un fond de 20 mètres : 20 x 0,348 = 6,9 mètres.

 

Le calcul théorique de la saturation en N² :

 

-considère une saturation « équivalencée par le facteur K », des durées de séjour au fond, pour un apnéiste ou un « bouteilleux » ;

-calcule le coefficient de saturation critique de chaque tissu mathématique, pour T= 5’, 10’, 20’, 40’, 80’ et 120’, en ne retenant que le tissu directeur ;

-permet de déterminer ainsi, une courbe de sécurité, fonction de la durée totale du séjour aquatique, la profondeur moyenne et l’alternance Temps surface / Temps d’immersion au fond (coef. K).

 

Une bonne corrélation est retrouvée avec les tables de décompression de la COMEX et de la Médecine du Travail, qui tiennent compte du risque des tissus longs (T120, os) et d’un effort musculaire produit au fond.

 

La courbe de sécurité proposée par le Dr N. HERAN, dans sa thèse :

 

  •  se présente sous la forme d’un tableau avec en abscisse, les temps de séjour dans l’eau en heures, et en ordonnée, la profondeur du fond et les durées moyennes d’apnée au fond ;

  • on en déduit le nombre moyen d’apnées à réaliser par heure, et donc les temps de récupération en surface pour désaturer l‘azote en toute sécurité :

  • par exemple : pour une compétition de 3 heures, sur un fond 35 mètres, le plongeur réalisant des apnées moyennes au fond de 2 minutes, devra se limiter à 12 descentes par heure, soit un temps moyen de récupération en surface de 3 minutes.

 

 Prof

Temps

1/2h

1h

1h½

2h

3h

4h

5h

10h

15m

1 mn

 

 

 

 

57

51

48

45

2 mn

 

 

 

 

28

25

24

22

3 mn

 

 

 

 

19

17

16

15

20 m

1 mn

 

58

52

47

42

38

36

34

2 mn

 

29

26

23

21

19

18

17

3 mn

 

19

17

15

14

12

12

11

25 m

1 mn

 

46

41

37

34

30

29

27

2 mn

 

23

20

18

17

15

14

13

3 mn

 

15

13

12

11

10

9

9

30 m

1 mn

59

38

34

31

28

25

24

22

2 mn

29

19

17

15

14

12

12

11

3 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

35 m

1 mn

50

33

29

26

24

22

20

19

2 mn

25

16

13

13

12

11

10

9

3 mn

16

11

9

9

8

7

7

6

40 m

1 mn

44

29

26

23

21

19

18

17

2 mn

22

14

13

11

10

9

9

8

3 mn

14

9

8

7

7

6

6

5

45 m

1 mn

39

25

23

21

19

17

16

15

2 mn

19

13

11

10

9

8

8

7

3 mn

13

8

7

7

6

5

5

5

50 m

1 mn

35

23

20

18

17

15

14

13

2 mn

17

11

10

9

8

7

7

6

3 mn

12

7

6

6

5

5

4

4

 

Ce tableau ne s’applique qu’à une seule séance isolée dans le temps (pas de consécutive ni de successive).

 

 

CONCLUSION

  La saturation tissulaire en azote au cours d’apnées répétées n’est plus un mythe et expose à des Accidents De Décompression, de gravité souvent moindre que celle observée avec la plongée en bouteille.

Une explication physiologique est corrélée par des observations cliniques évocatrices, certes souvent moins bien documentées que les ADD de la plongée bouteille.

Il importe de tenir compte de ce risque réel, et le Dr HERAN Nicolas propose une méthode simple et pratique de prévention des ADD en limitant le nombre horaire de descentes, en fonction de la durée totale de séjour dans l’eau, de la durée moyenne des apnées et de la profondeur. »


 

Signes cliniques :

  • troubles de la vision du type scotomes scintillants

  • une atteinte motrice de type monoplégie ou hémiplégie

  • atteinte de la sensibilité

  • des apraxies aphasies (trouble de coordination, trouble du langage)

  • asthénie (État de fatigue générale) intense

  • des céphalées


 

Attention dans le cas de plongées en apnée profonde répétées notamment à l’utilisation d’un loco-plongeur, ceinture largable et no limit (assistance par ballon)


 

Oxygénation et évacuation vers caisson hyperbare

 

Je te rappel 😉

C'est hyper intéressant merci 

Posté(e)

Le seacraft est incroyable utilisable à 1main et surtout très très pratique pas trop gros pas trop lourd et une très bonne autonomie 

Pour le treuil c est vraiment très intéressant 

moteur électrique plus treuil c est vraiment le combo idéal et indispensable pour un chasse profonde 

Je pêche avec une gueuse de 12kg seul ou à 2 c est presque impossible de sécuriser ta pêche sans, ça demande beaucoup d effort et enchaîner les apnées est très compliqué après avoir remonté 40m de 12kg impossible de se re détendre a fond 

surtout pour des péches en 7mm cher nous même en plein été je chassais en 7mm pour plus de flottabilité et pour cette putin de thermo je passe en 5 septembre octobre et en 9 en hivert 

si tu as pas le moteur guide ou minkota achète le et monte ton treuil on rediscutera après utilisation de l’intérêt  en pêche profonde 😅

(octobre dernier sur l’Aragnon côté bleue pour préciser) je sort seul du coup des copains on fait des dentis la veille et ça me chauffe je me chauffe devant sur 14m puis 20 plus 25 je tape un beau denti c est parfait je cours après le bateau comme un fous a cause du courant du coup je decide de passer au large en laissant poser la zone, je passe au sondeur en dérive j ai une belle detect j accroche la gueuse avec 25m  de corde je me met en dérive en gardant un œil sur le gps c est pas très bas 31 en haut et 37 en bas, 

les poissons tourne rien de gros un plus jolie rentre pas de réflexion je lache le tir plein centre ça pars s enraguer plus bas au milieu des mérous j ai 100m au moulin je remonte 2min d apnée le bateau est a 100m je lache le fusil je récup le bateau remonte là gueuse remonte la dérive met une bouée au gun 

je fais 3 apnée exactement pareil pour aller cherché mon poisson de 2k5 que j aurai jamais dut tirer

du coup final je suis épuisé physiquement j ai perdu tout mon énergie je met tout dans le bateau et retour en terre la c est la folie des gros gros poisson partout gros courant mais a cause de tout ces efforts impossible de faire une apnée correcte entre 18 et 23 je passe 1h sans faire un poisson je suis dégoûté. J ai loupé la plus belle pêche de ma vie. Avec la gueuse et le moteur j aurai vraiment fais un peche incroyable. 

Posté(e)
il y a 3 minutes, lg30 a dit :

après avoir remonté 40m de 12kg impossible de se re détendre a fond 

😁 .

Ta technique est excellente IG30 mais c'est aussi une histoire de moyens (physique et financiers). Ton cr est une très belle démonstration de ce qu''un enchainement de petites erreurs peut donner comme résultat.

Moralité: Il faut être très pointu en matériel et en expérience pour pêcher profond seul, que ce soit a la gueuse, a la largable ou au treuil.

 

 

 

 

 

 

Posté(e)

Oui un loco c est souvent entre 3 et 5k 

du coup au ce prix tu as moteur elec plus support plus batterie et même le treuil 

et ça permet vraiment de chasser en toute sécurité 

c est vraiment une question de sécurité pour moi le moteur elec et le treuil en chasse profonde 

j en connais beaucoup qui gueuse à 20m 

et certaines fois je le fais aussi dans le jus l eau très sale et les épaves 

il y a pas de honte à s aider de la technologie pour être plus performant et surtout prendre beaucoup moins de risque 

Posté(e)

Alors j'ai un minnkota... et probablement un treuil mais vous ne lisez pas 🤣😭

Je ne veux pas prendre plus de poisson voire peut être même moins. Si je pêche à la gueuse un jour c'est pour descendre plus bas et découvrir d'autres zones, varier les pratiques et les plaisirs. je commence même imaginer chasser a trou ce qui était impensable il y a 2/3ans

bref je vais bien finir par regarder si ce treuil cadeau a la vente de mon bateau est fonctionnel ou pas. Mais d'abord je risque d'essayer de remonter le poids à la main... je ferai mon retour. 

 

le seascoot c'était plutôt dans une optique de :

Le 13/11/2024 à 15:38, TONIDO a dit :

ça m’a bcp plu pour faire des promenades, les jours où j’en ai marre de chasser

 si vous avez des marques et modèles a recommander je suis toujours là... on a le divertug24 merci @Le calamar volant

 

 

il y a 4 minutes, OUZIO a dit :

 

Moralité: Il faut être très pointu en matériel et en expérience pour pêcher profond seul, que ce soit a la gueuse, a la largable ou au treuil.

je crois que la moralité c'est surtout de ne pas pêcher profond tout seul, c'est quand tout va mal qu'on s'en rend compte le mieux.

Posté(e)
il y a 27 minutes, lg30 a dit :

j en connais beaucoup qui gueuse à 20m 

Je m'étais promis de ne pas penser à la gueuse avant d'être à l'aise jusqu'à 30m dans la grosse mer... 

Posté(e)

Tu devrais trouver facilement un loco pour essayer 

le seacraft est vraiment bien pour la balade 💪

C est jouable de chasser à 30 en constant sans problème je pêche plus facilement à 20 28 en constant que entre 8 et 15 qui est une profondeur difficile pour moi

mais on est tous différents

chasser à plus de 25m en constant est une erreur pour moi en therme de sécurité 

Vraiment je ne connais aucun bon chasseur qui chasse en constant pas car ils en sont pas capable juste car ils veulent minimiser les risques 

Posté(e)

Oui normalement c'est plus facile à 15m qu'a 30 😂

Ma vison est surement un peu inverse. Faire son expérience année après année, gagnant 2/3m par an d'évolution me parait raisonnable. Prendre une grande variétés de poisson, connaitre la vie, le courant, les saisons, les tempêtes, la fatigue personnelle , la gestion du moulinet, les stress et mauvaises surprises etc etc c'est ce qui va faire qu'un chasseur prendra un moins de risque en allant profond qu'un autre. 

A l'inverse Atteindre 20m en une paire de saison et se dire maintenant je passe au variable "pour la sécurité".... 🤔 ca me parait plus joueur 

tu le sais surement comme moi, mais bcp de "profondistes" sont aujourd'hui extrêmement dépendants de la gueuse et du minnkota pour pêcher profond... c'est vraiment quelque chose que je veux éviter.  Si un jour je ne suis plus capable de pêcher profond en constant, ce sera surement le signe qu'il faut aussi que je calme le variable (ou que je reprenne l'entraînement)

 

 

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Voir ma réponse ici:

 

 

Autrement voir aussi l'article "diatribe de la profondeur"  et pourtant je suis (étais) capable d'agachonner à plus de 30m en constant, juste un essai pour voir que c'est une belle c...... Il y a quelques jours je me suis laissé entrainé à 28/30m derrière un thon, en remontant je n'arrêtais pas de penser: belle connerie! Heureusement que je n'ai pas tiré

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Il y a 9 heures, TONIDO a dit :

si vous avez des marques et modèles a recommander je suis toujours là... on a le divertug24 merci @Le calamar volant

Alors il ressort également le Appolo en 24 volt, apparemment un ancien modèle. mais 2 mains et lourd.  Ressort également le VRX Suex, qui a l'air bien sur le papier, mais personne l'a 😅.

Ca me tente bien aussi pour les repérages compet, mais vu le peu que j'en fais, ca me générait d'avoir un loco plus cher que mon bateau 🙂 ... 

Posté(e)
il y a 7 minutes, Le calamar volant a dit :

Alors il ressort également le Appolo en 24 volt, apparemment un ancien modèle. mais 2 mains et lourd.  Ressort également le VRX Suex, qui a l'air bien sur le papier, mais personne l'a 😅.

Ca me tente bien aussi pour les repérages compet, mais vu le peu que j'en fais, ca me générait d'avoir un loco plus cher que mon bateau 🙂 ... 

les Apollo sont pas mal mais très lourd et repas très pratiques.

les suex  hors de prix, j ai essayé à Six-Fours pour les indivs on repérait beaucoup trop profond c était incroyable la vitesse presque impossible à utiliser a fond sans tenir le masque, tres bonne qualité 💪 il y en a plusieurs qui en ont des différents essaye les pendant les repérages des championnats beaucoup. 
j ai poncé tout les plateaux de palavas avec le barquero en pouvais plus 😅

Posté(e)

merci les gars !

Bon je pense attendre une occasion plutôt que du neuf... je compte pas y mettre ma maison non plus. Je vous tiendrai informés merci a tous 🫡

Posté(e)

Version militaire, ici dans un article du Télégramme de Brest à propos d'un livre de photos sur les SNLE qui paraît ces jours-ci.

_20241124_072502.png.154e8ce5724706019f4b5105b96635f9.png

Posté(e)
Le 13/11/2024 à 21:07, TONIDO a dit :

je savais pas que les seascoot remontaient a si loin

James en utilisait déjà en 65.(Opération Tonnerre)

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Posté(e)
Il y a 18 heures, Ch'ti max a dit :

James en utilisait déjà en 65.(Opération Tonnerre)

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On en voyait aussi dans certains films de Cousteau

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