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Au fur et à mesure de la descente il faut compenser le déséquilibre de pression entre le milieu extérieur et l'oreille interne, soit en déglutissant, soit en effectuant la manouvre de Valsalva. Les différentes méthodes :

Vasalva : cette manoeuvre consiste à se pincer le nez entre le pouce et l'index et à souffler par le nez comme pour se moucher, doucement et progressivement.

Méthode facile à pratiquer et à enseigner. Elle fonctionne chez tout le monde. La difficulté tient dans le dosage de la surpression, l'envoi d'éventuels microbes dans les trompes d'eustaches, les syncopes possibles liées aux variations de tensions artérielles. La non maîtrise de ce geste casse la glisse et donc freine la descente.

Frenzel : cette méthode plus douce que la précédente consiste à ouvrir les trompes d'eustaches par un mouvement de la glotte (en déglutissant notamment). Cette méthode n'est pas traumatisante pour le tympan car l'équilibre se fait naturellement. cette technique de compensation évite l'infection microbienne provoquée par un éventuel rhume, mais peut provoquer de l'aérophagie par introduction d'air dans les voies digestives. Elle est assez difficile à maîtriser, notamment dans les premiers mètres où la variation de pression est importante et rapide. Elle demande par ailleurs de ne pas souffrir de sinusite.

Béance tubaire volontaire : il s'agit ici, par la simple volonté, d'exercer un effort sur les muscles qui permettent d'ouvrir les trompes. Naturellement les trompes s'ouvrent toutes les 2 à 3 minutes. On s'en rend compte notamment en montagne, c'est aussi ce qui se passe lorsque l'on baille.
Différents exercices, et surtout un entraînement régulier, sont nécessaires à l'apprentissage de cette méthode. Elle n'est malheureusement maîtrisée que par peu de personnes, lesquelles doivent de surcroît posséder des conduits rectilignes. Les deux mains liberées, les bras en avant, améliorent la coulée. La méthode est discrète. L'ouverture volontaire des trompes d'Eustache, sans bruit, évite le risque de voile noir dû à la différence de pression au niveau des oreilles lorsque la tête est penchée, elle supprime les risques d'infection, elle supprime les barotraumatismes de l'oreille et les phénomènes de surpression thoracique ou rinopharyngée. La méthode est impossible à mettre en oeuvre en cas de rhume ou légers problèmes de sinus. La BTV est de moins en moins efficace avec la profondeur car le tissu musculaire permettant l'ouverture des trompes est trop faible par rapport aux forces exercées par la pression hydrostatique.

Conclusion : La BTV est la méthode la plus efficace mais la plus difficile à réaliser, dans tous les cas on cherchera à améliorer la glisse en évitant de sortir le bras (de façon excessive) de l'axe du corps pour compenser.