Qui ne s'est pas découragé à palmer
au-dessus d'une prairie de posidonies à la recherche d'une
hypothétique rague ou tombant abritant sars ou corbs ?
Ce n'est pas mon biotope de prédilection mais parfois il faut
savoir faire avec ce terrain ingrat. Pour rester motivé, n'oubliez
pas que ces prairies sont des abris providentiels pour de nombreuses
espèces juvéniles qui attirent les prédateurs
en quête de nourriture à l'aube et au crépuscule.
Contrairement à l'opinion répandue, les posidonies ne sont
pas des algues mais bien des plantes aquatiques qui ont conservé
de leur passage sur terre les caractéristiques des plantes à
fleur dites phanérogames. Elles fleurissent, se reproduisent par
pollenisation, ont des graines, des racines, des rizhomes, des feuilles
qui poussent et qui tombent, .
3 configurations d'herbier
> L'herbier borde souvent une zone de pierres favorable à
la présence de labres,
sars, corbs,
dentis, chapons
et murènes.
> L'herbier est parsemé de clairières de sable
où les dorades, rougets,
marbrés et saupes viennent se nourrir en fouillant le sable
tandis que les loups sont aux aguets.
> L'herbier finit pas constituer au rythme des saisons des petits
tombants, des effondrements de quelques dizaines de centimètres
de hauteur où des ragues se créent et retiennent les
poisson.
Des conseils utiles
Une technique d'approche, indienne, coulée
ou agachon qui consiste à surprendre
le poisson à la frontière sable posidonies ou pierres posidonies
en se dissimulant dans les feuilles, est à privilégier en
fonction du moment de la journée ou de la saison. La meilleure
saison est l'été.
Les zones peu profondes près du bord sont les plus riches, les
plus vivantes surtout lorsque la mer commence à s'agiter.